Prudente comme la belle corneille du balcon
Qui ne fait pas confiance à la sainte raison
De celui qui la nourrit malgré ses bonnes intentions
Durant des années et tous les cycles de saisons
La corneille préfère se reposer sans peur sur la branche
Qui l’accueille gentiment entre les bras de ses manches
Durant l’automne et les frilosités rudes de l’hiver
Quand fuient les palmipèdes qui se mettent au vert
Alerte, agile, rusée et espiègle, ma chère corneille
Revient toujours vers la mangeoire des victuailles
Où de son bec, elle peut attraper sa bonne pitance
Prise entre les pinces de son bec en partance.
Bernard NKOUNKOU