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Canada-Québec: Un professeur plaide coupable d’attouchements sexuels sur des mineures

mars 7, 2023
De la neige tombe sur l'enseigne du palais de justice de Montréal, sur la rue Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal.

Au cours de l’enquête, les policiers ont appris que Dominic Blanchette entretenait des liens très étroits avec ses élèves de sexe féminin, avec qui il communiquait sur diverses plateformes numériques. Photo : Radio-Canada

Un enseignant d’une école primaire de Montréal a plaidé coupable mardi de plusieurs crimes à caractère sexuel impliquant cinq jeunes filles.

Dominic Blanchette a plaidé coupable de huit chefs d’accusation, notamment de contacts sexuels, possession de pornographie juvénile, leurre d’enfants et exploitation sexuelle. Ses crimes ont été commis entre septembre 2017 et mai 2022, moment auquel il a été arrêté.

Des documents judiciaires indiquent que M. Blanchette, âgé de 28 ans et qui enseignait dans l’arrondissement de Montréal-Nord, a utilisé son influence en tant qu’enseignant et entraîneur de basketball pour amadouer et exploiter sexuellement un total de cinq filles de cinquième et sixième année.

L’affaire a été révélée quand la mère d’une des victimes a découvert, sur la tablette électronique de sa fille, une conversation intime sur Snapchat dans laquelle l’accusé décrivait un fantasme sexuel l’impliquant lui, la jeune victime et une de ses camarades de classe. Des photos intimes d’un homme adulte nu se photographiant dans le miroir d’une salle de bains ont aussi été trouvées dans l’appareil électronique.

La dame a alors reconnu l’enseignant de sa fille, qu’elle avait rencontré à quelques reprises lors de rencontres de parents à l’école. Elle a par la suite affronté M. Blanchette, qui a d’abord nié entretenir une liaison avec son élève ou détenir un compte Snapchat. Il aurait attribué le récit du fantasme à un autre élève et aurait affirmé que son égoportrait avait été volé par l’élève, ce qui a dissuadé la mère de famille de porter plainte.

Une photo de Dominic Blanchette prise lors de son arrestation en mai 2022.

Dominic Blanchette a plaidé coupable de huit chefs d’accusation, notamment de contacts sexuels, possession de pornographie juvénile, leurre d’enfants et exploitation sexuelle. Photo : Radio-Canada/SPVM

Les jours suivants, M. Blanchette et son élève ont tout de même poursuivi leurs échanges à caractère sexuel, qui se sont retrouvés dans la messagerie texte d’un des téléphones cellulaires de la mère. Cette fois-ci, la dame a dénoncé l’enseignant à la police.

Échanges de photos intimes

Lors de son arrestation et de son interrogatoire, en mai 2022, Dominic Blanchette a reconnu certains faits et exprimé des remords. Il a pris sur lui l’entière responsabilité de la relation entretenue avec la victime et a exprimé des craintes par rapport aux conséquences de ses gestes, aussi bien pour lui que pour la jeune fille. Il a toutefois indiqué n’avoir fait qu’une seule victime.

Au cours de leur enquête, les policiers ont appris que Dominic Blanchette entretenait des liens très étroits avec ses élèves de sexe féminin, avec qui il communiquait sur diverses plateformes numériques.

Ces échanges, au départ anodins, finissaient par prendre une tournure romantique et sexuelle. Des échanges de photos intimes ont été effectués de part et d’autre.

L’enquête a aussi permis d’apprendre que le professeur emmenait plusieurs de ses protégées au restaurant à l’heure du dîner, les sortait du service de garde en fin de journée et passait du temps seul avec elles.

Témoignages attendus

Plusieurs victimes ont témoigné avoir subi des attouchements aux seins, aux fesses ou dans le cou de la part de Dominic Blanchette. Bon nombre d’épisodes se sont déroulés pendant un camp organisé par l’école, lors duquel M. Blanchette était surveillant.

À une de ses victimes qui a tenté de prendre ses distances avec lui, l’accusé a dit qu’elle aurait sa mort sur la conscience.

En juin 2022, après une deuxième vague de plaintes, l’accusé a indiqué à l’enquêtrice qu’il avait du mal à dormir en pensant à ce qu’il avait fait. Il a indiqué avoir un plan pour trouver quelle prison avait la meilleure thérapie.

Cette affaire reviendra devant le tribunal en juillet prochain pour une audience de détermination de la peine, au cours de laquelle ses victimes témoigneront.

La poursuite, représentée par Me Annabelle Sheppard, a demandé qu’entre-temps, un agent de probation produise un rapport présentiel sur l’accusé ainsi qu’une évaluation sexologique.

L’accusé est pour sa part représenté par Me Laurence Juillet.

Radio-Canada par La Presse canadienne

Vidéo: Professeur Euloge Anicet NKOUNKOU, victime d’empoisonnement

avril 30, 2018

 

Quand les services secrets cherchent à éliminer un professeur

 

« Cette vidéo du 22 février 2018 (faite à la hâte devant le mensonge des médias contrôlés) est de mauvaise qualité. Car mes mails, mes Facebook et Twitter sont bloqués. Mon passeport canadien bloqué et je ne peux pas me soigner » dixit le Pr Euloge Anicet NKOUNKOU

Un professeur et membre du Hamas assassiné à KualaLumpur

avril 21, 2018

Un poster du professeur palestinien et membre du Hamas Fadi el-Batch tué le 21 avril en Malaisie. Photo prise à l’extérieur de la maison de sa famille dans la bande de Gaza. / © AFP / MAHMUD HAMS

Un professeur palestinien et membre du Hamas a été assassiné samedi à Kuala Lumpur en Malaisie, a annoncé le mouvement islamiste à Gaza, la famille de la victime accusant le Mossad israélien.

Fadi el-Batch, 35 ans, a été tué par balles par deux suspects probablement liés à des services de renseignement étrangers en se rendant à une mosquée pour la prière de l’aube, selon les autorités malaisiennes.

M. Batch était « un ingénieur électrique et un expert dans la fabrication de roquettes », a affirmé le ministre malaisien de l’Intérieur Ahmad Zahid Hamidi, cité par l’agence de presse officielle Bernama.

« Il était probablement devenu un élément gênant pour un pays hostile à la Palestine », a-t-il ajouté, précisant que le professeur devait se rendre samedi en Turquie pour participer à une conférence internationale.

Selon le ministre, la police malaisienne fera appel à Interpol pour retrouver les suspects, probablement de nationalités européennes.

Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé que le chercheur dans le domaine de l’énergie faisait partie de ses membres. Il n’a pas pointé du doigt des responsables, alors qu’il accuse souvent immédiatement Israël, son ennemi juré, de tels assassinats.

Mais la famille el-Batch, a elle aussitôt accusé le Mossad, le service de renseignement israélien, dans un communiqué. Elle a appelé les autorités malaisiennes « à retrouver les suspects avant qu’ils ne prennent la fuite » et à faciliter le transfert de sa dépouille à Jabaliya, dans la bande de Gaza, afin qu’il y soit inhumé.

Interrogé par l’AFP, un responsable gouvernemental israélien, qui a requis l’anonymat, n’a souhaité faire aucun commentaire.

– « Il était la cible » –

A Kuala Lumpur, la police avait annoncé tôt le matin la mort du Palestinien, tué par deux hommes armés circulant à moto.

« L’un des deux suspects a tiré 10 balles, dont quatre ont atteint la tête et le corps du professeur qui est mort sur le coup », a précisé le chef de la police, Datuk Seri Mazlan Lazim, cité par l’agence Bernama.

Le professeur était également un imam à la mosquée près de son lieu de résidence et était marié et père de trois enfants, a-t-il ajouté.

Selon des images enregistrées par des caméras de vidéo-surveillance, les deux assaillants ont attendu pendant vingt minutes avant qu’il ne sorte de chez lui.

« Il était la cible », a indiqué le chef de la police malaisienne en soulignant que la police allait s’employer à identifier les suspects.

Le représentant de l’Autorité palestinienne à Kuala Lumpur, Anwar al-Agha, a déclaré à l’AFP que Fadi al-Batch vivait en Malaisie depuis 10 ans, et confirmé qu’il était membre du Hamas.

A la question de savoir si le Mossad pouvait être tenu pour responsable de ce meurtre, il a répondu: « Je ne peux pas faire de commentaire à ce sujet. Nous devons attendre les résultats de l’enquête officielle ».

Romandie.com avec (©AFP / 21 avril 2018 18h30)                

USA: un professeur tire accidentellement avec son arme en classe

mars 14, 2018

Los Angeles – Au moins un élève a été blessé en Californie, à l’ouest des Etats-Unis, par un professeur qui a accidentellement tiré avec son arme de poing en classe, a indiqué la police.

Cet incident survient au moment où un débat fait rage aux Etats-Unis pour déterminer si les professeurs doivent pouvoir porter des armes en cours afin de contrer un éventuel tireur, comme le souhaite Donald Trump depuis la fusillade de Parkland en Floride qui a fait 17 morts en février.

« Mardi vers 13H20 (20H20 GMT) des agents ont été appelés au lycée de Seaside », ville à deux heures au sud de San Francisco, « après qu’un professeur eut semble-t-il accidentellement tiré avec son arme en classe », d’après un communiqué de la police locale publié sur Twitter.

« Personne n’a été sérieusement blessé », précise-t-il.

Le professeur, identifié comme Dennis Alexander, un réserviste de police d’une localité voisine, voulait montrer comment désarmer quelqu’un lors d’un cours « d’administration de la Justice », pour les élèves qui souhaitent joindre les forces de l’ordre, a expliqué le père d’un élève blessé à la chaîne de télévision locale KSBW.

En vérifiant si l’arme était chargée, il l’a dirigée vers le plafond et un coup est parti, faisant tomber des débris sur le cou d’un élève, a expliqué à l’AFP Judy Veloz, une responsable de police.

Elle a décrit la blessure du lycéen comme une simple « abrasion » mais le père de la victime, Fermin Gonzales, a affirmé qu’un fragment de balle s’était logé dans son cou.

Ses parents l’ont emmené à l’hôpital pour qu’il passe une radio après l’avoir vu rentrer avec du sang sur son t-shirt.

« Il est secoué mais il va bien », poursuit son père, « je suis juste très contrarié que personne ne nous ait prévenus et qu’on ait dû appeler nous-mêmes la police ».

Le professeur a été placé en congé administratif le temps de l’enquête et la police continue d’interroger les élèves.

Les professeurs ne sont pas autorisés à amener des armes en classe en Californie, même lorsqu’ils ont un permis.

Le président Donald Trump s’est dit favorable au fait d’autoriser et de former les professeurs qui le souhaitent à amener une arme en classe afin de pouvoir neutraliser un tireur.

Un très grand nombre de professeurs et d’élèves s’y opposent et des dizaines de milliers d’élèves américains ont participé mercredi à une interruption de cours nationale et symbolique pour demander au gouvernement fédéral des mesures contre la violence des armes.

Un autre accident similaire est survenu le même jour à Alexandria, en banlieue de la capitale fédérale Washington, mais personne n’a été blessé: c’est cette fois-ci un agent de sécurité qui a tiré avec son arme sans le vouloir.

La directrice de l’établissement a dit qu’elle ne pensait pas qu’il était judicieux d’armer les enseignants: « Cet incident est survenu avec quelqu’un qui était très entraîné. Je pense que ça se passe de commentaires », a déclaré Lois Berlin, citée par la chaîne NBC.

Romandie.com avec(©AFP / 14 mars 2018 20h52)                                            

Le mathématicien français et militant communiste Jean-Pierre Kahane est mort

juin 22, 2017

Le mathématicien français et militant communiste Jean-Pierre Kahane est mort

Crédits photo : Capture d’écran Youtube

Cet ancien dirigeant du Parti communiste, dont il était encore membre, était professeur et membre de l’Académie des Sciences. Il avait appelé à «utiliser le vote Macron pour barrer la route au pire» lors de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle.

«Je perds un camarade et un ami, la France perd un homme des Lumières.» Ce sont les mots choisis par le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent pour rendre hommage à Jean-Pierre Kahane, mathématicien, professeur et membre de l’Académie des Sciences, mort ce mercredi à l’âge de 90 ans à Paris après une chute. «C’est un homme immense qui nous a quittés hier. Jean-Pierre Kahane, membre de l’Académie des Sciences, est décédé à 90 ans en ce premier jour de l’été», a déclaré dans un communiqué le secrétaire national du PCF.

Né le 11 décembre 1926 à Paris, Jean-Pierre Kahane était professeur émérite de l’université Paris-Sud. Ancien élève de l’ENS, il était membre de l’Académie des sciences, section mathématique, depuis 1998. Il était également le directeur de Progressistes, la revue du PCF consacrée aux sciences, au travail et à l’environnement.

Jean-Pierre Kahane était un ancien dirigeant du Parti communiste dont il était encore membre. «Mathématicien et communiste, communiste et académicien, c’est en militant que Jean-Pierre Kahane cherchait et enseignait, c’est en chercheur et en enseignant qu’il militait», a indiqué Pierre Laurent citant le mathématicien: «Enseigner, partager, cela faisait partie de mes devoirs. Les mathématiques doivent constituer un entraînement de l’esprit. Il est très important de les enseigner de façon accessible, ludique, intéressante.»

Jean-Pierre Kahane, avec plusieurs dizaines de scientifiques, dont le médaille Fields Cédric Villani, avaient appelé à «utiliser le vote Macron pour barrer la route au pire» lors de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. «RIP Jean-Pierre Kahane (1926-2017), immense mathématicien, figure historique de l’Univ Paris-Sud, militant communiste aux grands idéaux», a réagi Cédric Villani depuis son compte Twitter.

Lefigaro.fr par Juliette Mickiewicz

Ce que font (vraiment) les étudiants sur leurs ordinateurs pendant les cours

avril 22, 2017

Meg Veitch a compilé la liste des distractions qu’elle a surprise sur les écrans de ses étudiants en un semestre. Crédits photo: BURGER/Phanie

Une professeur américaine a dressé la liste de tout ce qu’elle a surpris ses étudiants en train de faire sur leurs ordinateurs au lieu de l’écouter pendant ses cours magistraux.

C’est désormais le lot de tous les professeurs dans les amphithéâtres du monde entier. Les étudiants penchés sur leurs tables, grattant frénétiquement sur leurs cahiers, ont laissé leur place à des rangées d’écrans d’ordinateurs. Et si le papier et le stylo laissaient peu d’alternative à un étudiant ayant décroché, les ordinateurs permettent aux flâneurs de nombreux échappatoires virtuels, tout en donnant l’impression au professeur sur son estrade d’être pleinement concentré.

De la simple partie d’échecs à la consultation de sites sur internet, si l’amphithéâtre est équipé du wi-fi, les possibilités sont infinies. C’est le dur constat fait par une enseignante américiane à l’université du Michigan, lors de ses cours portants sur la science de l’environnement. Comme le raconte Slate.fr, la jeune professeur Meg Veitch, comprenant que ses étudiants vaquaient à de très nombreuses activités autres que d’écouter son cours et d’en prendre note, a compilé la liste des distractions qu’elle a surprise sur les écrans de ses étudiants en un semestre. Avant de les partager avec sa classe.

Facebook, des jeux vidéos… et du porno

«Ma chargée de cours a consigné toutes les activités durant lesquelles elle a surpris ses élèves au cours au cours du semestre» s’exclame Tahany, une étudiante de l’université du Michigan. La jeune femme a partagé sur le réseau social Twitter une photo d’un document projeté en plein cours par Meg Veitch, qui s’avère être la liste de toutes les choses plus ou moins avouables faites par ses étudiants pendant ses cours.

On y trouve des activités plus ou moins habituelles, comme des jeux vidéos, la consultation de Facebook ou de sites d’actualité et de sport. En revanche, la liste de la jeune enseignante prouve que de nombreux étudiants prennent pas mal de libertés sur le wi-fi de leur université. Certains n’hésitent pas à faire du shopping en ligne (notamment du maquillage et 240 dollars de pulls à col roulé), à regarder des émissions culinaires voire à consulter des sites pornographiques. Parmi les insolites, on trouve également un étudiant surpris en train de regarder des «vidéos de rap chinois», un autre des photos de «pain en tranches» et un dernier qui s’adonnait.. à un montage Photoshop du président Donald Trump sur des marionnettes.

Lefigaro.fr

USA: arrestation d’un professeur accusé d’avoir kidnappé son élève lycéenne

avril 20, 2017

Los Angeles – Un professeur du Tennessee, dans le sud des Etats-Unis, a été arrêté jeudi à l’autre bout du pays, en Californie, accusé d’avoir enlevé l’une de ses élèves âgée de 15 ans, retrouvée avec lui saine et sauve.

Tad Cummins, 50 ans, a été interpelé jeudi à l’aube après une chasse à l’homme nationale, sans opposer de résistance. Il était recherché depuis sa disparition le 13 mars tout comme l’adolescente, Elizabeth Thomas.

Des agents du bureau des enquêtes du Tennessee (TBI) ont été dépêchés en Californie pour ramener la jeune fille chez elle.

La présence du duo avait été signalée aux autorités mercredi soir à Cecilville, dans un endroit reculé du comté de Siskiyou, dans l’ouest des Etats-Unis, d’après le TBI.

M. Cummins, accusé d’enlèvement aggravé et d’attouchements sexuels sur mineure, a été retrouvé après que de « bons citoyens » eurent reconnu le signalement de son 4×4 Nissan Rogue – largement diffusé par les autorités -, alertés par l’absence de plaque d’immatriculation.

La photo de l’enseignant grisonnant portant barbe et lunettes et de l’adolescente rousse aux cheveux mi-longs et portant également des lunettes avait également circulé dans les médias.

« Nous avons mobilisé la nation entière (…), personne ne peut se cacher face à tant de millions de personnes », a déclaré le chef du TBI, Mark Gwyn, lors d’une conférence de presse.

« Nos analystes du renseignement et agents ont travaillé sans relâche » et « ont étudié plus de 1.500 possibles pistes » venues du pays entier, a insisté M. Gwyn dans un communiqué.

M. Cummins enseignait dans un lycée du Tennessee d’où il avait été renvoyé pour « comportement déplacé » avec l’élève de seconde.

Dans un communiqué le mois dernier, M. Gwyn avait révélé que, selon l’enquête, le quinquagénaire « semblait avoir abusé de son rôle de professeur (…) pour attirer et exploiter sexuellement la jeune fille vulnérable ».

Environ un mois avant la disparition de la jeune fille, un étudiant avait vu l’enseignant et l’adolescente s’embrasser et l’avait dit aux dirigeants de l’établissement, d’après le quotidien The Tennessean, citant les responsables scolaires.

Avant leur disparition, M. Cummins avait fait des recherches en ligne sur le thème du mariage chez les adolescents et avait aussi tenté de déterminer si les caractéristiques de son véhicule permettaient de le géolocaliser.

Un avocat cité par la BBC affirme qu’il « n’y a pas de mots (…) pour décrire le niveau de soulagement et de joie ressentis par la famille Thomas ».

Jill Cummins, la femme de l’enseignant détenu sans possibilité de libération sous caution, a confié à la chaîne ABC qu’elle avait déposé une demande de divorce après un mariage d’une trentaine d’années: « Il était mon meilleur ami », c’était « le mariage parfait », « nous avions tout ce que nous avions toujours voulu, deux beaux enfants, de beaux petits-enfants, et je pensais vraiment qu’il m’aimait ».

Jill Cummins a également confié qu’elle connaissait Elizabeth Thomas, que son mari et elle l’emmenaient parfois à l’église: « Je l’appelais notre troisième fille parfois ».

Romandie.com avec(©AFP / 21 avril 2017 01h28)

Une Canadienne remporte le prix du « meilleur professeur du monde »

mars 19, 2017

 

Maggie MacDonnell, enseignante canadienne travaillant dans un village reculé de l’Arctique, s’exprime après avoir remporté à Dubaï le prix du « meilleur professeur du monde », le 19 mars 2017 / © AFP / KARIM SAHIB

Une enseignante canadienne travaillant dans un village reculé de l’Arctique a remporté dimanche à Dubaï le prix du « meilleur professeur du monde », doté d’un million de dollars.

Maggie MacDonnell figurait parmi 10 finalistes sur 20.000 candidats de 179 pays, qui s’étaient présentés à un concours international ayant pour objectif de valoriser le métier d’enseignant.

Elle enseigne dans le village de Salluit, dans l’Arctique canadien, qui a un taux élevé de suicide, selon sa biographie fournie par les organisateurs du prix.

Mme MacDonnell a indiqué dimanche avoir été témoin de plus de 10 suicides en deux ans.

« En tant qu’enseignante, lorsque j’arrive à l’école le lendemain d’un suicide, il y a un siège vide dans ma salle de classe où plane un silence total », a-t-elle affirmé en retenant ses larmes. « Je vous remercie d’attirer l’attention du monde sur eux », a-t-elle ajouté.

Cette enseignante a lancé un programme de formation sociale à l’intention de ses élèves – notamment les filles – dans une région où les grossesses d’adolescentes sont fréquentes et les taux d’abus sexuels élevés, selon sa biographie.

Maggie MacDonnell, enseignante canadienne travaillant dans un village reculé de l’Arctique, réagit après avoir remporté à Dubaï le prix du « meilleur professeur du monde », le 19 mars 2017 / © AFP / KARIM SAHIB

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a félicité Mme MacDonnell. « Nous sommes très fiers de vous », a-t-il réagi dans un message transmis par vidéo.

La cérémonie de remise du prix a été ouverte par le chanteur lyrique italien Andrea Boccelli.

Le concours est organisé pour la troisième fois par la fondation Varkey, basée à Dubaï. Le prix est payé par tranches et exige que le gagnant reste enseignant pendant au moins cinq ans.

L’an dernier, le concours avait été remporté par une enseignante palestinienne de Cisjordanie occupée, Hanane al-Hroub, pour « l’importance qu’elle donne au jeu dans l’éducation des enfants » afin de contrer la violence dans le milieu scolaire, souvent traumatisé par les retombées du conflit israélo-palestinien.

La fondation a été créée par la famille Varkey, des Indiens immigrés dans les années 1950 aux Emirats arabes unis, alors protectorat britannique. Ils y font fortune en créant des réseaux d’écoles privées, au début destinées aux enfants des expatriés occidentaux ou du sous-continent indien venus dans le Golfe après le boom pétrolier.

Romandie.com avec(©AFP / 19 mars 2017 18h13)

Nigeria: Un professeur forcé par ses étudiants à nettoyer le sol et les toilettes

mars 2, 2017

Un professeur forcé par ses étudiants à nettoyer le sol et les toilettes 

Isiaq Yusu, professeur au département d’anglais de l’Université d’Ibrahim Badamosi Babangida, Lapai, dans l’Etat du Niger au Nigeria a été déshonoré après avoir été surpris nu dans l’appartement de son étudiante du nom de Mercy.

Le fiancé de l’étudiante accompagné d’un ami a surpris  Yusuf alors qu’il était prétendument prêt à avoir des rapports s3xuels avec elle. Il  lui a fait nettoyer le salon, laver les toilettes, et a pris des photos de lui nu, qui sont depuis devenues virales.

Le professeur aurait insisté pour coucher avec l’étudiante afin qu’elle puisse passer son examen.

Selon PUNCH Metro, l’étudiante qui avait déjà échoué une fois à l’examen, était frustrée et craignait que le professeur puisse la faire échouer encore, prolongeant ainsi son année d’étude.

Elle aurait confié ses craintes à son fiancé et un plan a été mis en place pour mettre fin au harcèlement du professeur.

Mercredi dernier, le fiancé et son ami sont allés à la résidence de Mercy à l’extérieur du campus. L’enseignant voulait avoir des rapports s3xuels avec elle avant de pouvoir la faire passer l’examen.

« Ils lui ont dit d’inviter M. Yusuf à venir faire ce qu’il exigeait alors qu’ils étaient cachés dans les toilettes. Pendant que le professeur enlevait ses vêtements pour coucher avec elle, ils sont sortis des toilettes. Ils lui ont donné un balai pour nettoyer les toilettes et le salon », a déclaré un des étudiants, qui a requis l’anonymat.

Un autre étudiant a déclaré que le professeur avait été accusé de harcèlement s3xuel sur des étudiantes.

« Mais il n’y avait aucune preuve pour le clouer jusqu’à présent. Le ministère est au courant de l’incident et il a été pris en charge par la direction de l’école. Selon les informations, il fera face à un panneau mardi », a-t-il ajouté.

Un ancien pensionnaire de l’université a déclaré à PUNCH Metro qu’il avait conseillé au professeur de se marier.

« Il a environ 50 ans et étudie actuellement pour son doctorat. Je lui avais conseillé d’arrêter de poursuivre des étudiantes et de fonder sa propre famille. C’est une grande honte et un embarras à vie », a ajouté l’ex-étudiant.

La direction, sur le site internet de l’institution, a confirmé qu’un comité avait été mis en place pour enquêter sur le cas et a promis de rendre justice.

Toutefois, le professeur a nié l’allégation selon laquelle il aurait tenté d’avoir des rapports s3xuels avec l’élève. Il a déclaré qu’elle a comploté avec certains hommes pour l’enlever en se rendant à la maison vers 22 heures le mardi, ajoutant qu’il a été forcé de retirer ses vêtements.

 

Imatin.net par Christ Boli avec Afrikmag.com

Un professeur de l’Université de Genève « a fabriqué » des données

septembre 25, 2014

Un professeur de l’Université de Genève est soupçonné d’avoir manipulé des données dans le cadre d’une étude publiée dans un journal de référence anglais, a révélé mercredi soir la Radio Télévision Suisse (RTS). Ce scientifique qui a été licencié depuis est déjà sous le coup de plaintes pénales pour gestion déloyale.

L’article frauduleux a été retiré. « Les données ont été fabriquées. La fabrication de ces données a conduit à des conclusions qui sont fausses et qui doivent être déclarées comme telles à la communauté scientifique », a indiqué dans le « 19h30 » de la RTS Henri Bounameux, doyen de la faculté de médecine.

La fraude a été découverte après une enquête interne au sein de l’Université de Genève diligentée par le rectorat. Les investigations ont duré quatre mois, a précisé jeudi à l’ats Julie Michaud, responsable de la communication de l’Université de Genève. Des soupçons sont apparus lors d’un contrôle des dépenses du laboratoire que dirigeait le professeur.

Ce genre de cas de fraude scientifique est très exceptionnel à l’Université de Genève, relève Mme Michaud. Il est évident qu’il est négatif en terme d’image pour l’institution, a-t-elle précisé.

Il assume
L’article mis en cause a été publié en janvier dernier dans le « British Journal of Psychiatry ». Il mettait en évidence un lien entre des traumatismes dans l’enfance et une modification génétique chez des patients atteints de troubles bipolaires. Selon le site internet du journal, un réexamen des analyses ADN ne montre pas de corrélation entre ces deux sujets.

Le professeur qui exerçait également aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a reconnu auprès de la RTS que les examens de laboratoire n’étaient pas justes. Il dit tout assumer en tant que responsable de ce laboratoire. Le scientifique a depuis été licencié.

Plaintes pénales
Cet homme qui réside actuellement en France fait l’objet de plaintes pénales pour gestion déloyale et escroquerie de la part des HUG et de l’Université de Genève. Des anomalies dans les dépenses liées à des sous-traitances d’analyses sont en cause. Le montant total du préjudice s’élève à 1,7 million de francs pour les deux plaignants. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre le professeur.

Romandie.com