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Canada: Ottawa déposera cette année un projet de loi pour créer un registre des agents étrangers

mai 11, 2023
Zhao Wei parle dans un micro.

L’expulsion du diplomate chinois Zhao Wei par le Canada est survenue dans la foulée d’allégations d’ingérence chinoise au pays, une situation qui pousse Ottawa à vouloir créer un registre des agents étrangers. (Photo d’archives) Photo:CBC News

Dans sa volonté de créer un registre des agents d’influence étrangers, le gouvernement de Justin Trudeau veut déposer un projet de loi d’ici l’été à cette fin.

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, le ministère fédéral de la Justice s’est fixé la date du 23 juin, soit à la fin de la session parlementaire, pour le déposer. S’il n’y parvient pas, il le fera à l’automne.

Des consultations menées par le gouvernement canadien, et qui se sont terminées le 9 mai, ont montré que les gens étaient majoritairement en faveur de la création d’un tel registre.

Selon une source au gouvernement : Il y a une certaine urgence d’agir. Cela permettra de protéger les Canadiens et notre démocratie.

Dans le cadre d’un tel registre, les personnes qui agissent au nom d’un État étranger pour faire avancer les objectifs et les intérêts de ce dernier doivent divulguer leurs liens avec ledit gouvernement. Toute infraction est passible d’amende, voire de peine d’emprisonnement.

C’est un outil, pas une panacée, avait cependant prévenu le ministre de la Sécurité publique canadien, Marco Mendicino, au moment du lancement des consultations publiques, en mars. Ça ne va pas nous prémunir contre toute influence étrangère hostile.

Aux États-Unis, un tel registre existe depuis 25 ans. D’autres États, comme l’Australie, s’en sont également dotés.

Des révélations troublantes

Les révélations entourant l’ingérence étrangère chinoise au Canada ont culminé, lundi dernier, par l’expulsion d’un diplomate chinois par Ottawa, une mesure à laquelle Pékin a répliqué sans délai en expulsant une diplomate canadienne.

J’ai été très claire : nous ne tolérerons aucune forme d’ingérence étrangère dans nos affaires internes, a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, en annonçant l’expulsion du diplomate Zhao Wei, qui aurait tenté d’intimider la famille à Hong Kong du député conservateur Michael Chong.

Un porte-parole du gouvernement de la Chine a condamné l’expulsion du diplomate chinois et affirmé que les allégations d’ingérence chinoise relevaient de mensonges proférés par des politiciens et des médias.

Cet incident s’inscrit dans la foulée d’une série d’allégations mises au jour depuis un peu plus de deux ans, et pour lesquelles le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a déclaré que l’ingérence étrangère que mène la Chine constituait « la plus lourde menace stratégique » pour la sécurité nationale du Canada.

En 2022, le réseau Global avait publié des informations voulant que Pékin ait manœuvré pour infiltrer le milieu politique canadien, et déstabiliser la démocratie, lors des élections fédérales canadiennes de 2019.

En février dernier, le quotidien The Globe and Mail avait mis au jour le stratagème employé par Pékin lors des dernières élections fédérales au Canada, en 2021. En mars, ce quotidien avait poursuivi en révélant que le consulat général de Chine à Vancouver se serait immiscé dans les élections municipales de 2022.

Dans les deux affaires, le Globe and Mail a appuyé ses allégations sur des informations qui provenaient du SCRS, et dont il avait obtenu copie.

Enquête, plainte et travaux parlementaires

Les allégations d’ingérence étrangère de la part de la Chine ont pris une telle ampleur que de nombreuses voix, dont celle de l’opposition à la Chambre des communes, se sont élevées pour réclamer une commission d’enquête publique.

Afin de déterminer s’il y a lieu d’en créer une ou pas, le premier ministre Justin Trudeau a nommé l’ancien gouverneur général du Canada, David Johnston, au poste de rapporteur spécial indépendant. Il doit remettre son rapport au plus tard le 23 mai.

Le premier ministre Trudeau en entrevue devant une table de conférence.

Jusqu’à présent, le premier ministre Justin Trudeau s’est refusé à créer une commission d’enquête publique sur les allégations d’ingérence chinoise, ayant confié à un rapporteur spécial le soin de décider si cela est nécessaire. (Photo d’archives): La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

Par ailleurs, toute l’affaire fait l’objet d’audiences du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Le premier ministre Trudeau lui-même y a témoigné, ainsi que son principal conseiller et sa cheffe de Cabinet.

Les travaux de ce comité ont d’ailleurs débuté peu après qu’une autre affaire eut éclaté, soit l’ouverture d’une enquête de la Gendarmerie royale du Canada sur la présence de ce qui serait des bureaux de la police chinoise au pays.

De son côté, la Commissaire aux élections fédérales, Caroline Simard, étudie au moins trois plaintes reçues en lien avec des allégations d’ingérence étrangère. Mme Simard a d’ailleurs elle aussi témoigné devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre des communes.

Il y a eu du laxisme, affirme un expert

Un ex-ambassadeur du Canada en Chine, Guy Saint-Jacques, a émis l’avis que le gouvernement du premier ministre Trudeau avait fait preuve de négligence et de laxisme face aux tentatives d’intrusion de la Chine durant les élections de 2021.

Pour sa part, un ex-directeur du SCRS, Richard Fadden, a affirmé n’être aucunement surpris par l’ingérence chinoise aux élections de 2021, des situations semblables ayant été observées notamment aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni au cours des dernières années.

Radio-Canada avec les informations de Louis Blouin

Mali : Assimi Goïta reçoit le projet de nouvelle Constitution

octobre 12, 2022

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a reçu mardi 11 octobre un projet de nouvelle Constitution, censé être soumis à référendum en mars 2023.8

Le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, le 21 juin 2022. © Présidence Mali.

C’est avec deux mois de retard que cet « avant-projet de Constitution » a été remis mardi à Assimi Goïta. Le 10 juin, les militaires au pouvoir avaient donné deux mois à une commission spécialement créée par décret, mais ce délai avait finalement été prolongé, a fait savoir le président de la commission, Fousseyni Samaké.

Le texte, qui n’a pas été rendu public, doit désormais être examiné en Conseil des ministres et par l’organe tenant lieu de Parlement. Il est censé être soumis à référendum en mars 2023.

« Toute Constitution sera objet de critiques »

Le président de la commission a semblé devancer les polémiques, prévenant Assimi Goïta « que toute Constitution sera objet de contestations, de critiques et de controverses », a rapporté dans un communiqué la présidence. Il a assuré que le projet avait été rédigé après « consultation des forces vives de la Nation ».

Le président de la transition, qui s’est engagé sous la pression à organiser des élections en février 2024 et à céder la place en mars de la même année, a déclaré que l’« espoir commun d’une démocratie rénovée, ainsi que d’un État mieux organisé et à la hauteur des défis nationaux et internationaux, repose sur cet avant-projet », selon ses services.

Les acteurs politiques maliens s’accordent de longue date sur la nécessité d’une réforme constitutionnelle, tant l’actuel texte fondamental, datant de 1992, passe pour un facteur de la crise politique.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Téhéran nie l’existence d’un projet iranien pour tuer un ex-haut responsable américain

août 11, 2022
Teheran nie l'existence d'un projet iranien pour tuer un ex-haut responsable americain
Téhéran nie l’existence d’un projet iranien pour tuer un ex-haut responsable américain© AFP/Logan Cyrus

Téhéran a rejeté jeudi les accusations « ridicules » de la justice américaine, selon laquelle un membre des Gardiens de la Révolution iraniens avait fomenté un complot visant à assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

La veille, le ministère américain de la Justice avait annoncé que Shahram Poursafi, alias Mehdi Rezayi, 45 ans, était inculpé en son absence pour avoir offert de verser 300.000 dollars à des individus aux Etats-Unis pour tuer John Bolton, qui fut également ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU.

Le complot, destiné apparemment à venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué en janvier 2020 dans une frappe américaine, a été révélé aux autorités par la personne censée assassiner M. Bolton, dont l’identité n’a pas été dévoilée.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a rejeté jeudi des accusations américaines « ridicules ».

« Les autorités judiciaires américaines ont porté des accusations sans fournir de preuves valables », a-t-il dénoncé.

L’affaire intervient au moment où le régime iranien étudie un compromis présenté par l’Union européenne pour sauver l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, moribond depuis le retrait des Etats-Unis en 2018 sous l’impulsion de Donald Trump, alors conseillé par John Bolton.

Pendant des mois, Téhéran a lié tout accord à un retrait des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, de la liste noire américaine des organisations terroristes.

« Ce n’est pas la première fois que nous mettons au jour un complot de l’Iran pour se venger sur le sol américain et nous travaillerons sans relâche à dévoiler et empêcher chacune de ces tentatives », a déclaré le vice-ministre de la Justice, Matthew Olsen.

Selon l’acte d’accusation, à la fin de l’année 2021, Shahram Poursafi est entré en contact avec une personne censée mener à bien l’assassinat, qui était en fait un informateur de la police fédérale (FBI).

Cryptomonnaie

Shahram Poursafi lui a ordonné d’ouvrir un compte en cryptomonnaie, puis lui a donné l’adresse professionnelle de l’ancien conseiller de Donald Trump, avant de le presser de mettre le plan à exécution avant l’anniversaire de la mort de Qassem Soleimani.

Le puissant général iranien, architecte de la stratégie iranienne au Moyen-Orient, était le chef de la Force Qods, l’unité chargée des opérations extérieures au sein des Gardiens de la Révolution. Il a été tué le 3 janvier 2020 dans une frappe de drone à Bagdad.

La date anniversaire passée, Shahram Poursafi a continué à pousser l’informateur à tuer M. Bolton, lui promettant un contrat d’un million de dollars visant une deuxième cible s’il réussissait.

Le FBI a publié un avis de recherche de M. Poursafi avec plusieurs photos, dont deux le montrent vêtu de l’uniforme des Gardiens de la Révolution.

« Lors de leurs échanges, la source confidentielle a plusieurs fois fait référence à M. Poursafi comme étant lié à la Force Qods. Poursafi n’a jamais nié », a noté la justice américaine.

S’il est arrêté, ce qui est peu probable car il se trouve sans doute en Iran, Shahram Poursafi risque jusqu’à 25 ans de prison.

Conséquences « sévères »

John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump d’avril 2018 à septembre 2019, considérait l’accord nucléaire de 2015 comme une « erreur stratégique majeure ». Il avait publiquement soutenu la décision de M. Trump de retirer les Etats-Unis de ce pacte, connu sous son sigle anglais JCPOA, qui vise à garantir le caractère civil du programme nucléaire de l’Iran.

L’acte d’accusation précise que M. Bolton avait été informé du complot et a coopéré avec les enquêteurs.

John Bolton a affirmé jeudi qu’il était important de noter « à quel point le gouvernement iranien avait mûrement réfléchi (à ce projet) et était engagé dans la planification ».

Cela montre comment Téhéran « se comporte, concernant (ses) activités terroristes » mais aussi comment il conduit sa « politique étrangère », a-t-il déclaré sur la chaîne CNN.

L’actuel conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a tweeté pour sa part que Téhéran s’exposait à des « conséquences sévères » s’il s’attaquait à des responsables américains présents ou passés.

La justice américaine n’a pas identifié la deuxième cible, mais selon le site Axios, il s’agit de l’ex-chef de la diplomatie Mike Pompeo. Citant une source proche de l’ancien secrétaire d’Etat, Axios a précisé que le ministère de la Justice lui avait « confirmé directement » qu’il était l’une des cibles.

Avec John Bolton, M. Pompeo a été l’un des principaux artisans de la politique de « pression maximale » sur l’Iran de l’administration Trump.

Par Le Point avec AFP

Nigeria-Maroc : le projet de gazoduc franchit une étape décisive

juin 2, 2022

Alors que la situation en Ukraine a rendu incertains les approvisionnements énergétiques du Vieux Continent, le projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc obtient un soutien de poids.

Gazoduc de la centrale électrique Afam VI de Port Harcourt, au Nigeria, en septembre 2015. Le pays est le plus grand producteur d’Afrique, avec environ deux millions de barils de brut par jour. © FLORIAN PLAUCHEUR / AFP

La construction du futur gazoduc qui doit relier l’Afrique à l’Europe a franchi une nouvelle étape mercredi 1er juin. Le Nigeria a en effet donné le feu vert à sa compagnie pétrolière publique NNPC pour signer un protocole d’accord avec l’organisation régionale ouest-africaine Cedeao dans le cadre du projet de construction du gazoduc avec le Maroc. Une décision qui intervient alors que l’approvisionnement de l’Europe en gaz africain gagne en importance, la guerre en Ukraine laissant peser des incertitudes sur les exportations énergétiques russes. L’Algérie a déjà accepté d’augmenter son approvisionnement vers l’Italie.

Le Nigeria et le Maroc ont signé une joint-venture en 2016 pour la construction d’un gazoduc qui acheminera le gaz à travers quinze pays d’Afrique de l’Ouest et, via le Maroc, vers l’Espagne et l’Europe, a déclaré le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, lors d’une réunion du cabinet à Abuja tout en présentant la demande d’approbation.

Recherche d’investisseurs

« Nous en sommes encore au stade de la conception technique préliminaire », a encore déclaré M. Sylva, à la suite de quoi le coût et le financement du gazoduc seront déterminés. Le ministre n’a pas précisé quand la construction commencerait ni quand elle serait achevée. La Banque islamique de développement (BID) a apporté son soutien à deux nouveaux contrats autour de ce projet. L’institution, dont le siège est en Arabie saoudite, avait déjà engagé 15,5 millions de dollars pour des études de conception technique préliminaires, à la mi-2021.

Pour l’heure, aucun investisseur sur le projet n’a été officiellement annoncé, bien que Timipre Sylva ait affirmé début mai que « beaucoup de personnes manifest[ai]ent leur intérêt ».

L’an dernier, le Nigeria et le Maroc ont déclaré que l’oléoduc aurait une longueur de 5 660 km et que la construction se ferait par étapes, sur vingt-cinq ans. De plus, des études de faisabilité ont été engagées en vue de construire le gazoduc à la fois sur terre et en mer. Le Nigeria, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose d’énormes réserves en gaz, les premières en Afrique et les septièmes au niveau mondial. Présenté comme propice à l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest, le projet viendrait également s’ajouter au réseau de gazoducs existants qui approvisionnent l’Europe via la mer Méditerranée.

Par Jeune Afrique – avec Reuters

Cameroun : Paul Biya va-t-il se choisir un vice-président ?

avril 6, 2022

Un projet de modification de la Constitution visant à créer le poste de vice-président de la République est-il en cours d’élaboration au Cameroun ? La presse en fait ses gros titres, le sujet est débattu sur les réseaux sociaux mais Etoudi se garde bien de confirmer.

Le président du Cameroun, Paul Biya, arrive au quatrième sommet UE-Afrique à Bruxelles, le 3 avril 2014. © Stephanie Lecocq/EPA/MAXPPP

Il y a tout juste 38 ans, Paul Biya manquait d’être emporté par un coup d’État fomenté par ceux-là mêmes qui étaient chargés de le protéger. Un véritable traumatisme que le président camerounais n’a jamais complètement surmonté et dont il a gardé une propension à la suspicion ainsi qu’un goût prononcé du secret. Quel que soit l’enjeu.

Collaborateurs dans le flou

Aujourd’hui encore, Biya n’aime rien tant que cloisonner et laisser ses collaborateurs dans le flou de ses intentions véritables. Obtenir de la présidence camerounaise qu’elle confirme – ou infirme – une information est généralement une gageure. Aucune de nos sources n’a donc souhaité commenter – ou démentir – le projet de révision constitutionnelle sur lequel plancherait Etoudi et qui viserait à créer un poste de vice-président de la République.

« Jusqu’à ce matin, nous n’avons pas travaillé sur un tel dossier, a répondu l’une d’elle. S’il y avait une évolution, nous ne manquerions pas de vous en tenir informé. » Or deux autres de nos interlocuteurs évoquaient une équipe secrètement constituée pour proposer un texte bientôt déposé au Parlement, tandis qu’un troisième allait jusqu’à laisser entendre qu’un constitutionnaliste, étranger de surcroît pour des questions de confidentialité, pourrait avoir été mis à contribution.

LES DIPLOMATES EUROPÉENS ET AMÉRICAINS PRESSENT LE PRÉSIDENT DE SE TROUVER UN SUCCESSEUR QUI SOIT VÉRITABLEMENT EN ÉTAT DE GOUVERNER

Ces divergences suffisent-elles pour conclure à une fausse information ? Les rumeurs d’amendement constitutionnel courent en réalité depuis plus d’un an, qui prêtent à Paul Biya, 89 ans, l’intention de se choisir un suppléant qui pourrait, le cas échéant, devenir son successeur constitutionnel.

Pressions occidentales

Sauf que la Constitution a déjà tout prévu. En cas de vacance, l’intérim serait assuré par Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. Niat est un homme du sérail, certes en poste depuis moins de neuf ans mais presque nonagénaire, à la santé si fragile qu’il consacre autant de temps à se faire soigner qu’à veiller à la bonne marche de la chambre haute – plus de temps même, disent les mauvaises langues.

Pourquoi le pouvoir camerounais se donnerait-il alors la peine de créer un poste de vice-président ? Depuis de nombreux mois, diplomates européens et américains pressent le président de se trouver un successeur qui soit véritablement en état de gouverner. »

Mais un vice-président nommé par décret aura toujours un problème de légitimité, objecte un politologue camerounais. Quant à l’hypothèse d’un vice-président élu en ticket avec le président, je me demande pourquoi modifier la Constitution maintenant alors qu’il faudra attendre le terme du mandat, en 2025, pour connaître l’heureux élu puisque nos textes ne prévoient pas de possibilité d’anticiper l’élection présidentielle. »

« Cette initiative serait peu judicieuse, poursuit notre interlocuteur, d’autant que cela revient à ouvrir la succession avant l’heure. Vous pouvez remarquer que l’on spécule déjà sur les profils les plus intéressants ». De fait, plusieurs noms circulent déjà, dont celui de l’ancien Premier ministre, Philémon Yang, ou celui de l’actuel chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

BIYA FUT LUI-MÊME DÉSIGNÉ SUCCESSEUR CONSTITUTIONNEL PAR AHMADOU AHIDJO QUELQUES ANNÉES AVANT QU’IL NE DÉMISSIONNE

Supprimé en mai 1972 avec l’instauration de l’État unitaire, le poste de vice-président est revenu dans le débat depuis que le retour au fédéralisme est demandé par une partie des anglophones pour isoler les sécessionnistes. Les francophones le perçoivent, eux, comme un moyen pour le président de se choisir un « dauphin ».

Ce n’est pas un mystère, Paul Biya, qui fut lui-même désigné successeur constitutionnel par le président Ahmadou Ahidjo quelques années avant qu’il ne démissionne, n’a jamais paru écouter les conseillers et les chancelleries qui le pressent de réfléchir à l’après.

À Yaoundé, la guerre des clans que se livrent les ambitieux est déjà telle que désigner un vice-président ayant vocation à succéder au chef de l’État en cas de vacance du pouvoir serait politiquement dangereux. Aussi bien pour le président que le titulaire du poste, qui aurait immédiatement une cible sur le dos.

Avec Jeune Afrique par GeorgesDougueli

Environnement : le bassin du fleuve Niger au centre d’un projet exemplaire

mars 30, 2022
Pollution dans une mangrove de l’État de Rivers, au Nigeria © TIFE OWOLABI/REUTERS

Le Forum mondial de l’eau qui vient de s’achever à Dakar a permis de souligner les graves bouleversements climatiques qui touchent déjà l’Afrique. Mais aussi les solutions, comme l’initiative NB-ITTAS menée par les pays du bassin du Niger et leurs voisins.

Le deuxième volet du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), paru le 28 février dernier, rappelle la fulgurante réalité des bouleversements climatiques en cours, dont les impacts seront durables en Afrique au cours des prochaines années. Dans le bassin du Niger, la question de l’eau représente un défi central, qui mérite de manière urgente une approche coordonnée, intelligente et efficace, mobilisant à la fois partenaires multilatéraux, régionaux et acteurs locaux.

Sécheresse et violences

À vrai dire, les conséquences tant redoutées sont déjà visibles à bien des endroits sur le continent. Autour du lac Tchad, qui a perdu 90 % de son volume depuis les années 1960, les tensions dégénèrent en violences meurtrières entre éleveurs et agriculteurs sur fond de stress hydrique accru. Dans les pays de la bande sahélienne, les sécheresses à répétition couplées à l’inexorable avancée du Sahara vers le sud nourrissent la précarité des populations et parfois, leurs frustrations vis-à-vis des pouvoirs publics. Le bassin du Niger, qui abrite d’importantes réserves d’eau douce ainsi que de vastes superficies de terres arables, est au centre de la stabilité du Sahel.

LES RENDEMENTS AGRICOLES ONT DIMINUÉ DE 34 % EN 50 ANS : C’EST PLUS QUE DANS TOUTE AUTRE RÉGION DU MONDE

Cette région risque d’être fortement perturbée par une forte pression démographique qui se traduit par l’amplification des migrations de populations à cause des sécheresses récurrentes. Les rendements agricoles ont quant à eux diminué de 34 % en 50 ans en raison du changement climatique : c’est plus que dans toute autre région du monde. Par ailleurs, la forte croissance des activités économiques sur l’écosystème du bassin va accentuer la pression sur ses ressources hydriques qui s’amenuisent constamment. Ces dernières années, la pollution des eaux liée à l’urbanisation et aux activités industrielles et minières a augmenté de façon préoccupante.

Plus que jamais, les acteurs africains, publics comme privés, ainsi que leurs partenaires internationaux doivent accentuer leurs efforts à travers une approche globale impliquant à la fois une mise à niveau technologique, la mobilisation de ressources financières et, bien évidemment, un niveau élevé de coordination de la gouvernance de l’eau.

C’est dans ce contexte décisif que se tient du 21 au 26 mars, à Dakar, la 9e édition du Forum mondial de l’eau (FME). Organisé pour la première fois au sud du Sahara, ce rassemblement d’acteurs institutionnels et privés offre la possibilité d’attirer l’attention du monde sur la situation de l’eau en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il constitue également une opportunité de mettre en avant les initiatives et modèles qui fonctionnent.

Un projet commun à 11 pays africains

Le projet NB-ITTAS, qui vise à améliorer la gestion conjonctive des eaux souterraines et de surface du système aquifère d’Iullemeden-Taoudeni/Tanezrouft (ITTAS) et du bassin du Niger, est de ceux-là. Financé par le Fonds pour l’environnement mondial, il couvre 11 pays d’Afrique : les neuf pays du bassin du Niger ainsi que l’Algérie et la Mauritanie. Porté par l’ONU à travers le PNUD et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et appuyé par l’ONU pour le développement industriel (ONUDI) et l’UNESCO, il a été lancé au bénéfice de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

L’un des outils phares de ce projet est la méthodologie dite de Transfert de technologies écologiques rationnelles (TEST), déjà en cours de déploiement dans une vingtaine d’industries-pilotes clés dans les neuf pays du bassin du Niger. Objectif : les accompagner dans l’optimisation de leurs coûts de production (consommation en matières premières, énergie et eau) pour réduire leurs rejets de polluants. Concrètement, les entreprises-pilotes du projet TEST-Niger de NB-ITTAS sont initiées à un ensemble d’outils, de systèmes de gestion de l’environnement et de l’énergie permettant l’adoption rapide de meilleures pratiques, de nouvelles compétences et d’une nouvelle culture de gestion environnementale locale.

CE MODÈLE EFFICIENT ET ROBUSTE POUR FAIRE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE MÉRITE D’ÊTRE DUPLIQUÉ

Pour les industries partenaires, les attentes sont claires. « Le projet TEST permettra d’accéder à de nouveaux segments de marché grâce à une meilleure compétitivité et d’acquérir une meilleure maîtrise des coûts de production à travers les gains en productivité en matières premières, électricité, eau et avec un environnement sain où il fait bon vivre », affirme ainsi Massogbè Toure, PDG de la Société ivoirienne de transformation d’anacarde (SITA).

À cet engagement du secteur privé, s’ajoute un effort coordonné pour l’amélioration des politiques publiques et l’adaptation de la législation à l’échelle du bassin du Niger visant à institutionnaliser et promouvoir un nouveau cadre incitatif et inclusif. Parce qu’elle facilite la transformation et la montée en capacité du tissu industriel régional et qu’elle accompagne la mise en œuvre de procédés d’adaptation respectueux des écosystèmes, une telle approche constitue un modèle efficient et robuste pour faire face au changement climatique, qui mérite d’être dupliqué. L’approche intégrée du projet NB-ITTAS traduit également un engagement collectif fort et coordonné des acteurs publics et privés adapté aux besoins de terrain et permet d’apporter une réponse à la hauteur des défis majeurs de l’eau.

Avec Jeune Afrique par Bireme Hamid Aberahim

Secrétaire exécutif de l’Autorité du Bassin du Niger

Avec Jeune Afrique par Christian Susan

Directeur de projet, Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)

Canada: L’avion du futur, Bombardier y travaille

mars 20, 2022

Cette maquette représente l’avion du futur tel qu’imaginé par Bombardier. Photo : Radio-Canada

Tout le monde veut être plus vert… L’aviation ne fait pas exception. Les constructeurs cherchent à produire des appareils qui consomment le moins de carburant possible. Bombardier travaille en ce sens. L’entreprise québécoise planche sur un projet secret : établir les bases de ce que deviendra l’avion du futur.

Avec ce projet, Bombardier ne crée pas un nouveau programme d’avion, ne développe pas une nouvelle C Series. Essentiellement, ce qu’on crée, c’est une plateforme de recherche et développement, une plateforme sur laquelle on migre et intègre toutes sortes de technologies prometteuses, précise Benoît Breault, directeur de l’ingénierie, Bombardier.

L’objectif ultime? Produire des jets d’affaires plus verts, des avions qui consomment moins de carburant. On vise le net zéro. L’objectif net zéro, c’est vraiment de réduire au maximum les émissions de carbone des produits de Bombardier, selon Benoît Breault. On investit 90 % de nos ressources en recherche et développement pour atteindre cet objectif.

Premier défi : augmenter la portance de l’appareil tout en réduisant la friction de l’air, ce qu’on appelle la traînée. On y va donc d’un changement radical en fusionnant les ailes au fuselage. C’est la naissance de l’aile-fuselage intégrée.

Les avions ont généralement un fuselage très cylindrique. Puis on ajoute une aile de chaque côté. Avec une configuration aile-fuselage intégrée, on n’a plus cette discontinuité entre les deux composants, explique Kathleen Dussault, aérodynamicienne chez Bombardier

Des ingénieurs travaillent à la fusion de l’aile-fuselage. Photo : Radio-Canada

Réduire la turbulence, c’est l’autre défi. C’est en améliorant l’aile que Bombardier compte y arriver.

« Si on pense au Global 7500 par exemple, c’est une aile de quatrième génération qui est tout à fait extraordinaire. Maintenant, on travaille à une aile de cinquième génération. On a des outils d’optimisation qui nous permettent d’aller chercher encore de meilleures performances aérodynamiques. »— Une citation de  Kathleen Dussault, aérodynamicienne chez Bombardier

Le dernier défi est informatique. En ce moment, un logiciel peut simuler une manœuvre en vol ou le comportement de l’aile pendant cette manœuvre. Mais on ne peut pas simuler les deux à la fois. On veut maintenant créer un jumeau numérique, une représentation virtuelle de l’appareil où 100 % des interactions, 100 % des systèmes seront simulés en même temps.

Un prototype de l’avion du futur

Pour savoir si ces nouveautés fonctionnent, il faut les tester. Bombardier a donc créé un drone expérimental. À l’abri des regards, dans un lieu qu’on ne peut dévoiler, Bombardier a amorcé sa série d’essais.

Le drone est construit à petite échelle. Sa structure représente 7 % de celle d’un jet d’affaires. Il pèse environ 23 kilos pour une envergure de 2 mètres. Le prochain modèle est déjà en construction et il sera deux fois plus gros. Les essais en vol s’amorceront dans l’Ouest canadien d’ici l’été.

Kathleen Dussault, aérodynamicienne chez Bombardier Photo : Radio-Canada

Imaginer le futur, c’est sans contredit une marche vers l’inconnu… Un défi pour Kathleen Dussault, comme pour Bombardier : Quand on innove, quand on invente de nouvelles configurations, il faut en quelque sorte réapprendre, explorer différentes avenues. Certaines avenues vont se montrer plus prometteuses que d’autres. Donc, on explore.

Avec Radio-Canada par Danny Lemieux

Royaume-Uni : une sculpture monumentale qui dérange pour le jubilé de la reine

novembre 2, 2021

La validation du projet par le gouvernement britannique a suscité la colère des habitants de la région, comme le rapporte le « Guardian ».

La sculpture est une celebration du jubile de la reine Elizabeth II.
La sculpture est une célébration du jubilé de la reine Elizabeth II.© OLI SCARFF / POOL / AFP

Pour les uns, c’est une reconnaissance bien méritée pour célébrer le jubilé de platine de la reine d’Angleterre. Pour d’autres, une attraction qui fera venir les touristes en nombre dans le plus au nord des comtés de l’Angleterre. Mais pour une partie des habitants du comté de Northumberland, l’installation d’une imposante sculpture, proche d’une pale de turbine, de 55 mètres de haut est un acte de « vandalisme écologique » qui risque d’incommoder le paysage de toute une région.

Comme le rapporte le Guardian, un urbaniste envoyé par le gouvernement britannique a affirmé son soutien à la sculpture ce mardi, malgré le refus du permis de construire par le conseil du comté de Northumberland. L’installation de l’œuvre va donc pouvoir aller de l’avant. La sculpture, intitulée Ascendant, a été créée par l’artiste Simon Hitchens afin de célébrer l’année du jubilé de platine, 70 ans de règne, de la reine Elizabeth II. Selon le Guardian, elle se présente comme un échantillon prélevé à l’intérieur de la colline sur laquelle elle se dresse, à travers le substrat rocheux.

« Vandalisme écologique »

Mais la structure monolithique suscite de nombreuses critiques chez les artistes et les habitants de la région qui y voient une forme proche de celles que l’on pouvait trouver dans l’Europe de l’Est soviétique. La galeriste Mary Ann Rogers, à la tête d’un rassemblement de 2 000 personnes opposées au projet, se déclare « dévastée » : « Je vis à quelques kilomètres du site et c’est un endroit très spécial. On s’y promène dans le calme, on y écoute les oiseaux, je suis outrée qu’ils y fassent quelque chose d’aussi insensé. » « Ironie monumentale », « vandalisme écologique », l’œuvre ressemble pour elle à « un cimeterre, un couteau, une épée ».

Le troisième vicomte Devonport, Terence Kearley, est le propriétaire du terrain et instigateur du projet. Cet ancien membre de la Chambre des lords assure que la construction n’aura aucun effet sur l’environnement et se réjouit de la décision gouvernementale. « Nous avons l’ambition de créer une sculpture qui, non seulement, célébrera la reine et le Commonwealth, mais sera aussi un véritable phare pour les visiteurs et touristes de la région profitable pour l’économie locale », affirme-t-il. Jusqu’à 3,5 millions d’euros doivent désormais être récoltés pour mener le projet à bien.

Avec Le Point

Trois-Rivières (Québec): Albatros lance un projet d’écriture en fin de vie

septembre 18, 2021

L’organisme Albatros Trois-Rivières amorcera, au cours de l’automne, un projet d’écriture en fin de vie qui permettra aux personnes malades ou en phase terminale de s’exprimer sur leurs valeurs, leurs pensées et leurs souvenirs. «C’est embryonnaire», précise le directeur général, Denis Benoit, car on ne sait pas, pour l’instant, ce qui adviendra de toutes ces lettres.

De gauche à droite: Armelle Deschamps, lauréate 2020, Denis Benoit, directeur général, Jacqueline Toutant, vice-présidente et Jasmine Paquin, lauréate 2021.

© FRANÇOIS GERVAIS De gauche à droite: Armelle Deschamps, lauréate 2020, Denis Benoit, directeur général, Jacqueline Toutant, vice-présidente et Jasmine Paquin, lauréate 2021.

L’exercice pourrait être salutaire pour ces personnes, car comme l’explique M. Benoit, certaines vivent les derniers moments de leur vie avec sérénité alors que d’autres les vivent dans la colère, explique-t-il.

L’organisme a sollicité l’aide de deux personnes qui viendront former les bénévoles d’Albatros afin de leur permettre d’aider à leur tour les personnes en fin de vie à rédiger ces lettres. Il s’agit de Lucie Lamothe, ancienne cadre supérieure de l’UQTR et Paulette Arcand, bénévole de longue date pour les accompagnements chez Albatros.

Le lancement du projet s’est fait vendredi dans le cadre de l’assemblée générale annuelle d’Albatros Trois-Rivières. L’organisme avait déménagé dans les locaux de l’ancienne école Saint-Jean-Bosco, en 2020, mais n’avait pas pu les inaugurer adéquatement à cause de la pandémie, ce qui a donc été fait vendredi par la même occasion.

L’assemblée générale annuelle s’est tenue avec environ le tiers des membres à cause des mesures sanitaires. Elle a été suivie d’une conférence portant sur les rêves en fin de vie.

Par la suite, l’organisme a remis le prix Soeur-Pearl-Berg (prix créé en l’honneur de la fondatrice d’Albatros) à Jasmine Paquin, présidente de la cellule Albatros, pour l’année 2021. Le même prix a également été décerné pour l’année 2020 à Armelle Deschamps, une bénévole particulièrement engagée. Le prix n’avait en effet pas pu lui être remis l’an dernier en raison des mesures sanitaires.

Notons que le conseil d’administration de la Fondation Albatros compte désormais sur une nouvelle présidente en la personne de Marili B. Desrochers. Cette dernière succède à Yves Gabias qui demeure toutefois membre du conseil.

Présidente de l’entreprise Coefficient RH, Mme Desrochers a été responsable de la Fondation du Collège Laflèche et directrice générale de la Fondation CSSS de Trois-Rivières.

La Fondation Albatros a pour objectif de garantir la pérennité de la Maison Albatros. La campagne majeure de financement lancée en 2019 atteint maintenant 2,3 M$ et l’objectif est de 3 M$.

Avec Brigitte Trahan – Le Nouvelliste

Congo-Recherche : un appui sollicité en faveur des cités scientifiques

septembre 2, 2021

La ministre lors de l’échange avec les responsables d’Eni-Congo

Lors d’une entrevue, le 1er septembre dans la capitale économique, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, a lancé un appel à la société pétrolière Eni-Congo pour un appui aux cités scientifiques de Brazzaville et de Pointe-Noire qui contribuent au développement du pays à travers la recherche. Lesquelles cités abritent, en effet, des structures comme l’Institut national de recherche forestière, l’Institut de recherche agronomique, le Centre de recherche sur la conservation et la restauration des terres, l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles, l’Unité de recherche microbienne et le laboratoire d’analyses chimiques des produits de pêche…

L’accompagnement sollicité porte notamment sur l’équipement, la formation dans les secteurs de l’environnement et des énergies renouvelables. Ce qui va renforcer le caractère transversal de l’apport des cités scientifiques dans le processus de développement. Ces secteurs d’appui ciblés s’expliquent sans nul doute par rapport au Centre d’excellence en énergies renouvelables d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Son inauguration et sa mise en œuvre ont également été au cœur des échanges entre la ministre Delphine Edith Emmanuel et les responsables de la société Eni-Congo, initiatrice du projet.

Ce centre, dont le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, avait posé la première pierre le 13 mars 2018, a pour objectif de promouvoir l’accès à l’énergie fiable, durable et moderne ; favoriser une croissance économique soutenue et partagée ; établir des institutions de recherche et renforcer les capacités institutionnelles dans le secteur de l’énergie renouvelable. Pour rendre ce centre opérationnel, les étapes à franchir sont, entre autres, l’établissement de l’acte de création, la désignation des représentants des ministères impliqués et l’appui de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya