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UE : la Turquie menace l’Allemagne de représailles

juin 21, 2013

ANKARA – Le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, a mis en garde vendredi la chancelière allemande Angela Merkel contre toute velléité de bloquer l’ouverture d’un nouveau chapitre des négociations d’adhésion d’Ankara à l’Union européenne (UE).

J’espère qu’elle va corriger l’erreur qu’elle a commise lundi (…) ou cela donnera lieu à des réactions, a déclaré M. Bagis devant la presse, faisant allusion aux déclarations de Mme Merkel déplorant la répression beaucoup trop dure des manifestations antigouvernementales en Turquie.

La Turquie n’est pas n’importe quel pays, a encore dit M. Bagis, cité par les médias turcs, déplorant une manoeuvre électoraliste facile de la part de Mme Merkel à l’approche des élections législatives en Allemagne.

M. Bagis avait déjà mis en garde l’Allemagne jeudi en des termes particulièrement fermes. Si Mme Merkel se cherche de la matière destinée à la politique intérieure pour ses élections, cette matière ne doit pas être la Turquie, avait-il déclaré faisant allusion aux élections prévues le 22 septembre en Allemagne.

La chancelière a toujours affiché son scepticisme concernant l’aboutissement des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, mais elle s’était montrée favorable en début d’année à l’ouverture d’un nouveau chapitre de négociations.

Toutefois selon des diplomates européens, l’Allemagne et les Pays-Bas s’opposent désormais à l’ouverture de ce chapitre, dans la foulée de leurs critiques déplorant la brutalité de la répression des manifestations antigouvernementales qui ont agité la Turquie pendant près de trois semaines.

Si un accord unanime des 27 n’est pas trouvé lundi à Bruxelles, la conférence intergouvernementale qui devait donner mercredi prochain son feu vert à l’ouverture de ce nouveau chapitre pourrait être reportée, selon les diplomates européens.

Berlin a convoqué vendredi l’ambassadeur de Turquie en Allemagne pour protester contre les propos jeudi de M. Bagis et Ankara devait faire de même, par mesure de réciprocité.

Romandie.com avec (©AFP / 21 juin 2013 17h13)

Législatives guinéennes : l’opposition suspend sa participation au dialogue politique

juin 21, 2013

Réunie jeudi 20 juin à Conakry, l’opposition guinéenne a décidé de se retirer du dialogue politique après les heurts survenus la veille au domicile de Cello Dalein Diallo.

Retour à la case départ ? Au lendemain des incidents survenus au domicile du leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, l’opposition a décidé de se retirer du dialogue politique.

« Nous avons décidé de suspendre notre participation pour protester contre l’agression dont a été victime l’ancien Premier ministre Diallo », a déclaré Aboubacar Sylla, le porte-parole du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, précisant que l’opposition ne reviendrait qu’une fois que la sécurité de ses membres sera garantie. « Diallo est notre porte-drapeau. Il a été candidat au second tour de l’élection présidentielle de 2010. S’il n’est pas ménagé, personne ne l’est », a poursuivi Sylla.

Les violences ont éclaté, mercredi, chez Cellou Dalein Diallo alors que ses partisans l’accompagnaient au tribunal de Dixinn pour répondre à des accusations de « diffamation ». L’opposition assure que 17 de ses partisans ont été blessés. Le leader de l’UFDG avait alors déclaré qu’il se retirerait du dialogue politique si ses agresseurs n’étaient pas identifiés et punis.

Ces incidents interviennent alors que le dialogue avait été relancé, ces dernières semaines, sous l’égide représentant du Secrétaire général de l’Onu en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit.

Les législatives, maintes fois repoussées, sont attendues depuis 2011 en Guinée. Mardi, un membre de la Commission électorale indépendante (Ceni) a déclaré qu’il était « techniquement impossible » d’organiser ces élections le 30 juin, date initialement fixée par décret présidentiel mais contestée par l’opposition.

Jeuneafrique.com avec Agences

Centrafrique: cinq ministres « retenus » par les rebelles

mars 18, 2013
Centrafrique: cinq ministres 'retenus' par les rebelles Centrafrique: cinq ministres « retenus » par les rebelles © AFP

Cinq ministres centrafricains, membres d’une délégation gouvernementale en mission auprès de la coalition rebelle Séléka dans le centre du pays, sont « retenus » depuis dimanche par des combattants de ce groupe, qui ont menacé « de reprendre les hostilités ».

Une mission gouvernementale s’est rendue à Sibut (160 km au nord de Bangui) auprès du Séléka « pour des questions de paix et de désarmement », a déclaré à l’AFP le ministre de la Sécurité Josué Binoua.

Le Séléka a empêché cinq des membres de la mission, ministres issus de la rébellion au sein du gouvernement d’union, de regagner Bangui, exigeant « l’application » des accords de paix de Libreville, a précisé M. Binoua.

Parmi les ministres retenus figurent les plus importantes personnalités du Séléka: son président et actuel vice-Premier ministre, Michel Djotodia, le ministre des Forêts Mohamed Dhaffane, ou encore le ministre de la Communication Christophe Ghazam Betty.

« Nous avons exigé du gouvernement qu’il applique les accords de Libreville. Mais il ne semble pas nous écouter (. . . ) », a déclaré à l’AFP une autre figure de la rébellion le colonel Djouma Narkoyo.

« Nous donnons 72 heures au gouvernement pour répondre à ces exigences, sinon le Séléka va reprendre les hostilités », a mis en garde le colonel Narkoyo.

Mi-décembre, les rebelles du Séléka avaient pris les armes contre le régime du président François Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d’union nationale.

La rébellion n’a cessé depuis lors de demander le respect de ces accords, avec notamment la libération de prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères de la Centrafrique, en particulier sud-africaines.

« En plus de nos exigences, nous avons retenu les cinq ministres pour protester contre le langage dégradant tenu à la radio nationale par le président de la République à l’encontre de la Séléka, qui démontre sa volonté de ne pas aller à la paix », a par ailleurs ajouté le colonel Narkoyo.

Des dissensions au sein de la rébellion se font sentir depuis plusieurs semaines, alors que des factions du Séléka ont attaqué le 11 mars l’une des principales villes du sud du pays, Bangassou, après avoir conquis fin février la localité de Sido (nord).

Ces attaques avaient alors été fermement condamnées par les ministres Dhaffane et Ghazam Betty.

« Il faut comprendre que ceux qui dirigent Séléka sont ceux qui dirigent le terrain. Aujourd’hui le terrain considère que les accords n’ont pas été respectés, et le maintien du président Bozizé (au pouvoir) ne nous permet pas de ramener la paix », a réagi l’un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi, joint par l’AFP.

« Qu’il (le président Bozizé) respecte les accords ou qu’il s’en aille, sinon il ne pourra pas éviter une bataille inutile à Bangui. C’est a prendre très au sérieux, le terrain est largement armé et déterminé », a affirmé M. Massi.

 Jeuneafrique.com avec AFP

Mali: un chef islamiste tué à Gao

janvier 19, 2013
Des habitants de Gao (nord-est du Mali) ont tué ce soir un chef islamiste pour protester contre le meurtre d’un journaliste local qui venait d’être battu à mort par des islamistes.  « Le journaliste Kader Touré a été battu à mort samedi par les islamistes qui lui reprochaient de travailler pour l’ennemi. Mécontentes, les populations de Gao ont tué un chef islamiste qui s’appelle Alioune Touré », a déclaré Mme Séma Maïga, adjointe au maire de Gao.

L’information a été confirmée par le directeur d’une radio privée locale, Idrissa Maïga. « Kader Touré a été tué ce matin par les islamistes de Gao. En riposte, les populations ont lynché le chef islamiste Alioune Touré », a-t-il dit. Gao est l’une des principales villes du nord du Mali, qui était totalement occupée depuis fin juin 2012 par les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Une grande partie d’entre eux avaient quitté la ville après des bombardements de l’aviation française au début de son intervention au Mali le 11 janvier pour y combattre les groupes islamistes liés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont le Mujao, qui avaient pris le contrôle de tout le nord du pays en 2012.

 
Lefigaro.fr avec AFP

Afrique du sud: 400 mineurs licenciés pour grève illégale

novembre 1, 2012
Le groupe minier suisse Xstrata a licencié aujourd’hui 400 ouvriers au motif qu’ils observaient une grève illégale depuis une semaine sur l’un de ses sites en Afrique du Sud. « Il y a quelque 400 ouvriers qui ont été remerciés », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la société Christopher Tsatsawane. Les licenciements sont intervenus à l’expiration de l’ultimatum lancé aux mineurs de reprendre le travail à la mine de chrome de Kroondal, au nord-ouest de Johannesburg.

Les mineurs qui avaient cessé le travail le 25 octobre pour protester contre un règlement de discipline interne ont 24 heures pour faire appel de leur licenciement. Des milliers de mineurs ont été licenciés puis réembauchés au cours de la vague de grèves qui a déferlé depuis août sur toute l’Afrique du Sud. Xstrata est coté à la Bourse de Zurich et de Londres. C’est une filiale du groupe minier Glencore.

Lefigaro.fr avec AFP

Égypte : 20 morts dans des affrontements à l’approche de la présidentielle

mai 2, 2012

Quelque 20 personnes ont trouvé la mort lors d’affrontements entre des manifestants hostiles au pouvoir et des assaillants non identifiés le mercredi 2 avril au Caire. Plusieurs personnalités politiques égyptiennes ont décidé d’interrompre leur campagne pour la présidentielle.

Vingt morts. C’est le bilan des affrontements entre manifestants hostiles au pouvoir et assaillants, dont l’identité n’est pas encore connue, mercredi 2 avril au Caire, fourni par les médecins du plus proche hôpital. En pleine campagne présidentielle, le quartier d’Abbassiya, dans la capitale égyptienne, a été le théâtre de scènes de violence.

Pendant plusieurs heures, les deux camps se sont jetés des pierres et des cocktails molotov, tandis que d’autres personnes ont été victimes de lynchages en pleine rue, à coups de barres de fer. Le ministère de la Santé faisait, de son côté, état d’un bilan provisoire de neuf morts.

Depuis plusieurs jours, des manifestants mènent un sit-in dans le secteur afin de réclamer le départ de l’armée au pouvoir. Parmi eux, figurent notamment des partisans du leader salafiste Hazem Abou Ismaïl, qui campaient depuis samedi 28 avril après l’exclusion de leur candidat de la course à la présidentielle, dont le premier tour est prévu les 23 et 24 mai. Selon des sources sécuritaires et des témoins, les manifestants auraient été attaqués le mercredi 2 mai à l’aube.

Le calme est revenu dans l’après-midi, après que les forces de l’ordre aient installé un cordon de sécurité afin de séparer les deux camps. Tous les manifestants n’ont pourtant pas quitté les lieux et les rues menant au quartier étaient fermées à la circulation.

« Solidarité » avec les manifestants

Côté politique, les réponses n’ont pas tardé. Plusieurs partis et mouvements ont appelé à manifester dans ce secteur du Caire en fin d’après-midi pour protester contre ces violences. Deux des principaux candidats à la présidentielle, Mohamed Morsi pour les Frères musulmans et l’islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh ont, eux, suspendu leur campagne suite à ces affrontements. Le premier, tenant « le Conseil suprême des forces armées (au pouvoir) pour responsable », a décidé de mettre en pause ses activités politiques pour une durée de 48 heures, « en signe de solidarité avec les manifestants ». Le Parti de la justice et de la liberté (PLJ), issu des Frères musulmans, a annoncé qu’il boycottait une réunion prévue mercredi entre le maréchal Hussein Tantaoui, qui dirige aujourd’hui le pays, et les partis politiques, en raison « des évènements sanglants » d’Abbassiya. Le parti a également dénoncé des « tentatives d’entraver la remise du pouvoir conformément au calendrier fixé ».

Deux candidats de gauche, Khaled Ali et Hamdeen Sabbahi, ont eux aussi annoncé la suspension de leurs activités. Quant à Mohamed el-Baradei, il a dénoncé un « massacre », via son compte Twitter. « Le Conseil suprême des forces armées et le gouvernement sont incapables de protéger les civils ou sont de mèche avec les voyous. L’Égypte va à vau-l’eau », à-t-il ajouté.

Dimanche, des affrontements avaient déjà éclaté dans le quartier d’Abbassiya, où s’étaient réunis les partisans d’Hazem Abou Ismaïl, provoquant la mort d’une personne et 119 blessés. Le candidat a été évincé de la course à la magistrature suprême, à l’instar de 10 autres candidats sur les 23 en lice, en raison d’irrégularités. Le fait que sa mère ait obtenu la nationalité américaine contrevient à la loi électorale selon les autorités, ce que ces partisans considèrent comme un « complot ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Sénégal : un mort à Rufisque, nouvel appel de l’opposition à manifester

février 20, 2012

L’opposition sénégalaise a appelé à une nouvelle manifestation  à Dakar lundi 20  février, toujours pour protester contre la candidature  d’Abdoulaye Wade. Une annonce qui intervient alors qu’un jeune homme est décédé  de ses  blessures, suite aux affrontements entre police et manifestants ce  week-end.

Nouvel appel à manifester de l’opposition sénégalaise ce lundi 20 février, malgré l’interdiction  officielle de tout rassemblement par les autorités du pays.

« Nous lançons un appel à manifester à 15 heures (locales et GMT) place de  l’Indépendance », a déclaré Alioune Tine, le coordinateur du Mouvement du 23  juin (M23), une coalition regroupant des partis d’opposition et des  organisations issues de la société civile. Une information confirmée par la  porte-parole d’un des candidats de l’opposition à la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye, par ailleurs maire de  Saint-Louis.

Cette nouvelle manifestation contre la candidature du président Abdoulaye  Wade à la présidentielle est prévue alors que les précédents rassemblements ont entraîné des affrontements  violents avec les forces de l’ordre, notamment dans le quartier d’affaires  du Plateau où se situe la place de l’Indépendance. À plusieurs reprises, la police a réprimé les manifestants, tirant des gaz  lacrymogènes, des balles en caoutchouc, et même des pierres. Les heurts se sont  étendus à d’autres quartiers de la capitale et dans plusieurs de ses banlieues.  Bilan des violences dans la région de Dakar depuis vendredi : un mort et une  vingtaine de blessés.

« La victime ne manifestait pas »

Un jeune homme est en effet décédé dimanche soir près de Rufisque, après  avoir été blessé à la tête par une pierre lors d’affrontements entre les  manifestants et les policiers, a déclaré lundi son tuteur, un imam de la  confrérie musulmane tidiane. « La victime ne manifestait pas, il était allé à la  pâtisserie acheter du pain pour le dîner de la famille », a raconté l’imam  Abdoul Aziz Ndoye, cité par l’Agence de presse sénégalaise. Une iinformation qui  n’a pas été confirmée par les autorités.

La mort du jeune homme survient le surlendemain de celle d’un autre jeune à Kaolack, et porte à six le nombre  des décès pendant les violences consécutives à la validation de la candidature  d’Abdoulaye Wade par le Conseil constitutionnel, le 27 janvier dernier.

Jeuneafrique.com avec AFP

Froid en Algérie: aide de l’armée et habitants en colère

février 11, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlL’Algérie s’organise contre la vague de froid qui touche le  pays depuis plus d’une semaine mais des habitants exaspérés ont par endroits  bloqué des routes, a rapporté samedi la presse.

Le nombre de victimes directes ou indirectes des intempéries était d’au moins  46 depuis vendredi et aucun nouveau décès n’avait été signalé samedi en début de  journée.

Lors de la prière hebdomadaire du vendredi, « les imams prient pour l’arrêt  des neiges qui ont causé de nombreux dégâts », titrait le quotidien arabophone En  Nahar.

EL Watan (francophone) rappelait que de nombreux Algériens isolés par la  neige se trouvaient « entre mobilisation et désarroi ».

Le quotidien francophone Liberté évoquait « la galère des citoyens face aux  pénuries » et le quotidien arabophone El Khabar évoquait des « routes fermées à  cause de la rareté du gaz butane ».

Il faisait référence à des barrages établis par des habitants sur des routes  pour protester contre la rareté du gaz, leur seul moyen de chauffage.

Des journaux notaient aussi que les autorités, critiquées dans la presse  cette semaine pour leur impréparation à la vague de froid, s’organisaient.

« Des avions militaires pour distribuer les denrées alimentaires et procurer  les soins aux personnes assiégées à Mila », dans l’est, écrit En Nahar, alors que  l’armée a rouvert de nombreux axes routiers dans la semaine.

El Khabar a également rapporté qu’une réunion de crise allait se tenir au  ministère de l’Education nationale après la fermeture de nombreuses écoles à  cause de la neige.  Des solutions devraient être trouvées pour rattraper les  cours, d’autant que les établissements scolaires risquent de rester fermés  encore une semaine.

Ces efforts n’ont toutefois pas fait taire toutes les critiques.

« Aucun ministre ne s’est donné la peine de se rendre sur le terrain pour  mesurer les difficultés encourues par les citoyens de l’Algérie profonde »,  lisait-on dans l’éditorial de Liberté qui a rappelé que lors de la tenue mardi  du Conseil des ministres, la question des intempéries n’a pas été abordée.

De nombreuses routes nationales et des chemins sont toujours coupés à la  circulation routière dans 12 wilayas sur 48 par la neige, selon la gendarmerie  nationale.  Un bulletin météo prévoyait de fortes chutes de neige dans le centre  et l’est.

Jeuneafrique.com  avec AFP