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Canada: appétit des producteurs de cannabis avant la législation

janvier 24, 2018

Un vendeur de Cannabis à Vancouver le 20 avril / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives / JEFF VINNICK

Le producteur canadien de cannabis Aurora, en mettant plus d’un milliard de dollars canadiens pour acheter son concurrent CanniMed, illustre l’appétit grandissant des principaux acteurs pour se partager un marché lucratif à l’approche de la légalisation du cannabis récréatif au Canada.

Avec cette acquisition, Aurora Cannabis devient l’un des plus gros producteurs de cette drogue douce au monde aux côtés de son concurrent Canopy Growth.

Le gouvernement canadien avait fixé la légalisation le jour de la fête nationale le 1er juillet, mais des complications pour la mise en place de la distribution et l’organisation des contrôles risquent de la retarder.

Alors que les gouvernements provinciaux peinent à mettre en place les canaux de distribution, grâce auxquels ils partageront des revenus fiscaux avec le gouvernement fédéral, une véritable bulle spéculative s’est emparée des sociétés liées au cannabis et cotées en bourse.

La capitalisation boursière des trois plus gros producteurs canadiens de cannabis thérapeutique a explosé depuis quelques mois, nourrie par la perspective de croissance de ces acteurs avec cette légalisation.

En un an, la valeur d’Aurora à la Bourse de Toronto a été multipliée par six, à 6,4 milliards de dollars canadiens (4,2 milliards d’euros) mercredi. La capitalisation boursière de CanniMed, Canopy Growth et Aphira a été multiuplmié par quatre.

Ces valorisations, dont la durabilité reste à confirmer, illustrent un intérêt grandissant pour cette drogue douce, qui représente une manne fiscale de plus en plus crédible au Canada comme à l’étranger suite à la légalisation du cannabis récréatif dans plusieurs Etats américains dont le plus peuplé, la Californie.

– Marché florissant –

Aurora s’est hissé parmi les plus gros producteurs de cannabis au monde en tissant sa toile avec des filiales ou des intérêts en Europe (Allemagne, Pays-Bas…) et en Australie, encouragé par un assouplissement en cours ou espéré des législations sur le cannabis.

Avec la perspective d’un marché florissant, d’autres grands acteurs se structurent. En octobre, le distributeur américain de boissons alcoolisées Constellation Brands a pris une participation au capital de Canopy Growth qui, deux mois plus tard, nouait un partenariat avec Danish Cannabis pour produire à Odense (centre du Danemark) et commercialiser en Europe du cannabis à des fins médicales.

L’entreprise MYM Nutraceuticals a quant à elle signé un partenariat avec la petite municipalité de Weedon, à l’est de Montréal, pour la construction d’un complexe de production dont d’immenses serres de culture d’une surface équivalente à une vingtaine de terrains de football, pour une production annuelle de 150 tonnes de cannabis.

Près d’une centaine de producteurs autorisés de cannabis thérapeutique se partagent le marché légal au Canada, un nombre qui « augmente rapidement en prévision de la légalisation du cannabis à des fins non médicales », note l’institut canadien de la statistique.

Pour mettre en place leur modèle fiscal et préparer la légalisation, le gouvernement a estimé que 4,6 millions de personnes consommeraient 655 tonnes de cannabis par an pour des dépenses de 4,2 à 6,2 milliards de dollars canadiens 2,75 à 4 milliards d’euros).

Pour endiguer le marché noir tout en engrangeant des revenus fiscaux, le gouvernement de Justin Trudeau a prévu de percevoir un quart des taxes liées à la vente de cannabis récréatif, qui pourraient dépasser les 500 millions de dollars.

Ces estimations ne prennent cependant pas en compte la volonté du gouvernement d’autoriser quatre plants de cannabis par ménage pour leur usage personnel.

Les provinces canadiennes, à mesure que la date de la légalisation approche, ont à plusieurs reprises argué pour une meilleure répartition des revenus fiscaux, la plupart des coûts liés à la logistique et aux enjeux de sécurité autour du cannabis incombant principalement aux gouvernements locaux.

Romandie.com avec(©AFP / 24 janvier 2018 19h43)

Shy’m : avis aux produc­teurs, la chan­teuse veut faire du cinéma !

septembre 26, 2015
Shy’m

Shy’m

« Ça me (plus que) tente ! »

La semaine dernière, sur son compte Insta­gram, Shy’m diffu­sait les photos des coulisses du tour­nage de son prochain clip, Il faut vivre. Un nouvel univers qu’elle a voulu parta­ger avec son papa qui appa­raît au casting. Présents sur place (à Gous­sain­ville, une ville déser­tée suite à la construc­tion d’un aéro­port), les jour­na­listes de Paris Match étaient impres­sion­nés par l’am­biance du lieu. Exit les clips sexy-bikini à se dandi­ner sur des BPM pour Shy’m ; dans Il faut vivre, un vrai scéna­rio a été élaboré, avec chevaux et person­nages en costumes. Faut-il y voir des envie de septième art pour la chan­teuse de 29 ans ? Peut-être bien !

Dans un chat orga­nisé par 20 Minutes, la chan­teuse a avoué qu’elle songeait de plus en plus à tenter l’aven­ture sur grand écran. Reste à trou­ver la bonne occa­sion ! « Ça me (plus que) tente [de faire du cinéma ndlr], a-t-elle confié. J’ai en effet eu des propo­si­tions mais aucune ne m’a assez séduite pour partir dans cette aven­ture. » En guise d’ap­pel aux produc­teurs en manque de jeune et jolie jeune fille pour leurs prochains films, Shy’m a conclu : « Dans un futur proche, j’es­père m’y retrou­ver ». Messieurs les « profes­sion­nels de la profes­sion » (comme disait Godard), à vous de jouer !

Voici.fr par Anthony Martin