Posts Tagged ‘prochaine élection présidentielle’

Togo: Faure Gnassingbé investi par son parti comme candidat à la présidentielle

février 25, 2015

KARA (Togo) – Le président du Togo Faure Gnassingbé a été investi mercredi par son parti comme candidat à la prochaine élection présidentielle fixée au 15 avril, a constaté un journaliste de l’AFP.

La convention nationale a unanimement choisi de vous investir vous, Faure Gnassingbé, comme candidat de notre grand parti, à la prochaine élection présidentielle, a déclaré Georges Aïdam, le premier vice-président du parti UNIR (Union pour la République), dont 700 délégués étaient réunis pour une convention d’investiture à Kara (420 km au nord de Lomé).

Je dis oui, oui parce que je compte sur Dieu, et parce que vous êtes à mes côtés. Je dis oui, car je suis convaincu qu’ensemble, nous saurons nous montrer à la hauteur de la confiance que les Togolais placent en nous, a répondu Faure Gnassingbé.

Faure Gnassingbé a été porté au pouvoir par l’armée en 2005 à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadema. L’opposition et la société civile veulent l’empêcher de briguer un troisième mandat à l’élection prévue le 15 avril. Mais plusieurs candidats de l’opposition entendent se présenter à cette élection à un seul tour.

Le slogan lancé mercredi par la majorité se veut explicite en prenant le contrepied de l’opposition désunie: Quand on est uni, on est fort derrière le président Faure.

Romandie.com avec(©AFP / 25 février 2015 20h23)      

RDC : le gouvernement reconnaît que la présidentielle pourrait être retardée à 2017

janvier 16, 2015

Kinshasa – Le gouvernement congolais a reconnu vendredi que la prochaine élection présidentielle censée avoir lieu en 2016 pourrait être retardée à 2017 alors que l’opposition l’accuse d’œuvrer pour le maintien au pouvoir du président Kabila au-delà du terme de son mandat.

La présidentielle peut se tenir en 2016 comme elle peut se tenir en 2017, a déclaré Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo dans un entretien diffusé par la radio française RFI.

Il est possible qu’on tienne les élections avant la fin de 2016 et c’est ce à quoi nous nous attelons, a nuancé M. Mende.

Cependant, a-t-il également déclaré, nous avons aujourd’hui un sénat qui a dépassé de trois ans le mandat qui lui a été attribué, le ciel n’est pas tombé sur nos têtes.

Jeudi, une coalition de partis d’opposition a appelé la population de Kinshasa à occuper le Parlement le 19 janvier pour empêcher l’adoption de loi électorale en cours d’examen par les députés et écrite selon eux pour permettre à M. Kabila de rester au pouvoir bien au-delà de la fin 2016.

Ils sont simplement en train de dramatiser les choses, a déclaré M. Mende à RFI.

M. Mende n’avait pu être joint à la mi-journée par l’AFP.

M. Kabila dirige la RDC depuis 2001. La Constitution entrée en vigueur en 2006 à l’issue de la transition politique ayant suivi la deuxième guerre du Congo (1998-2003) lui interdit de briguer un nouveau mandat.

Le projet de loi contesté lie la tenue des prochaines présidentielle et législatives aux résultats du recensement général de la population devant commencer cette année.

Le gouvernement argue que ce nouveau décompte des habitants assurera aux élections un caractère pleinement représentatif alors que le dernier recensement général remonte à 1984, mais l’opposition s’inquiète du temps nécessaire pour accomplir cette tâche.

Certains analystes estiment qu’un recensement général de la population en RDC, pays grand comme près de cinq fois la France, largement dépourvu d’infrastructures, et où sévissent encore une cinquantaine de groupes armés dans la partie est, pourrait prendre jusqu’à trois ans.

Romandie.com avec(©AFP / 16 janvier 2015 13h52)

Présidentielle nigériane : Muhammadu Buhari affrontera Goodluck Jonathan

décembre 11, 2014

Muhammadu Buhari affrontera Goodluck Jonathan lors de la présidentielle nigériane.
Muhammadu Buhari affrontera Goodluck Jonathan lors de la présidentielle nigériane. © AFP

Ils étaient cinq candidats à espérer s’opposer à Goodluck Jonathan en février prochain, lors de la prochaine élection présidentielle au Nigeria. C’est finalement Muhammadu Buhari, ancien militaire, qui a obtenu l’investiture de l’APC, principal parti d’opposition, jeudi.

L’ancien général Muhammadu Buhari, âgé de 71 ans, a remporté les élections primaires du Congrès progressiste (APC) avec 3 430 voix, loin devant l’ancien vice-président Atiku Abubakar, 68 ans, donné comme l’autre favori parmi les cinq prétendants, et qui n’a obtenu que 954 voix.

Les 7 214 délégués du parti ont voté par ordre alphabétique jusqu’à 03H00 du matin (02H00 GMT) dans la nuit de mercredi 10 à jeudi 11 décembre dans un stade de Lagos, la capitale économique, où les bulletins ont ensuite été dépouillés en public jeudi après-midi.

Au même moment, le Parti démocratique populaire (PDP) du chef de l’État Goodluck Jonathan tenait un congrès à Abuja pour ratifier la candidature du président sortant, son unique prétendant.

Quatrième tentative

Soutenu par l’ancien président Olusegun Obasanjo, Muhammadu Buhari a déjà été candidat lors des trois dernières présidentielles pour deux différents partis d’opposition aujourd’hui réunis au sein de l’APC, dont il est l’un des fondateurs. Général à la retraite, célèbre pour avoir mené une « guerre contre l’indiscipline » lors de son court passage au pouvoir, entre 1983 et 1985, il a fait de la corruption et de l’insécurité ses deux priorités de campagne.

En 2007, il avait terminé à la seconde place de la présidentielle, derrière Umaru Yar’Adua, alors qu’il était candidat du ANPP (All Nigeria People’s Party). Le 16 avril 2011, Buhari se présente contre Goodluck Jonathan, mais il est une nouvelle fois battu dès le premier tour avec 31 % des voix contre 57 % à l’actuel président.

Buhari est également connu pour sa gestion de la crise alimentaire de 1984-1985, où, pour des raisons populistes, il avait expulsé le million de Nigériens vivant alors au Nigeria. Cet épisode de famine est appelé « El-Buhari » à l’est du Niger…

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Jeuneafrique.com par Mathieu OLIVIER

Présidentielle égyptienne : l’armée appuie une prochaine candidature de Sissi

janvier 27, 2014
Le général Abdel Fattah Al-Sissi, au Caire, 22 mai 2013.  Le général Abdel Fattah Al-Sissi, au Caire, 22 mai 2013.  © AFP

Le général Abdel Fattah Al-Sissi, au Caire, 22 mai 2013. © AFP

Le haut commandement de l’armée égyptienne a donné lundi mandat à son chef, Abdel Fattah al-Sissi, de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Celui-ci, qui avait été nommé maréchal quelques heures auparavant, devrait annoncer sa décision définitive dans les prochaines heures…

Quelques heures après avoir été nommé maréchal – le plus haut grade de l’armée égyptienne constituant une distinction extrêment rare -, Abdel Fattah al-Sissi a été adoubé, lundi 27 janvier, par l’État-major pour se présenter à la prochaine élection présidentielle en Égypte.

L’homme fort du pays, très populaire depuis la destitution de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, le 3 juillet, avait été promu maréchal quelques heures auparavant. Pour être candidat, celui qui est également ministre de la Défense et vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire devra toutefois prendre sa retraite de militaire ou démissionner de l’armée, la Constitution stipulant que le président doit obligatoirement être un civil.

L’agence officielle Mena a indiqué que le maréchal Sissi, âgé de 59 ans, devrait annoncer sa décision définitive au peuple « dans les heures à venir ».

>> Lire aussi : Abdel Fattah al-Sissi face à son destin

Implacable repression

Depuis l’éviction de Morsi, le seul président jamais élu démocratiquement du pays, les nouvelle autorités, dirigées par l’armée, répriment violemment toute manifestation de l’opposition. Durant des mois, les islamistes partisans de Mohamed Morsi ont été décimés par cette implacable répression qui s’est récemment étendue aux mouvements progressistes de la jeunesse, dont de nombreuses figures sont désormais derrière les barreaux.

Dimanche, le chef de l’État par intérim, Adly Mansour, avait annoncé que la présidentielle se tiendrait avant les législatives, un calendrier qui semble taillé sur mesure pour le maréchal Sissi.

Pour Karim Bitar, spécialiste du Moyen-Orient à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), la promotion de Sissi au grade de maréchal est « une étape supplémentaire dans la construction politique et médiatique du mythe du sauveur, du héros et de l’homme providentiel ». « D’ordinaire, cette distinction n’est octroyée qu’après une grande victoire militaire. Ce qui signifie que l’on a considéré que la répression actuellement en cours [contre les Frères musulmans] et la ‘guerre contre le terrorisme’ valaient un triomphe sur le champ de bataille », affirme-t-il.

Jeuneafrique.com avec AFP