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Youth challenge: Mvutu parmi les quatorze projets retenus

octobre 14, 2021

La start-up congolaise Mvutu bénéficiera, aux cotés de treize autres concurrents venus de plusieurs régions du monde, d’un accompagnement des Nations unies pour concrétiser ses projets de restauration des écosystèmes.

1- Le logo de Mvutu/DR

Mvutu fait, en effet, partie des lauréats de GenerationRestoration Youth Challenge après avoir postulé, du 16 avril au 15 juin derniers, au concours lancé par les structures 1t.org et UpLink, en collaboration avec le partenaire Salesforce et l’apport de Décennie des Nations unies. GenerationRestoration Youth Challenge vise à soutenir les jeunes éco-preneurs, pour la restauration des écosystèmes. Plusieurs plateformes à travers le monde, dont les actions et solutions innovantes témoignent de la puissance d’une génération soucieuse de l’environnement et de la technologie pour apporter des changements réels et concrets, bénéficieront de l’accompagnement de cette initiative.

C’est un appel mondial à des solutions dirigées par des jeunes pour conserver et restaurer les écosystèmes. Conformément à la Décennie des Nations unies, le défi couvre la conservation et la restauration de tous les types d’écosystèmes terrestres et côtiers intacts et dégradés, y compris les forêts, les prairies, la tourbe et autres. La période d’incubation commence en fin octobre jusqu’à janvier 2022. Ils bénéficieront, lors de l’incubation, des conseils sur les questions techniques, commerciales, marketing et de développement opérationnel visibilité.

Les quatorze meilleurs projets innovateurs UpLink du GenerationRestoration Youth Challenge sont pour la plupart menés par des jeunes. Il s’agit de AkoFresh, L’Initiative Cábula, Coalition Wild, Ceriops, Green Generation, Millennium Kids Inc, Mvutu, Ecological Food Caterpillars Company, L’Éducation à la recherche pour des actions durables, PIB Global Limited, Saving the Amazon, Seawater Solutions, L’Urban Garden Initiative (TUGI) et Treeconomy. Tous ces projets ont un seul point : restaurer la biodiversité.
 

Mvutu mise sur la valorisation des produits biologiques au Congo

La plateforme Mvutu, qui signifie « Réponse » en langue Kituba, est une start-up congolaise qui offre des services agricoles de bout en bout, en commençant par la distribution d’intrants, des conseils agricoles personnalisés jusqu’à la mise en place d’un marché pour la vente des produits en passant par l’accès aux services financiers et d’une chaîne frigorifique pour la conservation des vivres récoltés.

Dirigée par le jeune Congolais Divin Kouebatouka, Mvutu est, en effet, une solution d’agriculture numérique pour l’assurance météorologique et une source de sécurité alimentaire puis résilience des communautés.

2- Les agents de Mvutu sur le terrain/DR 

Il estime que Mvutu s’approvisionne en produits biologiques de la plus haute qualité auprès des petits exploitants agricoles au Congo. « Nous agrégeons la demande et livrons une large gamme de produits frais et exotiques directement des fermes aux magasins de clients B2B2C comme les détaillants, grossistes, vendeurs locaux, supermarchés, restaurants, hôtels, des particuliers et exportateurs. Nous soutenons les petits exploitants agricoles dans la planification des cultures en harmonie avec les marchés, la modernisation des infrastructures côté ferme et la transition vers des pratiques durables », a expliqué Divin Kouebatouka.

Il ajoute que sa structure tire profit des technologies pour assurer une exécution fluide des commandes des fermes aux magasins tout en organisant les contrôles de qualité, la distribution et la satisfaction des clients.

L’un des défis actuels de Mvutu consiste à finaliser le développement de son service USSD pour les agriculteurs ainsi qu’une application mobile pour les vendeurs ambulants. « Cela nous aidera à avoir une bonne visibilité de la demande et de l’offre et nous donnera la possibilité de rationaliser et d’automatiser la distribution alimentaire de la ferme à l’assiette », conclut-il.

Avec Adiac-Congo par Rude Ngoma

Cuba autorise ses émigrés à investir dans des petits projets sur l’île

mars 10, 2021

Les émigrés cubains pourront investir dans des petits projets sur l’île, par exemple dans la culture d’oranges, de riz et d’avocats, selon le portefeuille d’opportunités dévoilé ce mercredi par les autorités locales, espérant motiver ainsi sa diaspora.

«Nous misons sur des projets de petite taille», avec des investissements «pouvant aller jusqu’à un million de dollars», dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, la manufacture et l’industrie légère, a précisé lors d’une conférence de presse Katia Alonso, responsable des investissements étrangers au sein du ministère du Commerce extérieur. Cuba, pays de 11,2 millions d’habitants, compte 1,5 million de citoyens émigrés dans 40 pays, la majorité aux Etats-Unis. Certains d’entre eux avaient manifesté leur intérêt pour investir sur l’île, mais le montant des projets proposés par le gouvernement communiste les freinait. Ces projets plus modestes visent désormais à les convaincre, alors que Cuba traverse une profonde crise économique, avec une chute du PIB de 11% en 2020, la plus forte depuis 1993. Au total, le gouvernement propose aux investisseurs étrangers 503 projets, pour un montant total de 12,07 milliards de dollars.

Cuba peine à attirer des entreprises étrangères

Cuba a ouvert son économie aux investissements étrangers après la chute de l’Union soviétique, qui avait plongé le pays dans une grave crise économique dans les années 1990, appelée «Période spéciale». Mais le pays peine encore à attirer autant d’entreprises étrangères qu’il le souhaite, pénalisé par l’embargo américain et les lourdeurs bureaucratiques de son système encore largement dominé par l’Etat. Selon Katia Alonso, actuellement environ 280 sociétés étrangères, de 40 pays différents, opèrent à Cuba.

Par Le Figaro avec AFP

Colère grandissante d’employés de Google sur ses projets en Chine

août 4, 2018

San Francisco – Google tentait vendredi de contenir une fronde grandissante depuis plusieurs jours d’employés du monde entier, furieux de voir le géant technologique tester une version de son moteur de recherche adaptée aux exigences de censure de Pékin, selon The Intercept.

Face à la censure et aux cyberattaques, le géant californien avait retiré son moteur de recherche de Chine en 2010 et nombre de ses services restent depuis bloqués dans la deuxième économie mondiale.

Jeudi, un employé de Google avait confirmé à l’AFP que l’entreprise testait un moteur de recherche conforme aux exigences des autorités chinoises, au grand dam de militants des droits de l’Homme et d’employés.

Selon le magazine en ligne The Intercept vendredi, citant des sources internes, le groupe a fermé les accès de la plupart des employés aux documents relatifs au projet « Dragonfly » après les fuites dans la presse.

« Il y a eu un silence radio total de la hiérarchie, ce qui rend beaucoup de gens mécontents et effrayés », raconte un salarié anonyme, affirmant que leurs forums de discussion internes parlent abondamment du sujet et que les gens sont « furieux ».

Contacté par l’AFP, Google n’a pas donné suite dans l’immédiat.

Ce n’est pas la première fois que Google fait face à cette situation.

Des milliers d’employés avaient signé une pétition il y a quelques mois pour lui demander de « rester en dehors du business de la guerre » à propos d’un contrat avec le Pentagone.

A la suite à cette fronde, le groupe s’était engagé début juin à ce que ses travaux en matière d’intelligence artificielle (IA) ne servent jamais à fabriquer des armes.

En outre, selon l’agence Bloomberg vendredi, Google est en discussions avec le groupe Tencent et d’autres groupes chinois pour pouvoir proposer ses services de « cloud » dans ce pays, en les faisant tourner sur des « data centers » et serveurs d’entreprises chinoises, pour se conformer aux exigences de la Chine, qui veut que les données soient stockées sur son sol.

N’ayant pas de « data centers » en Chine continentale, Google doit donc nouer des partenariats, explique encore l’agence d’informations financières.

Romandie.com avec(©AFP / 04 août 2018 09h40)                                                        

Le développement d’Air France-KLM figé par le départ de son PDG

mai 7, 2018

Plusieurs grands dossiers sont laissés en suspens par le départ du pdg Jean-Marc Janaillac, qui a démissionné vendredi à la suite du rejet d’un accord salarial par le personnel / © AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT

Modernisation de la flotte d’Air France, développement de Transavia et de Joon, réorganisation de Hop!: la démission du président d’Air France fige les grands projets du groupe Air France-KLM, et suscite de vives inquiétudes chez KLM.

Air France-KLM a redressé ses comptes depuis 2015, bénéficiant de la reprise du trafic aérien dans le monde et de la baisse du kérosène mais la hausse du baril et le coût de la grève risquent de lui porter un coup d’arrêt en 2018.

Plusieurs grands dossiers sont laissés en suspens par le départ du pdg Jean-Marc Janaillac, qui a démissionné vendredi à la suite du rejet d’un accord salarial par le personnel.

– « Trust Together » –

Le plan stratégique, lancé à l’automne 2016 par M. Janaillac avec pour objectif la reconquête du trafic face à la concurrence des compagnies du Golfe et des low-cost, s’est traduit par la création de Joon, une compagnie fonctionnant sur des coûts réduits. Ce plan devait permettre d’accroître les recettes et améliorer la compétitivité d’Air France.

Il doit trouver son prolongement dans un nouveau plan stratégique à cinq ans. Les grandes lignes devaient être présentées en juin, avec l’objectif de réagir face au low cost long-courrier, qui constitue une nouvelle menace pour le groupe.

– Joon –

La compagnie à coûts réduits a débuté ses vols fin novembre sur le moyen-courrier et a commencé à se déployer sur le long-courrier.

Les gains de productivité, essentiellement sur le personnel navigant, doivent lui permettre de dégager 130 millions d’euros d’ici 2020 sur des liaisons où la maison-mère perd de l’argent. La compagnie dispose d’une flotte limitée, qui sera de 28 appareils en 2020.

– Modernisation de la flotte –

La compagnie franco-néerlandaise doit lancer des appels d’offres pour renouveler une partie de la flotte court et moyen-courrier d’Air France, KLM, Transavia et Hop!, avait annoncé Jean-Marc Janaillac. Il s’agit des avions les plus anciens, mis en service il y a bientôt 20 ans. Cet appel d’offres devait être lancé avant la fin de l’année.

– Développement de Transavia –

L’accord de 2014 entre la direction et les pilotes autorisait Transavia France à porter sa flotte de 14 à 40 avions pour accompagner sa croissance et fixait les conditions de détachement pour les pilotes d’Air France volontaires pour voler sur la compagnie low-cost. L’extension de la flotte au-delà de 40 appareils prévu en 2020 nécessite l’accord du syndicat des pilotes SNPL d’Air France.

– Réorganisation de Hop! –

Les résultats de la compagnie court-courrier se sont « fortement » dégradés en 2017. La compagnie, qui opère au départ de l’aéroport parisien d’Orly et de plateformes régionales, est notamment handicapée par le transfert de ses pilotes vers Air France, selon un document interne d’Air France. Le groupe a prévu un « plan d’action » pour « simplifier et rationaliser » la flotte de sa filiale et « industrialiser sa production ».

– KLM –

Les Néerlandais sont catastrophés par la tournure des événements chez Air France. Les pertes du groupe au premier trimestre sont exclusivement dues à la compagnie tricolore. La compagnie franco-néerlandaise affiche une perte d’exploitation de 118 millions d’euros: Air France perd 178 millions quand KLM affiche un bénéfice d’exploitation de 60 millions. La grève a pesé à hauteur de 75 millions.

Selon François Robardet, administrateur Air France-KLM, il est « techniquement, commercialement et financièrement impossible d’obtenir la fin du groupe Air France-KLM. Par contre, en raison de ses meilleurs résultats, KLM pourrait demander d’augmenter son activité au détriment d’Air France. »

Romandie.com avec(©AFP / 07 mai 2018 16h00)