Posts Tagged ‘prince felipe’

La reine Beatrix fait ses adieux à ses pairs

avril 30, 2013
 
 
 
Photos- La reine Beatrix fait ses adieux à ses pairs

 

 
 

L’Europe avait rendez-vous avec l’histoire, lundi soir. Après 33 ans de règne sur les Pays-Bas, la reine Beatrix passe la main à son fils, Willem-Alexander. Les familles royales du monde entier se sont retrouvées à Amsterdam pour lui dire… au revoir.

Avant même la grande soirée de gala donnée au Rikjsmuseum, la reine Beatrix avait tenu à s’adresser à ses compatriotes. Dans un message télévisé, diffusé à 20h30, celle qui fut souveraine pendant 33 ans a exprimé «sa profonde gratitude» envers tous les Néerlandais. Elle a également réaffirmé toute sa confiance à son fils, Willem-Alexander, qui produit déjà «un travail énorme» et s’intéresse de près à «l’évolution de notre pays».

Suite à ce discours plein de solennité et d’émotion, Willem-Alexander, son épouse, la princesse Maxima, et la reine Beatrix ont convié des hôtes de marque venus du monde entier à un grand dîner

Les plus attendus étaient bien évidemment le prince Charles et son épouse, Camilla, très élégante dans une robe longue noire et blanche. Letizia d’Espagne, au bras du prince Felipe, portrait un long fourreau noir délicatement brodé de dentelles. La princesse Victoria de Suède et son époux, le prince Daniel, étaient accompagnés du prince Naruhito, le futur empereur du Japon. Suivaient Philippe et Mathilde de Belgique, plus amoureux et complices que jamais, posant avec plaisir sur le tapis rouge du Rikjsmuseum. Mais aussi Frederik et Mary de Danemark ou encore le prince Haakon de Norvège et son épouse la princesse Mette-Marit, très en beauté dans une robe longue printanière.

Gala.fr par L.C

Letizia d’Espagne: prête à devenir reine

janvier 17, 2013

Elle porte aujourd’hui tous les espoirs d’une monarchie affaiblie

Letizia d'Espagne: prête à devenir reine
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La royauté espagnole est fragilisée par les scandales et les problèmes de santé de Juan Carlos Ier. Plébiscitée par ses compatriotes, la jeune femme prépare l’accomplissement de son extraordinaire destin, au côté du prince Felipe.

La voilà qui s’avance, menton haut et regard intense sous les flashs. Sur son passage, tout le monde s’écarte. C’est elle ? C’est elle. Letizia, un phénomène comme on n’en avait plus vu depuis longtemps, star sans rivales d’une famille régnante dont elle a tranquillement révolutionné le style. Et dont elle est aujourd’hui le meilleur atout. Le roc.

Les sondages le montrent : plus de 72% des Espagnols jugent la jeune femme et son conjoint, Felipe, prêts à régner, près de 55% d’entre eux estiment que la jeune femme a amélioré l’image des Bourbons, 80% d’entre eux approuvent la manière avec laquelle elle conduit sa vie de princesse et d’épouse. En septembre dernier, à l’occasion du quarantième anniversaire de Letizia, une série de photographies prises dans leur résidence de la Zarzuela vient révéler l’intimité d’un couple tendre et complice au côté de ses deux filles, les infantes Leonor, six ans, et Sofia, cinq ans. Les images, empreintes d’harmonie, de sérénité et de douceur, rompent avec la grandeur et la solennité habituelles des portraits officiels pour en appeler aux valeurs familiales chères aux Espagnols. Elles sont le reflet d’un bonheur authentique, elles sont aussi une première dans l’histoire de la dynastie, d’ordinaire peu encline à entrouvrir la porte de ses palais.

A l’heure où les compatriotes de Juan Carlos Ier s’inquiètent pour la monarchie, malmenée depuis des mois par une longue série de scandales affectant jusqu’à la personne du roi, par ailleurs victime de problèmes de santé à répétition, les clichés viennent opportunément mettre en vedette le seul couple épargné par les rumeurs et les polémiques et convaincre l’opinion que la succession et l’institution sont entre de bonnes mains. Ancienne journaliste de télévision, la princesse des Asturies connaît mieux que quiconque l’importance de l’image. En huit ans de mariage, elle est parvenue à changer en profondeur celle de Felipe, un prince que l’on disait froid et distant, perçu désormais, grâce à elle, comme un époux et un père exemplaire et aimant.

Les photographies «préparent-elles le terrain pour une possible abdication du roi ?», s’interroge une partie des médias. Le 3 janvier, deux jours avant le soixante-quinzième anniversaire de Juan Carlos, un sondage réalisé pour le quotidien El Mundo révèle une chute historique de la cote de popularité du souverain – la moitié seulement des personnes interrogées juge bon ou très bon le bilan de ses 37 années de règne (ils étaient plus de 76% en 2011). Pire : près des deux tiers des 18 – 29 ans doutent que la monarchie soit la meilleure forme de gouvernance pour l’Espagne. L’Histoire se répète ? Les observateurs prêtent aujourd’hui à Letizia le même flair, la même intelligence politique que sa belle-mère, la reine Sophie – qualités qui ont longtemps fait de cette dernière la conseillère la plus influente de l’actuel monarque. Voilà des mois que la princesse Asturies intensifie son action dans les domaines de l’éducation et de la jeunesse. Dans un pays frappé de plein fouet par la crise, elle privilégie les tenues petit prix (du Zara, du Mango) et recycle à l’infini ses ensembles Felipe Varela – son couturier favori. Résolue à donner une image moderne de la monarchie elle s’affiche dans les rues de Madrid en jean et blouson de cuir, l’oreille vissée à son téléphone portable. Longtemps brocardées par les monarchistes purs et durs, les origines modestes de la jeune femme, fille d’infirmière et petite-fille de chauffeur de taxi, sont aujourd’hui perçues comme des atouts.

Letizia protège sa vie privée comme un secret d’Etat. Particulièrement exigeante sur l’éducation de Leonor et Sofia – qu’elle a prise en main, tout comme la reine Sophie avait autrefois pris en main celle de ses trois enfants –, elle est aussi résolue à leur offrir une vie « normale », aussi proche que possible de celle des autres fillettes de leur âge. Les Espagnols croisent régulièrement les héritiers du trône et les deux infantes au cinéma, au restaurant, dans les boutiques des grandes artères commerçantes de la capitale. Ses amis témoignent que la princesse sait combien coûte un kilo de viande ou un ticket de métro. 210 engagements officiels en solo, une connaissance parfaite de ses dossiers, plus de 60 discours prononcés avec l’assurance d’une pro… Tout, dans son emploi du temps de plus en plus chargé, son sourire, ses audaces vestimentaires, prouve que Letizia n’est plus l’apprentie altesse des débuts, cantonnée dans l’ombre de son époux.

«On ne manipule pas Sophie, a dit un jour l’une des biographes de l’actuelle souveraine. Elle juge, elle organise, elle tranche avec le plus grand discernement.» Par-delà les Pyrénées, la fermeté de caractère de la princesse des Asturies n’est, de même, un secret pour personne. Les medias se font régulièrement l’écho de ses relations difficiles avec ses belles-sœurs, les infantes Elena et Cristina, comme de sa détermination à protéger le futur roi Felipe des scandales qui frappent sa famille – d’où sa réticence à se montrer en public au côté de Cristina et de son conjoint, Inaki Urdangarin, soupçonné d’évasion fiscale et de détournement de fonds. Sans pour autant se détourner de Juan Carlos, ce souverain auquel leur pays doit tant, les Espagnols ont aujourd’hui pour elle les yeux de Chimène. Une belle histoire commence…

Gala.fr par Coraline Lussac

Cristina d’Espagne, au bord du divorce?

août 28, 2012

Le crève-coeur d’une infante

Cristina d'Espagne, au bord du divorce?

  

Coupée des siens depuis le début du scandale auquel se trouve mêlé son époux, priée de se tenir à l’écart de toute vie officielle, l’infante serait aujourd’hui une femme sous pression. Le couple serait sur le point de se séparer…

La rumeur se fait chaque jour plus précise, plus insistante. Pressée de toutes parts – notamment, dit-on, par une partie de ses proches –, la fille du roi Juan Carlos pourrait bientôt divorcer d’Inaki Urdangarin, mêlé à une affaire de corruption et de détournement de fonds portant sur plusieurs millions d’euros. La love story des deux époux, unis en octobre 1997 au milieu d’une liesse populaire sans précédent, serait en train de payer le scandale au prix fort. Coupée des siens, lassée, dit-on, de son « exil » doré à Washington – où le contrat de son mari avec la société de télécommunications Telefonica vient d’être renouvelé jusqu’en mars 2013 pour un salaire annuel d’1,5 million d’euros auquel s’ajoutent quelque 1,2 million d’euros d’indemnisations diverses –, Cristina souhaiterait aujourd’hui reconquérir le cœur et l’estime de ses compatriotes. Et surtout renouer avec sa vie d’« avant ».

Si la justice et les nombreux protagonistes de l’affaire se sont appliqués à préserver sa réputation (elle aurait, pour l’heure, été mise hors de cause par les enquêteurs), les Espagnols, ulcérés, boudent en effet ouvertement la cadette des Bourbons. L’infante a en outre été écartée de la vie officielle du royaume, priée de ne plus paraître publiquement aux côtés des siens et n’aurait maintenant plus aucun contact avec son frère, le prince Felipe – dont elle a pourtant longtemps été la confidente et la plus sûre alliée.Cette année, le duc et la duchesse de Palma resteront loin du palais de Marivent, à Majorque, où la famille régnante passe traditionnellement ses vacances d’été. Seuls leurs quatre enfants (Juan Valentin, douze ans, Pablo Nicolas, onze ans, Miguel, dix ans, et Irene, sept ans) ont récemment pu profiter de quelques jours sur place en compagnie de leur grand-mère, la reine Sophie. Une réconciliation du clan est-elle possible tant que celui-ci compte toujours Inaki parmi ses membres? Pas sûr.Entre l’ex-international de handball (qui clame son innocence) et sa belle-famille, les liens paraissent irrémédiablement rompus. S’il était reconnu coupable, le « gendrissime » risquerait une lourde peine allant jusqu’à dix-huit années de prison – dans ce cas l’image du souverain et de ses proches en serait probablement à tout jamais ternie. Certains observateurs laissent entendre que Cristina, émotionnellement très éprouvée, pourrait être « incitée » à prendre ses distances avec son conjoint afin de préserver la réputation et l’avenir de la dynastie, malmenée, ces derniers mois, par une interminable série de polémiques et de révélations retentissantes. L’avocat d’Inaki, lui, dément tout projet de séparation. Le crève-cœur d’une infante, confrontée au choix le plus douloureux de son existence…

Gala.fr  par Camille Olivier