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Selon Koffi Olomide un fils de Sassou aurait proposé 50.000 euros à Cindy pour coucher avec elle

septembre 6, 2022
 Selon Koffi Olomide un fils de Sassou aurait proposé 50.000 euros à Cindy pour coucher avec elle

Le Grand Mopao qui vient de livrer deux concerts à Pointe-Noire et Brazzaville a livré quelques anecdotes à son entourage sur sa relation avec sa chanteuse Cindy Le Cœur qu’il pense être la meilleure de la RDC. Selon l’artiste, l’un des nombreux fils du chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso aurait mis sur la table la somme de 50.000 euros ( 32 millions Cfa) pour coucher avec Cindy Le Cœur.

Koffi Olomide avoue aussi avoir pensé au départ arnaquer ce fils de Denis Sassou Nguesso en encaissant cet argent sans donner une suite favorable à son vœu avant de le décliner poliment. L’artiste s’étonne des milliers de propositions indécentes venant des milieux des pouvoirs africains que sa chanteuse reçoit souvent. Pour lui, cela prouve la qualité des hommes qui dirigent nos pays.

Cette proposition indécente aurait été faite à Cindy via un conseiller de ce fils de Denis Sassou Nguesso qui aurait fait le voyage de Kinshasa pour la circonstance profitant de l’absence de Koffi Olomide qui séjournait en France. Aussitôt alerté par Cindy, le Grand Mopao aurait pense au départ monter un coup en exigeant le paiement de la totalité de la somme avant tout déplacement de sa chanteuse qui n’en devrait pas l’être. En un mot, il a pensé arnaquer le rejeton de Sassou Nguesso.

Mais après quelques heures de réflexion, le bon sens a pris le dessus et il a été décidé du rejet de cette proposition suivie d’une mise en garde à travers Claudia Sassou Nguesso avec laquelle Koffi Olomide entretient de bons rapports.

Avec Le Congolais.fr

Québec-Protection du français : insatisfait de la loi 96, le PQ propose une nouvelle loi 101

août 29, 2022
Paul St-Pierre Plamondon en compagnie de Pierre Nantel lors d'un point de presse à Montréal.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, estime qu’il faut refaire le travail de la CAQ et renforcer la loi 101. Photo : Radio-Canada

Tandis que ses adversaires ont promis de réduire le fardeau fiscal des Québécois, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a fait la promotion de son plan pour « renverser le déclin » de la langue française au Québec, dont le point de départ est l’adoption d’une nouvelle loi 101.

Le chef péquiste s’est engagé à déposer une nouvelle mouture de la Charte de la langue française dans les 100 premiers jours d’un éventuel gouvernement du Parti québécois. Nous sommes dans une situation critique. Il y a une réelle urgence linguistique au Québec, a-t-il lancé à quelques mètres du monument en l’honneur de Camille Laurin, père de la Charte de la langue française, à Montréal.

Le parti souhaite inverser la courbe du déclin du français afin de ramener à 82 % la proportion de Québécois qui ont le français comme langue principale d’usage.

Face aux récentes données de Statistique Canada qui indiquent un recul du français comme première langue parlée au Québec, le PQ se donne une cible de 75 % de transfert linguistique des allophones vers le français d’ici 10 ans. On sait que c’est présentement à 55 %, a souligné le chef péquiste.

S’il convient que l’indicateur le plus souvent utilisé pour mesurer la vitalité d’une langue est celui de la langue d’usage, utilisée dans l’espace public, le chef du PQ n’a pas clairement exclu de s’intéresser à la langue parlée à la maison.

La langue maternelle, la langue d’usage, la langue parlée en milieu de travail, dans les magasins, au niveau des contenus culturels et de l’enseignement supérieur sont autant d’indicateurs qu’un gouvernement péquiste mesurerait et considérerait pour s’attaquer au problème, a-t-il résumé.

M. St-Pierre Plamondon veut en outre étendre la portée la loi 101 aux cégeps, conformément à la demande de l’aile jeunesse de son parti, et imposer une immigration économique 100 % francophone. Il promet de créer un CRTC québécois, soit un Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Québec, et mettre sur pied un bureau faisant la promotion du contenu québécois.

Le Parti québécois compte aussi revoir le statut bilingue accordé aux municipalités qui comptent moins de 33 % de résidents anglophones. En vertu de la loi 96, adoptée par le gouvernement caquiste pour réformer la Charte de la langue française, ce statut peut être révoqué si l’anglais est la langue maternelle de moins de 50 % de la population.

Plusieurs des propositions faites par le chef du PQ faisaient partie d’un projet de loi déposé par la formation politique à l’Assemblée nationale à la fin 2021.

La CAQ, « responsable et complice » du déclin

Il ne fait pas de doute, dans l’esprit du chef du PQ, que la CAQ a sciemment consenti au déclin de la langue française au Québec. L’adoption de la loi 96 ne permettra pas de renverser la tendance, selon Paul St-Pierre Plamondon. L’opération marketing, les mesurettes de la CAQ n’ont convaincu personne, a-t-il insisté.

Questionné sur la pertinence de parler de la survie du français alors que la CAQ et le PLQ se sont engagés lundi à réduire les impôts des Québécois, Paul St-Pierre Plamondon a répété que sa campagne portera sur l’avenir du fait français en Amérique; une question qui préoccupe une grande majorité de la population, selon lui.

« Évidemment, il y a de l’appétit, et il faut refaire le travail qui a été malheureusement escamoté par la CAQ. »— Une citation de  Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois

Contrairement au candidat libéral dans la circonscription de l’Acadie, André A. Morin, qui a déclaré ne pas être inquiet du recul du français au Québec, le chef du PQ estime plutôt que la survie de la nation québécoise dépend de la préservation sa langue, qui est au cœur de son identité.

Les propos entendus au sein du camp libéral n’étonnent pas M. St-Pierre Plamondon. Les climatosceptiques de la langue par excellence, a-t-il déclaré, ce sont les libéraux. Ceux-ci nient les chiffres et font la sourde oreille face aux démographes et aux experts qui s’inquiètent de la protection de la langue, a poursuivi le chef péquiste.

D’après lui, la CAQ convient que le français est en perte de vitesse, mais ne prend pas les mesures suffisantes pour y remédier. Ça aussi, c’est une forme de déni, a-t-il tranché.

Le français au Québec en chiffres

  • La proportion de personnes disant parler français de façon prédominante à la maison est passée de 79 % à 77,5 % de 2016 à 2021.
  • Sur la même période, la proportion de la population dont le français était la première langue officielle parlée a diminué dans toutes les régions du Québec, sauf dans Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. Dans la plupart d’entre elles, le français demeure néanmoins la première langue officielle parlée de plus de 90 % de la population, à l’exception de la Montérégie, de Laval, de l’île de Montréal et du Nord-du-Québec.
  • Le nombre de personnes dont l’anglais est la première langue officielle parlée a franchi le cap du million. Elles représentent 13 % en 2021, contre 12 % en 2016.

    Source : Statistique Canada

Avec Radio-Canada par Valérie Boisclair

France-Présidentielle: Taubira propose un chèque alimentaire de 150 euros par mois

février 8, 2022
Presidentielle: Taubira propose un cheque alimentaire de 150 euros par mois
Présidentielle: Taubira propose un chèque alimentaire de 150 euros par mois© AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

Christiane Taubira veut mettre en place « un chèque alimentaire de 150 euros mensuels, sous condition de ressources », pour améliorer la situation alimentaire des plus précaires, en leur permettant de consommer des produits bio, par exemple.

Lors d’une conférence de presse à Paris, elle a présenté ses mesures pour la transition écologique: « La transition écologique et solidaire n’est pas incompatible avec une politique de justice sociale et de lutte contre les inégalités », a-t-elle souligné.

Pour apporter « une sécurité sociale alimentaire », elle entend proposer une TVA à taux zéro sur les produits bio.

La candidate veut aussi rendre obligatoire la rénovation thermique, avec « des dispositifs financiers d’accompagnement ». Ils seront composés de contributions publiques à hauteur de 80 %, et « le solde de 20 % pourra être réalisé par des prêts à taux zéro ».

Pour financer ce dispositif, qui coûtera 16 milliards par an, elle compte sur une taxe de 4 % sur les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires à partir de 10 millions d’euros et sur une taxe de 0,1 % sur les spéculations au niveau européen, « qui serait susceptible de rapporter 50 milliards d’euros à l’UE, et 10 milliards d’euros à la France« .

Pour « améliorer les conditions de vie des personnes », Christiane Taubira propose « un niveau » en-dessous duquel « les consommations d’eau, de gaz et d’électricité seront gratuites ». Au delà, il y aura « une taxation progressive pour limiter et contraindre la consommation ».

En matière de transports, la candidate qui a remporté la Primaire populaire veut « mettre fin à la vente des véhicules thermiques d’ici 2030 », « doubler le bonus écologique sous condition de ressources » pour les véhicules propres, lancer « un fonds vélo de 500 millions d’euros par an » et « relancer les TER ».

Elle souhaite aussi augmenter la taxe d’assurance pour les véhicules polluants et installer « une progressivité des tarifs autoroutiers pour les véhicules très polluants ».

Elle veut aussi réfléchir à « l’encadrement et l’accompagnement » des dettes « des jeunes agriculteurs qui passent au bio », et à « une redevance sur les produits azotés ».

Elle entend conditionner certaines aides publiques aux entreprises en fonction de leurs efforts environnementaux, et veut « inscrire le crime d’écocide » dans le code pénal.

Enfin, elle prévoit d’interdire la chasse à courre, supprimer progressivement l’élevage industriel et en cage et accélérer la fin des animaux sauvages dans les cirques.

Par Le Point avec AFP

France: Une Béninoise, aide-soignante en Ehpad et menacée d’expulsion, se voit proposer un titre de séjour

novembre 27, 2020

Une ressortissante béninoise qui travaille depuis un an et demi dans un Ehpad en Isère et était menacée d’expulsion, s’est vue proposer un titre de séjour par Olivier Véran et Marlène Schiappa, ont annoncé les ministres dans un communiqué commun vendredi.

Lydia Veyrat, 37 ans, était venue en France en mai 2019 après le décès de son mari français avec qui elle vivait au Bénin, pour liquider la succession en Savoie, d’où il était originaire. Dans cette attente l’aide-soignante avait été embauchée, d’abord en CDD puis en CDI dès octobre 2020, comme aide-soignante dans un Ehpad à Pontcharra en Isère, département mis sous tension par l’épidémie de Covid-19.

Mais sa demande de renouvellement de titre de séjour avait été refusée par la préfecture de la Savoie, département où elle réside, assortie d’une obligation de quitter le territoire en septembre parce qu’elle «ne justifiait d’aucune insertion particulière dans la société française». Son recours devant le tribunal administratif avait été rejeté lundi. Son Ehpad avait pourtant «attesté par écrit qu’ils avaient besoin d’elle», avait déclaré son avocat Didier Besson, alors que l’une de ses supérieures avait dénoncé une «situation incompréhensible».

«Soucieux de reconnaître l’engagement de celles et ceux qui participent au combat contre le Covid», le ministre de la Santé Olivier Véran et la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa, en relation avec le préfet de la Savoie, ont décidé de lui accorder un titre de séjour. Il lui permettra de «rester en France et d’exercer son métier d’aide-soignante au sein de cet Ehpad», ajoutent-ils.

«C’est aussi en cohérence avec la volonté du gouvernement d’accélérer la naturalisation des travailleurs étrangers en première ligne pendant le Covid», selon l’entourage de Marlène Schiappa, qui indique que 1419 dossiers de travailleurs étrangers, identifiés par les préfets, sont actuellement à l’étude.

Par Le Figaro avec AFP

France: Hollande propose «Socialistes» comme nouveau nom du PS

novembre 25, 2020

L’ex-président de la République s’est invité dans le débat sur un potentiel changement de nom du PS, lancé mardi par le premier secrétaire du parti, Olivier Faure.

François Hollande a suggéré au Parti socialiste (PS), qui songe à changer de nom, de prendre celui de «Socialistes» en marge d’un déplacement dans un collège et un lycée de Courbevoie (Hauts-de-Seine) mercredi 25 novembre.

Il a lancé cette idée alors qu’il s’entretenait avec des élèves, auxquels il était venu parler de laïcité. La veille, lors d’un conseil national du PS, son premier secrétaire Olivier Faure avait indiqué que son parti pourrait, «pourquoi pas», changer de nom. «Réinventons le mouvement socialiste pour en continuer l’histoire», avait-il dit. «Notre feuille de route doit être celle d’un big bang».

Michel Sapin, proche de Hollande, sous la présidence duquel il a géré plusieurs portefeuilles de ministre, a lui aussi affirmé mercredi qu’il n’était «pas attaché à un nom» mais à «l’affirmation» des socialistes.

Par Le Figaro avec AFP

Russie: Poutine propose au Japon un traité de paix sans condition, Tokyo répond froidement

septembre 12, 2018

Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre japonais Shinzo Abe à Vladivostok, dans l’Extrême orient russe, le 12 septembre 2018 / © AFP / Kirill KUDRYAVTSEV

Vladimir Poutine a proposé mercredi au Japon de tourner la page de la Deuxième guerre mondiale en signant d’ici à la fin de l’année et « sans conditions préalables » un traité de paix, une proposition froidement accueillie par Tokyo qui exige la restitution de quatre îles annexées par l’URSS en 1945.

Le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga a immédiatement réagi à la proposition du président russe, rappelant « le principe simple » selon lequel Tokyo ne conclura un tel traité qu' »après le règlement du problème de l’attribution » de ces îles volcaniques du sud de l’archipel des Kouriles que le Japon, qui les appelle les Territoires du Nord, revendique.

C’est précisément ce différend territorial qui a jusqu’à présent empêché les deux pays de parvenir à la signature d’un traité de paix et les négociations sur ce point n’ont pas connu d’avancées majeures ces dernières années malgré les appels répétés du Premier ministre Shinzo Abe.

M. Poutine a fait cette proposition dans le cadre du Forum économique de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, où M. Abe venait lui aussi de lancer un appel en faveur de la signature d’un tel traité, sujet majeur de discussions ces dernières années.

Le chef de l’Etat russe, jusqu’alors très prudent sur ce sujet qui empoisonne des relations par ailleurs en plein développement, a expliqué que « l’idée lui (était) venue à l’esprit ».

« Cela fait 70 ans que nous cherchons à régler nos différends. Cela fait 70 ans que nous menons des négociations (…) Shinzo a dit +Changeons d’approche !+. Et en effet : allons-y ! Signons un traité de paix, pas maintenant mais d’ici à la fin de l’année ! Sans conditions préalables », a déclaré Vladimir Poutine, sous des applaudissements dans le public constitué majoritairement d’hommes d’affaires asiatiques, notamment japonais.

« Et ensuite, sur la base de cet accord de paix, comme des amis, nous continuerons à régler tous les sujets de discorde. Il me semble que cela rendrait plus simple la résolution de tous les problèmes que nous ne pouvons régler depuis 70 ans », a-t-il avancé.

Lundi encore, le président russe, qui a fréquemment rencontré Shinzo Abe, déclarait qu’il serait « naïf de penser qu’on peut résoudre en une heure » ce différend, se disant simplement « prêt à chercher des solutions qui conviendraient à la fois à la Russie et au Japon ».

Le porte-parole du Kremlin a déclaré que les deux dirigeants n’ont pas encore évoqué la proposition du président russe.

– « Devoir envers les générations futures » –

Dans son discours devant le forum de Vladivostok, avant la proposition de Vladimir Poutine, le chef du gouvernement japonais avait encore fait un long plaidoyer en faveur du règlement de ce différend territorial.

Les îles Kouriles / © AFP / AFP

« Les relations entre la Russie et le Japon avancent à un rythme jamais vu (…) Il ne reste qu’un obstacle qui les empêche de prospérer complètement (…) et ce n’est rien d’autre que le fait que nos deux pays doivent encore conclure un traité de paix », avait-il expliqué.

« Si nous ne le faisons pas maintenant, alors quand ? Et si nous ne le faisons pas, alors qui va le faire ? » avait demandé M. Abe. « Nous sommes tous les deux (avec Vladimir Poutine, ndlr) conscients que cela ne sera pas facile. Cependant, nous avons un devoir envers les générations futures ».

Il a estimé que les îles pouvaient servir de « hub logistique » et de « symbole de coopération », faisant de la mer du Japon « une autoroute pour le transport de marchandises dans les deux sens ».

Les déclarations de Vladimir Poutine ont surpris beaucoup d’observateurs.

Alexandre Gabouev, le directeur du programme Asie-Pacifique au centre moscovite Carnegie, estime qu’elles sont le résultat de la frustration de la Russie face à la faiblesse des investissements japonais.

« Cela semble être une déclaration faite sur le coup de l’émotion plutôt que quelque chose de réel », a-t-il déclaré à l’AFP.

Jusqu’à présent, les deux pays ont progressé à petits pas, s’engageant à faciliter la visite d’anciens habitants sur ces îles et lançant quelques projets économiques communs.

Lundi, Vladimir Poutine et Shinzo Abe ont annoncé la visite en octobre en Russie du chef d’état-major japonais, Katsutoshi Kawano, et d’une délégation d’hommes d’affaires japonais sur les îles disputées.

Romandie.com avec(©AFP / (12 septembre 2018 15h05)

Jacques Delors veut que l’on puisse sortir un pays de la zone euro

octobre 18, 2011

PARIS (Reuters) – Jacques Delors, le père de l’euro, propose une réforme des traités européens pour permettre à certains pays d’en sortir, ce qui est actuellement impossible.

Dans une interview publiée mardi par Le Monde, l’ancien président de la Commission européenne estime que l’euro est « au bord du gouffre » en raison du caractère tardif de la réaction des dirigeants européens, mais aussi du vice de construction du système de gestion de la monnaie unique.

« En 1997, après avoir quitté la Commission, j’avais proposé (…) de créer à côté du pôle monétaire (la Banque centrale indépendante et un pacte de stabilité), un pôle économique avec un pacte de coordination des politiques économiques », souligne-t-il.

« Si un tel équilibre avait été réalisé, le Conseil de l’euro se serait interrogé en temps utile sur la situation de la Grèce, sur la dette privée qui augmentait de façon inquiétante en Espagne, en Irlande et en Italie. Il aurait pu réagir », a-t-il ajouté.

C’est pourquoi Jacques Delors se félicite de l’intention de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel de modifier les traités européens pour créer un véritable gouvernement économique de la zone euro, mais y ajoute une disposition non prévue.

« Dans ce nouveau traité, on devrait prévoir la possibilité de sortir un pays de la zone euro avec une majorité surqualifiée de 75% », dit-il. « Avoir une monnaie commune implique en effet des devoirs plus exigeants. »

Il estime toutefois qu’il sera très difficile à la Grèce de redresser sa situation: étant confronté à une grave récession, le pays n’est pas en mesure de résorber son déficit et l’on assiste selon lui au retour des anciennes pratiques du Fonds monétaire international: « Apprendre aux pays en difficulté à mourir guéri. »

Jacques Delors juge en outre que la recapitalisation des banques prônée par le tandem franco-allemand est un « coup de poker » dont il souhaite qu’il réussisse.

Reuters par Yves Clarisse