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Grande-Bretagne: Boris Johnson ne se lancera pas dans la course au 10 Downing Street

octobre 23, 2022
Boris Johnson.

L’ex-premier ministre Boris Johnson est rentré d’urgence de vacances dans les Caraïbes pour jauger ses appuis en vue d’une nouvelle course à la chefferie du Parti conservateur britannique. Photo : Reuters/Henry Nicholls

L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson s’est retiré dimanche soir de la course au 10 Downing Street dans un coup de théâtre spectaculaire à quelques heures de la clôture des mises en candidature.

Alors que ces mises en candidature doivent se clore lundi à 14 h, heure locale, M. Johnson a affirmé dans un communiqué qu’il avait obtenu les 100 parrainages nécessaires pour se présenter.

Toutefois, a-t-il déclaré, ces derniers jours, je suis arrivé à la triste conclusion que ce ne serait tout simplement pas la bonne chose à faire. On ne peut pas gouverner efficacement si on n’a pas un parti uni au Parlement, a-t-il ajouté.

Il s’est dit convaincu qu’il aurait eu, s’il avait été candidat, une bonne chance […] de retourner à Downing Street et s’est estimé bien placé pour mener son camp lors des prochaines législatives, prévues dans deux ans.

Ce retrait pourrait ouvrir la voie à la nomination de l’ex-ministre des Finances Rishi Sunak dès lundi : il est pour l’instant le seul candidat à disposer des 100 soutiens nécessaires. L’autre candidate, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, en est loin.

Lors d’une fin de semaine d’intenses tractations, M. Sunak, 42 ans, s’est lancé dimanche dans la course pour succéder à Liz Truss, qui a démissionné après seulement 44 jours au pouvoir.

Je veux redresser notre économie, unir notre parti et agir pour notre pays, a-t-il déclaré en annonçant sa candidature sur Twitter, promettant intégrité, professionnalisme et responsabilité.

Le camp de Boris Johnson avait affirmé tout le week-end que l’ex-premier ministre de 58 ans, revenu samedi de vacances dans les Caraïbes, avait lui aussi atteint les 100 soutiens, contredisant au moins trois décomptes officieux qui lui donnaient dimanche soir entre 57 et 76 soutiens déclarés.

J’ai parlé à Boris Johnson et il va certainement se présenter, avait affirmé un de ses proches, le ministre Jacob Rees-Mogg.

Rishi Sunak.

Vendredi soir, Rishi Sunak était le premier à avoir atteint les 100 parrainages de députés conservateurs nécessaires pour poursuivre la course. Photo : Reuters/Henry Nicholls

La deuxième candidate déclarée, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, avait selon son entourage été approchée par Boris Johnson, qui lui aurait demandé de se désister en sa faveur. Mme Mordaunt a déclaré sur la BBC qu’elle était candidate pour gagner.

Le soutien à Rishi Sunak augmente d’heure en heure, avait aussi déclaré Dominic Raab, ancien vice-premier ministre de Boris Johnson.

Parmi ses récents soutiens les plus remarqués, on note celui de l’ancienne ministre de l’Intérieur Suella Braverman, influente dans l’aile droite du parti et depuis des années fidèle à Boris Johnson.

Boris, trop englué dans les scandales?

Même s’ils ne le soutiennent pas, de nombreux députés conservateurs ont pris le soin de professer leur affection pour Boris Johnson, contraint à démissionner début juillet après un trop-plein de scandales et de mensonges. Cet éternel optimiste et ancien héros du Brexit reste populaire auprès de la base du parti.

Cependant, pour beaucoup, y compris dans son camp, il est trop controversé pour revenir à Downing Street, d’autant qu’il fait toujours l’objet d’une enquête parlementaire, qui doit démarrer prochainement, pour établir s’il a menti au Parlement au sujet du partygate, ces fêtes illégales à Downing Street durant le confinement anti-COVID.

Ce serait un désastre garanti, a déclaré dimanche Steve Baker, ministre pour l’Irlande du Nord, prédisant qu’un gouvernement Johnson imploserait en quelques mois.

Liz Truss parle lors d'une conférence de presse.

La première ministre britannique Liz Truss a annoncé sa démission le 20 octobre 2022 devant le 10 Downing Street, à Londres. Photo: Getty Images/Rob Pinney

Rishi Sunak, gardien de l’orthodoxie budgétaire et bourreau de travail, leur apparaît comme un meilleur choix au moment où le pays traverse une profonde crise économique et sociale, encore aggravée par les errements calamiteux de Liz Truss, qui ont déstabilisé les marchés et fait chuter la livre.

M. Sunak avait régulièrement mis en garde cet été contre le plan économique de Liz Truss. Il n’avait pas convaincu les militants du parti, qui avaient le dernier mot et l’avaient élue.

La campagne pour la remplacer ne durera au mieux que quelques jours.

Si Penny Mordaunt ne se retire pas et atteint les 100 parrainages, les députés conservateurs voteront lundi après-midi, de manière indicative, pour indiquer à la base du parti qui est leur préféré.

Les membres pourront ensuite voter en ligne jusqu’au 28 octobre. Le vote indicatif des députés n’existait pas cet été, quand les quelque 140 000 votants du parti avaient élu Liz Truss, alors que les députés lui préféraient Rishi Sunak.

Le prochain premier ministre conservateur sera le troisième en deux mois et le cinquième depuis 2016.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Congo-Disparition de Clément Mouamba : un livre de condoléances ouvert à la primature

novembre 6, 2021

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement rendu hommage, le 5 novembre à Brazzaville, à l’ancien chef du gouvernement, Clément Mouamba, décédé le 29 octobre dernier à Paris, en France, en inaugurant le livre de condoléances ouvert pour la circonstance.

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre

Outre la signature du livre de condoléances qui restera ouvert dans le hall de la primature pour permettre à tous ceux qui ont connu l’ancien Premier ministre de pouvoir témoigner, la cérémonie d’hommage a été marquée par une revue de troupes, l’observation d’une minute de silence et de la sonnerie aux morts.

« …tu auras été et seras pour longtemps un repère important dans ma carrière et dans ma vie. Par cet acte, j’anticipe simplement la longue chaîne de témoignages que tes anciens collaborateurs qui t’ont côtoyé et accompagné pendant ta riche carrière vont à tour de rôle porter dans ce livre, ouvert pour la circonstance. Il sera, pour chacun de nous, question de rappeler les riches souvenirs, enseignements et bonnes pratiques que nous avons retenus de toi et qu’il nous faut transmettre aux générations futures dans un élan d’altruisme et d’allocentrisme de sorte que la nation entière profite de ton expérience, de ton patriotisme et de ton dévouement au service de la République et de la mère patrie… », a écrit Anatole Collinet Makosso dans le livre de condoléances ouvert à la primature.

Notons que la cérémonie s’est déroulée en présence des cadres et agents de la primature, ainsi que ceux des structures rattachées, notamment la Direction centrale des logements et bâtiments administratifs et l’Autorité de régulation des marchés publics.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Primature/PDCI-RDA: Vers un consensus autour de Charles Kofi Diby

septembre 16, 2011

Le Pdci va bientôt occuper la Primature, comme promis par le président de la République lors du 2ème tour de la présidentielle. Parmi les cadres du parti pressentis à cette fonction figure Charles Diby Koffi, autour duquel le consensus se construit progressivement.

Avant son départ pour Paris dans le cadre de la remise du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, le président Henri Konan Bédié a reçu un certain nombre de personnalités dont les ministres Mabri Toikeusse, Amon Tanoh et Charles Diby koffi. Si rien n’a filtré des deux premières audiences, avec Charles Diby, l’on pouvait deviner aisément le contenu des échanges qui ont duré une quarantaine de minutes. Des informations glanées sur place, il ressort que le président Bédié briefait le ministre de l’Economie et des finances sur ses futures missions gouvernementales. Et l’empressement avec lequel la cohorte de personnalités présentes à sa sortie d’audience l’a salué, donnant l’effet d’un bain de foule, achevait de convaincre sur la teneur du huis-clos. Charles Diby qui était en compagnie de son épouse, nièce du président du Pdci-Rda, a pris congé de son hôte, requinqué, le visage radieux. Le vendredi 09 septembre dernier, veille de son départ pour Paris, le président Bédié a reçu son jeune frère, Alassane Dramane Ouattara, pour lui faire le point de ses audiences et des consultations sur les candidatures des cadres du Rhdp aux législatives. Nul doute que le point portant sur la nomination du prochain premier ministre a pris une place prépondérante dans les échanges entre les deux hommes d’Etat. Selon des indiscrétions, les accords tacites entre les partis membres du Rhdp prévoient que l’actuel premier ministre, Guillaume Kigbafory Soro, cède la primature au Pdci-Rda, après les législatives. Ce dernier, certainement, en prévision de l’application de cette disposition, s’active pour briguer le perchoir de l’Assemblée nationale. Avant Charles Diby Koffi, le président Henri Konan Bédié, se fondant sur l’expérience de Daniel Kablan Duncan au poste de Premier ministre, l’avait proposé au président de la République. Mais, l’Union européenne, qui accompagne le nouveau pouvoir ivoirien, avait émis des réserves, notamment au sujet de son âge qui se situe dans la même tranche que celui du chef de l’Etat. L’UE souhaitait, à sa place, un jeune technocrate outillé et dynamique. Deux cadres ivoiriens de stature internationale, Thierry Tanoh, vice-président pour l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe de l’Ouest de la Société financière internationale, Sfi et Tidjane Thiam, Pdg de Prudential , premier assureur britannique, auraient même été proposés par l’UE au président de la République.

Selon des sources diplomatiques, la question était inscrite au menu des entretiens d’Ado avec les autorités de l’UE, lors de ses récentes vacances passées au bord de la Seine. Mais, le président Bédié, soucieux de la promotion des cadres de son parti qui œuvrent au plan national, a vite trouvé une personnalité en remplacement de Kablan Duncan. Charles Diby Koffi, actuel ministre de l’Economie et des finances. Et il n’a pas eu à fournir trop d’effort pour se faire comprendre. L’homme force en effet l’admiration de tous. Economiste hors-pair et essoré des intrigues politiciennes, il a su parfaitement jouer son rôle partout où son pays lui a confié une responsabilité. Directeur général du Trésor dès l’entame du pouvoir de Laurent Gbagbo, suite à un appel à candidature, Charles Diby

sera ensuite ministre délégué chargé des Finances dans le gouvernement Banny. Depuis 2007, il est l’inamovible ministre de l’Economie et des finances du gouvernement Soro. L’excellent travail abattu par ce technocrate efficace et discret a permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre le point de décision de l’initiative des Pays pauvres très endettés, Ppte, qui lui permettra, si elle parvient au point d’achèvement, de se débarrasser de sa dette devenue endémique et de relancer son économie. Ce succès, échafaudé sur ses performances nationales a fortement séduit le Financial Times et Emergency Markets, deux institutions de la haute finance, qui lui ont attribué le prix de meilleur ministre de l’Economie et des finances 2010 pour l’Afrique. Une performance jamais égalée par un ministre africain francophone. Au plan national, Diby est vite victime de la rançon du travail bien fait.

Les blocs opposés sur l’échiquier politique, le Rhdp et Lmp se le disputent, chacun le voulant de son côté. Pendant qu’on l’annonçait comme premier ministre de Laurent Gbagbo, son nom figurait sur les tablettes de Guillaume Soro, Premier ministre, ministre de la Défense d’Alassane Ouattara.

Malgré les pressions qu’il subit de part et d’autre, Charles Diby demeure serein et s’en remet toujours au président de son parti, Henri Konan Bédié. Sa nomination comme premier ministre après les législatives, en remplacement de guillaume Soro, ne serait donc qu’une juste remise en ordre des choses.

Ulrich Mouahet

Après la Primature, Soro Guillaume, Président de l’Assemblée nationale?

juillet 2, 2011

Le prochain dauphin du Président Ouattara serait-il l’actuel Premier ministre ? Tout porte à le croire, à l’analyse de certains indices qui sont déjà perceptibles.

Sur le prochain point de chute de Soro Guillaume après la Primature, les spéculations vont bon train. Vraisemblablement, la plus probable, c’est que le Premier ministre pourrait enfiler le costume de député dans la future Assemblée Nationale. Mieux, il lorgnerait même la Présidence de cette Institution pour, dit-on, rester dans les arcanes du pouvoir aux fins de mieux affûter ses armes pour ses ambitions politiques futures.

L’information se murmure tout bas dans l’entourage du Chef de la Primature. Les Forces Nouvelles, mouvement de Soro Guillaume, s’activeraient pour cette nouvelle orientation politique de leur champion.

Au sein du Rhdp et particulièrement du Rdr, on ne boude pas non plus cette option de Soro. C’est même le vœu de plusieurs militants du Rassemblement Des Républicains qui souhaitent que le Premier ministre reste la deuxième personnalité de l’Etat et qu’il prenne la Direction du RDR. On ne le dira jamais assez, les FN ont pris une part active dans l’instauration de la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est grâce à leur courage et abnégation que les Ivoiriens ont triomphé de la dictature de Laurent Gbagbo. Ce qui a certainement soigné l’image de l’ex-rébellion et l’a positionnée sur l’échiquier de la politique nationale.

Les futures élections législatives sont d’un grand enjeu. Elles permettront, non seulement, au nouveau Président de la République d’asseoir son pouvoir avec le nombre de députés de sa formation politique à l’hémicycle, mais surtout de trouver un nouveau dauphin qui soit l’un de ses proches.

Dans ce cas de figure, la personne la mieux indiquée, selon plusieurs sources et sur qui les militants du Rdr parient pour prendre les commandes de la Présidence de l’Assemblée Nationale, c’est bien Guillaume Soro.

Formellement, le mouvement du Premier ministre n’est pas encore un parti politique. Mais, cela ne signifie pas que les Forces Nouvelles n’auront pas leur mot à dire au cours des Législatives prochaines. « La formalisation de FN en parti politique est simplement une question de procédure et en temps opportun, cela sera fait », confie un membre de ce mouvement basé au Nord de la Côte d’Ivoire. Et cette source précise d’ailleurs que des challengers des FN seront dans la course pour les Législatives. Les voix autorisées se gardent de lever le lièvre sur l’ambition politique des Forces Nouvelles pour les prochaines élections générales. Mais au sein des différentes composantes de cette entité, on ne se tait pas sur la question. « (…) Nous travaillons pour l’instant avec notre leader Soro Guillaume pour rétablir la sécurité sur l’étendue du territoire.

Cependant, au moment opportun, si notre patron nous donne un mot d’ordre, nous le respecterons à la lettre », a lancé Koné Issouf, Président national de la jeunesse des Forces Nouvelles (JFNCI).

Le Mandat par BAKASSIEN

Nouveau Régime/L’homme que Ouattara prépare pour remplacer Soro

juin 29, 2011

C’est un haut cadre du ministère des Affaires étrangères qui, il y a peu, nous vendait la mèche.

Pour remplacer Guillaume Soro à la Primature, le président Alassane Ouattara préparerait, dans le plus grand secret, Daniel Kablan Duncan. C’était à l’étonnement des  »non initiés » que, le 1er mai 2011, M. Duncan faisait son entrée dans le gouvernement Soro. Le vice-président du PDCI a été bombardé ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères en remplacement d’un autre cacique du parti, Jean-Marie Kacou Gervais.

Selon notre source, le retour gagnant de l’ancien premier ministre d’Henri Konan Bédié aurait principalement un non-dit: faire de lui le prochain chef du gouvernement de Côte d’Ivoire. Une nomination qui interviendrait après les élections législatives prochaines. «Si Duncun se retrouve aujourd’hui dans ce gouvernement, c’est parce que Ouattara l’a demandé à Bédié », confiait en privé, il y a quelques jours, notre informateur. «Ce qui nous revient de plus en plus ici au ministère ( des Affaires étrangères) ces derniers temps, c’est qu’il y a une forte probabilité que Duncun soit le prochain Premier ministre du président Ouattara», a ajouté notre source.

Au ministère des Affaires étrangères, où Daniel Kablan Duncan semble avoir été bien accueilli par ses nouveaux collaborateurs, on évoque de plus en plus la prochaine destination du patron des lieux. Si Alassane Ouattara a voulu le retour au gouvernement de Kablan Duncan, qui fut du reste son ministre des Finances du temps où il était premier ministre d’Houphouët-Boigny (1990 à 1993), c’est bien dans l’intention de le préparer à jouer les premiers rôles dans la prochaine équipe gouvernementale. D’ailleurs, a ajouté notre source qui a requis l’anonymat, c’est à dessein que le chef de l’Etat a confié à Duncan le portefeuille stratégique des Affaires étrangères. «En confiant ce ministère-là (Affaires Etrangères) à Duncan, c’est non seulement pour le mettre en jambe, mais surtout, et ceci est important, pour permettre à ce technocrate de se refaire au plan diplomatique », a-t-on expliqué.

Le nouveau chef de la diplomatie ivoirienne est à la tâche pour faire entendre la voix de la Côte d’Ivoire. A Malabo (Guinée Équatoriale) dans le cadre du 17ème sommet de l’Union Africaine (UA), du 30 juin au 1er juillet prochain, Daniel Kablan Duncan a pris part à la réunion du Conseil exécutif au niveau des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UA. De telles rencontres au sommet, il y en aura bien d’autres du genre pour permettre au  »futur Premier ministre de Ouattara » de se refaire une assise internationale.

Né à Ouélé (département de Mbahiakro) le 30 juin 1943, Daniel Kablan Duncan bouclera ses 68 ans demain jeudi. Ce vice-président du PDCI, fidèle parmi les fidèles de Bédié dont il fut le premier ministre de décembre 1993 à décembre 1999, est pressenti pour être le prochain premier ministre d’Alassane en remplacement de Guillaume Soro. Toutefois, d’autres sources laissent croire qu’un autre haut dignitaire du PDCI, également très proche à la fois de Ouattara et de Bédié mais dont nous taisons pour le moment le nom, pourrait, en dernière minute, lui ravir le poste. Mais  »Wait and see », comme le disent les Anglais.

L’Inter par TRA BI Charles L.