Posts Tagged ‘presse locale’

Temps de chien pour le président Zuma, colère des amis des animaux

décembre 27, 2012

Le président sud-africain Jacob Zuma a été vivement critiqué jeudi après avoir suggéré que le fait de posséder un chien n’était pas africain et faisait partie intégrante de la culture blanche.

La presse locale a rapporté que M. Zuma avait déclaré qu’acheter un chien, lui faire faire sa promenade et payer pour des soins vétérinaires appartenait à la culture « blanche ».

Jacob Zuma a ajouté, toujours selon les médias sud-africains, que la possession d’un animal de compagnie faisait partie d’une tendance inquiétante des Noirs à vouloir imiter les Blancs.

Ces remarques ont suscité une vague de protestation de propriétaires d’animaux de toutes origines.

Des critiques de Jacob Zuma ont envahi les réseaux sociaux.

« Zuma dit que la possession de chiens n’est pas africaine. A la différence de ces vieilles traditions africaines telles que posséder une voiture allemande, des costumes italiens et du whiskey irlandais », a twitté Tom Eaton.

La présidence sud-africaine a ensuite essayé d’atténuer certaines de ces critiques en affirmant que Zuma avait tenté de « décoloniser la mentalité africaine ».

« Le message avait juste souligné la nécessité de ne pas mettre notre amour pour les animaux au-dessus de celui que nous devons à d’autres êtres humains », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mac Maharaj.

« Il a évoqué l’exemple bien connu de Sud-africains qui sont assis avec leurs chiens à l’avant de leur camionnette avec un ouvrier à l’arrière sous une pluie battante ou par un temps extrêmement froid », a-t-il noté.

« D’autres n’hésitent pas à amener leur chien en urgence chez le vétérinaire quand ils sont malades, mais ignorent leurs ouvriers ou des parents quand ils sont également malades dans le même foyer », a encore relevé M. Mac Maharaj pour tenter de désamorcer la polémique naissante.

Jeuneafrique.com avec AFP

Congo: Les nominations éthniques au sein des FAC

novembre 2, 2012

 

SASSOU NGUESSO Proclame L’institutionnalisation du Tribalisme ?


Les nominations aux différents hauts postes de responsabilité au niveau de la force publique dont bénéficient quelques officiers supérieurs depuis quelques années, ne laisse pas indifférents plusieurs personnes. Le 26 octobre 2012, nombreux sont nos compatriotes qui sont montés au créneau pour dénoncer une fois de plus le caractère tribaliste des diverses nominations issues du dernier conseil des ministres.
Qui des Congolais a oublié que lors de la Conférence nationale souveraine, le tribalisme a été combattu avec sévérité. Et que tous les hommes politiques de notre pays avaient donc jurer de ne plus recourir à cette façon de faire. Pour faire partir Pascal LISSOUBA du pouvoir, SASSOU NGUESSO et ses FDU ne s’étaient-ils pas insurgés contre la théorie de la tribu-classe sur laquelle s’appuyait à cette époque le régime de LISSOUBA dans la nomination des cadres dans toutes les administrations publiques dont celles relevant de la force publique ? Pour quelles raisons M. SASSOU NGUESSO veut-il aujourd’hui encore réveiller les vieux démons ? Est-ce pour que les Congolais s’entretuent encore pour une énième fois ?
Les chiens aboient la caravane passe, telle est aujourd’hui la devise du clan au pouvoir qui, par les dernières nominations qui viennent d’être rendues publiques au sein des instances militaires, confirme, si besoin est, à ceux qui en doutaient encore, l’ancrage tribal de ce qui nous est présenté comme étant l’armée Nationale congolaise.
Nous avons tous lu les réactions prémonitoire du colonel Daniel NKOUTA et bien d’autres parues dans la presse locale et dans d’autres médias, notamment étrangers. Les déclarations visionnaires de ces derniers avertissaient les Congolais de ce que, SASSOU NGUESSO ne s’affranchirait pas de la tutelle, une fois de plus, de l’instinct tribal qui l’enserre de ses griffes, quant aux nominations à venir au Haut-commandement des Forces Armées dites congolaises (FAC).
En effet, avec les toutes dernières nominations, la boucle est finalement bouclée. Tous les postes de commandement au sein de la force dite publique sont désormais totalement mboshisés.
Et avec une telle obstination à vouloir gérer une institution aussi sensible sous le prisme des préjugés tribaux, plus d’une personne serait tentée de dire que, SASSOU NGUESSO semblerait réunir les derniers ingrédients de la rwandisation du pays.
Beaucoup de ressortissants de la partie sud du pays qui étaient déjà assez indifférents de cette armée, ne devraient plus avoir aucune raison de se sentir concernés par la hiérarchie de cette soldatesque tribal qui sert de forces armées nationales. Qui a oublié que cette armée est entretenue aux frais des contribuables ? C’est-à-dire des efforts consentis par tous les Congolais dont ceux de la partie sud du pays qui sont l’objet de plusieurs frustrations.
C’est un secret de polichinelle. La partie sud du pays dispose de l’essentiel des richesses qui aliment le Trésor public désormais clanisé. Par voie de conséquence, c’est l’unique pourvoyeuse des copieux subsides versés à cette armée, devenue aujourd’hui milice ethnique, si on peut oser parler ainsi.
Il reste au peuple de tirer les leçons de cette gestion éminemment ethnicisée des institutions nationales, de prendre conscience que SASSOU NGUESSO et son entourage n’ont aucune aptitude à bâtir la nation congolaise. Une telle dérive qui frise la provocation, risque d’apporter de l’eau aux tenants de la sécession du pays en nord et sud, comme cela s’est récemment produit au Soudan. Plus aucun discours de SASSOU NGUESSO ne pourra désormais convaincre.
Dieu qui sait tout, s’emploie à laisser en vie aussi longtemps que possible Pascal LISSOUBA, nonobstant la détérioration de son état de santé, afin qu’il ait le temps d’observer ce qui se passe afin qu’il puisse dire aux Congolais que les changements, même les plus souhaités,ont leur mélancolie.
Jamais le Congo Brazzaville n’aura été dans une telle dérive ethniciste et dangereuse, qui confirme sans équivoque et sans appel, que SASSOU NGUESSO est plus tribalistes que tous ses prédécesseurs.
Les institutions internationales et particulièrement les grandes nations de la planète telles que les USA, la Grande Bretagne, etc., devraient être préoccupées par le cas congolais. La France avec qui le Congo Brazzaville entretient des relations particulières, et par ailleurs responsable de cette nation hybride qui permet à la minorité d’offenser la majorité, devrait être également interpellée.
Le clan royal a finalement décidé de faire le ménage pour sécuriser le pouvoir. Tous ceux qui ne gravitent pas autour du noyau central, qui est Edou doivent être débarqués. Le temps presse. Il faut préparer et sécuriser le très prochain tripotage de la Constitution.
La manière consiste de s’emparer de la totalité des postes de commandement de la force publique, pour être sûr que l’ordre d’intimider ou de massacrer qui sera donné le moment venu pour calmer la ferveur publique, sera exécuté. Ainsi, même ceux dont la fidélité à SASSOU NGUESSO ne fait pourtant l’ombre d’aucun doute, pragmatisme oblige, doivent être sacrifiés. Le général Prosper NKONTA, après des services rendus jusqu’à la compromission, après avoir servi à fusiller sa propre base biologique pour chasser les prétendus Ninjas dans le Pool, vient d’être remercié. Il a été expédié dans cette voie de garage qu’est l’inspection générale des armées qui n’inspecte rien du tout.
Pour tenter de cacher la réalité, l’on a promu en remplacement un autre faire-valoir, homme lige, le général OKAKA, autrement dit BOUKAKA, qui n’a depuis longtemps de koongo que le nom, digne cousin d’Adolf HITLER, à qui cet officier tente de plus en plus de rassembler par une soigneuse campagne de maquillage, avec la célèbre moustache entretenue aux frais du contribuable.
Le général Norbert DABIRA, Mboshi, mais de Boundji, en fait Téké d’Alima, comme on a coutume de le dire, déjà sacrifié dans l’affaire des disparus du Beach, vient de disparaître du haut commandement de l’armée, pour remplacer un colonel Michel NGAKALA à la gestion des miliciens réintégrables. Entre temps, l’homme était en fait, secret de polichinelle, en sursis d’arrestation. Il a été abondamment entendu dans le drame du 4 mars de Mpila.
Les généraux Charles MONDJO et MOKOKI récemment propulsés comme ministres figurants, nous savons qu’ils le savent qu’il s’est agi là d’une sanction, devront, dans un avenir prochain être sacrifiés à leur tour. L’enquête sur le drame de Mpila, si les manœuvres du clan au pouvoir ne parviennent pas à l’enliser, ces deux têtes devront tomber, le premier étant Mboshi de Boundji, donc en réalité Téké d’Alima, et le deuxième Katangais.
Le général de division Léonard Noël ESSONGO, Katangais de son état, vient d’être nommé conseiller spécial, chef d’Etat-major particulier du président de la république. Plus d’une personne pense qu’à ce niveau, le général ESSONGO n’est que l’ombre de lui-même et risque de finir comme le colonel Marcel NTSOUROU.
Il sied de dire en passant, que notre général conseiller ressemble à ces personnes que l’on ne consulte jamais à l’instar de Ya Claude Ernest NDALLA alias Graille, Pierre NZE et toute la vielle racaille de vieux assassins jamais repentis.
La mboshisation des institutions publiques dans notre pays est devenue une véritable épidémie. Et l’ethnisation est une réelle endémie qui sévit au Congo Brazzaville.
Il n’y a plus aucun avenir commun dans cette République où l’appartenance ethnique a simplement remplacé la méritocratie. Il faut implorer le ciel pour que cette dérive ne conduise pas à la rwandisation du pays, car, nous le répétons, les ingrédients sont désormais réunis.
Où sont donc passés les fameux sages Mboshis consacrés dans Otwere ? Qu’attendent-ils, à moins d’en être complices, pour faire prendre conscience à SASSOU NGUESSO qu’une telle gestion des ressources humaines du pays par un chef d’Etat est porteuse de germes de révolte populaire susceptible d’ensanglanter le pays ? Où est donc passé le sens du serment du chef de l’Etat ? Aurait-il prêté serment au seul profit de sa tribu ? Tout porte à le croire en tout cas.
Avant de revenir longuement sur ce dossier, nous voudrions dire à SASSOU NGUESSO que sa gestion chaotique des ressources humaines crée dans le pays une atmosphère délétère qui pourrait s’avérer être un terrible brûlot.
Comme disent les Koongos, il aurait tort de croire que la fumée qui se dégage à l’horizon ne témoigne que de la brûlure des poils du rat, si les poils brûlent, c’est que le rat également se consume peu à peu. Le déclin des régimes de Kadhafi, Ben Ali, Moubarak devrait nous enseigner. Mais hélas !

Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa)

Sénégal : l’ex-ministre de l’Intérieur de Wade, Ousmane Ngom, interpellé à Kolda (Sud)

juin 20, 2012

Les poursuites contre d’anciens responsables du pouvoir de l’ex-président Abdoulaye Wade s’accélèrent-elles ? L’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom a été interpellé ce mercredi en pleine campagne électorale à Korda, au sud du Sénégal.

Les raisons de l’interpellation de Ousmane Ngom, ne sont pas encore connues officiellement. « Des policiers sont venus le prendre à Kolda », a simplement affirmé une source policière sans plus de précisions. Mais pour la presse locale, l’arrestation de l’ex-ministre de l’Intérieur de Abdoulaye Wade, alors qu’il était en campagne pour les législatives du 1er juillet, ne fait pas de doute : il s’agit d’une conséquence des audits sur la gestion du PDS commandés par le nouveau président sénégalais Macky Sall.

De fait, il avait récemment été convoqué par la justice pour être entendu dans le cadre des audits lancés par le nouveau pouvoir. Mais il avait prétexté une longue attente pour justifier sa décision de quitter le Palais de justice de Dakar sans être auditionné. Selon la même source policière, Ousmane Ngom a été interpellé par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), unité d’élite de la police, et la Division des investigations criminelles (DIC), la police judiciaire, mais il n’a pas été brutalisé par les policiers, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

Ministre controversé

Ousmane Ngom est l’un des principaux responsables du PDS. En tant que ministre de l’Intérieur, il avait en particulier organisé les élections de 2007, lorsque l’opposition avait crié à la fraude. Il avait été maintenu à son poste mais déchargé de ses attributions électorales en juillet 2011 quand le directeur général des élections, Cheikh Guèye, avait été nommé au poste nouvellement créé de ministre chargé des Élections. Puis il avait été très critiqué pour la répression des manifestations de l’opposition pendant la campagne de la présidentielle.

Jeuneafrique.com avec AFP

Sénégal: forte mobilisation au premier tour d’une présidentielle à risques

février 26, 2012

Les Sénégalais se sont mobilisés dimanche pour l’élection  présidentielle la plus tourmentée de leur histoire, après les violences  meurtrières qui ont marqué la contestation de la candidature du chef de l’Etat  sortant Abdoulaye Wade qui a voté sous les huées à Dakar.

Les tensions politiques dans un pays qui fait figure de modèle démocratique  dans une Afrique de l’Ouest instable ont fait craindre une fuite en avant.

Au point que l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef des observateurs  de l’Union africaine (UA,) a proposé samedi d' »échapper au chaos » en limitant à  deux ans le mandat du président sortant s’il était réélu, compromis rejeté à la  fois par le camp de M.  Wade et par l’opposition qui a proposé un nouveau  scrutin sans lui.

Les violences préélectorales ont fait de 6 à 15 morts et des dizaines de  blessés en un mois, et des appels au calme ont été lancés tant par l’UA que par  l’ONU à la veille du scrutin.

Le président Wade, accompagné de son fils Karim et de sa fille Sindiély, a  voté dans le quartier du Point E sous les huées de centaines d’opposants que  n’ont pu couvrir les applaudissements de dizaines de ses partisans et des  membres de sa délégation.  Il est très vite reparti après avoir accompli son  devoir électoral, sans faire de déclaration aux nombreux journalistes présents.

Un de ses principaux adversaires, son ex-Premier ministre Idrissa Seck, a  voté dans sa ville de Thiès (ouest) en affirmant à la presse locale qu’il « y a  une candidature illégale » que les électeurs « doivent éliminer de leur choix », en  référence à celle du président Wade.

Bien qu’aucun taux de participation officiel n’ait été publié, journalistes  et observateurs ont pu constater que de longues files d’attente s’étaient  formées dimanche matin devant les bureaux de vote, tant à Dakar et ses banlieues  que dans plusieurs villes de province.

« Je trouve que c’est réjouissant de voir tant de citoyens sénégalais qui sont  là pour aller voter, qui attendent leur tour calmement », a déclaré Thijs Berman,  chef des observateurs de l’Union européenne (UE) qui s’est rendu dans un centre  de vote à Khar Yalla, un quartier populaire du nord-est de Dakar.

Vers un scrutin « pacifique et honnête »

Des centaines d’électeurs attendant dans le calme leur tour de voter ont  également été vus dans les grandes banlieues populaires dakaroises de Guédiawaye  et Pikine, mais aussi dans les villes de Saint-Louis (nord) et Ziguinchor, une  des principales villes de Casamance (sud).

« Jusqu’à maintenant, je prie et j’espère que ce que nous avons vu dans les  deux bureaux de vote que nous avons visités se répétera dans chaque bureau à  travers le pays », a déclaré Olusegun Obasanjo, ajoutant: « Si c’est le cas, je  crois que nous pourrions avoir une élection pacifique et honnête ».

Toutefois, dans plusieurs localités du département de Bignona, en Casamance,  région en proie à une rébellion indépendantiste depuis 30 ans, les bureaux  n’avaient pas encore ouvert en milieu de matinée en raison de menaces de  rebelles, selon des témoins.

Quelque 5,3 millions d’électeurs sont appelés à choisir pour le premier tour  entre M.  Wade, 85 ans, élu en 2000 et réélu en 2007, qui brigue un nouveau  mandat de sept ans, et 13 opposants qui jugent sa candidature  anti-constitutionnelle.

Les appels de plusieurs candidats, dont le président Wade, à leurs partisans  afin de « sécuriser » le vote et de « protéger » leurs bulletins pour éviter toute  fraude, ont fait craindre des troubles.

La nouvelle candidature Wade est jugée anticonstitutionnelle par  l’opposition, pour qui il a épuisé ses deux mandats légaux.  Ses partisans  soulignent que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnent le  droit de se représenter.

Le collectif de jeunes Y’en a marre, à la pointe du combat contre la nouvelle  candidature du président sortant, très écouté dans les banlieues populaires  dakaroises où il est né il y a plus d’un an, a appelé à voter « massivement » avec  un seul mot d’ordre: « Tout sauf Wade ».

Le président sénégalais s’est dit de son coté persuadé d’avoir une « majorité  écrasante » dès le premier tour, assurant qu’une révolte des Sénégalais contre  lui n’est pas possible, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal  du Dimanche.

Jeuneafrique.com  avec AFP