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Le vol MH17 abattu par un grand nombre de projectiles

septembre 9, 2014

La Haye – Le vol MH17 qui s’est écrasé à la mi-juillet dans l’est de l’Ukraine a été abattu en vol par un grand nombre de projectiles à haute vitesse, ce qui a disloqué l’appareil en morceaux, a affirmé mardi un premier rapport sur le drame.

Le Boeing 777-200 assurant le vol MH17 opéré par Malaysia Airlines s’est disloqué en vol, en raison probablement de dégâts structurels causés par un grand nombre de projectiles à grande vitesse qui ont pénétré dans l’avion depuis l’extérieur, a soutenu le Bureau d’enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), chargé de l’enquête.

Il n’y a aucune indication selon laquelle le crash a été causé par une défaillance technique, ou par les actions de l’équipage, qui était qualifié et expérimenté, a assuré l’OVV.

Le vol MH17 qui avait décollé d’Amsterdam-Schiphol peu après 12H00 (10H00 GMT) avec 298 personnes à bord s’est déroulé comme prévu avant de prendre fin de manière abrupte quelques heures plus tard.

Une explosion en vol, causée par le grand nombre de projectiles à grande vitesse, explique la fin abrupte de l’enregistrement des données sur les boîtes noires, la perte de contact avec les contrôleurs aériens et la disparition simultanée de l’appareil sur les radars, a également assuré l’OVV.

Après le drame, qui a coûté la vie à 298 personnes dont 193 Néerlandais, Kiev et les Occidentaux ont accusé les séparatistes prorusses d’être responsables de la tragédie, tandis que Moscou et les insurgés avaient accusé Kiev.

Romandie.com avec(©AFP / 09 septembre 2014 10h47)

La manifestation des opposants au mariage gay dégénère à Paris

avril 23, 2013

Des incidents ont éclaté mardi soir dans le centre de Paris après la manifestation des opposants au mariage homosexuel. Certaines personnes ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre qui répliquaient au gaz lacrymogène.

Vers 21h50, les organisateurs avaient appelé la foule de quelque 3500 personnes, selon un décompte de la police, à « quitter calmement les lieux », sur fond de « Ce n’est qu’un au revoir » diffusé par la sono. Une heure plus tard, des centaines de personnes étaient toujours présentes sur l’esplanade des Invalides.

Entre 50 et 100 manifestants selon les journalistes de l’AFP, certains masqués ou encagoulés, ont provoqué les CRS et gendarmes mobiles. Pétards, bouteilles et autres projectiles ont été lancés en grand nombre sur les forces de l’ordre qui répliquaient par de longs jets de gaz lacrymogène.

Vers 23h30, les échauffourées s’étaient déplacées sur le quai d’Orsay, où les provocateurs se servaient d’objets divers volés sur un chantier (pavés, barrières de chantier, barres de fer, gaines électriques) pour les lancer sur les forces de l’ordre. « Les affrontements sont extrêmement violents », a indiqué une source policière.

CRS harcelés

Aucun affrontement direct n’était visible, ont constaté des journalistes de l’AFP, mais les CRS et gendarmes mobiles étaient harcelés et bombardés de projectiles derrière les grillages de leurs camions anti-émeutes.

Un commissaire de police a été blessé par un pavé à la tête, selon une source policière. Personne n’a été interpellé pour le moment, a ajouté cette source.

Romandie.com

Netanyahu promet des représailles après le tirs de roquettes sur Eilat

avril 21, 2013

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis dimanche des représailles après le récent tir de deux roquettes, lancées du Sinaï égyptien, contre la ville d’Eilat, dans le sud d’Israël.

La semaine passée, des missiles ont été tirés du Sinaï contre Eilat. Ceux qui les ont lancés appartiennent apparemment à un commando terroriste parti de Gaza et qui a utilisé le territoire du Sinaï pour attaquer une ville israélienne, a expliqué M. Netanyahu lors du conseil des ministres hebdomadaire.

Nous ne l’accepterons pas et nous en ferons payer le prix — cela a été notre politique constante ces quatre dernières années et elle va nous servir aussi dans ce cas-là, a-t-il averti, d’après un communiqué de ses services.

Au moins deux roquettes tirées du Sinaï égyptien, selon l’armée israélienne, se sont abattues mercredi dans la ville israélienne d’Eilat, sur la mer Rouge, sans faire de victime.

Cette attaque a été revendiquée par un groupe salafiste basé à Gaza, le Majlis Choura al-Moujahidine dans les environs de Jérusalem, tenants d’un islamisme radical, qui a justifié ces tirs par la mort d’un prisonnier palestinien d’Israël et de deux adolescents tués par l’armée israélienne en Cisjordanie au début du mois.

Le Majlis Choura al-Moujahidine, nom d’une coalition de groupes salafistes apparue en 2012 à Gaza, gouverné par le mouvement islamiste Hamas, a revendiqué la plupart des récents tirs de roquettes sur Israël.

Quelques heures avant l’arrivée du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel à Tel-Aviv, une roquette tirée depuis Gaza s’est par ailleurs abattue dans la nuit de samedi à dimanche dans la région d’Eshkol (sud), sans faire de dégât majeur ni de blessé, selon la police israélienne.

Deux autres projectiles de Gaza étaient tombés dans la nuit de jeudi à vendredi sur le sud d’Israël, sans faire de victime.

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement du Hamas à Gaza, Taher al-Nounou, a rejeté les accusations de M. Netanyahu et a appelé les frères égyptiens à intervenir pour empêcher cette provocation et entraver les pratiques agressives de l’occupant (israélien) contre notre peuple.

Israël et le Hamas ont conclu le 21 novembre dernier une trêve de plus en plus fragile, sous médiation de l’Egypte, au terme d’une semaine d’hostilités qui ont coûté la vie à 177 Palestiniens et six Israéliens, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources médicales.

Romandie.com avec (©AFP / 21 avril 2013 22h59)

Égypte : peines de prison et condamnations à mort dans le procès des violences de Port-Saïd

mars 9, 2013

Des supporteurs d'al-Ahly manifestent pour réclamer justice, au Caire le 23 janvier 2013 Des supporteurs d’al-Ahly manifestent pour réclamer justice, au Caire le 23 janvier 2013 © AFP

Un tribunal du Caire a prononcé, le 9 mars, des peines allant de un an de prison à la réclusion à perpétuité contre des personnes jugées pour une tragédie du football en 2012 à Port-Saïd (nord-est), et confirmé les peines capitales prononcées en janvier contre d’autres accusés.

Ces verdicts risquent de provoquer de nouvelles violences, le premier jugement en janvier, qui concernait principalement des supporteurs du club de football de Port-Saïd, ayant déjà provoqué des heurts meurtriers entre la population et la police dans cette ville située sur le canal de Suez.

Le juge du tribunal a en effet confirmé les peines capitales prononcées en janvier dernier contre 21 autres personnes jugées dans cette affaire, qui concerne au total 73 inculpés.

Parmi les 52 autres personnes jugées en première instance samedi, cinq ont été condamnées à la perpétuité et dix à 15 ans de prison. Neuf ont été écopé de peines allant de un à 10 ans de prison et 28 ont été acquittées.

Le drame de Port-Saïd

En février 2012, des violences avaient fait 74 morts à l’issue d’un match à Port-Saïd entre l’équipe de football locale al-Masry et une équipe du Caire, al-Ahly. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s’était produit après la victoire d’Al-Masry dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d’Al-Ahly.

Sur les neuf policiers qui faisaient partie des accusés, deux ont été condamnés à 15 ans de prison: l’ancien chef de la sécurité à Port-Saïd, le général Mohammed Samak, et le général de brigade Mohamed Saad qui avait à l’époque des faits les clés des portes du stade, qui étaient fermées. Les sept autres policiers jugés ont été acquittés.

Après le verdict de janvier, les manifestants avaient attaqué les bâtiments des forces de sécurité à Port-Saïd et des heurts avec la police avaient fait plus de 40 morts, poussant M. Morsi à déployer l’armée pour soutenir la police. La police s’est ensuite largement retirée, et l’armée a repris en main une bonne partie de ses tâches dans la ville.

Les manifestations violentes ont repris le 3 mars à Port-Saïd après l’annonce du transfert hors de la ville de 39 accusés, dont neuf policiers et trois cadres du club d’Al-Masry.

L’Egypte connaît une transition politique chaotique émaillée de violences, deux ans après la chute de Hosni Moubarak et près de neuf mois après l’élection de l’islamiste Mohamed Morsi, fortement contesté par une partie de la population. Le chef de la police anti-émeute en Egypte a été limogé vendredi après une grève sans précédent dans les rangs des policiers, nombreux dénonçant leur manque d’équipement et estimant faire les frais de conflits politiques.

Jeuneafrique.com avec AFP

Centrafrique: Paris protège ses ressortissants, les rebelles en maîtres

décembre 26, 2012

Photo AFP

Photo AFP


La France a fait protéger son ambassade à Bangui attaquée mercredi par des manifestants reprochant l’inaction de Paris alors que les rebelles du Séléka s’affichaient en maîtres de la Centrafrique, affirmant …plus que le président François Bozizé avait « perdu le contrôle du pays » après deux semaines d’offensive moins

A Bangui, plusieurs centaines de personnes proches du pouvoir ont lancé mercredi des projectiles vers l’ambassade de France pour dénoncer la passivité de l’ancienne puissance coloniale devant l’avancée des forces rebelles, a constaté un journaliste de l’AFP. Les manifestants avaient auparavant fait un sit-in devant l’ambassade des Etats-Unis

La France a fait protéger son ambassade à Bangui attaquée mercredi par des manifestants reprochant l’inaction de Paris alors que les rebelles du Séléka s’affichaient en maîtres de la Centrafrique, affirmant que le président François Bozizé avait « perdu le contrôle du pays » après deux semaines d’offensive.

L’ONU a annoncé en fin de soirée qu’elle allait retirer son personnel « non essentiel » du pays. Les Etats-Unis ont eux déclaré encourager tous les Américains à quitter la Centrafrique.

Les renforts tchadiens qui campent aux portes de Bangui à l’appel du président centrafricain semblent être le dernier rempart contre une avancée des insurgés vers la capitale.

Après plus de quinze jours d’opérations et de conquête de villes, le Séléka (Alliance en sango, la langue nationale), a affirmé que « par mesure de sécurité et de protection des populations civiles, nous ne considérons plus nécessaire de mener la bataille de Bangui et d?y faire entrer nos troupes, car le général François Bozizé (…) a déjà perdu le contrôle du pays ».

« Nous demandons à tous les fils et filles de Centrafrique, à tous les éléments de forces de défense et de sécurité encore fidèles au régime de François Bozizé (…) de déposer les armes immédiatement », ont ajouté les rebelles.

A Bangui, plusieurs centaines de personnes, proches du pouvoir, ont lancé des projectiles vers l’ambassade de France pour dénoncer la passivité de l’ancienne puissance coloniale, a constaté l’AFP. Ils avaient auparavant fait un sit-in devant l’ambassade des Etats-Unis.

Paris fait protéger ses ressortissants

Après les incidents, le président français François Hollande a demandé au ministre de la Défense « de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité » des 1.200 Français vivant en Centrafrique et de l’ambassade.

« Ces mesures ont été mises en oeuvre dans les délais les plus courts et seront prolongées autant que nécessaire », a indiqué l’Elysée dans un communiqué.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé que la représentation diplomatique avait été « sécurisée » par une trentaine de soldats française et le calme rétabli.

Deux cents militaires français sont basés en Centrafrique, en majorité à Bangui.

Des manifestants ont dit protester contre la passivité de Paris dans la crise.

« Nous sommes ici à l’ambassade de France, parce que c’est la France qui nous a colonisés. Mais la France a tendance à nous lâcher. On n’a plus besoin de la France, la France n’a qu’à prendre son ambassade et partir », a affirmé une manifestante.

Plusieurs jeunes ont jeté des projectiles sur les locaux dont certains ont cassé des vitres, ainsi que sur la représentation d’Air France.

L’ambassadeur de France à Bangui, Serge Mucetti, a déclaré que « le drapeau français a été descendu de son mât et emporté par des manifestants », qualifiant la manifestation de « particulièrement violente ». Air France a fait faire demi-tour à son vol hebdomadaire Paris-Bangui.

Les insurgés, qui ont pris les armes le 10 décembre pour réclamer « le respect » d’accords de paix conclus entre 2007 et 2011, se sont rapidement emparés de villes stratégiques, Bria (ville diamantifère du centre), Bambari (ville aurifère du centre sud), avant de prendre Kaga Bandoro (centre nord) mardi, s’approchant dangereusement de Bangui par le nord et par l’est.

Sous-équipée, démotivée et mal organisée, l’armée régulière n’a opposé que peu de résistance.

Au moins 2.000 déplacés

Tout en affirmant vouloir négocier, comme l’ont demandé les chefs d’Etats d’Afrique centrale, la rébellion a continué à avancer, refusant de quitter les villes conquises sans un cessez-le-feu préalable, que le président centrafricain ne semble pas prêt à accorder.

Au moins 2.000 Centrafricains ont fui dans le nord de la RDCongo voisine l’avancée des rebelles et en Centrafrique même des ONG humanitaires se sont inquiétées du sort des déplacés.

Les effectifs et la puissance de feu de la rébellion demeurent flous.

Le contingent de l’armée tchadienne arrivé en renfort des militaires centrafricains doit servir de « force d’interposition » selon N’Djamena. Il s’est positionné sur le dernier axe routier menant à Bangui.

Présents sur les deux derniers « verrous », Sibut (130 km de Bangui) et Damara (60 Km), les Tchadiens, rompus au combat et plus lourdement équipés, pourraient être le dernier rempart à une victoire des rebelles.

N’Djamena, allié historique de François Bozizé, avait déjà envoyé ses troupes en 2003 pour l’aider à prendre le pouvoir, et à nouveau fin 2010 pour combattre des rébellions dans le nord.

La Centrafrique – 5 millions d’habitants – était engagé depuis 2007 dans un processus de paix après des années d’instabilité, de rébellions multiples, mutineries militaires et putschs.

AFP par Issouf Sanogo

Centrafrique: ambassade de France visée

décembre 26, 2012

En Centrafrique, plusieurs centaines de personnes ont lancé aujourd’hui des projectiles vers l’ambassade de France à Bangui, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine pour dénoncer la situation dans le pays dont une partie est occupée par la coalition rebelle, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Nous sommes ici à l’ambassade de France, parce que c’est la France qui nous a colonisés. Mais la France a tendance à nous lâcher. On n’a plus besoin de la France, la France n’a qu’à prendre son ambassade et partir », a affirmé une manifestante.

Face à cette situation d’insécurité et de violence contre les symboles français, le vol Air France qui devrait attérir à Bangui est reparti sur Paris.

Lefigaro.fr avec AFP

Gaza: roquettes tirées depuis la trêve

novembre 21, 2012
Des activistes palestiniens ont tiré 12 roquettes sur Israël dans l’heure qui a suivi l’entrée en vigueur, ce soir à 20h, d‘un cessez-le-feu entre l’Etat juif et le Hamas dans la bande de Gaza, a annoncé le porte-parole de la police israélienne.

Selon ce dernier, Micky Rosenfeld, les 12 projectiles sont tombés sur des zones non ou peu habitées et n’ont provoqué aucune victime ou dégâts.

« Nous n’avons pas modifié notre système d’alerte et nous restons vigilants », a-t-il dit.
Une porte-parole de l’armée israélienne a, quant à elle, indiqué que le système anti-missile « Dôme de fer » avait permis d’intercepter une partie de ces roquettes.

Elle a ajouté que Tsahal avait cessé tous ses bombardements aériens sur Gaza après l’entrée en vigueur de la trêve.

A Gaza, des témoins ont fait état d’une explosion peu après 19h00 GMT. On ne signale pas de victime et la cause de la déflagration reste incertaine.

 
Lefigaro.fr avec AFP

Rwanda: des parties civiles demandent des contre-expertises de l’attentat contre Habyarimana

juin 1, 2012

Les familles de certaines victimes de l’attentat contre l’avion du président Habyarimana en 1994 ont demandé aux juges une série de contre-expertises après la présentation d’un rapport balistique dont ils contestent les conclusions, a indiqué vendredi leur avocat Philippe Meilhac.

Ce rapport, présenté en janvier, n’identifiait pas dans ses conclusions les auteurs de cette attaque considérée comme le déclencheur du génocide rwandais. Il citait cependant le camp de Kanombe, tenu en 1994 par la garde présidentielle rwandaise, comme la « zone de tir la plus probable » des missiles qui avaient abattu l’appareil du président Habyarimana.

Les avocats des proches de l’actuel président rwandais Paul Kagamé qui ont été mis en examen dans cette affaire avaient estimé que ce rapport mettait leurs clients hors de cause.

Une opinion que ne partage pas Me Meilhac, qui défend notamment la veuve de l’ancien président rwandais Agathe Habyarimana.

Il conteste notamment le travail d’un acousticien qui a selon lui été déterminant pour orienter les conclusions des cinq balisticiens qui ont rédigé le rapport présenté aux parties par les juges Yves Trévidic et Nathalie Poux.

« La méthode de travail de l’acousticien, qui ne s’est pas rendu au Rwanda, est contestable, et son rapport est fondé sur certaines données géométriques erronées », a déclaré Me Meilhac à l’AFP, au lendemain de l’expiration du délai offert aux parties civiles pour contester l’expertise.

« Nous avons notamment demandé aux juges une contre-expertise acoustique et une expertise sur la trajectoire possible des missiles ou encore une analyse et une hiérarchisation des témoignages recueillis », a-t-il ajouté.

L’avocat a cependant noté que le rapport contenait des choses « convaincantes », en citant notamment les conclusions relatives aux projectiles utilisés. Le rapport citait le missile SA16 comme « le système d’arme le plus susceptible d’avoir été mis en oeuvre ».

Le gouvernement rwandais soutient depuis 2009 que les tirs sont partis du camp militaire de Kanombe, importante base des Forces armées rwandaises (FAR, loyalistes), jouxtant l’aéroport et la résidence présidentielle au sud-est.

L’enquête française conduite initialement par le juge Jean-Louis Bruguière avait abouti à l’inverse au lancement en 2006 de mandats d’arrêts contre des proches du président Kagame qui dirigeait en 1994 la rébellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR).

 Jeuneafrique.com

Sénégal : un policier tué dans des violences après la validation de la candidature de Wade

janvier 28, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlLa validation vendredi soir par le Conseil constitutionnel de  la candidature du chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle  de février a provoqué une vague de violences dans plusieurs villes du Sénégal,  dont sa capitale, Dakar, où un policier a été tué.

La validation vendredi soir par le Conseil constitutionnel de la  candidature du chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle  de février a provoqué une vague de violences dans plusieurs villes du Sénégal, dont sa capitale, Dakar, où un policier a été tué.  L’opposition a appelé pour sa part à « marcher sur le palais présidentiel dans  les prochains jours » afin d’en « sortir Wade ».
Dès l’annonce de la  validation de la candidature du président Wade et du rejet de celle du chanteur  Youssou Ndour, des jeunes rassemblés depuis des heures Place de l’Obélisque, à  Dakar, à l’appel de l’opposition ont jeté des pierres sur les policiers qui ont  riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les jeunes, armés de barres  de fer, ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites entre eux  et les policiers se sont engagées dans les rues adjacentes au lieu de  rassemblement.

« Ils ont tué un policier », a déclaré à l’AFP le commissaire de police Arona  Sy, du commissariat central de Dakar, sans donner les circonstances de cette  mort qui s’est produite dans une rue du quartier de Colobane, près de la Place  de l’Obélisque. Les violences se poursuivaient dans la nuit de vendredi à samedi  dans plusieurs autres quartiers de Dakar. « Je vois des feux, impossible de  passer. Ca brûle à Sacré-Coeur (centre), sur la VDN », une route menant au nord  de la ville, a déclaré à l’AFP un témoin circulant en voiture.
Les  télévisions privées montraient des jeunes érigeant des barricades, brûlant des  pneus et des planches sur plusieurs artères, ainsi que des échanges de  projectiles et gaz lacrymogènes entre des manifestants, essentiellement des  jeunes, et les forces de l’ordre anti-émeutes de police et de gendarmerie.
Des manifestations de colère étaient en cours également dans les provinces,  d’après les médias locaux: notamment à Thiès selon l’Agence de presse  sénégalaise (APS, officielle), et à Kaolack (centre), Matam et Ourossogui (nord)  selon la Télévision Futurs médias (TFM, privée).
« Marcher sur le  Palais »

Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis  politiques d’opposition et d’organisations de la société civile contestant la  candidature du président Wade, a appelé samedi les Sénégalais à « marcher sur le  palais » présidentiel pour l’en « déloger ». Abdoul Aziz Diop, un des responsables  du M23, a exhorté les Sénégalais « à se joindre au Mouvement pour organiser la  reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires ». « C’est la seule  direction prise à partir de ce soir », a-t-il dit à l’issue d’une réunion de la  direction du M23.

M. Wade a demandé à ses opposants d’arrêter « les manifestations d’humeur qui  ne conduisent à rien », les accusant de contester la validité de sa candidature  « sur des bases légères ». Youssou Ndour a, lui, dénoncé un « coup de force » du  président Wade, ajoutant: « Je suis candidat et je le reste », et précisant qu’il  avait « 48 heures pour un recours » contre la décision du Conseil.

Le rassemblement à partir de la mi-journée de milliers d’opposants sur la  Place de l’Obélisque, à l’appel du M23, s’était déroulé sans incidents.  Initialement interdit par le gouvernement, il avait finalement été toléré à la  suite d’une « médiation » de l’Union européenne (UE).

La décision du Conseil constitutionnel sur la nouvelle candidature du  président Wade, 85 ans, jugée anticonstitutionnelle par l’opposition, avait fait  craindre de violentes réactions. Elu en 2000, réélu en 2007 pour cinq ans après  une révision constitutionnelle en 2001 instituant un quinquennat renouvelable  une fois, M. Wade se représente pour sept ans après le rétablissement du  septennat en 2008, à la suite d’une nouvelle révision constitutionnelle.
Pour ses opposants, il se présente à un troisième mandat illégal, mais ses  partisans affirment que le comptage doit se faire à partir de la première  révision constitutionnelle de 2001 instituant le quinquennat et qu’il s’agit  donc d’un second mandat conforme à la Constitution.

Jeuneafrique.com avec AFP