Posts Tagged ‘protection civile’

Suisse: Collision de trains à Granges-près-Marnand: des dizaines de blessés

juillet 29, 2013

Une collision frontale entre deux trains de voyageurs a fait trente-cinq blessés, dont cinq grièvement, lundi vers 19h00 à Granges-près-Marnand (VD), sur la ligne Palézieux-Payerne. Un conducteur est encore pris au piège par la locomotive, la police cantonale ignore dans quel état il se trouve.

Il est vraisemblablement encore dans la cabine de pilotage, mais les secours n’ont toujours pas pu l’atteindre, a précisé le porte-parole de la police vaudoise Jean-Christophe Sauterel.

Pour l’heure, vingt-trois personnes ont été transportées par la Rega ou par ambulance à l’hôpital de Payerne, Yverdon et au CHUV à Lausanne. Les personnes plus légèrement blessées ont été prises en charge par des médecins sur place et un soutien psychologique leur a été offert. Les deux trains transportaient 45 personnes, dont les deux conducteurs.

La collision s’est produite alors qu’un train arrivait en gare et qu’un autre partait. Le trafic est interrompu entre Moudon et Payerne. Plusieurs ambulances et un hélicoptère y ont été dépêchés.

D’importants moyens ont été mis en place sur le site pour séparer les deux convois en les tractant. L’opération devrait durer plusieurs heures et la protection civile a été mobilisée.

Causes inconnues

Les causes de l’accident n’ont pas encore été établies, mais le procureur est sur les lieux de l’accident et une enquête a été ouverte.

Un service de bus de remplacement a été mis en place, ont indiqué les CFF. L’ex-régie fédérale a ouvert une hotline téléphonique. Les personnes qui le désirent peuvent obtenir des informations au 0800 722 2 33.

La dernière collision de trains a eu lieu en janvier de cette année à Neuhausen (SH). Elle était due au non-respect d’un signal et a fait 25 blessés légers. Il faut remonter à octobre 2003 pour un accident aussi grave. Une collision à Zurich avait fait 45 blessés.

Romandie.com avec

Tunisie : un vendeur de cigarettes s’immole en plein centre de Tunis

mars 12, 2013

Des hommes sans emploi à Sidi Bouzid, la ville où Mohamed Bouazizi s'était immolé en 2010. Des hommes sans emploi à Sidi Bouzid, la ville où Mohamed Bouazizi s’était immolé en 2010. © Salah Habibi/AFP

Un homme d’une vingtaine d’années, vendeur de cigarettes à la sauvette, s’est immolé par le feu, mardi 12 mars au matin, sur l’avenue Habib Bourguiba, en plein centre de Tunis. Le jour même de la présentation du gouvernement à l’Assemblée constituante.

Mis à jour à 13h32.

Un vendeur de cigarettes à la sauvette d’une vingtaine d’années s’est immolé par le feu, mardi 12 mars au matin, sur l’avenue Habib Bourguiba en plein centre de Tunis. L’homme a été grièvement brûlé.

D’après une collaboratrice de l’AFP qui a assisté à la scène, des passants se sont précipités sur le jeune homme pour éteindre le feu, mais l’ensemble de sa peau était déjà calcinée. Il était néanmoins conscient lorsque les secours l’ont transféré à l’hôpital, selon la collaboratrice de l’AFP.  Les policiers et pompiers présents ont refusé de donner des informations sur la victime ou sur son état de santé.

« Voilà le chômage »

Avant de s’immoler, le jeune homme a crié : « Voilà la jeunesse qui vend des cigarettes, voilà le chômage. Dieu est le plus grand », selon un témoin.

Le porte-parole de la protection civile tunisienne, Mongi Khadhi, cité par l’agence officielle TAP, a indiqué que la victime s’appelle Adel Khadri. « Son état est critique, il commence à ressentir les douleurs. On va l’anesthésier, seuls ses pieds sont indemnes », a indiqué une source hospitalière à l’AFP, refusant cependant de dévoiler l’identité du jeune homme. Selon cette dernière, la victime a indiqué être malade mais ne pas pouvoir se soigner.

Selon l’agence TAP, qui cite des témoins, le jeune homme était un vendeur ambulant du quartier de Moncef Bey, non loin du centre ville, et aurait été empêché d’exercer son gagne-pain par les policiers. Deux ans après la révolution de janvier 2011 – qui avait été déclenchée le 17 décembre 2010 lorsque le jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, s’était immolé à Sidi-Bouzid (centre) – le chômage et la pauvreté continuent de miner la Tunisie.

Le pays est par ailleurs plongé dans une profonde impasse politique qui a été aggravée par l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, le 6 février, dont la mort a entraîné la chute du gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahdha.

Jeuneafrique.com avec AFP

Algérie : 19 morts et 30 blessés dans la chute d’un car dans un ravin

mars 25, 2012

Dix-neuf personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans la  nuit de  samedi à dimanche dans la région de Tiaret (340 km à l’ouest d’Alger)   dans l’accident d’un autocar qui s’est renversé et fait une chute dans  un  ravin, a annoncé dimanche la protection civile.

« L’accident s’est produit vers 02h00 du matin (01h00 GMT) sur une route  nationale reliant Tiaret à Relizane, à hauteur de la localité de Guertoufa.  L’autocar s’est renversé et fait une chute dans un ravin », a déclaré à l’AFP le  responsable de la communication de la protection civile, le commandant Farouk  Achour. Les causes de cet accident n’ont pas encore été élucidées, a-t-il  précisé. Selon une source hospitalière locale, un Malien et un Nigérien sont sur  la liste des morts. L’autocar venait de la ville pétrolière de Hassi Messaoud et  se rendait à Oran (ouest), distante de près de 1.000 km.

L’Algérie est classée au 4e rang mondial des accidents de la route derrière  les Etats-Unis, l’Italie et la France et occupe la première place dans le  Maghreb et le monde arabe, selon des chiffres officiels. L’Algérie, dont la  population dépasse les 35 millions d’habitants, compte un parc automobile de  plus de quatre millions de véhicules, selon ces sources. Le pays a adopté en  janvier 2010 un nouveau code de la route durcissant les sanctions envers les  chauffards et introduit le permis à points pour lutter contre les accidents de  la route responsables de plus de 4.000 morts par an.

Jeuneafrique.com

Intempéries en Algérie: au moins 44 morts, les autorités dépassées

février 9, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlLa vague de froid qui balaie l’Europe touche également  l’Afrique du Nord: au moins 44 personnes sont mortes en une semaine en Algérie  en raison de fortes chutes de neige et d’une baisse des températures et la  presse est très critique envers les autorités.

Au moins 30 personnes ont péri dans des accidents de la route et 14 par  asphyxie, due à des émanations de gaz, depuis le début des intempéries, selon le  dernier bilan donné jeudi par la radio nationale Chaîne 3, citant la Protection  civile.  Le dernier bilan officiel s’établissait mercredi à 29 morts.

En Europe, la vague de froid a déjà tué plus de 500 personnes en une dizaine  de jours.

Après la surprise des premiers jours et l’espoir déçu d’un rapide redoux, la  presse a accru ses critiques jeudi contre l’impréparation des autorités face aux  milliers de foyers isolés par la neige et les pluies, privés d’électricité, de  chauffage et de nourriture.

Première cible bien sûr le gouvernement: quarante-huit heures après le  Conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’Etat Abdelaziz  Bouteflika, il n’a même pas évoqué ces intempéries dans son communiqué.

« Ou êtes-vous Messieurs les ministres ? », titrait l’éditiorial du quotidien  populaire arabophone Ecchourouk.

« Lors de leur dernière réunion mardi, les ministres ont préféré se concentrer  sur les prochaines législatives et l’augmentation du nombre de strapontins au  Parlement plutôt que sur la tempête de neige responsable de morts, de sinistrés,  d’isolements de villages entiers à travers toute l’Algérie profonde », selon lui.

« Catastrophe et pas de programme d’urgence pour y faire face », dénonçait  El-Khabar.  « Qu’attend le gouvernement pour proclamer l’état d’urgence une  semaine après le début des intempéries qui continuent à assiéger 20 wilayas (sur  48 départements)? », s’interrogeait ce quotidien arabophone.

Les ministres « n’ont pas eu un mot sur ce véritable drame humanitaire qui  frappe le pays depuis dix jours d’Est en Ouest », s’est indigné Liberté  (francophone), tandis que son confrère El-Watan notait dans un encadré en Une:  « Conseil des ministres: aucun mot sur les intempéries », une « omission de  taille ».

Une semaine d’enfer

L’autre conséquence de cette semaine d’enfer pour les Algériens, c’est la  hausse vertigineuse de la bonbonne de butane pour se chauffer, qui est passée de  500 dinars (5 euros) -grand maximum en temps normal- à 2. 000 parfois 3. 000  dinars, selon L’Expression.

Les prix des produits alimentaires ont également flambé.  Plusieurs  boulangeries ont fermé faute d’approvisionnements en farine, selon la Chaîne 3.

Pas de carburant, de bonbonnes de gaz butane, de médicaments et jusqu’à la  semoule qui a manqué, « réduisant les habitants à se nourrir de légumes secs »,  selon les témoignages d’habitants des régions nord-est de l’Algérie.

Bien que 300 axes routiers aient été rouverts par l’armée, les chutes de  neige paralysaient encore 80% du réseau routiers, surtout dans les  Hauts-Plateaux (au sud d’Alger, entre le Sahara et le Sahel) et en Kabylie  (nord-est).

Dans la wilaya (département) de Souk-Ahras, à la frontière tunisienne, le  tronçon reliant Souk-Ahras à la commune frontalière d’Ain Zana sur la RN 20 a  été le plus affecté rendant la circulation très difficile jusqu’à son  déblaiement mercredi soir.

Dans la wilaya de Bejaïa (250 km à l’est d’Alger en Kabylie), Hadj Rabah, 75  ans, de Béni Ouartilane, n’en peut plus.  « La neige continue de tomber depuis  vendredi et les enfants ne vont plus à l’école », comme c’est le cas pour la  plupart des établissements des zones sinistrées.

« A partir de Aïn el Hamam (à 30 km de la capitale kabyle de Tizi Ouzou) il ne  manquerait qu’un panneau qui indiquerait la fin du monde », ironisait un habitant  auprès du quotidien Liberté.

Jeuneafrique.com avec AFP