Hydro-Québec recommande à tous ses clients d’utiliser moins d’électricité en période de pointe lors de grands froids. Photo: Radio-Canada/Jean-Claude Taliana
Hydro-Québec demande à ses clients de réduire leur consommation d’électricité, qui a atteint un record vendredi matin, alors qu’une vague de froid intense balaie la province.
En entrevue à Tout un matin, Cendrix Bouchard, porte-parole d’Hydro-Québec, indique que l’on a dépassé une pointe historique en raison notamment d’une demande de chauffage de plus en plus importante.
« C’était autour de 40 380 mégawatts, la consommation la plus importante jamais enregistrée au Québec. »— Une citation de Cendrix Bouchard, porte-parole d’Hydro-Québec
Les grands froids forcent parfois Hydro-Québec à interrompre la distribution d’électricité additionnelle pour répondre à la demande de sa clientèle. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers
Avec des températures très froides de façon soutenue depuis plusieurs jours, les édifices ont plus de difficulté à conserver la chaleur et cela se reflète sur la consommation pour le chauffage, explique M. Bouchard.
Chaque petit geste compte
En diminuant autant que possible la température dans les résidences, cela donne une marge de manœuvre à Hydro-Québec afin de gérer la pression de la demande sur le réseau qui compte plus de clients, rappelle le porte-parole.
La société d’État recommande de réduire le chauffage de un à deux degrés Celsius, particulièrement dans les pièces inoccupées de la maison.
Hydro-Québec demande à ses clients de reporter ou réduire l’utilisation des gros appareils électroménagers en période de froid intense. Photo: Getty Images/IstockPhoto/Ljupco
Elle demande également à ses clients de reporter ou réduire l’utilisation des gros appareils électroménagers, particulièrement la sécheuse et le lave-vaisselle. Il y a aussi l’eau chaude qui peut représenter jusqu’à 20 % de la consommation.
« Ce sont de petits gestes, mais quand on les multiplie par des millions de clients, ça fait une différence. »— Une citation de Cendrix Bouchard, porte-parole d’Hydro-Québec
Le matin et la fin de la journée sont les moments où tout le monde consomme en même temps, ce qui accentue la pression sur le réseau de distribution d’Hydro-Québec.
Par période de grand froid, la demande est encore plus intense tout au long de la journée, ajoute le Cendrix Bouchard.
Les grands consommateurs, comme certaines entreprises et les mineurs de cryptomonnaie, sont également appelés à contribuer en réduisant ou en interrompant leur consommation d’électricité pendant un certain nombre d’heures, explique le porte-parole d’Hydro-Québec.
En plus du Québec, où le mercure sera en dessous de – 20 degrés Celsius, des avertissements de froid intense ont aussi été émis par Environnement Canada dans plusieurs provinces, notamment au Nouveau-Brunswick et en Ontario.
Élodie Leslie et son conjoint sont partis vivre en Floride juste à temps pour Noël 2021. Photo: Élodie Leslie
De plus en plus de Québécois semblent rêver du doux soleil de la Floride et pas seulement pour y passer l’hiver. Excédés par la gestion de la pandémie par le gouvernement Legault, ils songent carrément à émigrer aux États-Unis. Et contrairement à ce que certains pourraient penser, ils ne sont ni complotistes ni antivaccins.
Dans le confort de sa résidence de Hollywood Beach, au nord de Miami, Élodie Leslie ne regrette pas son choix. Il y a trois semaines, la jeune femme de 31 ans, son conjoint et leurs quatre enfants ont quitté Lac-Beauport et ne comptent pas y revenir de sitôt.
On a décidé de partir juste avant Noël quand on a vu que les mesures allaient se resserrer, explique Mme Leslie. Pleinement vaccinée, tout comme son conjoint, cette bachelière en littérature française ne voulait pas d’un autre confinement pour sa famille.
En Floride, les grands rassemblements extérieurs, la plage, les activités sportives, l’absence de couvre-feu et de passeport vaccinal sont autant d’éléments qui cadrent davantage avec le style de vie que cette jeune famille veut mener.
Élodie Leslie, son conjoint et deux de leurs enfants Photo : Élodie Leslie
Mon chum étant un sportif, mes beaux-fils aussi, mes enfants ont besoin de bouger, c’est sûr que de se retrouver à la maison sans tout ça, c’est quelque chose qui nous faisait peur. C’est quelque chose qu’on n’avait pas le goût de vivre une autre fois.
« Honnêtement, le moral n’y était pas. »— Une citation de Élodie Leslie, récemment installée à Hollywood Beach
Pour le moment, Mme Leslie et sa famille ne sont que des visiteurs qui disposent de six mois avant de devoir rentrer au Canada. Or, cette semaine, ils rencontrent une avocate spécialisée en droit de l’immigration.
Car la Floride, c’est peut-être pour de bon. Mme Leslie y songeait depuis un certain temps déjà, mais le resserrement des mesures sanitaires au Québec semble lui avoir donné l’élan dont elle avait besoin.
Ayant un jeune qui joue au football […] qui a été approché par des écoles ici en Floride, mais aussi au Minnesota, c’est sûr qu’on va en profiter de ces six mois-là pour voir pour notre plus vieux c’est quoi les possibilités au niveau de son avenir sportif, mais aussi pour nous autres, explique-t-elle.
Un mouvement qui prend de l’ampleur
Sur les réseaux sociaux, Mme Leslie et des milliers d’autres résidents de la Belle Province font partie de groupes tels que Familles en Floride 2.0 ou encore Jeunes familles québécoises en Floride.
Chaque jour, ils partagent leurs expériences, font des publications concernant les règles qui régissent le passage à la frontière canado-américaine, les meilleurs endroits pour poser ses pénates ou encore les différents types de visas pour effectuer de plus longs séjours aux États-Unis.
Maude Bélanger, une jeune entrepreneure et mère de famille de 30 ans qui réside à Lorraine, dans les Basses-Laurentides, est un autre exemple de citoyenne canadienne pleinement vaccinée selon qui le gouvernement Legault va trop loin depuis environ un an.
On est doublement vaccinés et on n’avait quand même pas le droit de voir nos familles, on ne pouvait pas sortir après 20 h, rappelle-t-elle.
« On trouvait que ce n’était pas une vie agréable, disons, surtout avec un petit bébé, on n’aimait pas ça, être coupés de notre cercle social. »— Une citation de Maude Bélanger, résidente de Lorraine qui souhaite émigrer aux États-Unis
Achat immobilier
Ce confinement lui a fourni l’impulsion dont elle avait besoin pour amorcer la concrétisation d’un rêve qu’elle caressait depuis quelques années. En mai dernier, son conjoint et elle ont acheté une maison en Floride.
Maude Bélanger a acquis cette maison avec son mari en mai dernier aux USA. Photo : Maude Bélanger
Ils y ont passé une bonne partie de l’été et beaucoup de leurs proches sont allés les y rejoindre. On a eu plus de contacts avec notre famille et nos amis à l’étranger qu’ici, chez nous, au Québec!, résume-t-elle.
Depuis, Mme Bélanger a rencontré des avocats spécialisés en droit de l’immigration. Elle et son conjoint analysent présentement le meilleur moyen de quitter le Québec, une bonne fois pour toutes.
« Moi, si je pars, c’est pour le restant de mes jours. C’est vraiment à vie. C’est pour ça que ça fait un petit moment que je me renseigne sur les visas, les procédures. »— Une citation de Maude Bélanger, résidente de Lorraine qui souhaite émigrer aux États-Unis
Maude Bélanger, 30 ans, veut immigrer aux États-Unis avec son conjoint et leur bébé. Photo: Radio-Canada/Facetime/Capture D’Écran
Des échos jusque dans les bureaux d’avocats
La boîte de courriels de Maxime Lapointe, avocat spécialisé en droit de l’immigration, a récemment été victime de l’attrait des États-Unis auprès des Québécois qui cherchent à fuir les mesures sanitaires.
L’avocat de Québec reçoit normalement trois ou quatre demandes par année de la part de Canadiens qui veulent se renseigner afin de quitter le pays; depuis le début 2022, il dit en avoir reçu plus d’une dizaine.
J’ai une hausse marquée de demandes de gens qui posent des questions sur les processus d’immigration vers les États-Unis, explique Me Lapointe, qui ne s’occupe pourtant pas de cette clientèle puisque son expertise concerne plutôt les étrangers qui veulent s’établir au Canada.
Le caractère unique en Amérique des mesures sanitaires actuelles au Québec semble motiver de plus en plus de gens à quitter la province, analyse-t-il.
Me Maxime Lapointe, avocat spécialisé en droit de l’immigration Photo: Radio-Canada/Alexandre Duval
Explosion sur Facebook
L’administratrice du groupe Jeunes familles québécoises en Floride sur Facebook, Marie-Claude Plante, constate le même phénomène.
À l’origine, son groupe créé en 2019 visait simplement à mettre en lien des familles québécoises ayant fait le choix de s’établir dans cet État américain.
Or, depuis quelques semaines, le nombre d’abonnés à son groupe a littéralement explosé. On est passé d’environ 1000 membres à 4500, illustre Mme Plante.
« Je vois que c’est directement lié avec les mesures sanitaires au Québec. Les gens sont tannés. Les gens regardent les options pour pouvoir élever leurs enfants dans un autre pays. »— Une citation de Marie-Claude Plante, administratrice du groupe Jeunes familles québécoises en Floride
Marie-Claude Plante est administratrice du groupe Jeunes familles québécoises en Floride sur Facebook. Photo: Zoom/Capture D’Écran
Mme Plante précise qu’elle n’est pas avocate et qu’elle n’offre pas de conseils aux familles qui souhaitent quitter le Québec. Son groupe Facebook est simplement devenu un espace d’échanges et de partage.
La question qui revient le plus souvent, ces jours-ci, c’est : « Comment déménager aux États-Unis et plus spécifiquement en Floride? », résume-t-elle.
Craintes d’être montrés du doigt
Mme Plante a hésité avant d’accorder une entrevue à Radio-Canada. Les discussions autour des mesures sanitaires sont sensibles et des amalgames peuvent rapidement être faits, déplore-t-elle.
« Les gens ne veulent pas être vus comme des conspirationnistes, comme des « antivax ». Les gens sont juste tannés des mesures. »— Une citation de Marie-Claude Plante, administratrice du groupe Jeunes familles québécoises en Floride
Élodie Leslie croit aussi que la peur d’être associée aux complotistes habite beaucoup de Québécois qui, comme elle, en ont simplement soupé de la manière dont la pandémie est gérée dans la province.
« Il y a des personnes qui sont doublement vaccinées, triplement vaccinées [sur les groupes Facebook], mais qui ne sont pas d’accord avec le fait que le gouvernement continue à venir nous paterner. »— Une citation de Élodie Leslie, récemment installée à Hollywood Beach
Honnêtement, pour avoir été étiquetée par rapport à ma couleur de peau depuis que je suis arrivée au Québec quand j’avais 6 mois, je pense que c’est facile de mettre une étiquette sur quelqu’un, explique-t-elle au sujet des craintes que peuvent avoir certaines personnes à s’exposer publiquement.
Des non-vaccinés aussi
Maude Bélanger, qui fréquente également ces groupes Facebook, constate cependant que, ces derniers temps, des Québécois non vaccinés cherchent à savoir s’ils peuvent traverser aux États-Unis, même si une preuve vaccinale est requise à la frontière depuis le 8 novembre dernier.
Mme Bélanger, qui a voyagé aux États-Unis depuis l’entrée en vigueur de cette nouvelle mesure, affirme qu’elle ne semble pas être appliquée avec beaucoup de sérieux, d’après sa propre expérience.
« Les deux fois que je suis passée, c’est moi qui ai fait la proposition au douanier de lui montrer mes vaccins et les deux fois, je me suis fait répondre que non, il n’avait pas besoin de voir mes vaccins. »— Une citation de Maude Bélanger, résidente de Lorraine qui souhaite émigrer aux États-Unis
Interrogé à ce sujet par Radio-Canada, un porte-parole des douanes et des frontières américaines s’est montré surpris. Par courriel, il a simplement réitéré les règles en vigueur.
Les voyageurs doivent être prêts à démontrer leur statut vaccinal et, sur demande, à en présenter la preuve à un agent de protection des douanes et des frontières, écrit le porte-parole Mike Niezgoda.
QUÉBEC — Les Québécois pleinement vaccinés auront un accès privilégié à certains lieux publics, comme les bars et les restaurants, dès le 1er septembre, en exhibant leur passeport vaccinal.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a confirmé mardi la décision du gouvernement Legault d’aller de l’avant avec l’implantation du passeport vaccinal partout au Québec, exerçant ainsi une pression supplémentaire sur les citoyens qui boudent encore le vaccin contre la COVID-19.
Contrairement à ces derniers, ceux qui auront reçu leurs deux doses de vaccin pourront donc montrer le code QR reçu par voie électronique et fréquenter le gym, leur restaurant préféré ou encore assister à des activités où les contacts sont nombreux, comme les spectacles ou les festivals.
En conférence de presse, le ministre a indiqué que la liste complète des lieux visés sera connue plus tard, durant la semaine du 23 août, mais on sait déjà que les commerces de détail et les services essentiels n’en feront pas partie.
Les établissements ou organismes susceptibles d’utiliser le futur passeport vaccinal recevront d’ici là l’application requise qui leur permettra de faire le tri de la clientèle. Quant à eux, les employés de ces établissements ne seront pas tenus d’être vaccinés.
M. Dubé a justifié l’adhésion du gouvernement au passeport vaccinal par «l’inévitable» quatrième vague d’infections à la COVID-19, qui se manifeste déjà par une hausse récente du nombre de cas et du nombre d’hospitalisations, tout comme la présence croissante au Québec du variant Delta, réputé fort contagieux.
Dans les prochaines semaines, des projets pilotes seront menés en vue de tester cette nouvelle façon de faire, le temps de s’ajuster au besoin pour implanter le passeport vaccinal partout au Québec dès le 1er septembre. À Québec, le projet pilote sera mené à compter de mercredi dans une brasserie, tandis qu’à Laval le passeport sera testé dans un centre de conditionnement physique, la semaine prochaine.
Les personnes n’ayant pas accès à un téléphone cellulaire pourront réclamer un code QR en format papier.
Preuve que le gouvernement prend la hausse récente du nombre de cas au sérieux, on assistera à un retour des points de presse gouvernementaux hebdomadaires sur la COVID-19.
«Malheureusement, le virus ne prend pas de vacances et on doit se préparer pour la rentrée», a dit le ministre, en conférence de presse, un événement qui a été interrompu pendant quelques minutes en raison de la présence d’un manifestant complotiste.
Le ministre s’est dit fier de constater que le Québec pourrait bientôt faire partie des États où le taux de vaccination est le plus élevé au monde. Au total, à ce jour, 84% des citoyens québécois ont reçu une dose et 70 % une deuxième dose de vaccin.
«Il nous manque 400 000 deuxièmes doses pour atteindre notre objectif initial de 75% de personnes pleinement vaccinées dans toutes les tranches d’âge, alors ça c’est déjà tout un succès», a-t-il précisé, en invitant une fois de plus les récalcitrants à tendre le bras eux aussi d’ici le 1er septembre pour recevoir leur piqûre et se protéger contre le virus.
On compte actuellement de 8000 à 10 000 nouveaux rendez-vous pris chaque jour pour obtenir une première dose, une performance très encourageante, selon le ministre.
À son tour, mercredi, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, fera le point sur la prochaine rentrée scolaire, dans le contexte de la quatrième vague.
«On dirait que les gens qui sont à la maison se disent : « On pourrait refaire une partie du sous-sol, on va poser du bois flottant, on va peinturer »», observe le président de Canac, Jean Laberge, et ce, dans les 30 succursales en opération.
Par contre, M. Laberge est clair : «Ce n’est le temps de magasiner, de fouiner partout. On veut se mettre en mode service essentiel. Les gens entrent, ils sont accompagnés, ils prennent ce dont il ont besoin et ensuite ils retournent», dit-il.
L’entrée des clients est contrôlée et les heures d’ouverture des magasins ont également été réduites au cours des derniers jours. La priorité de Jean Laberge est d’assurer la santé et la sécurité des employés ainsi que des clients.
«Les gens peuvent avoir besoin de nous autres. Si par exemple le chauffe-eau brise, on ne peut pas donner le bain des enfants dans l’eau froide. Les gens doivent pouvoir acheter le nécessaire pour réparer», illustre-t-il.
«Quand on est pris entre quatre murs, comme l’expression le dit, les gens font des travaux de peinture pour rafraîchir et prennent aussi des produits de nettoyage pour s’avancer dans le grand ménage du printemps», affirme la directrice générale, Chantal St-Pierre.
Même si elle note une baisse d’achalandage en magasin, Mme St-Pierre parle d’une augmentation des ventes d’environ 25 % seulement pour des gallons de peinture. «Au niveau du chiffre d’affaires, il n’y a pas d’augmentation, mais on l’a maintenu», explique-t-elle. Ce qui lui permet pour l’instant de garder ses employés.
Tout comme chez Canac, elle explique que lorsque des gens arrivent en magasin, ils sont pris en charge rapidement par le personnel tout en gardant une distance.
«On leur demande de mettre des gants pour toucher le matériel et on essaie de raccourcir les visites le plus possible. On offre aussi la livraison, les gens peuvent commander au téléphone ou en ligne», ajoute Chantal St-Pierre.
«Ça n’a duré que quelques jours. Sur le plancher, on a été obligés de couper des heures de nos employés pour atténuer la baisse d’achalandage. Ça, c’est très difficile pour nous», se désole-t-il.
Malgré tout, il s’estime chanceux. «On est au ralenti, mais on vit très bien encore», affirme Sylvain Lavoie. Son entreprise peut survivre grâce aux commandes et aux projets qui étaient déjà en cours. Il se tourne aussi vers des méthodes alternatives pour continuer d’assurer plusieurs services.
«Les gens se déplacent beaucoup moins. On a essayé de promouvoir nos livraisons, on est capable de faire des plans de salle de bains à distance par téléphone sans problème», dit-il.
«On a mis en place certaines mesures. Les gens ne peuvent pas entrer dans le magasin. On les arrête à la porte et on va chercher ce qu’ils veulent pour eux», précise M. Boivin.
Pour sa part, Yvan Côté observe une baisse de 50 % de ses ventes depuis le début de la crise. «C’est beaucoup plus tranquille, c’est préoccupant», confie le propriétaire de la quincaillerie Home Hardware Côté, située sur l’avenue de la Montagne, à Québec.
D’ailleurs, le président de Canac ne se fait pas d’idée. Il ne s’attend pas à ce que la hausse observée au cours de la dernière semaine dure bien longtemps.
«Parce qu’un moment donné, les gens vont peinturer leur chambre à coucher, ils vont peinturer leur sous-sol, vont faire les petits travaux. Mais je pense que les grands travaux, ils vont remettre ça à plus tard parce qu’il y a trop d’incertitude», explique-t-il.
La directrice générale chez Matériaux Lavoie affirme que la situation actuelle force l’entreprise à vivre au jour le jour, ce qui n’est pas habituel du tout.
«C’est quelque chose qu’on n’est pas habitué de faire. Normalement, on voit toujours à long terme, on fonctionne avec des prévisions alors que depuis quelques jours, on fonctionne au jour le jour, comme toute la population», conclut-elle.