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Canada-Québec: Un programme de démarrage de garderie fort populaire à Trois-Rivières

février 27, 2022

Le programme visant à créer de nouvelle place de garderie en milieu familial connaît une forte popularité à Trois-Rivières, trois semaines après son lancement.

Il manque 800 places en garderie à Trois-Rivières

© Josée Ducharme/Radio-Canada Il manque 800 places en garderie à Trois-Rivières

Pour aider à combler le besoin criant de places en garderie, les députés Jean Boulet, Sonia Lebel et Simon Allaire avec la Caisse Desjardins, la Ville de Trois-Rivières, Innovation et Développement économique Trois-Rivières (IDÉTR) ont lancé le programme Propulsion services de garde en milieu familial.

Le programme offre un soutien financier qui couvre presque la totalité des coûts de démarrage d’une garderie en milieu familial à Trois-Rivières.

À ce jour, 70 demandes de garderies en milieu familial ont été soumises, dont 30 représentent une candidature solide, selon le directeur général du Centre de la petite enfance (CPE) Les Petits Collégiens, Pierre-Philippe Foucher : Actuellement, on en a de tous les profils. Dans certaines situations, il y avait des irritants ou des ralentissements.»

Il cite en exemple des enseignants qui souhaitent revenir à la maison auprès de leurs enfants, des techniciens en éducation spécialisée qui souhaitent se réorienter. Il note également que plusieurs personnes provenant de l’extérieur de la région s’y intéressent.

Créer 360 nouvelles places

Trois-Rivières compose actuellement avec un déficit de 800 places en garderie.

Le programme a pour objectif d’en créer 360. Les promoteurs estiment que d’ici l’été, la moitié de l’objectif sera atteint. Si cet objectif est atteint plus vite que prévu, il est possible que le programme soit bonifié.

Pallier la pénurie de main-d’œuvre

En tenant compte d’un taux de chômage relativement bas et de départs à la retraite à venir dans les prochaines années, le directeur général d’IDÉTR, Mario De Tilly voit une occasion d’attirer de la main-d’œuvre dans la ville.

On est dans des évaluations de quelque chose qui oscille entre 5 et 10 000 postes à combler au cours des 4, 5 prochaines années. Il va falloir qu’on soit capables d’attirer des gens.»

Une formation de 60 heures est nécessaire pour pouvoir opérer une garderie en milieu familial. Le revenu moyen est de 68 000 $ par année pour un travail qui s’effectue à la maison.

CBC/Radio-Canada avec les informations de Marc-Antoine Bélanger

France: Le picard et le flamand pourront être enseignés dès la rentrée 2022

décembre 16, 2021

Les élèves des académies de Lille et d’Amiens pourront désormais apprendre ces deux langues régionales dès la rentrée prochaine, rapporte BFMTV.

Les enfants pourront apprendre le picard ou le flamand occidental a l'ecole (photo d'illustration).
Les enfants pourront apprendre le picard ou le flamand occidental à l’école (photo d’illustration).© Jean-Marc LOOS / MAXPPP / PHOTOPQR/L’ALSACE/MAXPPP

Les enfants pourront apprendre le picard ou le flamand occidental à l’école. Ces deux langues régionales des Hauts-de-France pourront désormais être enseignées aux élèves des académies concernées, selon une circulaire publiée, jeudi 16 décembre, au Bulletin officiel de l’Éducation nationale. Les cours débuteront dès la rentrée 2022, de la maternelle au lycée, rapporte BFMTV.

Le flamand pourra ainsi être enseigné dans les écoles de l’académie de Lille, tandis que le picard pourra l’être dans celles de Lille et d’Amiens. Des enseignements qui se tiendront « dans le cadre des horaires habituels » et « dans le respect des programmes de langues vivantes de l’Éducation nationale », précise la circulaire.

Définir les programmes et trouver le personnel

Une victoire pour les élus locaux. En effet, au début du mois de décembre, quatre sénateurs avaient adressé un courrier au Premier ministre Jean Castex. L’objectif de cette demande : que le picard soit « reconnu comme langue régionale (…) au même titre que le breton, l’alsacien, le catalan », avait expliqué Éric Bocquet, sénateur PCF du Nord, à nos confrères de BFMTV.

Il ne reste désormais plus qu’à trouver du personnel bilingue et à définir les programmes, le contenu et la pédagogie de ces enseignements pour que les écoliers puissent commencer les cours en picard ou en flamand dès la rentrée prochaine.

Par Le Point avec AFP

Le Canada lance un programme de parrainage privé de réfugiés nord-coréens

octobre 26, 2021

SÉOUL, Corée, République de — Une organisation de défense des droits de la personne basée à Toronto annonce le lancement d’un programme de parrainage privé pour réinstaller des réfugiés nord-coréens au Canada.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le Canada deviendrait ainsi le troisième pays, après la Corée du Sud et les États-Unis, à accepter des Nord-Coréens.

Sean Chung, directeur général de l’organisation HanVoice, a déclaré mardi que le programme pilote créé en partenariat avec le gouvernement du Canada vise à faire venir au Canada cinq familles de réfugiés nord-coréens depuis la Thaïlande au cours des deux prochaines années.

La Thaïlande est un pays de transit majeur pour les réfugiés nord-coréens, car elle ne les renvoie pas en Corée du Nord ou en Chine. La Chine, principal allié de la Corée du Nord, a été fréquemment accusée de réprimer les évadés nord-coréens et de les renvoyer de force malgré le risque de torture et d’emprisonnement.

Parmi les candidats en Thaïlande, le Canada accordera la priorité aux familles des femmes nord-coréennes qui ont survécu à des violences sexuelles et sexistes ou qui risquent d’en subir, a déclaré M. Chung.

Les Canadiens qui se porteront volontaires en tant que parrains seront invités à soutenir les familles pendant 12 mois ou jusqu’à ce qu’elles deviennent autonomes. La période de parrainage pourrait être prolongée jusqu’à un maximum de 36 mois dans des cas exceptionnels, a indiqué HanVoice dans un communiqué.

L’ambassade du Canada à Séoul n’a pas immédiatement répondu à des demandes de commentaires.

«Qu’il s’agisse de mettre de l’argent pour parrainer les familles, de venir les chercher à l’aéroport, d’aider à inscrire leurs enfants à l’école, la communauté sera impliquée à chaque étape», a déclaré M. Chung.

«Pour les Nord-Coréens en fuite, dont la majorité sont des femmes et ont vécu des expériences traumatisantes en transit, il s’agit d’une nouvelle voie sûre et d’un nouveau départ.»

Des dizaines de milliers de Nord-Coréens vivraient cachés en Chine. Environ 34 000 autres Nord-Coréens ont fui vers la Corée du Sud, où ils peuvent recevoir la citoyenneté et d’autres avantages en vertu d’une loi qui considère la Corée du Nord comme faisant partie de son territoire.

Les États-Unis ont admis un nombre beaucoup plus restreint de réfugiés nord-coréens depuis l’adoption de la loi nord-coréenne sur les droits de la personne en 2004.

M. Chung a dit que les évadés nord-coréens n’avaient pas pu accéder au système de réfugiés du Canada, bien que certains aient migré vers le Canada, l’Europe occidentale et l’Australie après s’être initialement installés en Corée du Sud.

Avec Kim Tong-hyung, The Associated Press

Canada: Nouvelles chaires d’excellence en enseignement à l’UQTR

septembre 29, 2021

L’UQTR annonce qu’elle met en place un Programme de chaires d’excellence en enseignement. Le programme vise ultimement la création de quatre nouvelles chaires chaque année.

Deux des quatre chaires viennent d’être lancées.

© ARCHIVES Deux des quatre chaires viennent d’être lancées.

L’objectif de cette initiative est d’accentuer le développement des connaissances et l’amélioration des pratiques en éducation. Elle vise également à reconnaître et soutenir l’excellence des travaux des professeures et des professeurs de l’UQTR.

Deux chaires sont officiellement lancées en ce début d’année. La première, dirigée par la professeure France Lafleur du Département des sciences de l’éducation, est la Chaire d’excellence en enseignement sur la formation à distance qui permettra à la fois d’étudier les défis reliés à l’enseignement à distance, mais aussi d’appliquer des principes qui assureront une valeur réelle à ce type de formation.

La seconde chaire s’intitule Développer les compétences transversales et savoir-être des futurs professionnels de la santé. Elle est dirigée conjointement par les professeures Catherine Briand et Marie-Josée Drolet du Département d’ergothérapie et entend soutenir le développement des compétences personnelles, relationnelles, sociales et éthiques des étudiants des différents secteurs de la santé et des services sociaux.

Selon les chercheuses, la communication, l’ouverture d’esprit, la collaboration et l’établissement de relations égalitaires avec les patients sont des aptitudes essentielles pour favoriser l’employabilité des professionnels de la santé, mais aussi pour assurer une prestation de soins de qualité.

Le Programme des chaires d’excellence en enseignement de l’UQTR accorde pour chaque chaire une aide financière de 25 000 $ par année pour un maximum de deux ans. S’il reconnaît les compétences exceptionnelles et le rayonnement des titulaires dans le domaine de l’éducation, ce programme vise également à satisfaire les besoins actuels et futurs du Québec en guise de formation.

«Notre programme fait suite au rapport du Scientifique en chef du Québec sur l’Université québécoise du futur qui recommande notamment l’amélioration des pratiques éducatives dans les établissements postsecondaires et le développement de recherches pouvant y contribuer. En visant à améliorer l’offre de formation et actualiser le niveau de compétences dans des secteurs touchés par la rareté de la main-d’œuvre, notre programme pourra répondre à des besoins concrets», prévoit le recteur, Christian Blanchette.

Avec Brigitte Trahan – Le Nouvelliste

Congo-Sénégal: Programme des obsèques de Lotaly Moilet froidement assassinée par un sujet guinéen à Dakar

juin 15, 2021

Photo de BrazzaNews.

Avec Brazzanews

Canada: Jean Boulet annonce 900 000 $ pour l’UQTR

mars 20, 2021

Trois-Rivières — Pour soutenir les capacités de recherche et d’acquisition d’équipement à la fine pointe de la technologie de la région de la Mauricie, le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 900 000 $ à un projet d’innovation relevant de l’UQTR. C’est le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, qui en a fait l’annonce vendredi au nom de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann.

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

© FRANÇOIS GERVAIS Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

Cet investissement s’inscrit dans le Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, qui permet aux universités et aux centres de recherche affiliés aux hôpitaux universitaires de demeurer à l’avant-garde de la recherche mondiale dans tous les secteurs.

Au total, 38 projets québécois ont été acceptés. Ils se partageront des investissements totalisant 280 millions de dollars, dont 109 251 000 $ ont été consentis par le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi que le ministère de l’Économie et de l’Innovation.

Le nom du projet retenu est Bâtir un avenir pour la diffusion canadienne des faisceaux de neutrons. «Je suis ravi de cet investissement puisqu’il témoigne de la passion et de l’ingéniosité qui animent notre communauté. Le projet de l’UQTR fait partie d’un projet pancanadien porté par plus de 100 chercheurs de 30 universités canadiennes qui requièrent l’utilisation de faisceaux de neutrons pour leurs recherches», a commenté le ministre régional.

«Pour l’UQTR, le projet consiste à bonifier son laboratoire de faisceaux de neutrons en y ajoutant trois lignes de faisceaux», précise le ministre Boulet, pour qui de telles idées avant-gardistes et un tel savoir-faire de pointe «contribueront grandement au rayonnement du Québec sur la scène internationale».

Pour sa part, la ministre McCann a tenu à souligner la qualité des projets retenus dans le cadre du programme Fonds d’innovation. «Ces projets démontrent toute la volonté et l’ambition qui animent le réseau de l’enseignement supérieur québécois. Je suis certaine qu’ils contribueront à positionner avantageusement le Québec de demain sur la scène mondiale. Ces investissements offriront la possibilité aux étudiants, professeurs et chercheurs de poursuivre leurs travaux dans des environnements à la fine pointe de la technologie et de rivaliser avec l’ensemble des universités et centres de recherche du monde», a-t-elle fait savoir par voie de communiqué.

«Plus que jamais, nous avons besoin d’innovation en matière de santé, et c’est vers la recherche que nous devons d’abord nous tourner pour la favoriser. Que ce soit du côté du traitement des maladies ou simplement pour faire une meilleure prévention, il nous faut miser sur le travail de nos chercheuses et de nos chercheurs pour améliorer nos pratiques et optimiser notre gestion des ressources au sein du réseau. Ce financement s’avère donc une excellente nouvelle qui vient nous donner un peu d’espoir en cette période de défis majeurs pour l’organisation des services de santé», a renchéri le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

«Nos chercheurs ont besoin d’infrastructures de recherche et d’équipement de pointe pour mener à bien leurs travaux et réaliser les découvertes qui généreront les innovations de demain. C’est le mandat que nous nous donnons comme gouvernement : appuyer les projets québécois en leur fournissant les meilleures conditions technologiques et scientifiques qui soient», a conclu le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon.

Avec Marc Rochette – Le Nouvelliste

Côte d’Ivoire: Programme de l’arrivée de la dépouille mortelle et de l’inhumation de Hamed Bakayako

mars 13, 2021

Avec RTI Officiel du 13 mars 2021 par Abdoulaye Koné

Canada: Des programmes pour le recrutement des enseignants francophones en C.-B. voient le jour

mars 4, 2021

Grâce à une aide financière de 6,5 millions $ du ministère des Langues officielles distribuée à divers organismes au cours des deux dernières années, le Bureau des affaires francophones de l’Université Simon Fraser a développé plusieurs stratégies et projets pour former davantage d’enseignants francophones et les retenir en Colombie-Britannique.

Des élèves de 3e année participent à une activité en français en s'amusant avec leur enseignante Francine Masse.

© Jacqueline Landry/Radio-Canada Des élèves de 3e année participent à une activité en français en s’amusant avec leur enseignante Francine Masse.

«L’isolement professionnel est le principal obstacle à la rétention des professeurs francophones formés en Colombie-Britannique,» explique Hélène Lalancette, directrice adjointe au Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) de l’Université Simon Fraser. «Les enseignants francophones se plaignent également de manquer de ressources pédagogiques en français et de ne pas avoir accès à assez de formation continue», dit-elle.

Réseau de soutien professionnel

Pour briser cet isolement, le BAFF a mis en place depuis 2020 un réseau de soutien pour les enseignants francophones de la Colombie-Britannique.

Ce réseau s’adresse autant aux enseignants d’immersion française, de français langue seconde ou de français langue première. «En milieu minoritaire, nous ne sommes pas assez nombreux pour faire des sous-groupes,» précise Mme Lalancette.

Recrutement

Des élèves en immersion française

© Canadian Parents for rench Des élèves en immersion française

Une autre initiative du BAFF est d’aider les commissions scolaires anglophones de la province avec l’embauche d’enseignants de français et tout particulièrement de leur faire mieux connaître leur réalité et leurs spécialités.

«L’enseignement en milieu minoritaire est différent, explique Hélène Lalancette et il ne faut pas seulement des professeurs de français, il faut aussi des professeurs de mathématiques francophones, des bibliothécaires.»

La Faculté d’éducation de l’Université Simon Fraser compte 51 places pour la formation des enseignants en français. Hélène Lalancette travaille activement auprès du ministère provincial de l’Éducation pour que ce nombre augmente grâce au fond de recrutement.

Commission scolaire de Vancouver

À plus petite échelle, la Commission scolaire de Vancouver (VSB) a également ses propres stratégies de recrutement pour remplir ses quelque 240 postes à temps plein d’enseignants d’immersion française et de français langue seconde.

Ce sont surtout des jeunes qui aiment l’aventure ou des personnes qui ont besoin de changement qui déménagent en Colombie-Britannique pour enseigner le français, confie Adrian Keough, directeur à la Commission scolaire de Vancouver. «Nous les aidons à trouver un logement et il y a même des enseignants qui offrent un logement pour les premières semaines ou le premier mois aux nouveaux arrivants», précise-t-il.

Adrian Keogh, directeur de la Vancouver School Board.

© Nora Chabib/Radio-Canada Adrian Keogh, directeur de la Vancouver School Board.

La Commission scolaire offre également un poste permanent à temps plein plutôt que de la suppléance sur appel à certains candidats pour leur assurer une stabilité de salaire et des avantages sociaux. Ceux-ci sont donc déjà sur place lorsqu’un emploi permanent se libère.

Du côté du Syndicat des enseignants de la Colombie-Britannique, aucun changement n’a été remarqué depuis que le financement d’Ottawa a été alloué, selon Stéphane Bélanger.

L’important selon lui, est surtout la rétention. «C’est là qu’il faudrait mettre le plus d’énergie. Ça passe par de meilleures conditions de travail par exemple», dit-il.

Il confirme qu’il y a une pénurie d’enseignants, aggravée par la pandémie. La liste des postes à pourvoir au Conseil scolaire francophone par exemple est longue, et certains sont en ligne depuis septembre, déclare Stéphane Bélanger.

Avec Radio-Canada par Dominique Lévesque 

Le Royaume-Uni lance son programme de vaccination contre la COVID-19

décembre 8, 2020

LONDRES — Les autorités sanitaires britanniques ont commencé à offrir, mardi, les premières doses d’un vaccin contre la COVID-19 testé et analysé de manière indépendante, lançant un programme mondial de vaccination qui devrait prendre de l’ampleur à mesure que de plus en plus de vaccins seront approuvés.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le premier vaccin a été donné à Margaret Keenan — qui fêtera ses 91 ans la semaine prochaine — à l’hôpital universitaire de Coventry, l’un des nombreux hôpitaux du Royaume-Uni qui gèrent la phase initiale du programme.

«Je me sens tellement privilégiée d’être la première personne vaccinée contre la COVID-19», a déclaré l’ancienne employée d’une bijouterie, qui portait un masque chirurgical et un t-shirt bleu décoré d’un pingouin portant un bonnet de Noël et une écharpe rouge. «C’est le meilleur cadeau d’anniversaire que je pouvais espérer, car cela signifie que je peux enfin penser à passer du temps avec ma famille et mes amis au cours de la nouvelle année, après avoir été seule pendant la majeure partie de l’année.»

Les 800 000 premières doses du vaccin sont destinées aux personnes de plus de 80 ans qui sont soit hospitalisées ou qui ont déjà des rendez-vous prévus à l’hôpital, ainsi qu’aux travailleurs des maisons de retraite. Les autres devront attendre leur tour.

Les responsables de la santé publique ont demandé au public d’être patient, car seules les personnes les plus exposées au virus seront vaccinées rapidement. Le personnel médical contactera les gens pour prendre des rendez-vous, et la plupart devront attendre l’année prochaine avant qu’il y ait suffisamment de vaccins pour élargir le programme.

Stephen Powis, directeur médical national du National Health Service d’Angleterre, a déclaré que la première injection de ce vaccin en dehors d’un essai clinique était un moment émouvant.

«Cela ressemble vraiment au début de la fin», a dit M. Powis. «Ce fut une année vraiment terrible, 2020. Toutes ces choses auxquelles nous sommes si habitués, rencontrer des amis et de la famille, aller au cinéma, ont été perturbées. Nous pouvons les retrouver. Pas demain. Pas la semaine prochaine. Pas le mois prochain. Mais dans les mois à venir.»

Le palais de Buckingham a refusé de commenter les informations selon lesquelles la reine Elizabeth II, 94 ans, et son mari de 99 ans, le prince Philip, seraient vaccinés afin de démontrer publiquement la sécurité de l’injection.

Les responsables de la santé publique d’autres pays observent le déploiement en Grande-Bretagne alors qu’ils se préparent à la tâche sans précédent de vacciner des milliards de personnes pour mettre fin à une pandémie qui a tué plus de 1,5 million de personnes dans le monde. Bien que le Royaume-Uni dispose d’une infrastructure bien développée pour la distribution des vaccins, elle est conçue pour les administrer à des groupes tels que les écoliers ou les femmes enceintes, et non à l’ensemble de la population.

Le Royaume-Uni prend une longueur d’avance sur le projet après que les régulateurs britanniques eurent donné, le 2 décembre, une autorisation d’urgence au vaccin produit par le fabricant de médicaments américain Pfizer et l’allemande BioNTech. Les autorités américaines et européennes examinent également le vaccin, ainsi que des produits concurrents développés par la société de biotechnologie Moderna et par une collaboration entre l’Université d’Oxford et le fabricant de médicaments AstraZeneca.

Samedi, la Russie a commencé à vacciner des milliers de médecins, d’enseignants et d’autres personnes dans des dizaines de centres à Moscou, avec son vaccin Spoutnik V. Ce programme est perçu différemment parce que la Russie a autorisé l’utilisation du vaccin l’été dernier après qu’il eut été testé sur seulement quelques dizaines de personnes.

Les premières expéditions du vaccin Pfizer-BioNTech ont été livrées dimanche à un groupe d’hôpitaux britanniques.

Le Royaume-Uni compte plus de 61 000 décès liés à la COVID-19, plus que tout autre pays n’en a signalé en Europe. Il a aussi rapporté plus de 1,7 million de cas.

– Par Danica Kirka, The Associated Press

Avec La Presse Canadienne

Côte d’Ivoire: programme des obsèques d’Amadou Gon Coulibaly

juillet 10, 2020

Amadou Gon Coulibaly, ancien Premier ministre ivoirien
 

Décédé le 8 juillet dernier, Amadou Gon Coulibaly aura droit à des funérailles nationales. Un deuil national de huit jours a été décrété par le Président Alassane Ouattara, en attendant l’inhumation du défunt Premier ministre ivoirien.

Amadou Gon Coulibaly sera inhumé le vendredi 17 juillet à Korhogo

Rentré au pays le 2 juillet 2020, après un séjour médical de deux mois en France, Amadou Gon Coulibaly avait hâte de reprendre le travail. C’est ainsi que le lundi 6 juillet, le Premier ministre s’est rendu à la Primature où l’attendaient ses collaborateurs, enthousiastes de retrouver le patron.

Dès le lendemain, le Chef du Gouvernement a d’ailleurs présidé un Conseil de gouvernement en prélude au Conseil des ministres du mercredi. C’est cependant lors de cette réunion gouvernementale présidée par le Président Alassane Ouattara qu’Amadou Gon Coulibaly sera pris d’un malaise, qui lui sera fatal, quelques heures plus tard.

Consternation, émotions et tristesse mêlée de larmes se sont donc emparées des Ivoiriens qui venaient ainsi de perdre leur Premier ministre, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2020 pour le compte du RHDP, parti présidentiel. Suivant un décret signé par Alassane Ouattara, « il est déclaré huit jours de deuil national, du vendredi 10 au vendredi 17 juillet 2020 ». Le drapeau national sera à cet effet mis en berne sur toute l’étendue du territoire ivoirien, et dans les ambassades de Côte d’Ivoire à l’étranger.

Le programme des obsèques d’Amadou Gon Coulibaly s’établit par ailleurs comme suit :

▪️Mardi 14 juillet à 9h : Hommage de la nation au palais de la présidence

▪️Mercredi 15 juillet de 8h à 12 h : Hommage du RHDP au palais des sports

– 13h : Prière mortuaire à la mosquée de la rivièra golf

– Départ sur Korhogo à 14h

▪️Vendredi 17 juillet : Inhumation

 

Avec Afrique -7 par Dreyfus Polichinelle