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Violences en RDC: l’Assemblée retire de la loi électorale l’alinéa controversé, l’opposition crie victoire

janvier 24, 2015

Violences en RDC: l'Assemblée retire de la loi électorale l'alinéa controversé
Violences en RDC: l’Assemblée retire de la loi électorale l’alinéa controversé © AFP

Le président de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo a annoncé samedi soir le retrait d’une disposition du projet de loi électorale qui a provoqué des manifestations meurtrières cette semaine à Kinshasa.

« Le point de vue que l’Assemblée nationale défend devant la commission (paritaire réunissant des députés et sénateurs, ndlr) est celui du retrait de l’alinéa », a déclaré à l’AFP Aubin Minaku. Il a précisé que, comme la voix des députés primait, cet alinéa serait purement et simplement rayé de la loi électorale.

Loi électorale en RDC : l'opposition crie 'victoire'
Loi électorale en RDC : l’opposition crie « victoire » © AFP

Vital Kamerhe, l’un des principaux opposants au projet de loi électorale controversé en République démocratique du Congo (RDC), a crié « victoire » samedi soir après l’annonce du retrait de l’alinéa qui avait été à l’origine de violences meurtrières.

« C’est une victoire (. . . ) car il n’y aura pas de (report) de la présidentielle », a déclaré à l’AFP M. Kamerhe, chef de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Il a indiqué que le collectif d’opposants à la loi électorale auquel il appartient était réuni pour décider de maintenir ou non son appel à manifester lundi.

Jeuneafrique.com avec AFP

L’opposition nigérienne solidaire de Hama Amadou

août 31, 2014
Hama Amadou, pensif sur son avenir?

Hama Amadou, pensif sur son avenir?

L’Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la république (ARDR), forte d’une vingtaine de partis politiques de l’opposition, a rendu publique samedi soir une déclaration dans laquelle elle apporte son soutien au président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, qui a quitté clandestinement le Niger pour Ouagadougou, au Burkina Faso, après sa mise à la disposition de la justice par le bureau de l’Assemblée nationale.

L’ARDR, tout en condamnant les actes posés par le pouvoir, dit apporter son soutien au président Hama Amadou et à sa famille politique ‘’dans les épreuves iniques » qui, selon elle, leur sont injustement imposées par un régime aux abois, abusant du pouvoir d’Etat pour dissimuler son incapacité à gouverner.

Dans leur déclaration, les partis membres de l’opposition ont dénoncé ‘’le concassage des partis politiques de l’opposition par le régime en place » et ont tenu responsable de cette situation qu’ils ont qualifié de ‘’projet machiavélique » le Président de la République, Issoufou Mahamadou.

Les leaders de l’opposition ont aussi lancé appel à leurs militantes et militants, ainsi qu »’à tous les démocrates sincères, pour qu’ils restent vigilants afin de démasquer et de faire échec à toute action attentatoire à la cohésion sociale et à l’unité nationale ».

Depuis des semaines, la classe politique nigérienne est divisée par ‘’l’affaire des bébés importés » où sont impliquées de hautes personnalités dont le ministre de l’Etat en charge de l’Agriculture Abdou Labo et son épouse qui croupissent en prison ainsi que la deuxième épouse du président du président de l’Assemblée nationale.

Apanews.net

Congo: Discours du professeur Marion Michel Madzimba Ehouango au meeting du 03 août 2014

août 5, 2014
Marion

Marion Michel Madzimba Ehouango

Bonjour chers amis, mes chers compatriotes parmi les plus courageux….

Je suis heureux de prendre la parole en cette circonstance grave, devant vous qui avez osé braver toutes les barrières que ce pouvoir félon a dressé entre notre conscience collective et le bons sens le plus élémentaire. Les circonstances qui nous amènent à improviser, en l’espace de trois jours , ce meeting sont graves en effet , car notre Président de la République s’est enfin dévoilé….Nous nous réservions d’intervenir dans cette insidieuse cacophonie orchestrée par le pouvoir , entre les ministres du gouvernement , le président de l’assemblée nationale , les commerçants en faillite , les ,assassins que les commanditaires désormais réunis au sein de ce gouvernement de brigands voudraient « civiliser » avec des appellations de triste mémoire : « cobras ,mambas , cocoyes »…comme si cela était suffisant pour les absoudre des crimes imprescriptibles dont ils auront à répondre un jour en droit , par obligation et par devoir de mémoire.

A présent que celui à qui la Constitution donne l’initiative d’un tel exercice s’est prononcé, il n’y a plus aucune raison de ne plus intervenir en éclairage de notre peuple qui doit comprendre l’escroquerie à laquelle on voudrait l’inviter.

On veut nous faire croire que la Constitution du 20 janvier 2002, sur laquelle j’avais déjà attiré tant de fois leur attention quant à ses aspect nocifs pour notre démocratie en construction, a atteint ses limites ! D’après un ministre et un parlementaire, passé sur les antennes de R F I , cette constitution serait donc provisoire….Donc , le mal étant déjà accompli , il faudra la changer et « donner au peuple une constitution qui nous permettra un meilleur développement socio économique … » !

Voilà des gens qui ont usé et abusé d’un texte de droit, en toute connaissance de cause, et à présent que le principal bénéficiaire, leur « couverture », arrive au terme de son mandat en âge et en exercice, ils reconnaissent sans gêne, sans aucun remord, que le texte était mauvais dès le départ et cela, malgré les avis éclairés des spécialistes en la matière.

Dites donc ! ….De qui se moque-t-on ? Ces gens qui prétendent avoir fait de brillantes études de droit ne savent-il pas qu’une constitution comporte toujours des dispositions permettant de l’adapter aux circonstances nouvelles ? Le Président de la République, depuis les U S A a évoqué l’Allemagne et le Luxembourg pour justifier ses velléités à s’éterniser au pouvoir …( Rire…) .

( un ministre a parlé de la nécessité de prendre en compte les « handicapés physiques » ( Mdr…peut-être croit-il qu’ils ne sont pas compris dans le terme « citoyen » que vise la constitution » ? ).

En français facile , ce texte veut dire que « si vous considérez que la constitution ne correspond plus aux « réalités » que vous visiez au départ, vous pouvez toujours, par le moyen d’une loi (puisque vous vous êtes attribué la majorité absolue au Parlement) , mettre en œuvre le dispositif de l’article 86 de la constitution….. Le piège de votre propre boulimie s’est renfermé sur vous ! Vous avez tous les moyens constitutionnels pour faire tous les aménagements voulus….Faites donc ! …..Mais ne touchez pas aux dispositions intangibles…Même si des subtilités existent pour que vous y touchiez, vous ne saurez éviter de placer le bénéficiaire de votre turpitude devant un conflit d’intérêt.

Le Chef de l’État qui est si féru d’exemples étrangers ne sait-il pas que le Président Lula du Brésil a transformé son pays et que malgré cela il a respecté le terme de son mandat ? Peut-il réaliser ce qu’a fait Mandela et justifier que nous lui accordions un « mandat à vie » , alors que Mandela pour qui il a tant d’admiration a tiré sa révérence, une fois son mandat accompli ?

Peut-être le Président Sassou voudrait-il devenir Premier Ministre comme Junker et Merkel ? …Vous avez tous les moyens constitutionnels pour produire une loi organique qui créerait ce poste, mais je doute qu’un candidat du P C T gagne une quelconque élection présidentielle qui permettra à l’ancien Président de faire comme Poutine en Russie !

Le Président de la République aux USA a invoqué le référendum ? Nous demandons à la communauté internationale de nous assister dans la réalisation d’un recensement spécial qui nous présentera un corps électoral fiable susceptible de cautionner une votation incontestable.

Pour terminer , je voudrais prendre le peuple à témoin…Le débat constitutionnel étant désormais permis et public , je lance un défi à tous ceux de la mouvance présidentielle qui soutiennent la démarche annoncée par le président de la République de débattre avec nous au cours d’une séance publique et radio-télévisée afin que le peuple sache exactement de quoi il s’agit , et qu’il se comporte en toute connaissance de cause.

Le débat constitutionnel auquel le Président de la République nous a convié depuis les USA est grave !

Aucun congolais sérieux , aimant ce pays , ne peut rester indifférent devant la forfaiture que ce pouvoir félon s’apprête à commettre , pour le seul avantage d’un seul homme et de sa famille , entourés de laquais ,… de gens sans scrupules qui ne se laissent guider que par leurs seuls intérêts égoïstes et mesquins .

Mes chers amis, dont certains collègues, qui entourent le Président Sassou….Pourquoi ne lui avez-vous pas fait comprendre que l’Allemagne a une Constitution qui date de 1949 et que malgré l’unification , on n’a pas changé de constitution , mais les allemand ont adapté leur gouvernance aux une nouvelles circonstances à travers une loi constitutionnelle tirée de la constitution existante ? L’autre modèle évoqué, le Luxembourg, qui est un Duché (donc à ranger dans le cadre des monarchies) a une constitution qui date du 19 è siècle (1848) et on l’a toujours adaptée aux nouvelles circonstances : même son intégration à l’Union Européenne n’a pas commandé son abrogation…

Dites au Président de la République qu’une constitution, même mauvaise, comporte toujours des dispositions qui permettent de la corriger !!!! Et que la constitution du 20 janvier 2002 n’échappe pas à la règle ! Expliquez-lui que l’article 86 dont le libellé suit : « Le Président de la République peut, après consultation des Présidents des deux chambres du Parlement, soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, les garanties des droits et libertés fondamentaux, l’action économique et sociale de l’État ou tendant à autoriser la ratification d’un traité »…, lui permet d’adapter notre loi fondamentale aux circonstances qu’il trouve nouveau …

« ..Le Président de la République a entrepris un vaste chantier, dites-vous, et il faudra lui permettre de les achever… ». Ceci est très amusant comme prétexte ! Vous voudriez écrire ce genre de connerie dans votre nouvelle constitution ?…

De plus quand il parle de Merkel et de Junker… Ce sont des premiers ministres, et ils ne sont chefs de gouvernement que par le fait de leurs majorités parlementaires…Leurs mandats en ces circonstances ne sont pas limités !

De toutes les manières, même pour mettre en œuvre le dispositif de l’article 86 , il vous faut passer par un référendum. Or toute la classe politique, y compris l’opposition dite « modérée » conteste le dernier recensement. Nous n’avons donc pas un corps électoral fiable…

Je vous remercie
Marion Michel MADZIMBA E.

Par Dac-presse.com avec starducongo.com

Coopération: Visite officielle en France du Président de l’Angola, José Eduardo dos Santos

avril 28, 2014
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COMMUNIQUE

Visite officielle en France du Président de l’Angola, José Eduardo dos Santos

La France est le troisième plus grand investisseur en Angola

PARIS, France, 28 avril 2014/ — Le président de l’Angola, José Eduardo dos Santos, effectue une visite officielle de 48 heures en France, le mardi 29 avril, à l’invitation du président français, dans le but de renforcer les relations de coopération bilatérale entre les deux Etats.

Dos Santos

Dos Santos

Au cours de sa visite, le président José Eduardo dos Santos aura un entretien et un déjeuner officiel à l’Elysée avec son homologue français François Hollande. Le Président angolais s’entretiendra ensuite avec le Président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartelone et rencontrera individualités du monde économique français, des hommes d’affaires et des investisseurs représentant plusieurs secteurs d’activité.

Lors de ce voyage officiel, le président José Eduardo dos Santos sera accompagné d’une forte délégation gouvernementale composée de plusieurs ministres et secrétaires d’Etat à la présidence parmi ceux-ci on compte notamment le ministre des Relations Extérieures, Georges Chikoty, le ministre du pétrole, Botelho de Vasconcellos, le ministre des Finances, Armando Manuel, la ministre du Commerce et le ministre du renseignement supérior, Pedro Kanga.

Les relations politico-diplomatiques et de coopération entre les deux pays ont commencé en janvier 1977, lorsque la France a reconnu l’indépendance de l’Angola alors appelé République Populaire d’Angola. C’est la signature, le 26 juillet 1982, de l’Accord Général de Coopération, qui marquera le début des relations de coopération bilatérale entre les deux pays.

En 2008, la visite du président Nicolas Sarkozy à Luanda, a permis de relancer le dialogue et les concertations au plus haut niveau politique et diplomatique.

En 2012, le ministre des Relations Extérieures, Georges Chitoky, a effectué une visite officielle en France. Le 31 octobre 2013 son homologue français s’est rendu à son tour à Luanda.

Aujourd’hui, la France est devenue le sixième fournisseur de l’Angola derrière les Etats-Unis, le Portugal, la Chine, le Brésil et l’Afrique du sud. La France est également le troisième plus grand investisseur en Angola, elle a investit plus de dix milliards d’euros au cours de dernières années.

La France compte plus de 70 entreprises présentes en Angola parmi lesquelles des multinationales, des PME, des filiales et des bureaux de représentation. On citer entre autres : Castel (agroalimentaire), BNP Paribas (Banque), Boccard Stapem (travaux publics), Acergy, Bourbon, Cegelec, Friedlander, Geo-services, Ponticelli, Prezioso, Saipem France, Schlumberger, Spie, Technip (produits raffinés), Total (exploration pétrolière), Amigotel (Télecommunications), Air France, Bolloré, CGM/CMA, Necotrans (Transports).

L’Angola et la France coopèrent également dans le domaine de l’éducation et de la formation supérieur. La France octroi annuellement 35 bourses d’études pour la licence, la maîtrise et doctorats dans le domaine technique et scientifique.

Distribué par APO (African Press Organization) pour l’Ambassade de la République d’Angola en France.

SOURCE: Ambassade de la République d’Angola en France

Un mort en marge d’une manifestation de l’opposition à Caracas

février 12, 2014

CARACAS – Un militant pro-gouvernement a été tué mercredi à Caracas en marge d’une manifestation d’étudiants et d’opposants, selon une source officielle, tandis que les journalistes de l’AFP faisaient état d’un bilan de deux blessés.

Lors de la dispersion de cette marche d’opposition au gouvernement de Nicolas Maduro, qui a mobilisé des milliers de personnes dans le centre-ville de la capitale, un photographe de l’AFP a vu des hommes circulant à moto tirer sur la foule, faisant au moins deux blessés, avant de prendre la fuite.

Quelques minutes plus tard, le président de l’Assemblée nationale Diosdado Cabello a indiqué qu’un militant pro-gouvernement avait été tué place Candelaria, à environ 200 mètres de cette manifestation.

Il a été vilement tué par le fascisme, a déclaré M. Cabello, reprenant le terme habituellement utilisé par les membres du gouvernement pour qualifier l’opposition.

Rien ne permettait d’établir en fin d’après-midi si le partisan du gouvernement tué était ou non l’une des deux personnes atteintes par les tirs des motocyclistes.

Cette marche s’est également terminée par de brèves échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre. Un journaliste de l’AFP a pu voir les policiers interpeller cinq personnes.

Le mouvement de protestation étudiant, lancé depuis une dizaine de jours en province, vise à condamner la politique économique du président Nicolas Maduro et l’insécurité croissante dans le pays.

Lors d’une précédente marche organisée mardi dans la ville de Mérida (ouest), cinq étudiants avaient déjà été blessés par balles par des individus circulant à moto, selon plusieurs médias locaux et les syndicats étudiants.

Mercredi, les manifestants exigeaient aussi la libération immédiate d’une dizaine d’étudiants incarcérés ces derniers jours.

Nous marchons parce que nous voulons que nos camarades emprisonnés soient libérés, mais aussi en raison de la situation du pays, de la détérioration de l’économie, des pénuries qui nous rendent malades et de l’insécurité, a déclaré à l’AFP Daniela Muñoz, étudiante en médecine.

Inflation, pénuries, insécurité: le pays pétrolier traverse actuellement une zone de turbulences que peine à contenir le successeur de Hugo Chavez (1999-2013).

Parallèlement à cette marche, le gouvernement avait aussi convoqué mercredi ses partisans en divers points de la capitale pour célébrer le Jour de la jeunesse.

Ces rassemblements se sont mués en manifestations d’appui au gouvernement dans son combat contre une supposée guerre économique menée selon M. Maduro par le secteur privé et l’opposition soutenue par l’étranger.

Ces derniers sont rendus responsable par le gouvernement de la forte inflation (56,3% en 2013) et les pénuries récurrentes frappant les produits alimentaires ou de consommation courante.

Au point de convergence des cortèges, et avant l’annonce des incidents, M. Maduro avait appelé ses concitoyens à ne pas utiliser les armes et à ne pas chercher à agresser, lançant -en vain- un appel à la conscience nationale.

Romandie.com avec(©AFP / 12 février 2014 22h42)