Posts Tagged ‘Prisonnier’

Afrique du Sud : l’ex-président Jacob Zuma se constitue prisonnier

juillet 8, 2021
Jacob Zuma, le 23 mai 2021 à la Haute Cour, à Pietermaritzburg.

L’ex président sud-africain Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison ferme pour outrage, s’est constitué prisonnier mercredi soir, a annoncé la fondation qui le représente.

« Le président Zuma a décidé de se conformer à l’ordre d’incarcération. Il est en route pour se rendre dans un établissement correctionnel » dans la province du Kwazulu-Natal où il s’était retranché, a-t-elle déclaré dans un message sur Twitter, quelques minutes avant l’ultimatum fixé à minuit par la justice.

Jacob Zuma a été condamné la semaine dernière par la plus haute juridiction du pays, une décision sans appel. Il devait se constituer prisonnier d’ici dimanche soir, sinon la police avait ordre de l’arrêter d’ici mercredi minuit. Une demi-heure environ avant l’expiration de ce délai, un convoi d’une dizaine de voitures a quitté à vive allure la résidence de Jacob Zuma à Nkandla, en pays zoulou (Est).

Nouvelle audience le 12 juillet

Jusque tard le soir, bien après le couvre-feu fixé à 21 heures dans le pays, quelques dizaines de partisans ont chanté et dansé, certains hommes portant des bandeaux traditionnels en peau de bête. L’ancien président, familier des tribunaux, a obtenu que la Cour constitutionnelle réexamine sa sentence lors d’une nouvelle audience prévue le 12 juillet. Il avait aussi réclamé que son arrestation soit suspendue d’ici là, mais la décision doit être rendue vendredi par le tribunal de Pietermaritzburg (Est).

Mettant en cause l’impartialité des juges, Jacob Zuma a invoqué pour la révision de sa condamnation un état de santé « instable », arguant qu’une incarcération le condamnerait à « une peine de mort » dans le contexte de la pandémie. Il avait aussi prévenu, devant ses soutiens samedi, qu’il fallait s’attendre à des violences si la police « osait » l’arrêter.

L’ancien président est accusé d’avoir pillé les ressources publiques pendant ses neuf années au pouvoir. Depuis la création en 2018 d’une commission d’enquête sur la corruption d’Etat, Jacob Zuma, mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manœuvres pour éviter de témoigner, ce qui a lui a valu cette condamnation à la prison ferme.

Par Jeune Afrique avec AFP

États-Unis: une deuxième exécution fédérale validée par la Cour suprême

juillet 16, 2020

 

Wesley Purkey, âgé de 68 ans, avait été reconnu coupable en 2003 d’avoir violé, tué, démembré et brûlé une jeune fille de 16 ans, puis d’avoir jeté les cendres dans une fosse septique.

La Cour suprême américaine a donné jeudi son feu vert à l’exécution d’un homme condamné à mort pour un crime fédéral, après l’échec de multiples recours de ses avocats invoquant son état mental. Cette décision de la Cour suprême, signifie que Wesley Purkey, âgé de 68 ans, devrait être le deuxième condamné fédéral à être exécuté cette semaine, après Daniel Lee mardi.

Le gouvernement du président Donald Trump, partisan d’un usage renforcé de la peine capitale aux Etats-Unis, a relancé les exécutions fédérales après 17 ans d’interruption. Deux autres exécutions sont prévues dans le cadre fédéral, l’une vendredi et l’autre le 28 août. Wesley Purkey avait été reconnu coupable en 2003 d’avoir violé et tué une jeune fille de 16 ans, avant de la démembrer et de brûler son corps, puis de jeter les cendres dans une fosse septique.

Châtiment «inhumain»

Son exécution, prévue initialement mercredi à la prison de Terre Haute dans l’Indian (Nord) où a été exécuté Daniel Lee, a été retardée par de multiples recours judiciaires de ses avocats et de ses proches, affirmant que le châtiment était «inhumain» pour un homme atteint de la maladie d’Alzheimer et qui souffre de schizophrénie.

«La demande de surseoir à l’exécution de la sentence de mort (…) est rejetée», selon la décision de la Cour suprême qui invalide un jugement prononcé la veille par un tribunal de district qui suspendait l’exécution. Quatre des neuf juges de la Cour ont toutefois été en désaccord avec cette décision.

Le ministre de la Justice Bill Barr avait annoncé l’année dernière la fin du moratoire sur les exécutions fédérales, en vigueur depuis 2003, faisant écho à la volonté de Donald Trump. Le milliardaire républicain, qui briguera un second mandat le 3 novembre, est un fervent partisan de la peine capitale, notamment pour les tueurs de policiers ou les trafiquants de drogue.

La plupart des crimes commis aux Etats-Unis sont jugés au niveau des Etats, dont certains appliquent la peine capitale, mais la justice fédérale peut se saisir des actes les plus graves. Avant Daniel Lee, seules trois personnes avaient été exécutées au niveau fédéral depuis 1974 dont Timothy McVeigh, responsable de l’attentat d’Oklahoma City (168 morts en 1995) en 2001.

Par Le Figaro avec AFP

« #OnNeVousOubliePas » continue avec Ghys Fortuné Dombé Mbemba

février 27, 2018

La campagne « #OnNeVousOubliePas » continue avec Ghys Fortuné Dombé Mbemba, arrêté le 11 janvier 2017 – soit 408 jours – journaliste et directeur de publication du journal Talasa accusé d’être en lien avec le Pasteur Ntumi. Il est en prison à cause de ses écrits. Il est nécessaire de redonner un visage à ces prisonniers politiques emprisonnés !

Pour ce faire, vous devez :

Télécharger l’affiche (cliquez sur « Option », puis « télécharger »),

Imprimer l’affiche au format A4 et la scotcher partout où elle peut être visible,

Prendre une photo et la poster sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) en taguant #OnNeVousOubliePas, et en taguant les organismes des droits de l’hommes, les ambassades, les pays partenaires du Congo, l’Union Européenne, etc.

Vous pouvez également :

Signer une pétition en ligne qui sera remise au Gouvernement Congolais le 20 mars.

Et surtout : Partager cette publication auprès de vos ami.e.s, familles, au Congo ou à l’étranger, pour que cette action ait le plus de portée.

 

Avec Congo-liberty.com

Entre les barres d’acier

février 27, 2018

 

Entre les barres robustes de ferrement d’acier

Pendent des mains innocentes du prisonnier

Qui crie et clame sa liberté péniblement

Avec son regard de supplicié à l’abandon

 

Malgré la purge prononcée de sa sentence

Il continue à croupir du fait des grimaces

Des juges cyniques, iniques et peu sympathiques

Qui veulent le rendre, à tout prix, squelettique

 

Car dans ce pays jadis respecté où le droit chancelle

Des magistrats fierté de la nation se sont brûlés les ailes

Le verbe haut pour avoir dit le droit afin d’honorer la justice

Quand les autres ont préféré sacrifier leur brin de compétence

 

Bernard NKOUNKOU

https://www.facebook.com/ yukiinfos/photos/a. 147310022654810.1073741828. 145642229488256/ 156857148366764/?type=3& theater

Un djihadiste francophone de l’EI exécute un prisonnier et menace

janvier 30, 2016

 Djihadiste

L’Etat islamique (EI) a mis en ligne samedi une vidéo d’exécution par balles dans laquelle un bourreau cagoulé parle en français. L’homme profère des menaces contre « les mécréants » et menace l’Espagne et le Portugal.

Dans une vidéo de près de huit minutes, diffusée par la branche média de la province de Ninive du groupe, cinq hommes tuent d’une balle dans la tête cinq prisonniers en tenue orange, présentés comme des « espions ». Les cinq victimes s’expriment en arabe sur les raisons de leur capture.

Le djihadiste parlant en français, dont les mèches blondes dépassent d’une cagoule brune qui ne laisse entrevoir que ses yeux, est le seul bourreau à prendre la parole. Il est vêtu d’un treillis alors que les autres bourreaux portent une tenue noire.

Il évoque des ennemis de l’EI « en pleine débâcle » et les prévient de s’attendre à quelque chose qui leur fera oublier « le 11 septembre et les attentats de Paris ».

Espagne et Portugal menacés
Le djihadiste francophone évoque également l’Espagne et le Portugal, assurant que l’EI vise le retour d’Al-Andalus, nom des territoires de la péninsule Ibérique sous domination musulmane entre le VIIIe et le XVe siècles. Il cite notamment les villes de Tolède et Cordoue.

Avant que les cinq bourreaux procèdent aux exécutions, filmées dans un site en ruine, non localisé, le djihadiste aborde les raids aériens contre le groupe djihadiste en Syrie et en Irak, qui se heurtent au « bouclier du califat ».

L’EI a proclamé en juin 2014 un « califat » sur les pans de territoire qu’il contrôle en Syrie et en Irak, où il fait régner sa loi et a multiplié les exactions.

Romandie.com

Libération retardée pour un prisonnier américain à l’isolement depuis 43 ans

juin 12, 2015

Chicago – La libération d’Albert Woodfox, emprisonné à l’isolement depuis 43 ans, un record aux Etats-Unis, a été retardée sur décision de la justice américaine vendredi.

Le Parquet avait fait appel mardi de la libération ordonnée la veille de cet ancien militant du mouvement noir Black Panthers, aujourd’hui âgé de 68 ans. Il devra rester en prison jusqu’à un nouveau procès, a décidé la Cour d’appel fédérale.

Bien que sa condamnation, pour un meurtre qu’il a toujours nié, ait été cassée à deux reprises, Albert Woodfox a passé plus de quatre décennie à l’isolement, où il avait été placé en 1972, à la suite d’une émeute au célèbre pénitencier d’Angola (Louisiane, sud), au cours de laquelle un gardien blanc avait été tué.

Avec tous les témoins clés aujourd’hui décédés, un nouveau procès ne peut plus être fiable, ont estimé les avocats du détenu dans un communiqué, espérant sa libération prochaine.

Il n’y a pas de raisons pour que M. Woodfox, un vieil homme à la santé défaillante, soit emprisonné à l’isolement, ont-ils ajouté.

Les défenseurs des droits de l’Homme estiment que cette longue détention illustre les défaillances du système judiciaire dans le pays, mais selon les responsables de la prison, M. Woodfox est trop dangereux pour être sorti de l’isolement.

La veuve du gardien tué en 1972, Teenie Rogers, a elle-même pris la défense d’Albert Woodfox réclamant que la Louisiane cesse de se comporter comme s’il y avait des preuves contre lui, dans un communiqué publié jeudi.

Le juge a déjà dit que c’était terminé. Il faut que ça se termine, pour nous tous, a-t-elle ajouté réclamant à la Cour d’appel fédérale de rejeter la demande d’un nouveau procès.

M. Woodfox est le dernier des dits Angola 3 qui avaient été placés à l’isolement après le décès du gardien. L’un de ces détenus Herman Wallace est mort d’un cancer en 2013, quelques mois seulement après avoir été libéré. Robert King a été libéré en 2001.

Les trois hommes étaient d’anciens militants des Black Panthers, mouvement radical de lutte contre les discriminations raciales dans les années 60 et 70 aux Etats-Unis.

La détention à l’isolement, qui revient à être seul dans une cellule étroite 23 heures sur 24, est le lot de quelque 80.000 prisonniers aux Etats-Unis, et nombre d’entre eux sont emprisonnés ainsi durant plusieurs années.

Des recherches ont montré que priver un individu de stimulation visuelle, d’interactions, de lumière naturelle ou d’activité physique peut modifier la structure de son cerveau en l’espace de quelques jours.

Romandie.com avec(©AFP / 12 juin 2015 21h57)

Côte d’Ivoire : Michel Gbagbo, fils du président déchu, est un « prisonnier d’opinion » selon sa mère |

mai 23, 2012

Le fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbabgo, Michel Gbabgo, est un « prisonnier d’opinion », selon sa mère, la Française Jacqueline Chamois. Celle-ci demande « un rapatriement d’urgence » pour son fils, détenu en Côte d’Ivoire depuis le mois d’avril 2011.

Jacqueline Chamois a lancé un message d’alerte au sujet de son fils Michel Gbagbo. « Cela fait bientôt 14 mois que mon fils est détenu, d’abord dans le Nord puis à Abidjan. Il a été piqué par un scorpion, il est très éprouvé. Il est actuellement à l’isolement dans une clinique. Il est très difficile d’avoir des nouvelles. Je suis inquiète pour lui. Je souhaite qu’il puisse être transféré en France, puisqu’il est aussi Français », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « Mon fils est un prisonnier d’opinion. Il a été arrêté parce qu’il se trouvait avec son père dans la résidence présidentielle. Il partage certaines idées avec son père, mais ce n’était pas un responsable politique. »

Michel Gbagbo a été arrêté avec Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 à Abidjan et a été ensuite assigné à résidence à Bouna dans le nord-est du pays, avant d’être transféré dans une clinique d’Abidjan. Âgé de 42 ans, le fils de l’ancien président ivoirien a été inculpé en août 2011 pour différents crimes économiques, dont le détournement de fonds publics alors que, selon ses proches, il était enseignant et consultant pour un comité gouvernemental chargé d’organiser le retour des personnels de l’État dans les zones qu’ils avaient abandonnés pendant le conflit inter-ivoirien en 2002.

François Hollande, l’espoir d’un regard neuf

Depuis son inculpation, son avocate en France, Me Habiba Touré, ne cesse de réclamer sa libération. « Mon client n’a jamais été notifié du décret sur les modalités de son assignation à résidence. En réalité, il est détenu depuis des mois dans la plus parfaite illégalité », estime-t-elle. « Par ailleurs, il n’y a strictement rien dans son dossier. On lui reproche des crimes économiques pour lesquels on n’a pas apporté la moindre preuve. À part lors de son inculpation, il n’a jamais été entendu par un juge », ajoute-t-elle.

Michel Gbagbo a déjà saisi la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a enjoint, le 3 avril, la Côte d’Ivoire de garantir la santé physique du détenu. Par ailleurs, l’avocate de l’intéressé a, en novembre 2011, déposé plainte en France pour « enlèvement » et « traitements inhumains et dégradants ». « Le parquet de Paris a classé la plainte en février 2012. Mais nous comptons bientôt déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile », ce qui entraînera obligatoirement la saisine d’un juge d’instruction, a indiqué Me Habiba Touré.

Jacqueline Chamois a quant à elle déclaré espérer que l’arrivée au pouvoir en France de François Hollande pourrait favoriser un regard neuf sur le dossier de son fils. « Je ne pensais pas avoir à intervenir, je ne pensais pas que cela durerait autant, il y a un acharnement contre lui », a-t-elle confié, ajoutant qu’elle allait demander par courrier au nouveau ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius de prendre en main ce dossier.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le sperme du prisonnier

juin 13, 2011

Condamné à une peine de 111 ans de prison, William Gerber veut envoyer son sperme à sa femme, mais la Cour refuse. Non Non et Non.

Ça se passe en Californie et la Cour a jugé que les prisonniers n’ont pas un droit automatique d’enfanter.

Le dossier de Gerber va de possession d’armes illégales, aux menaces en passant par la possession de drogue écrit le San Francisco Chronicle.

L’homme qui est âgé de 42 ans lutte pour envoyer son sperme à sa femme par courrier rapide pour qu’elle puisse avoir un enfant de lui.