Posts Tagged ‘prolongation’

Congo-Fonction publique : l’âge de la retraite prolongé à 65 ans

juillet 14, 2022

La réunion du Conseil des ministres du 13 juillet, à Brazzaville, a décidé du relèvement de l’âge de la retraite de 60 à 65 ans.

La décision du relèvement de l’âge limite d’admission à la retraite intègre une série d’innovations intervenues dans la loi portant statut général de la fonction publique. Cette limite d’âge est passée de 65 à 70 ans pour les cadres placés hors catégories ; de 60 à 65 ans pour les fonctionnaires de la catégorie I ; de 60 à 63 ans pour les fonctionnaires de la catégorie II et de 57 à 60 ans pour les fonctionnaires.

Ce relèvement est justifié par plusieurs raisons, à savoir permettre aux citoyens recrutés tardivement de travailler plus longtemps afin de bénéficier d’une pension ; permettre à l’administration de bénéficier davantage de l’expertise de certains de ses cadres expérimentés et mettre fin aux demandes pressantes des autorités administratives relatives aux prolongations d’activités de leurs cadres dont la présence demeure indispensable et enfin assurer l’équilibre nécessaire du régime de sécurité sociale des fonctionnaires fortement pénalisé par les départs massifs à la retraite.

Des innovations

Au titre des autres innovations, il convient de noter que l’accès aux corps hors catégories se fera désormais par décret en Conseil des ministres pour préserver le caractère rigoureux et sélectif de l’accès à ce statut. Le télétravail, qui permet d’assurer la continuité du service public en cas de circonstances de nature à empêcher l’agent de se rendre à son poste de travail, est également une autre innovation.

L’évaluation du fonctionnaire sera désormais effectuée sur la base d’un contrat d’objectifs et de performance signé entre le supérieur hiérarchique et le fonctionnaire. Elle permettra de mesurer les performances du fonctionnaire et d’atteindre les objectifs escomptés.

La validation des acquis professionnels est une procédure visant à rétablir une certaine parité entre les acquis de l’enseignement classique et ceux résultant de parcours parallèles ou autodidactes. Les mécanismes de validation des acquis de l’expérience professionnelle permettront au fonctionnaire d’accéder à un stage de qualification sur la base de ses aptitudes professionnelles.

L’instauration du contrat spécial permettant à l’Etat, pour nécessité de service, de recourir à l’expertise des fonctionnaires admis à la retraite pour une durée déterminée.

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

CAN-2022 : l’Égypte arrache la victoire au Maroc en prolongation dans un match à couteaux tirés

janvier 30, 2022

Dans un match heurté et marqué par les altercations, l’Égypte a finalement gagné son duel face au Maroc au bout de la prolongation (2-1). Mohamed Salah a été essentiel à la qualification des Pharaons en demi-finales de la CAN-2022.

Les Pharaons rejoignent le Cameroun en demi-finale de la CAN-2022. Dans un match haché par les fautes et les protestations, l’Egypte l’a finalement emporté lors de la prolongation face au Maroc de Vahid Halilhodzic (2-1) en quart de finale de la Coupe d’Afrique. Mohamed Salah a marqué le premier but avant d’offrir le second à Trezeguet.

Alors que les deux équipes s’observent encore, Hakimi s’échappe dans la surface et est séchée par Ashraf. L’arbitre refuse d’indiquer le point de penalty mais revient sur sa décision quand la VAR l’appelle après plusieurs minutes. Boufal ne se fait pas prier pour tromper Gabasky (7e, 1-0).

Contraint de faire le jeu en raison de cette ouverture du score précoce, l’Egypte pousse vers l’avant. Le Maroc défend de manière solidaire, en bloc, et repousse les assauts. Ashraf tente une lourde frappe depuis l’extérieur de la surface. Bien placé, Bounou parvient à repousser la tentative des deux poings (20e). Puis, après un premier coup franc de Salah laborieusement repoussé par la défense, le ballon revient sur Mostafa Mohamed, à l’entrée de la surface, qui place une frappe puissante sur laquelle s’impose Bounou (24e).

Les deux équipes montrent des belles choses techniquement mais l’engagement physique est telle que les interruptions de jeu empêchent le match d’être agréable à regarder. Dans ces conditions, Hakimi tente de doubler la mise sur coup franc mais frôle le montant (33e).

Les Pharaons redémarrent très fort au retour des vestiaires. Salah et le nouvel entrant Trezeguet combine à l’entrée de la surface marocaine. Le joueur d’Aston Villa parvient finalement à se retourner et à adresser une frappe croisée soudaine qui manque de peu le cadre du but de Bounou 49e).

Inévitable Salah

Puis Salah ramène l’Egypte. Suite à un corner, Abdelmonem reprend le ballon de la tête, Bounou effectue un arrêt réflexe sur sa ligne. « Mo » rôde et récupère le ballon pour un but de renard des surfaces (53e, 1-1)

Mo Salah delivering again. Scores, assists, leads. We’re witnessing one of the all-time greats in his prime.— TikTok Sports (@TikTokSports) January 30, 2022

Commence alors une véritable guerre des tranchées entre les deux équipes. Chaque intervention est appuyée et à la limite de la légalité quand elle ne la dépasse pas franchement. Les cartons pleuvent et les altercations entre joueurs se multiplient.

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaineJe m’abonne

Malgré tout, le contexte parvient à reprendre le contrôle du jeu en poussant, notamment sur les coups francs Munir El-Haddadi. Aguerd trouve la transversale de Gabasky dans la continuité d’un de ces coups de pied arrêté (81e). Unique réelle frisson qui provoque un début de blessure chez le portier égyptien.

La prolongation débute sous les mêmes auspices et Gabasky, malgré ses protestations, et finalement obligé de quitter les siens en laissant sa place à Sohbi (96e). Et enfin, Mohamed Salah libère l’Egypte. Echappé côté droit, il fixe la défense puis le gardien avant de glisser le ballon pour Trezeguet qui n’a plus qu’à le pousser au fond des filets (100e, 1-2).

Les Marocains jettent leurs dernières forces pour revenir mais cela manque de précision et d’inspiration. A l’image de ce coup franc final complètement manqué, qui a failli terminé en but gag car Bounou était monté (120e).

Les Pharaons remportent cette énorme bataille contre le Maroc. Dans un match fermé et âpre avec beaucoup de tension, les partenaires dehttps://www.france24.com/fr/sports/20211227-mohamed-salah-le-pharaon-qui-a-converti-les-fans-de-liverpool Mohamed Salah ont réussi à revenir au score avant de faire la différence en prolongation. Ils gagnent le droit d’affronter le pays hôte, le Cameroun, dans son stade d’Olembé, réhabilité par la CAF malgré le mouvement de foule mortelle de la semaine passée. 

Avec France24 par Romain HOUEIX

Mali : les Assises de la refondation recommandent une prolongation de la transition

décembre 31, 2021
Le président malien par intérim, le colonel Assimi Goïta, passe en revue les troupes, le 7 juin 2021, à Bamako. © AFP/ANNIE RISEMBERG

Entre « six mois et cinq ans » : c’est la durée de la transition préconisée jeudi soir par les Assises nationales. Une délégation conduite par Assimi Goïta doit se rendre au Ghana pour rencontrer le président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo-Addo.

Les participants aux « Assises nationales de la refondation », présentées comme la phase finale des consultations préalables à des élections et à un retour des civils au pouvoir au Mali, ont proposé jeudi 30 décembre au soir à Bamako de prolonger l’actuelle transition de « six mois à cinq ans ».

Auteurs de coups d’État successifs en août 2020 et mai 2021, les militaires s’étaient engagés sous la pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et d’une partie de la communauté internationale, à remettre le pouvoir aux civils après des élections présidentielle et législatives initialement programmées en février 2022.

Menace de nouvelles sanctions de la Cedeao

Mais la junte, dirigée par le colonel Assimi Goïta, avait finalement fait savoir à la Cedeao être dans l’incapacité de respecter le calendrier convenu et avait chargé les Assises nationales d’élaborer un calendrier électoral. La Cedeao a réitéré mi-décembre son exigence d’élections le 27 février devant aboutir à la restitution du pouvoir aux civils et menacé la junte de nouvelles sanctions si les délais n’étaient pas tenus.

« Les participants se sont prononcés pour la prorogation de la transition afin de pouvoir réaliser les réformes institutionnelles structurantes et permettre des élections crédibles, équitables et transparentes. Les délais avancés varient de six mois à cinq ans», indique un document lu à l’issue des Assises, en présence du colonel Goïta. « Conformément aux recommandations des Assises nationales, le gouvernement mettra en place un chronogramme visant à assurer à un retour constitutionnel apaisé et sécurisé », a déclaré le président de la transition, lors de la cérémonie de clôture des consultations, qui ont démarré le 11 décembre dans différents cercles et communes du pays.

ASSIMI GOÏTA INVITE LA CEDEAO À « ACCOMPAGNER DAVANTAGE LE MALI (…) EN SOUTENANT L’ORGANISATION PROCHAINE DES ÉLECTIONS »

« C’est donc l’occasion et le lieu de rassurer le peuple malien sur notre engagement et notre détermination quant à la mise en œuvre des résolutions issues de ces Assises souveraines », a poursuivi Assimi Goïta. Il a invité la Cedeao à « accompagner davantage le Mali dans la réalisation d’actions en soutenant l’organisation prochaine des élections ».

Par ailleurs, un membre de l’entourage du colonel Goïta a déclaré jeudi à l’AFP qu’une délégation malienne « se rendra vendredi à Accra pour remettre au président en exercice de la Cedeao, le président ghanéen Nana Akufo-Addo,  un document sur le délai de la transition, le chronogramme pour l’organisation des élections ». Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et Zeïny Moulaye, président des Assises nationales, feront partie de la délégation, selon la même source.

« Manœuvre dilatoire »

Présentées par les autorités comme un moment crucial de la transition ouverte depuis le putsch de 2020, ces Assises ont été boycottées par de nombreuses organisations maliennes. Elles étaient supposées accoucher de recommandations en vue de réformes destinées à remédier aux maux du pays pris dans la tourmente depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012.

Le Mali a déjà connu de telles consultations nationales par le passé, et elles sont parfois jugées vaines. C’est l’un des griefs des organisations qui ont décidé de ne pas y prendre part, tout en demandant la tenue rapide d’élections.

Le 11 décembre, le Cadre d’échange, réunion de plusieurs partis et regroupements de partis, a jugé dans un communiqué que ces Assises n’étaient qu’une « manœuvre dilatoire » destinée à prolonger la transition, de la part d’un gouvernement « sans repère, ni boussole ». Un jour auparavant, d’autres acteurs importants, réunis au sein d’un Cadre stratégique permanent (CSP), avaient eux aussi prévenu que les conclusions des consultations  ne les engageraient « nullement ».

Les participants aux Assises ont également recommandé de « développer de nouveaux partenariats militaires avec des puissances militaires » et de « dissoudre toutes les milices et les intégrer dans l’armée malienne », indique le rapport final.

De fortes tensions opposent la junte à la France, ancienne puissance coloniale qui a décidé récemment de réorganiser son dispositif au Sahel, et notamment au Mali, destiné à combattre les groupes jihadistes qui opèrent dans la région. Bamako a récemment démenti tout déploiement sur son territoire de mercenaires du sulfureux groupe paramilitaire russe Wagner, dénoncé par une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte antidjihadiste au Sahel.

Avec Jeune Afrique

Coronavirus: L’Angleterre va prolonger son confinement jusqu’à mars

janvier 27, 2021

CORONAVIRUS: L'ANGLETERRE VA PROLONGER SON CONFINEMENT JUSQU'À MARS

©Reuters/TOBY MELVILLE 

LONDRES (Reuters) – L’Angleterre va prolonger son confinement national jusqu’au 8 mars et la Grande-Bretagne imposera une quarantaine aux voyageurs en provenance de certains pays à risque, a annoncé mercredi le Premier ministre, Boris Johnson.

La Grande-Bretagne a vu le nombre des contaminations s’envoler en fin d’année avec la découverte d’un nouveau variant plus contagieux dans le sud-est de l’Angleterre.

Le seuil des 100.000 morts dus au COVID-19 a été franchi mardi au Royaume-Uni, premier pays européen à atteindre ce cap symbolique, ce qui soulève des questions sur la gestion de la crise par Boris Johnson.

Un confinement national a été décrété début janvier en Angleterre, les écoles et les restaurants sont fermés et la population est invitée à rester chez elle autant que possible.

Boris Johnson a déclaré au Parlement qu’il espérait que ces efforts permettront aux écoles, dont il a fait une priorité, de rouvrir leurs portes en premier.

« Nous espérons donc qu’il sera possible de commencer la réouverture des écoles à partir du lundi 8 mars, les autres restrictions économiques et sociales étant supprimées par la suite, lorsque les données le permettront », a-t-il ajouté.

La Grande-Bretagne a interdit l’accès à son territoire aux ressortissants en provenance de 22 pays jugés à haut risque, où de nouvelles souches du coronavirus sont apparues ou pourraient être présentes, comme l’Afrique du Sud et le Portugal.

Le Premier ministre a déclaré que de nouvelles mesures seraient mises en place pour ceux qui sont encore autorisés à venir de ces pays et qui résident en Grande-Bretagne.

« Nous allons exiger de tous ces arrivants qui ne peuvent pas se voir refuser l’entrée qu’ils s’isolent dans des logements fournis par le gouvernement, comme des hôtels, pendant 10 jours sans exception », a-t-il déclaré. « Ils seront accueillis à l’aéroport et mis directement en quarantaine ».

La Grande-Bretagne est le cinquième pays le plus endeuillé au monde.

Interrogé à plusieurs reprises par le chef de file du parti travailliste, Keir Starmer, sur les raisons de la mauvaise santé du pays, Boris Johnson a déclaré qu’il y aurait un temps pour tirer des leçons.

« Il n’y a pas de réponses faciles, le confinement perpétuel n’est pas une réponse », a déclaré le premier ministre britannique.

Reuters par Andy Bruce et Michael Holden (Avec William James et Elizabeth Piper, version française Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)

Coronavirus: le Chili prolonge de trois mois «l’état de catastrophe»

juin 15, 2020

 

Le Chili a prolongé lundi pour trois mois l’«état d’exception constitutionnel pour catastrophe» pour freiner l’épidémie de coronavirus, base légale qui permet notamment aux autorités de recourir à l’armée pour assurer l’ordre public. «Il s’agit de protéger la vie des Chiliens», a justifié le ministre de la Défense, Alberto Espina. La mesure, décrétée une première fois le 18 mars, permet notamment de maintenir le couvre-feu nocturne en vigueur depuis trois mois et d’instaurer un confinement.

Le Chili est durement frappé par le pandémie de coronavirus. Le pays sud-américain de 18 millions d’habitants a enregistré 179.436 cas déclarés, dont 3362 décès. La gestion de la pandémie et une controverse sur la méthodologie de décompte des décès ont coûté son poste au ministre de la Santé, Jaime Mañalich, qui a annoncé sa démission samedi. Il a été remplacé par Enrique Paris, pédiatre et ancien président de l’Ordre des médecins.

Le Chili a été l’un des premiers pays d’Amérique latine à décréter un état d’urgence sanitaire préventif dès le 7 février. Quelques semaines plus tard, il a fermé ses frontières, suspendu les cours, décrété un couvre-feu et mis en oeuvre une politique de dépistage massif. Mais contrairement à d’autres pays d’Amérique latine, le pays a opté pour des confinements modulables en fonction des foyers et non pas pour un confinement général.

Si ces quarantaines sélectives ont donné de bons résultats dans les quartiers aisés, elles se sont révélées bien moins efficaces dans les quartiers pauvres.

Par Le Figaro avec AFP

Sanchez veut prolonger le confinement en Espagne jusqu’au 21 juin

mai 31, 2020

 

Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a déclaré dimanche qu’il allait demander au Parlement de prolonger de deux semaines le confinement, jusqu’au 21 juin, pour en finir «une bonne fois pour toutes» avec l’épidémie de coronavirus avant de lever les restrictions de mouvement imposées à ses compatriotes.

Sanchez a fait cette annonce pendant une visioconférence avec les présidents de région, précisant qu’il s’agirait de la dernière prolongation compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire. «Nous avons pratiquement fini ce que nous avions à faire», a déclaré un peu plus tard le chef du gouvernement pendant une conférence de presse. L’Espagne n’a rapporté que quatre nouveaux décès samedi, portant le bilan à 27.125 morts depuis le début de l’épidémie.

L’opposition de droite est opposée à la prolongation du confinement mais Sanchez devrait pouvoir s’appuyer sur une majorité aux Cortes grâce à l’abstention des indépendantistes catalans de l’ERC. Si le Parlement approuve la décision de Sanchez, les Espagnols seront autorisés à circuler à l’intérieur de leur région de résidence à partir du 21 juin, puis dans l’ensemble du pays à compter du 1er juillet.

Par Le Figaro avec Reuters

Covid-19 : le confinement prolongé au moins jusqu’au 1er juin au Royaume-Uni

mai 10, 2020

Le nombre de contaminations par jour a fait reculer ceux qui plaidaient pour un relâchement plus rapide.

Boris Johnson lors d'un discours à la TV ce dimanche
Boris Johnson lors d’un discours à la TV ce dimanche ADRIAN DENNIS / AFP

De notre correspondant à Londres

Pour un homme qui aime le pas de charge, c’est avec une petite foulée que Boris Johnson aborde le déconfinement. La situation sanitaire du pays et sans doute aussi l’épreuve qu’il a subie ont incité le premier ministre à la prudence. « Le temps n’est pas venu de déconfiner cette semaine », a-t-il dit, soulignant que le taux de reproduction du virus (R0), était encore tout juste inférieur à 1. L’essentiel du confinement reste en place jusqu’au 1er juin. Le slogan officiel change toutefois : ce n’est plus « Stay home » (restez à la maison) mais « Stay alert » (restez vigilants).

Boris Johnson s’est donc contenté d’annoncer quelques assouplissements. Les Britanniques restent incités à rester à la maison « autant que possible ». Il est recommandé de privilégier le télétravail quand c’est possible et de retourner au travail quand cela ne l’est pas. Il faut aussi continuer à « limiter les contacts ». Les Britanniques pourront sortir faire de l’exercice de manière « illimitée », et non plus une seule fois par jour. Londres va par ailleurs instaurer une « quarantaine » de quatorze jours pour les voyageurs arrivant dans le pays, mais les Français ne seraient pas concernés par cette mesure. Les écoles ne commenceront pas à rouvrir avant le début juin. Ce pourrait être également l’horizon pour les commerces. Bars et restaurants devront attendre un mois de plus.

Un nouveau système d’alerte

Cette stratégie de déconfinement par étapes s’appuie sur un nouveau système d’alerte, ressemblant à ce qui existe en matière de terrorisme, pour informer les Britanniques du niveau de danger de la pandémie. Il comportera cinq niveaux, allant du vert au rouge. « Pour le moment, nous pensons que le pays se trouve à quatre sur une échelle de cinq, et nous voulons le ramener aussi rapidement que possible à trois », a commenté le ministre chargé des Communautés, Robert Jenrick, sur Sky News. Ces niveaux pourront être différenciés par région. À chaque étape, des contraintes seront relâchées pour aider au redémarrage de la vie quotidienne et de l’économie.

Ces mesures sont valables pour l’Angleterre et chaque nation a la possibilité d’adapter les mesures de confinement. L’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord ­entendent plutôt vouloir rester sur la ligne « restez à la maison »… La nouvelle injonction demandant de « rester vigilant » a été critiquée pour son message trop sujet à interprétation par l’opposition travailliste.

Les alpinistes disent toujours que descendre du sommet est la partie la plus dangereuse. C’est à ce moment-là que vous risquez d’être trop confiant et de faire des erreurs

Boris Johnson

La vigueur persistante de l’épidémie prêchait pour un déconfinement graduel. Avec plus de 31.000 morts, le Royaume-Uni est devenu le pays le plus endeuillé d’Europe et le deuxième au monde derrière les États-Unis. Le pic serait atteint mais les chiffres marquent un inquiétant plateau. Boris Johnson a d’ailleurs utilisé une métaphore montagnarde pour appeler à la vigilance. « Les alpinistes disent toujours que descendre du sommet est la partie la plus dangereuse. C’est à ce moment-là que vous risquez d’être trop confiant et de faire des erreurs », a-t-il déclaré au Sun.

La semaine dernière, des rapports alarmants avaient été envoyés au « Sage », le conseil scientifique du gouvernement. La London School of Tropical Hygiene et l’Imperial College, entre autres, avaient pointé une « marge de manœuvre très faible ». Ils ont averti que le bilan pourrait dépasser les 100.000 morts si les mesures de confinement étaient trop vite relâchées. Surtout, le chiffre de contaminations quotidiennes a fait reculer les ministres qui plaidaient pour un déconfinement plus agressif pour voler au secours de l’économie : il serait de 18.000 par jour, quand le gouvernement s’était fixé une cible de 4000.

Pour montrer que, malgré la timidité du déconfinement, les Britanniques peuvent respirer un peu plus, Boris Johnson pourrait lui-même reprendre son footing dès cette semaine.

Le bilan monte à 31.855 décès au Royaume-Uni

Le nombre de décès liés à l’épidémie de nouveau coronavirus a augmenté de 269 en Grande-Bretagne en 24 heures, portant le bilan total à 31.855 décès, selon des données officielles publiées dimanche par le département de la Santé britannique.

Ce bilan, établi par l’agence de Santé publique anglaise et ses consœurs du Pays de Galles, d’Irlande du Nord et d’Ecosse, tient compte de tous les décès survenus après un test ayant révélé une infection due au coronavirus et reflète la situation samedi à 16h00 GMT.

Avec Le Figaro par Arnaud De La Grange

France: Hollande veut prolonger l’état d’urgence pour trois mois

janvier 22, 2016

Paris – Le président français François Hollande veut demander au Parlement la prolongation pour trois mois, au-delà du 26 février, de l’état d’urgence instauré après les attentats de novembre à Paris, a rapporté vendredi le dirigeant du Parti communiste (PCF) après avoir été reçu à la présidence.

Le président nous a confirmé que plusieurs textes seraient présentés le 3 février en Conseil des ministres, dont la prolongation pour trois mois de l’état d’urgence, a déclaré le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat.

La présidence française n’a pas confirmé à ce stade cette information.

Décrété le 13 novembre au soir des pires attentats (130 morts, des centaines de blessés) commis en France depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’état d’urgence doit s’achever le 26 février.

François Hollande, qui a consulté ces derniers jours les principaux dirigeants et partis politiques du pays, a jugé mercredi probable de le proroger au-delà de cette échéance, selon le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.

Mais la question fait débat dans le pays, où des magistrats, des partis de gauche et des associations de défense des droits de l’Homme s’inquiètent de ce régime d’exception conférant à la police des moyens d’actions renforcés sans contrôle d’un juge judiciaire.

François Hollande ne nous a rassurés que sur un seul point: c’est que l’idée que l’état d’urgence serait prolongé tant que dure la menace de Daech (ndlr, acronyme arabe du groupe Etat islamique) n’est pas fondée, a ironisé vendredi Pierre Laurent.

Il faisait référence à l’émoi suscité dans la matinée par un entretien du Premier ministre socialiste Manuel Valls à la BBC, dans lequel le chef du gouvernement a estimé que la France pouvait utiliser tous les moyens face au terrorisme jusqu’à ce qu’on puisse en finir avec Daech.

Ces déclarations ont été interprétées par certains opposants comme une volonté de maintenir l’état d’urgence pendant des années, une intention que les services du chef du gouvernement ont catégoriquement démentie.

Depuis son entrée en vigueur, l’état d’urgence a permis de procéder à près de 400 assignations à résidence et 3.000 perquisitions.

Pour la première fois, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a décidé vendredi de suspendre l’une de ces assignations à résidence et condamné l’Etat à verser 1.500 euros à l’homme concerné.

La Ligue française des droits de l’Homme a saisi mercredi cette instance, en demandant de mettre fin à tout ou partie des contraintes de l’état d’urgence.

Mardi, des experts des Nations unies ont recommandé à la France de ne pas prolonger l’état d’urgence au-delà du 26 février, estimant qu’il imposait des restrictions excessives et disproportionnées aux libertés fondamentales.

Romandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2016 18h30)

Poutine ordonne la prolongation jusqu’en juin 2016 de l’embargo contre les pays occidentaux

juin 24, 2015

Moscou – Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi la prolongation jusqu’en juin 2016 de l’embargo sur la plupart des produits alimentaires décrété par Moscou contre les pays occidentaux en réponse aux sanctions économiques à son encontre.

Nous prolongeons nos mesures de représailles pour un an à commencer d’aujourd’hui, a affirmé M. Poutine, selon un communiqué du Kremlin, après en avoir été saisi par le gouvernement.

L’Union européenne a prolongé mardi, jusqu’à fin janvier 2016, les lourdes sanctions économiques décrétées contre la Russie pour son rôle présumé dans le conflit en Ukraine.

Ces sanctions, qui frappent des pans entiers de l’économie russe, dont les secteurs des banques, de la défense et du pétrole, empêchés de se financer sur les marchés européens, arrivaient à expiration fin juillet.

Elles avaient été décrétées il y a près d’un an par les Européens après l’annexion de la Crimée par la Russie, également accusée de soutenir les combattants séparatistes dans l’est de l’Ukraine en leur fournissant des armes et en y déployant ses troupes régulières.

En réponse, Moscou avait introduit en août 2014 un embargo sur la plupart des produits alimentaires en provenance des pays qui appliquent des sanctions à son encontre, qui affecte particulièrement les agriculteurs de l’UE.

Nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises: dans les sanctions, il y a un principe, la réciprocité, et c’est notre approche, avait déjà prévenu lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Romandie.com avec(©AFP / 24 juin 2015 15h45)

Le Premier ministre libanais annonce la démission de son gouvernement

mars 22, 2013

BEYROUTH – Le Premier ministre libanais Najib Mikati a créé la surprise en annonçant vendredi la démission de son cabinet, en place depuis juin 2011, et en préconisant la mise sur pied d’un gouvernement de salut national.

Cette démission ouvre une période d’incertitude dans ce pays au moment où son voisin, la Syrie, ancienne puissance tutélaire, est ravagée par une guerre civile dont les répercussions se font sentir au Liban.

J’annonce la démission du gouvernement en espérant que cela fera prendre conscience aux principaux blocs politiques au Liban de la nécessité d’assumer leurs responsabilités et de faire preuve de cohésion pour éviter l’inconnu au Liban, a-t-il dit aux journalistes à l’issue d’un conseil des ministres marqué par de profondes divisions.

Ce sunnite de 57 ans, qui dirigeait un cabinet dominé par le mouvement chiite Hezbollah, a appelé à la formation d’un gouvernement de salut national où toutes les forces politiques libanaises seront représentées afin de sauver la patrie et suivre les évènements régionaux dans un grand esprit de responsabilité collective.

Paradoxalement, ce n’est pas le conflit syrien, dont le Liban avait décidé dès le début de se distancier, qui l’a poussé à jeter l’éponge mais des problèmes intérieurs.

M. Mikati a confié à la presse avoir pris sa décision en raison des divergences au sein du cabinet sur l’organisation des élections législatives en juin prochain et sur la prolongation du mandat du chef des Forces de sécurité intérieures (FSI, police), le général Achraf Rifi, dont le mandat se termine à la fin du mois.

Les partis chrétiens voudraient changer la loi électorale datant de 1960 car ils l’estiment défavorables à leur communauté. Selon eux, les circonscriptions actuelles favorisent les musulmans qui, plus nombreux, peuvent choisir les députés chrétiens qui leur conviennent.

Le Liban compte un tiers de chrétiens, un tiers de sunnites et une tiers de chiites mais le Parlement compte 128 députés répartis en moitié de chrétiens et moitié de musulmans.

Le changement de la loi divise donc profondément le pays. Jusqu’à présent, personne n’a trouvé une solution consensuelle et le temps presse.

Pour M. Mikati, un sunnite de Tripoli (nord), le plus important est que les élections se tiennent à la date prévue pour, dit-il, donner du sang nouveau à la politique libanaise.

Favorable de fait à la loi actuelle et constatant qu’une nouvelle loi ne pourrait pas être rédigée dans les délais impartis’, il a donc proposé vendredi à la réunion du cabinet la mise sur pied d’une commission de supervision des élections mais il n’a pas été suivi par ses ministres.

Autre point important, la prolongation du mandat du général Rifi, qui aura 60 ans en avril et doit donc partir à la retraite. Or les FSI sont un bastion sunnite, plutôt favorable au mouvement du 14 mars conduit par Saad Hariri et qui est hostile au régime syrien de Bachar al-Assad.

Dans quelques jours, une grande institution de sécurité risque de sombrer dans le vide car son directeur général doit prendre sa retraite. J’avais trouvé important dans cette phase délicate qu’il continue dans ses fonctions car c’est une obligation nationale imposée par des considérations sécuritaires mais j’ai constaté que le Conseil des ministre ne me suivait pas dans cette voie, a-t-il dit.

M. Mikati avait déjà fait part à deux reprises de son désir de démissionner, notamment après l’assassinat du chef de services de renseignements de la police libanaise Wissam al-Hassan, le 19 novembre, mais le chef de l’Etat et les grandes puissances, notamment les Etats-unis, l’avaient incité à rester à son poste.

Désormais ce gouvernement va désormais gérer les affaires courantes.

Romandie.com avec (©AFP / 22 mars 2013 21h30)