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Attentats Paris: Obama promet d’aider la France pour que justice soit faite

janvier 16, 2015

Washington – Le président américain Barack Obama a promis vendredi que les Etats-Unis et le Royaume-Uni aideraient la France pour que justice soit rendue après les attentats qui ont ensanglanté Paris la semaine dernière.

Je sais que David (Cameron, le Premier ministre britannique) se joint à moi lorsque je dis que nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la France à rendre justice et que nos pays travailleront ensemble sans anicroches pour empêcher des attentats et démanteler ces réseaux terroristes, a déclaré M. Obama lors d’une conférence de presse commune avec M. Cameron à la Maison Blanche.

Le président américain a précisé que la majeure partie de son entretien avec M. Cameron avait porté sur la menace terroriste.

Après les violentes attaques à Paris et les informations en provenance de Belgique aujourd’hui, nous continuons à nous dresser sans équivoque (contre le terrorisme), pas seulement avec nos amis et alliés français, mais aussi avec l’ensemble de nos partenaires qui affrontent ce fléau, a relevé M. Obama.

Selon lui, les attentats à Paris qui ont fait 17 morts mettent également en lumière la façon dont les groupes terroristes comme Al-Qaïda et l’Etat islamique tentent activement d’inspirer et de prêter assistance à des personnes dans nos pays pour mener des attentats.

Nous allons continuer à travailler ensemble à des stratégies pour contrer l’extrémisme violent qui radicalise, recrute et mobilise les gens, en particulier des jeunes, pour mener des actions terroristes, a-t-il assuré.

De son côté, David Cameron a estimé qu’il fallait faire preuve de vigilance au sujet de cette menace, renforcer la police et la sécurité, nous assurer que nous faisons tout notre possible pour que nos pays restent sûrs.

Cela va être une lutte longue, patiente et difficile, a souligné M. Cameron. La menace à laquelle nous faisons face est grave. Mais nous la traverserons et nous la vaincrons parce que, au final, nous sommes attachés à nos valeurs de liberté, de démocratie, d’avoir des sociétés ouvertes et tolérantes.

Romandie.com avec(©AFP / 16 janvier 2015 19h26)

Obama invite le président tunisien Béji Caïd Essebsi à Washington

janvier 5, 2015

Washington – Le président américain Barack Obama a félicité lundi Béji Caïd Essebsi pour son élection à la présidence de la Tunisie à l’issue d’une transition démocratique historique et l’a invité à la Maison Blanche à une date restant à déterminer.

M. Obama a appelé lundi M. Caïd Essebsi et salué l’esprit de compromis pacifique dont ont fait preuve les Tunisiens au cours des quatre années écoulées depuis la révolution qui déclencha le Printemps arabe.

Lors de cet échange, M. Obama a souligné la volonté des Etats-Unis de renforcer et étendre le partenariat avec la Tunisie et précisé que son pays était prêt à aider le nouveau gouvernement dans ses efforts pour répondre aux attentes de tous les Tunisiens, a indiqué l’exécutif américain.

Vétéran de la politique à 88 ans, Béji Caïd Essebsi, a pris mercredi ses fonctions de président de la Tunisie, devenant le premier chef de l’Etat élu démocratiquement de l’histoire du pays.

Sorti vainqueur du deuxième tour de la présidentielle avec plus de 55% des voix face au président Moncef Marzouki, il aura la lourde charge de relancer le pays après quatre ans d’une transition parfois chaotique.

Il a chargé lundi l’ex-ministre de l’Intérieur Habib Essid, qui a occupé plusieurs postes sous le dictateur déchu Ben Ali, de former un gouvernement.

Romandie.com avec(©AFP / 05 janvier 2015 22h35)

Obama appelle au calme après l’horrible attaque d’une synagogue à Jérusalem

novembre 18, 2014

Washington – Le président américain Barack Obama a appelé mardi Israéliens et Palestiniens à œuvrer ensemble pour apaiser les tensions après l’horrible attaque menée par deux Palestiniens qui a fait quatre victimes dans une synagogue de Jérusalem-Ouest.

En cette période si sensible à Jérusalem, il est d’autant plus important pour les dirigeants israéliens et palestiniens et pour les citoyens ordinaires de coopérer ensemble pour apaiser les tensions, rejeter la violence et chercher le chemin menant vers la paix, a indiqué M. Obama, condamnant cette attaque de la manière la plus ferme qui soit.

De manière tragique, ce n’est pas la première fois au cours des derniers mois que des individus perdent la vie. Trop d’Israéliens sont morts, trop de Palestiniens sont morts, a ajouté M. Obama, qui s’exprimait depuis la Maison Blanche à l’occasion d’une réunion avec son équipe chargée de la riposte face au virus Ebola.

Les meurtriers qui ont perpétré l’attentat de mardi représentent le genre d’extrémisme qui menace d’entraîner tout le Moyen-Orient dans une spirale dont il est difficile de sortir, a mis en garde le président américain.

Mais nous devons nous rappeler que la majorité des Palestiniens et des Israéliens souhaitent avant tout la paix, veulent pouvoir vivre avec leur famille en sécurité, a-t-il poursuivi. Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec toutes les parties concernées pour que cela devienne une réalité et pour isoler le genre d’extrémistes qui ont mené ce terrible carnage, a-t-il encore dit.

La mort de quatre juifs dans un lieu de culte vient jeter de l’huile sur le feu aux tensions déjà vives dans la Ville sainte, notamment autour du site très sensible de l’esplanade des Mosquées, où des extrémistes juifs ont récemment intensifié leur campagne pour obtenir le droit d’y prier.

L’attaque s’est produite mardi matin dans une synagogue du quartier de Har Nof, à Jérusalem-Ouest, considéré comme un bastion du Shass, un parti ultra-orthodoxe. Les assaillants, entrés à l’heure de la prière juive du matin, ont été tués par les forces de l’ordre, rapidement arrivées sur les lieux.

Trois des quatre morts avaient la double nationalité israélo-américaine et le dernier israélo-britannique. Huit fidèles ont été blessés, dont un se trouvait dans un état critique tandis que trois autres étaient sérieusement atteints.

Romandie.com avec(©AFP / 18 novembre 2014 17h59)

Un homme arrêté après avoir grimpé par-dessus la grille de la Maison Blanche

octobre 23, 2014

Washington – Un homme a été interpellé mercredi soir après avoir grimpé par-dessus la grille donnant sur la pelouse de la Maison Blanche, sans cependant atteindre le bâtiment où vit le président américain comme cela fut le cas il y un mois lors d’un autre incident.

Brièvement hospitalisé, l’homme, qui n’était pas armé au moment de son arrestation, a été ensuite placé en détention provisoire. Il a été inculpé pour pour agression sur un officier de police et intrusion illégale dans un édifice protégé.

Agé de 23 ans, il a été identifié comme étant Dominic Adesanya, résidant à Bel Air, dans le Maryland. La date de sa comparution devant la juste n’a pas encore été fixée.

Vers 19H16, un individu a escaladé la grille nord de la Maison Blanche. Il a été immédiatement interpellé sur la pelouse par le Secret Service, a indiqué Edwin Donovan, porte-parole de la police d’élite chargée de la protection du président américain.

Dans une vidéo diffusée sur les télévisions américaines, on voit l’homme donner des coups de pieds à des chiens qui se jettent sur lui. Il est ensuite appréhendé par les agents du Secret Service.

Deux chiens, Hurricane et Jordan, selon les précisions données par le Secret Service, légèrement blessés au cours de l’affrontement, ont été transportés chez un vétérinaire qui a estimé qu’ils étaient en état de poursuivre leur mission.

Dans la soirée du 19 septembre, Omar Gonzalez, ancien militaire de 42 ans muni d’un couteau pliable dans sa poche, avait grimpé par-dessus la même grille puis parcouru plus de 60 mètres sur la pelouse avant de réussir à entrer par la porte principale au rez-de-chaussée du bâtiment. Il avait traversé plusieurs salles avant d’être finalement arrêté.

Le président et sa famille venaient de quitter la Maison Blanche, mais une polémique avait éclaté sur les failles des procédures de protection du président américain, provoquant l’ouverture d’une enquête et la démission de la directrice du Secret Service.

Placé en détention depuis son arrestation, Omar Gonzalez est notamment poursuivi pour intrusion illégale dans un édifice protégé, port d’une arme dangereuse et possession illégale de munitions.

Une juge fédérale a ordonné mardi une expertise psychiatrique après qu’une première évaluation eut conclu à son irresponsabilité pénale.

Romandie.com avec(©AFP / 23 octobre 2014 12h45)

Un chasseur chinois a dangereusement frôlé un avion militaire américain

août 22, 2014

Washington – Un chasseur chinois a dangereusement frôlé par trois fois un avion militaire américain mardi dans l’espace aérien international à l’Est de la Chine, a annoncé le Pentagone vendredi, un nouvel incident qui illustre les tensions persistantes entre les deux super-puissances.

Le chasseur chinois, qui était armé, s’est approché à moins de 10 mètres de l’avion américain, un P8-Poseidon de surveillance maritime qui effectuait une mission de routine, a déclaré le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.

Le pilote chinois a effectué un tonneau au-dessus de l’appareil américain et, à un autre moment, il est arrivé perpendiculairement au Poseidon et a exhibé ses armes.

L’incident, qui se produit à un moment de tensions entre la Chine et ses voisins, s’est déroulé à environ 220 km à l’Est de l’île chinoise de Hainan.

Nous avons fait part de notre profonde inquiétude aux Chinois quant à cette manœuvre hasardeuse et peu professionnelle qui a mis en danger la sécurité de l’équipage et a enfreint la législation aérienne internationale, a souligné le porte-parole du Pentagone. Cette manœuvre était très dangereuse.

Il a dit ne pas avoir connaissance d’un quelconque échange radio entre les pilotes des deux appareils.

En avril 2001, dans la même zone, une collision entre un avion EP-3 de la Marine américaine et un avion d’interception chinois avait causé la mort d’un pilote chinois et forcé l’appareil américain à atterrir d’urgence sur l’île d’Hainan. L’équipage américain avait été détenu et interrogé par les Chinois.

L’accident avait provoqué une crise diplomatique entre Pékin et Washington.

Pour tenter d’atténuer la méfiance réciproque entre les deux pays, des navires de guerre chinois ont participé en juillet au RIMPAC, le plus grand exercice naval du monde, sous commandement américain, qui a impliqué 23 pays dans le Pacifique.

Mais les tensions sous-jacentes persistent notamment en raison de disputes de souveraineté territoriale opposant Pékin et plusieurs de ses voisins, dont certains sont de proches alliés des États-Unis.

Pékin a également peu apprécié en avril une déclaration publique à Tokyo du président américain Barack Obama, qui a répété que des îles dont le Japon et la Chine se disputent la souveraineté étaient couvertes par un traité bilatéral de défense américano-nippon.

Et, peu avant, les relations entre les États-Unis et la Chine s’étaient brutalement tendues après que Pékin a unilatéralement instauré le 23 novembre 2013 une zone aérienne d’identification sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan.

Deux semaines plus tard, un croiseur lance-missiles américain avait failli entrer en collision avec un bâtiment de la Marine chinoise dans les eaux internationales de la mer de Chine méridionale, chacun se rejetant la faute de l’incident.

Romandie.com avec(©AFP / 22 août 2014 20h59)

Barack Obama rencontre pour la première fois le pape dont il se dit grand admirateur

mars 27, 2014

CITE DU VATICAN – Le pape François a eu une entrevue chaleureuse jeudi avec le président américain Barack Obama, qui s’est défini comme son grand admirateur, pour leur première rencontre depuis l’élection du pontife argentin en mars 2013.

C’est merveilleux de vous rencontrer, a dit le président américain au pape, le répétant à deux reprises. Souriant, le pape lui a répondu en anglais: bienvenue Monsieur le Président.

Première rencontre entre Barack Obama et le… par 20Minutes

La rencontre, en présence de traducteurs, a duré plus longtemps – 50 minutes – que les entretiens habituels avec d’autres chefs d’Etat et de gouvernement.

En l’accueillant, le premier pape des Amériques s’est avancé vers le président des Etats-Unis, qui était souriant mais semblait impressionné, et lui a serré les deux mains avec vigueur.

Le pape était grave, comme chaque fois avant de tels entretiens, mais cordial.

Puis ils ont posé brièvement pour les photographes debout l’un à côté de l’autre, la haute silhouette du président américain dominant celle du pape, avant de s’asseoir de chaque côté d’un bureau et de converser aimablement, M. Obama lui adressant les saluts de sa famille.

La dernière fois, quand je suis venu voir votre prédécesseur (Benoît XVI en 2009), j’avais pu venir avec ma femme et mes filles, a-t-il rappelé.

Les deux hommes ont été rejoints par leurs traducteurs: un prélat pour le pape et une femme portant une mantille noire pour le président.

A la fin de l’entretien, le président américain a offert au pape une boîte en cuir et en bois contenant des semences de fruits et de légumes des jardins de la Maison Blanche destinés à être plantés symboliquement dans les jardins de la résidence estivale des papes à Castel Gandolfo, près de Rome.

Ce don est accompagné d’un important lot de semences destiné aux oeuvres de l’Eglise, et capable de générer plusieurs tonnes de fruits et de légumes.

Si vous avez l’opportunité de venir à la Maison Blanche, vous verrez les jardins, a-t-il dit au pape, qui a simplement répondu en espagnol, pourquoi pas, sans s’engager plus précisément.

De son côté, le pape François a offert deux médailles, ainsi que son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium publiée à l’automne dernier, dans lequel il condamne la spéculation financière et l’avortement.

Je la lirai certainement dans le Bureau ovale quand je serai profondément frustré et je suis sûr qu’elle me donnera de la force et me calmera, a réagi le président.

M. Obama, qui est de confession protestante et croyant, a aussi fait au pape une requête personnelle: priez pour moi et ma famille! Ma femme et mes filles doivent me supporter!

Dans une remarque à la fin de l’entretien, adressée à un traducteur, le président a observé en aparté: sa Sainteté est probablement la seule personne qui doit suppporter davantage de protocole que moi.

Le président avait été accueilli dans la cour Saint-Damase par le préfet de la maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, en présence d’une rangée de gardes suisses, en grand uniforme.

Puis il avait salué un à un les gentilhommes de Sa Sainteté qui l’avaient escorté jusqu’au deuxième étage du palais pontifical.

Traversant lentement, comme le veut la coutume, les couloirs couverts de fresques, le président américain semblait impressionné, répondant à peine à Mgr Gänswein.

Barack Obama, qui avait été reçu en juillet 2009 par Benoît XVI, a abordé avec François les thèmes de la lutte contre les inégalités, les grandes crises mondiales, et les questions de société aux Etats-Unis.

Romandie.com avec (©AFP / 27 mars 2014 13h12)

États-Unis: Sexe, alcool et Maison blanche… Quand les gardes du corps de Barack Obama dérapent

mars 26, 2014
Barack Obama en colère

Barack Obama en colère

Barack Obama a-t-il du souci à se faire pour sa sécurité ? Trois des agents chargés de cette dernière ont été mis à pied, a annoncé lundi le « Washington Post ». Motif : une nuit un trop arrosée dans un hôtel d’Amsterdam où leur patron était attendu le lendemain.

Le Secret Service est une police d’exception. Chargée de la sécurité du président américain, elle compte parmi elles les meilleurs agents de sécurité de la planète. Cependant, il leur arrive parfois de déraper. Lundi, le Washington Post a annoncé que trois agents du prestigieux corps d’élite ont été sanctionnés pour un motif peu glorieux et mis à pied, en conséquence, pour manquement à la discipline.

« L’un d’eux a été trouvé ivre mort dans le hall d’un hôtel » d’Amsterdam dimanche matin, explique le quotidien américain, qui précise que Barack Obama était attendu aux Pays-Bas dès le lendemain pour un sommet sur la crise ukrainienne. Le porte-parole du Secret Service a confirmé que l’agence « avait en effet renvoyé trois employés chez eux pour des raisons disciplinaires ». Ils font l’objet d’une mise à pied administrative pendant la durée d’une enquête.

Le quartier rouge d'Amsterdam. © AFP

Le quartier rouge d’Amsterdam. © AFP

Dans le cas présent, « le comportement présumé (des agents) violerait les nouvelles règles adoptées par le Secret Service » après le scandale d’avril 2012 en Colombie, a souligné le « Post ». Des agents avaient en effet déjà défrayé la chronique après la révélation d’une coûteuse soirée avec des prostituées lors d’un déplacement de l’actuel locataire de la Maison Blanche à Carthagène.

Jeuneafrique.com avec AFP

Barack Obama au Mexique pour un sommet nord-amércain

février 19, 2014

TOLUCA (Mexique) – Le président américain Barack Obama est arrivé jeudi au Mexique pour un sommet nord-américain avec ses homologues mexicain et canadien, 20 ans après la signature d’un accord de libre-échange entre les trois pays.

Barack Obama est arrivé vers 12h15 locales (18h15 GMT) à l’aéroport de Toluca, à 70 kilomètres à l’ouest de Mexico.

Il a ensuite été accueilli par le président mexicain Enrique Peña Nieto au Palais gouvernemental de Toluca, où se tiendront les réunions avec le Premier ministre canadien Stephen Harper.

Les discussions entre les trois pays se concluront en fin de journée par une conférence de presse commune.

Plus de 5.000 policiers et militaires ont été mobilisés à Toluca dont les grandes artères sont protégées par des barrières métalliques.

Quelque 800 militants du Parti de la révolution démocratique (PRD), le principal parti de gauche du Mexique ont protesté contre la récente réforme énergétique qui prévoit l’ouverture du capital de la compagnie pétrolière d’Etat Pemex aux capitaux privés.

Halte à la vente du Mexique! ou Trahison de la patrie sont quelques un des slogans inscrits sur les pancartes des manifestants.

Tandis que les questions de la violence liée aux narcotrafiquants avaient dominé l’agenda des précédents sommet, Peña Nieto devrait tenter de concentrer l’attention de ses partenaires sur les questions économiques, alors que des frictions sont apparues récemment au sein de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena).

Le Mexique n’a pas digéré le refus du Canada de mettre fin à l’obligation faite aux Mexicains depuis 2009 d’obtenir un visa pour se rendre au Canada. Lors d’une réunion privée tenue mardi à Mexico, le président mexicain a renouvelé cette demande à M. Harper, de manière à ce que cette mesure soit rapportée dans un proche avenir.

Le gouvernement canadien de son côté presse les États-Unis de prendre enfin une décision concernant le pipeline Keystone XL, un projet controversé qui permettrait de faire parvenir le pétrole américain du Canada vers le Texas, un dossier qui rencontre l’opposition de défenseurs de l’environnement.

Le président mexicain devrait aussi exprimer la frustration du Mexique devant l’échec du projet de vaste réforme migratoire aux États-Unis.

Le président américain avait fait de ce projet une question centrale de son mandat, mais il a vu ses espoirs déçus par les Républicains. Il souhaitait faire passer une loi concernant quelque 11 millions d’immigrants illégaux, dont un grande partie d’origine mexicaine.

Le gouvernement mexicain a aussi exprimé son mécontentement après les révélations d’Edward Snowden, sur l’espionnage pratiquée par l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine sur les écoutes des communications des présidents mexicains.

Les conversations entre les trois pays devraient toutefois se concentrer sur la manière d’améliorer les performances d’un bloc commercial qui représente près d’un tiers du PIB mondial.

Un tiers des exportations des États-Unis vont au Canada et au Mexique. Elles représentent quelque 14 millions d’emplois au États-Unis, selon les responsables américains.

Romandie.com avec(©AFP / 19 février 2014 20h35)

Les Etats-Unis admettent qu’ils sont « allés trop loin »

octobre 31, 2013

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a reconnu jeudi pour la première fois que les Etats-Unis étaient parfois allés « trop loin » en matière d’espionnage. Cette mise au point intervient en pleine polémique avec l’Europe sur la collecte massive de données par l’Agence nationale de sécurité (NSA).

« Dans certains cas, je vous le concède, comme l’a fait le président Barack Obama, certaines de ces actions sont allées trop loin et nous allons nous assurer que cela n’arrive plus à l’avenir », a admis M. Kerry lors d’une conférence à Londres à laquelle il participait depuis Washington par liaison vidéo.

Dans son intervention retransmise à Londres, en présence de son homologue britannique William Hague, le chef de la diplomatie américaine a cependant longuement justifié les pratiques de renseignements et de collecte d’informations par la nécessaire lutte antiterroriste et la prévention contre d’éventuels attentats.

« Je vous assure que dans ce processus des personnes innocentes n’ont pas été trompées, mais nous nous efforçons de rassembler des informations. Et oui, dans certains cas, c’est allé trop loin de manière inappropriée », a encore reconnu M. Kerry. Il s’agit du premier aveu du gouvernement américain après dix jours de polémique internationale entre les Etats-Unis et leurs alliés.

« Notre président est résolu à tenter de clarifier et (…) procède à un réexamen (de ces pratiques) afin que personne ne se sente trompé », a encore insisté le secrétaire d’Etat.

FMI et Banque mondiale

Plus tôt, un responsable américain sous couvert d’anonymat avait indiqué que la Maison Blanche avait ordonné à la NSA de mettre fin aux écoutes qu’elle pratiquait sur le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale dans le cadre de ses activités de renseignement. C’est la première fois qu’était mentionnée la surveillance de ces deux institutions.

S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, ce responsable n’a cependant pas précisé si une telle surveillance avait été mise en place par le passé.

Un autre officiel américain a, lui, indiqué que le président américain avait donné ordre de cesser ces pratiques au cours des semaines passées. Cette instruction a été donnée à peu près au même moment que celle mettant fin aux écoutes du QG de l’ONU à New York.

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Obama savait depuis 2010 que Merkel était espionnée par la NSA

octobre 27, 2013

Le président américain Barack Obama était informé depuis 2010 de la mise sur écoute par la NSA du téléphone portable d’Angela Merkel, ont rapporté dimanche les médias allemands. L’espionnage de la chancelière allemande a peut-être même commencé en 2002, avance « Der Spiegel ».

Le journal « Bild am Sonntag » cite dimanche des sources des services secrets américains, selon lesquelles, le chef de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) Keith Alexander avait informé Barak Obama d’une opération d’écoute des communications d’Angela Merkel dès 2010.

« Obama n’a pas mis fin à cette opération et l’a plutôt laissée se poursuivre, » a déclaré un haut responsable des services de la NSA, cité par le journal.

L’hebdomadaire allemand « Der Spiegel » avait indiqué samedi soir disposer de documents de la NSA selon lesquelles la chancelière figurait sur une liste d’écoutes depuis 2002. Elle l’était encore quelques semaines avant la visite du président américain à Berlin, en juin dernier.

Un accord exigé

Les récentes révélations sur l’ampleur des écoutes américaines ont poussé les dirigeants européens à exiger de Washington un nouvel accord sur la collecte de renseignements permettant de préserver leur alliance tout en poursuivant la lutte contre le terrorisme.

L’Allemagne doit envoyer une délégation des responsables de ses services secrets aux Etats-Unis la semaine prochaine. Elle aura pour mission d’obtenir des explications concernant les allégations sur la mise sur écoute du téléphone portable de la chancelière allemande par les services secrets américains.

Ambassadeur convoqué

« L’espionnage entre amis, cela ne va pas du tout », avait déclaré mercredi Mme Merkel. Elle avait estimé que cela constituait une « rupture de la confiance » entre partenaires internationaux. A la suite de ces révélations, Berlin a convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis, un geste inhabituel entre alliés.

Le quotidien « Frankfurter Allgemeine » indiquait samedi, sans citer de sources, que M. Obama avait assuré à Angela Merkel au téléphone qu’il n’était pas au courant de sa mise sur écoute. Selon « Der Spiegel », le président américain lui aurait dit que s’il l’avait su, il y aurait immédiatement mis fin.

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