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François Hollande: “C’est plus difficile que ce que j’avais imaginé”

mai 3, 2013

Sud Ouest publie des propos « off » du président

 
François Hollande: “C’est plus difficile que ce que j’avais imaginé”

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 Alors qu’il fêtera dimanche son premier anniversaire à la tête de l’Etat, François Hollande traverse une passe difficile avec seulement 26 % d’opinions favorables. L’occasion pour le président de la République de faire le point dans des propos off rapportés par Sud Ouest.  

Depuis toujours, le « off » tient une place prépondérante dans les échanges entre journalistes et hommes politiques. Problème, ces propos qui restaient auparavant dans le microcosme parisien se retrouvent aujourd’hui systématiquement publiés. Dernier exemple en date les confidences de François Hollande au quotidien Sud Ouest qui se retrouvent publiés.

“Le temps nous donnera raison. C’est plus difficile que ce que j’avais imaginé. Si une présidence apaisée, c’est une présidence impuissante, je ne serai pas dans mon rôle”, indique ainsi l’hôte de l’Elysée qui poursuit: « Ma cote, qui est très basse, reconnaît-il, correspond à peu près à mon résultat du premier tour » (28 % ndlr). Le successeur de Nicolas Sarkozy en profite aussi pour défendre son bilan. « Je considère que j’ai pris beaucoup de décisions depuis un an, se justifie-t-il. J’ai imposé beaucoup de choses à la majorité. On dit que François Hollande est toujours dans le consensus, mais ce n’est pas vrai! Sinon, je n’aurais pas fait la réforme du marché du travail contre la CGT. »

Et le président d’égrainer les fiertés de son début de quinquennat: « le vote du traité européen (« alors que je l’avais critiqué »); le pacte de compétitivité ; l’intervention au Mali (« Ça aurait pu être contesté »). Sans oublier : « le mariage pour tous » qui « restera comme une grande réforme du quinquennat ».

N’en déplaise à ces détracteurs,  Sud Ouest explique que le président de la République suit l’agenda qu’il s’était fixé. « Deux ans de redressement, trois ans de dépassement. » Il considère « tout ce qu’on peut faire pendant la première année, tant qu’on a encore de la légitimité et de la force », pour que « la France soit au rendez-vous dans quatre ans ». « À la fin du quinquennat, dit-il, je veux qu’on dise: l’Europe s’est réinstallée, et la France est de nouveau influente et puissante. » Un avant-goût sans doute de la prochaine conférence de presse du chef de l’état qui aura lieu le 16 mai prochain. 

 Gala.fr par A.M

Famille royale de Suède : La princesse Estelle à contribution pour les voeux !

janvier 5, 2013
L’adorable princesse Estelle de Suède en est encore à l’âge de toutes les premières fois : après avoir ramassé ses premières feuilles mortes et goûté aux premières neiges dans le parc du palais Haga, la fille de la princesse héritière Victoria et du prince Daniel vient de vivre son premier Noël et de présenter ses premiers voeux à ses compatriotes. 

Estelle, qui fêtera son premier anniversaire le 23 février 2013, a posé avec l’ensemble de la famille royale pour la première photo de 2013, mise en ligne sur le site de la Maison royale le 1er janvier, assortie d’un message invitant les sujets le désirant à se déplacer au palais royal entre 12 et 15h pour y déposer leurs messages de voeux.

La fillette, dans les bras de sa maman, illumine la photo de famille, vêtue de rose et les bras en l’air comme pour faire coucou, tandis que le prince Carl Philip, le prince Daniel, la princesse Victoria, la reine Silvia, le roi Carl XVI Gustaf et la princesse Madeleine ne font ni d’éclats vestimentaires, habillés dans des tons sombres, ni de gestes fantaisistes. La star du Nouvel An !

Peu auparavant, le palais royal, qui n’est pas avare depuis la naissance de la future reine de Suède lorsqu’il s’agit de partager sa découverte de la vie et son évolution physique, avait livré de nouveaux portraits d’Estelle, réalisés pour Noël. Vêtue de rouge pour l’occasion, posant pour sa photographe attitrée Kate Gabor dans un salon habité d’un sapin qu’on devine magnifique, la jeune princesse apparaît toujours un peu plus éveillée.

Selon l’agenda du palais, les royaux suédois ont encore quinze jours de vacances devant eux. Quant à la princesse Estelle, on peut s’attendre à la revoir dans un peu moins de deux mois, pour souffler sa première bougie.

Purepeople.com

Syrie: dans l’enfer des geôles de Bachar el-Assad

mars 15, 2012

Amnesty International lève le voile sur les méthodes de torture employées contre les manifestants syriens

On ne connaît de la répression syrienne qu’un chiffre : 9 000. Il s’agit du nombre officiel de morts en Syrie, vérifié par les ONG, depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad, le 15 mars 2011. Mais, entre les bombardements de chars et les tirs de snipers incessants, très peu d’informations fiables circulent sur le sort réservé aux milliers de Syriens arrêtés par les forces de sécurité. À l’occasion du premier anniversaire du Printemps syrien, Amnesty International lève le voile sur une pratique répandue dans le pays.

Dans un tout nouveau rapport intitulé Je voulais mourir : témoignages de survivants de la torture en Syrie, l’organisation, qui a recueilli, en février en Jordanie, les témoignages d’anciens détenus, recense 31 méthodes de torture généralisées sur les prisonniers politiques. « Le système de détention et d’interrogatoire qui, un an après le début des manifestations, semble avoir pour but premier de dégrader, d’humilier et de terrifier ses victimes afin de les contraindre au silence », estime Amnesty International.

Dès leur arrestation, les manifestants sont déshabillés par les forces de sécurité, raconte l’organisation. Arrivés en sous-vêtements dans le centre de détention, ils sont alors sauvagement frappés à coups de bâton, de crosse de fusil ou de fouet. Une pratique généralisée que les victimes nomment le haflet al istiqbal (accueil, NDLR). « Dès mon entrée dans le centre de police militaire de Deraa, j’ai été battu avec des câbles, surtout au niveau de la tête », se souvient Abu al-Najem, décorateur de 40 ans. « On m’a alors ordonné de m’agenouiller devant un portrait de Bachar el-Assad. »

Torture du « tapis volant »

Les interrogatoires peuvent débuter, et avec eux la torture. Celle-ci a plusieurs noms, selon les méthodes, plus ou moins barbares, employées par les services gouvernementaux. Tayseer, de la ville d’al-Taybeh, qui a été détenu à deux reprises à partir de juillet 2011 à Damas et à Deraa, évoque sa terrible expérience du dulab. Le prisonnier a été forcé de grimper à l’intérieur d’un pneu suspendu. « J’ai été placé dans le dulab quotidiennement pendant 18 jours. Mes poignets étaient attachés, pendant que mes pieds, eux, étaient fouettés, près de 100 fois », se souvient-il avec horreur.

Mais le dulab n’est rien comparé aux souffrances infligées par une autre technique, appelée le bisat al-rih (tapis volant, NDLR). Tareq, qui dit avoir été emprisonné en juillet 2011 dans une prison des renseignements militaires à Kafr Sousseh, raconte avoir été attaché, face vers le haut, sur une planche en bois pliable. Soudain, le détenu sent les deux extrémités de la planche se redresser. « La douleur augmentait, spécialement dans le bas du dos, pendant que mes pieds se rapprochaient de ma tête, se remémore-t-il avec effroi. Cela a duré près d’une demi-heure, petit à petit. »

Particulièrement douloureuses, ces deux méthodes ne constituent qu’une entrée en matière en ne jouant que sur la torture physique. Tareq explique ainsi avoir subi les affres du shabeh. L’homme affirme avoir été suspendu au mur par un crochet, la pointe des pieds effleurant le sol. « J’étais laissé pendu plusieurs heures d’affilée, pendant deux ou trois jours, parfois par les poignets menottés. Mon corps et mon esprit étaient épuisés. Si je baissais les pieds, ils me battaient. Si je demandais l’heure qu’il était, ils me battaient. » Bien évidemment, les geôliers n’oubliaient pas l’électricité.

Plutôt mourir que d’y retourner

Les ex-détenus décrivent trois techniques. Tout d’abord, les autorités aspergent le sol ou la victime d’eau, pour qu’elle joue le rôle de conducteur des décharges. Autre méthode, celle dite de la « chaise électrique », où des électrodes sont apposées directement sur le corps. Enfin, l’utilisation d’aiguillons électriques. « Il y avait trois chaises dans la salle de torture, en métal, avec des sangles pour les poignets et les jambes », se rappelle Ghazi en décrivant son séjour dans un centre des renseignements militaires à Damas, à l’été 2011. « L’interrupteur est actionné pendant quelques secondes. Certaines personnes perdent conscience immédiatement. Si vous n’aimez pas, ils le répètent, environ trois secondes. Puis votre bouche se remplit de salive, de saleté, avant de se mettre à baver. Vous vous urinez dessus. Ils le font jusqu’à ce que vous vous effondriez. »

Les pires supplices – ceux qui vous font basculer vers la folie – restent liés à la psyché. Tareq raconte ainsi avoir été forcé à regarder Khalid, un autre détenu, se faire violer : « Ils ont baissé son pantalon. Il avait une blessure en haut de la jambe gauche. Puis le fonctionnaire l’a violé contre le mur. Khalid pleurait, se cognant la tête contre le mur. » Incarcéré dans la branche de sécurité 251 à Damas, Al-Shami explique, pour sa part, avoir été placé dans une des 30 cellules de confinement solitaire de 2 mètres carrés. Isolé du reste du monde pendant 24 jours, en novembre 2011, le détenu affirme avoir songé à grimper en haut des murs, pour mieux s’y jeter.

D’après Amnesty International, au moins 276 prisonniers sont morts en détention, un chiffre certainement en deçà de la réalité. Mais ce n’est pas dans ces décès qu’il faut chercher la victoire du régime syrien. « En relâchant certains prisonniers, les autorités souhaitent qu’ils parlent à leur entourage de ce qu’ils ont vécu en prison, afin de les dissuader de manifester », indique au Point.fr Stephan Oberreit, directeur d’Amnesty International France. Et cette terrible méthode semble porter ses fruits. D’après le chercheur, « ce que les prisonniers ont vécu est si abominable que beaucoup préfèrent mourir que d’être de nouveau arrêtés ».

Lepoint.fr