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Le président de Bolivie a rendu visite à un Indien né en 1890

septembre 16, 2013

Le président bolivien Evo Morales a rendu visite lundi au plus vieil homme du monde, un Indien de 123 ans, selon les autorités locales. Le vieillard vit dans un village des Andes.

« Notre obligation est de prendre soin du grand-père, pour qu’il nous accompagne quelques années de plus », a déclaré le président sur une chaîne de télévision locale. Il s’est exprimé au cours de la rencontre avec Carmelo Flores, dans le village de Frasquia situé à plus de 4000 mètres d’altitude.

« Ici, il y a de l’air propre (…), on respire de l’air pur, ça n’est pas comme en ville », a ajouté M. Morales. Il a bavardé avec le centenaire en aymara, la langue des Indiens de Bolivie. L’âge de M. Flores a été certifié par le Tribunal électoral bolivien, qui conserve les données biométriques de la population.

Un des petits-fils de M. Flores a demandé au président qu’il vienne en aide au vieillard. « Pour améliorer sa qualité de vie, nous demandons une rente mensuelle d’environ 3000 bolivianos (400 francs) pour mon grand-père », a-t-il indiqué.

Des cadeaux

Le président était accompagné de plusieurs officiels. Ceux-ci se sont engagés à construire une maison à côté de la hutte qu’habite M. Flores. Ils ont également promis de lui remettre régulièrement des aliments.

Le gouverneur de la région de La Paz lui a également remis des présents, comme des étoffes, de la nourriture et même un téléviseur à écran plat, selon le reportage de la télévision locale.

Céréales et eau des Andes

Carmelo Flores, né officiellement le 16 juillet 1890, a 14 petits-enfants et 39 arrière-petits-enfants. Il a confié il y a quelques semaines se nourrir de céréales et d’eau des Andes.

Les autorités de La Paz ont indiqué dans le passé vouloir faire reconnaître le titre de doyen de l’humanité de M. Flores actuellement officiellement détenu par un Italien, Arturo Licata, qui a 111 ans.

Romandie.com

Le télétravail, tous à y gagner ?

mars 1, 2013

 

Largement apprécié des travailleurs canadiens, le télétravail s’impose au cœur du fonctionnement des entreprises à mesure que les nouvelles technologies gagnent du terrain. Mais les entreprises ont-elles seulement à y gagner, ou risquent-elles aussi de perdre ? Le point sur les principaux avantages et inconvénients à opter pour le travail à distance.

Alors que la société canadienne et le monde du travail poursuivent de concert leur incessante mutation, et alors que les entreprises sont désormais à pied d’œuvre pour amener et conserver dans leurs rangs talents et savoir-faire, le télétravail, permis par le perfectionnement des nouvelles technologies, semble s’avérer un levier d’action tout indiqué, et très largement plébiscité. « Dans un contexte où les employés recherchent des conditions favorables à la conciliation entre les exigences de leur vie professionnelle et celles de leur vie personnelle, la formule du télétravail semble une option intéressante » confirme d’emblée Guylaine Deschênes, consultante RH chez GD Ressources. Mais, s’il n’en finit plus de séduire employeurs comme employés, le télétravail doit-il pour autant être paré de toutes les vertus ? Revue en ordre des grands points forts et potentiels points faibles d’un dispositif en vogue.

Assurer la satisfaction du salarié

Emancipation des contraintes liées au temps de transport, affranchissement de certains coûts, repas et vêtements de travail en tête… Le télétravail est immédiatement synonyme, pour le salarié, de gain de temps et d’argent. « La qualité de vie s’en voit accrue, l’employé pouvant se consacrer à des activités bénéfiques pour une vie mieux équilibrée, telles que l’exercice, le temps avec les enfants ou le bénévolat », précise Guylaine Deschênes. De là à considérer le télétravail comme l’instrument d’une plus grande satisfaction du salarié, il semble n’y avoir qu’un pas. En effet, ainsi que le résume Eric Brunelle, professeur au département de management de HEC Montréal : « lorsque les pratiques de gestion sont adéquates, les travailleurs perçoivent le télétravail comme un bon moyen pour obtenir un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, réduire le degré de stress, acquérir plus de flexibilité et d’autonomie dans le travail et avoir une plus grande satisfaction à l’égard de leur emploi. » Des bons points immédiats, capables d’assurer le moral des troupes et d’œuvrer dans l’optique de la rétention des talents.

 En gain de productivité pour l’entreprise

 

Loin des services affairés de l’entreprise et loin du regard des superviseurs, le télétravailleur peut faire craindre à son employeur une faculté de concentration moindre et une capacité de travail revue à la baisse. Une appréhension qui semble pourtant n’avoir pas lieu d’être. Au contraire, au sein d’un environnement familier et réconfortant, libéré de toutes les distractions et perturbations que représente parfois la proximité immédiate de collègues, le télétravailleur paraît accroître son rendement. « Lorsqu’ils sont bien gérés, les programmes de télétravail engendrent une augmentation de la productivité des employés », assure en effet Eric Brunelle. Il revient au télétravailleur d’assumer les tâches qui lui sont confiés avant que de profiter de son temps libre à sa guise. Une motivation directe, qui a tout l’air de porter ses fruits.

Autre bon point : une réduction franche de l’absentéisme. En effet, « le travailleur peut aisément s’absenter quelques heures pour des rendez-vous en cours de journée de travail plutôt que de manquer une journée complète », explique Guylaine Deschênes. Et quand la météo s’en mêle et que le mauvais temps présage d’un retard général et d’absences massives au bureau, le télétravail sait faire office d’allié de choix, garantissant à l’entreprise une mobilisation intacte de la part de ses télétravailleurs.

Des économies non négligeables

Economie d’espace, bureaux en moins, facture d’énergies revues à la baisse… L’épargne potentielle directement autorisée par le recours au télétravail est conséquente. « Le télétravail permet par exemple à deux personnes de partager le même bureau ou espace de stationnement, si l’on s’assure que leurs visites ne coïncident pas », illustre Guylaine Deschênes. Et loin d’être anecdotiques, ces économies réalisées peuvent permettre à l’entreprise de réserver ces sommes à d’autres postes de dépenses, voire à d’autres emplois. En effet, ainsi que le suggère Eric Brunelle : « les programmes de télétravail peuvent offrir de nouvelles occasions de recrutement. » Une équation simple : il suffit alors de reporter les économies réalisées par l’adoption du dispositif de télétravail sur la fiche d’un nouvel employé, également travailleur à distance.

La menace de l’isolement

En dépit de ce tableau idyllique, quelques précautions restent toutefois à prendre lorsqu’il est question, pour l’entreprise, d’instaurer le télétravail. Premier revers de la médaille : la distance, qui peut se révéler problématique et synonyme d’enfermement. « Le télétravail crée des distances et réduit la richesse des communications. Ceci a pour effet de complexifier grandement les relations entre l’entreprise et ses employés, d’accroître le sentiment d’isolement de la part des salariés et leur sentiment d’insécurité à l’égard de leur carrière », prévient Eric Brunelle. Loin du siège de la société, loin des instances décisionnaires et de l’atmosphère particulière à l’entreprise, le sentiment d’exclusion a effectivement tôt fait de s’immiscer au cœur de l’idylle nouée entre la firme et le télétravail. Le risque principal ? Que le salarié se sente mis au ban de la compagnie qui l’emploie, et perde ainsi de son engagement.

Un délicat pacte de confiance

Autre difficulté : l’éventuel manque d’emprise que la relation de travail à distance peut éventuellement induire entre l’entreprise et son collaborateur. « Difficile de contrôler le nombre d’heures réelles passées à travailler, note par exemple Guylaine Deschênes. Les gestionnaires doivent donc être prêts à faire confiance à leurs employés quant à la gestion de leur horaire et à leur intégrité professionnelle. » Une confiance qu’il n’est pas toujours aisé d’instaurer alors que la relation virtuelle, à coup de mails et de conversations téléphoniques, l’emporte sur la traditionnelle relation physique.

De nouveaux défis de gestion à prendre en considération

Le télétravail doit donc s’accompagner de nouvelles méthodes de gestion, spécifiquement adaptées aux particularités que crée la distance nouvelle entre le salarié et sa hiérarchie. Comme le souligne Eric Brunelle : « la nature des relations étant considérablement transformée, il devient impératif pour les dirigeants de s’adapter et d’adopter de nouvelles pratiques pour être efficaces. Il s’agit là, en quelque sorte, de la pierre angulaire qui permet aux entreprises de tirer avantage de ce mode d’organisation du travail. De nouvelles interrogations se posent alors : que doit faire le dirigeant pour intervenir de manière adéquate? Quel est le profil idéal du dirigeant exerçant son métier dans un contexte de télétravail? » Des questions clefs, qu’il appartient aux entreprises de résoudre, pour que les avantages liés au télétravail l’emportent pour de bon sur les inconvénients.

Par Amandine Chauve

Paris: meilleure ville étudiante au monde

février 15, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1329256447.htmlC’est la ville où il «fait bon étudier», selon la société britannique QS. Elle devance Londres, Boston et Melbourne.

 

Voici un classement qui tombe «à pic» pour Paris. Il y a une semaine, la publication des lauréats de la deuxième vague des Idex (Initiatives d’excellence) du grand emprunt avait déjà fait la part belle à la région parisienne, avec trois projets de mégas campus universitaires retenus -Saclay, Sorbonne Paris-Cité, Sorbonne Universités-.

Ce mercredi, un classement mondial des 50 villes «où il fait bon être étudiant», réalisé par le cabinet spécialisé britannique QS, et dont Le Figaro a la primeur, place Paris et ses grandes universités en n°1, devant Londres, Boston et Melbourne.

Pour Danny Byrne, responsable du site britannique QS Top Universities, qui publie chaque année plus de 25 classements différents sur l’enseignement supérieur dans le monde, ce palmarès des meilleures villes étudiantes est une «première».

Il prend en compte 12 critères d’analyse répartis en cinq grandes familles: la qualité et la renommée internationale des universités, la mixité entre étudiants (rapport entre les nationaux et les étrangers), le cadre de vie (l’attractivité des diplômés auprès des employeurs français et internationaux et le niveau des frais d’inscriptions.

Paris et ses 16 universités classées arrivent en tête avec un total de 421 points sur 500, devant Londres, 405 points (avec 12 universités) et Boston 399 points (7 universités). «Pour l’instant la faiblesse des droits d’inscription constitue un avantage sur le plan international pour Paris, par rapport aux autres capitales», souligne Danny Byrne. La capitale française fait aussi la course en tête face à Londres sur les critères de la qualité de vie (91 points, soit un score identique à San Francisco ou à Adelaïde) et l’attractivité des formations aux yeux des employeurs (Paris s’arroge sur cet item 96 points et n’est dépassé que par Singapour, avec 100 points). Sur le «ranking» général de ses établissements d’enseignement supérieur, Paris avec 95 points n’est supplantée que par Londres (100 points) et Boston (98 points), qui peut se targuer d’abriter les prestigieuses Harvard et Massachussets Institute of Technology. .

Domination de l’Europe

Pour Edouard Husson, vice-chancelier des universités de Paris, ce résultat est une réelle satisfaction et la preuve que l’enseignement à la française trouve des arguments à défendre sur la scène internationale. «Il y a dix ans, il y a fort à parier que ce genre de classement n’aurait pas débouché sur les mêmes résultats. Les établissements du Grand Paris ont réussi sur les dernières années à se rendre plus visibles dans le monde. Nous avons par ailleurs pas moins de quatre universités d’excellence dans la capitale».

Autre enseignement de ce palmarès d’un genre nouveau, «l’Europe continentale résiste bien face aux géants américains. Nous aurions pensé que les villes américaines auraient été mieux représentées», reconnaît Danny Byrne. Pas moins de deux villes européennes figurent dans le top 5, six dans le top 10 (contre une seule américaine, Boston) et neuf dans le top 15. San Francisco et New York occupent en effet une modeste 17ème et 18ème places, juste derrière Madrid.

Alors que le projet de campus d’excellence à vocation mondiale de Lyon-St Etienne n’a pas été retenu par le jury international des Idex, la capitale des Gaulles occupe une bonne 14ème place, avec des résultats satisfaisants sur la mixité étudiante et la qualité de vie. Quant à Toulouse, autre heureuse lauréate de l’Idex, la ville rose parvient à figurer dans le top 50, à la 46ème place, avec des marges de progression sur le ranking de ses universités ou l’attractivité employeur.

VOS TÉMOIGNAGES – Étudiant à Paris, comment trouvez-vous votre cadre de vie et votre cadre d’étude? Quelles sont les raisons qui vous ont amené à faire le choix de la capitale pour vos études? Êtes-vous heureux de ce choix, ou à l’inverse déçu? Faites nous part de votre expérience dans les commentaires ou par email à temoin@lefigaro.fr

Lefigaro.fr par Christine Lagoutte