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Radio-Canada ferme son bureau de Pékin

novembre 2, 2022
Un soldat chinois devant un bâtiment.

Les autorités chinoises refusent d’accréditer l’équipe journalistique du diffuseur public canadien. Photo : Getty Images/Noel Celis

Après 40 ans de présence en Chine, CBC/Radio-Canada annonce la fermeture de son bureau de Pékin en raison du refus des autorités chinoises d’accréditer le personnel de ses équipes journalistiques.

Dans un texte publié mercredi matin, la directrice générale de l’Information, Luce Julien, et la première directrice Programmation nouvelles, actualités et déploiement, Ginette Viens, expliquent que CBC/Radio-Canada ne peut faire autrement dans la mesure où toutes les tentatives d’obtenir un visa et une accréditation pour le nouveau correspondant en Asie, Philippe Leblanc, se sont soldées par un refus.

« Ça fait plus de deux ans que nous tentons d’obtenir un visa pour notre correspondant Philippe Leblanc en Asie. »— Une citation de  Luce Julien, directrice générale de l’information, Radio-Canada

La société d’État avait cependant été autorisée par Pékin à envoyer des équipes aux Jeux olympiques l’hiver dernier, mais sous de strictes conditions. Aucun correspondant Radio-Canada n’a été autorisé depuis à y séjourner.

En dépit de rencontres avec le consul de Chine à Montréal, toutes les demandes d’accréditation et de visa pour le journaliste Philippe Leblanc se sont soldées par des fins de non-recevoir.

Une lettre cosignée du directeur général de l’information de CBC, Brodie Fenlon, et de Luce Julien à l’ambassadeur de Chine au Canada, Cong Peiwu, n’a eu pour réponse qu’un accusé de réception.

C’est donc à contrecœur que la direction de l’information a dû se résoudre à fermer son bureau de Pékin après quatre décennies de présence en Chine.

Radio-Canada n’est hélas pas seul à vivre d’importantes difficultés dans sa mission journalistique en Chine, soulignent Luce Julien et Ginette Viens.

« Les relations entre les médias étrangers et le gouvernement chinois ont été de tout temps complexes. Elles sont devenues particulièrement tendues ces dernières années. »— Une citation de  Extrait du Mot de l’info publié par la direction de l’information de Radio-Canada

Afin de continuer d’offrir aux Canadiens une couverture de l’actualité internationale dans cette partie de l’Asie, le journaliste Philippe Leblanc sera basé à Taïwan au moins pour les deux prochaines années.

D’une importance géostratégique primordiale, cette île de 24 millions d’habitants située au cœur de cette région du monde, sera aussi l’un des points de tension des prochaines années avec la Chine, précisent Luce Julien et Ginette Viens.

La pratique du journalisme international n’a jamais été de tout repos, mais elle a été particulièrement difficile pour Radio-Canada cette année en raison des tensions importantes entre l’Occident et la Chine, mais aussi avec la Russie. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gouvernement de Vladimir Poutine a révoqué les accréditations des équipes de CBC/Radio-Canada, qui n’a eu d’autre choix que de fermer son bureau de Moscou.

À notre connaissance, c’est la première fois qu’un de nos bureaux se voit ainsi expulsé d’un pays. Et le seul à ce jour à avoir subi une telle fermeture de tous les médias étrangers qui ont une présence à Moscou, déplorent Luce Julien et Ginette Viens.

En attendant de pouvoir un jour retourner en Russie, la correspondante de Radio-Canada Tamara Alteresco est contrainte de couvrir l’actualité en Russie à partir des pays limitrophes. Le diffuseur public canadien était présent en Russie depuis 44 ans.

Depuis janvier dernier, Radio-Canada a déployé des journalistes dans 36 pays, dont une quinzaine d’équipes qui se sont succédé afin d’assurer la couverture de la guerre en Ukraine.

Avec Radio-Canada par Stéphane Bordeleau

Médias – Radio-Canada se défend d’avoir poussé Pascale Nadeau vers la sortie

août 19, 2021

Accusée d’avoir menti sur les raisons du départ de l’ex-cheffe d’antenne Pascale Nadeau, Radio-Canada s’est défendue mercredi de l’avoir poussée vers la sortie. La société d’État laisse entendre que la journaliste n’accepte pas les conclusions d’une enquête externe qui pointait un « comportement inapproprié ».

L’ex-cheffe d’antenne Pascale Nadeau a brisé le silence dans une lettre ouverte publiée mercredi dans «Le Soleil», où elle affirme avoir été la cible d’une «dérive disciplinaire» à la suite d’une plainte «anonyme».

© Radio-Canada L’ex-cheffe d’antenne Pascale Nadeau a brisé le silence dans une lettre ouverte publiée mercredi dans «Le Soleil», où elle affirme avoir été la cible d’une «dérive disciplinaire» à la suite d’une plainte «anonyme».

« En général, [une enquête], c’est un wake-up call pour se dire : “Il faut peut-être que je corrige certains comportements” », a mentionné la directrice générale de l’information du diffuseur public, Luce Julien, lors d’une mise au point avec les journalistes. « Il n’y a pas eu de congédiement, encore moins de congédiement déguisé ou d’âgisme », a-t-elle affirmé.

Le 5 août dernier, Radio-Canada avait annoncé le départ de Mme Nadeau en affirmant qu’elle avait « récemment informé la direction de l’information de son intention de prendre sa retraite cet automne ».

La journaliste a brisé le silence dans une lettre ouverte publiée mercredi dans Le Soleil, où elle affirme avoir plutôt été la cible d’une « dérive disciplinaire » à la suite d’une plainte « anonyme ». « Je ne pensais pas mettre fin à ma carrière si vite, j’avais encore de belles années à offrir et je ne croyais surtout pas la terminer de cette façon, par la porte d’en arrière », a écrit Mme Nadeau.

L’incident déclencheur de cette « affaire » reste assez obscur ; le dossier de la plainte en question demeure confidentiel. Peu d’employés de la société d’État ont d’ailleurs accepté de parler de la controverse au Devoir — et aucun en se laissant nommer publiquement.

Mme Nadeau a évoqué dans une entrevue avec Le Soleil qu’un commentaire sur le travail d’un employé du service de l’information serait à la source de la plainte. « C’était un mot que j’avais dit en 2019 par rapport à un texte, un ramassis de phrases, de remarques prises hors contexte, d’allégations qui relevaient carrément de l’anecdote », a-t-elle expliqué au quotidien de Québec. L’ex-cheffe d’antenne a décliné la demande d’entrevue du Devoir.

Le point de vuede Pascale Nadeau

Dans sa missive publiée mercredi, Mme Nadeau a expliqué vouloir « dire la vérité » au public. Elle qualifie la plainte « anonyme » de « ramassis d’allégations mensongères ou citées totalement hors contexte ».

« Je ne suis pas parfaite. J’ai du caractère et il peut m’arriver d’avoir des moments d’impatience », admet-elle, soulignant par ailleurs que les agissements qui lui ont été reprochés ne constituent pas du harcèlement ou du dénigrement, mais plutôt des « remarques faites dans le cadre de mon travail et de mes fonctions ».

Mme Julien estime que l’ex-cheffe d’antenne donne « sa version des faits », mais ajoute qu’en tant que journaliste, elle est bien au fait qu’une dénonciation « anonyme » ne veut pas dire qu’on ignore l’identité de la personne qui l’a déposée, mais plutôt qu’on lui assure la confidentialité.

La décision de la sanctionner un mois sans salaire n’a pas été facile, reconnaît Mme Julien, qui confirme avoir dit à la journaliste de « ne pas avoir le choix » de le faire. « Le processus d’enquête a été rigoureux. […] Il y a eu des conclusions, des employés rencontrés, par respect pour le processus, j’aurais manqué à mon devoir de gestionnaire si j’avais fermé les yeux sur le rapport », dit-elle.

Mme Julien a refusé de préciser la nature des allégations qui sont reprochées à Mme Nadeau et s’est limitée à dire qu’il s’agit d’un « comportement inapproprié ». « En 2021, il y a des comportements qui étaient acceptés à une autre époque qui ne le sont plus », a-t-elle ajouté.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Radio-Canada a confirmé qu’un grief a été déposé concernant la sanction imposée à Mme Nadeau. « Ce que l’employeur allègue pour justifier la sanction ne tient pas la route, c’est exagéré pour quelqu’un qui n’avait aucune tache à son dossier », mentionne le président du syndicat, Pierre Tousignant. Selon ses informations, Mme Nadeau n’a jamais été avisée de ce qu’elle a pu faire d’offensant ou blessant.

La directrice générale de l’information a également précisé qu’à la suite de sa suspension, Mme Nadeau a annoncé à la direction qu’elle s’absentait pour un congé de maladie. Cet été, elle leur a demandé des excuses, ce que Radio-Canada a refusé. « Elle nous a ensuite indiqué avoir l’intention de prendre sa retraite », a noté Mme Julien.

Conflit intergénérationnel ?

Deux journalistes expérimentés de la salle des nouvelles de Radio-Canada affirment que cette controverse découle d’un conflit intergénérationnel.

Mme Nadeau était cheffe d’antenne du Téléjournal du week-end. Or, pendant la fin de semaine, la salle emploie surtout des surnuméraires, des journalistes, des rédacteurs et des techniciens moins expérimentés, souvent plus jeunes. Elle évoque d’ailleurs dans sa lettre que « travailler avec la relève est stimulant, mais […] comporte aussi ses défis ».

« Ma génération a encore des comportements épouvantables et inacceptables », affirme l’un des reporters d’expérience qui a accepté de parler au Devoir. « Maintenant, on tord le bâton dans l’autre sens : une partie de la nouvelle génération casse au moindre reproche. Il me semble qu’il faudrait trouver un juste milieu. »

Deux cultures du travail se seraient donc affrontées. D’un côté, il y aurait donc Pascale Nadeau, franche, expérimentée, exigeante, voire perfectionniste, qui aurait critiqué comme à son habitude le travail jugé bâclé d’un collègue ; et de l’autre, il y aurait donc ce jeune employé blessé par le poids du jugement critique de Mme Nadeau, dont la carrière s’étale sur quatre décennies.

« Le centre de l’information de Radio-Canada, c’est comme un hôpital. Il y a des gens qui travaillent de soir, de nuit, de fin de semaine. Et comme partout, oui, il y a un clash générationnel. Mais, encore une fois, Radio-Canada fait partie d’une société qui évolue », a fait valoir Mme Julien.

Par Le Devoir avec Stéphane Baillargeon

Musique : Joyce N’Sana, révélation Radio-Canada

juin 30, 2021

De Montréal, la Congolaise Joyce N’sana, la voix du Afrobluehop, est devenue la nouvelle révélation Radio-Canada 2021-2022. Dans la foulée, elle présente son micro album « Obosso ».

Joyce N'Sana Révélation Radio-Canada 2021-2022

Joyce N’Sana

Le lancement officiel de son EP le 7 juillet prochain lors du spectacle aura lieu au National dans le cadre du Festival International des Nuits d’Afrique.

Connue pour son Reggae, elle offrira cette fois un savoureux mélange d’Afro-blues et de Hip-hop. Cette petite femme à grande voix qui a grandi dans le contexte des guerres congolaises d’antan livre un message clair et déterminé, elle propage un art de paix.

L’EP qui sera disponible en écoute exclusive à partir du 7 juillet sur la plateforme Ohdio de Radio-Canada est une rencontre de plusieurs talents. Pour la composition et les arrangements, Joyce N’Sana a collaboré en majeur partie avec Fred Hirschy de Karantaba Records basé à Dakar au Sénégal, qui a travaillé avec des artistes tel qu’Awadi, Daara j Family, Fredy Massamba et Noumoucounda.

Elle a aussi fait appel à d’autres musiciens sur place au Canada tel que Noël Mpiaza, Dan Fiyah Beats, Assane Seck, Neil Benskin, David Ryshpan, Chris Hamel-Burrage, Dauphin Mbuyi, Rneuf Jean-Claude, Noumoucounda et Elli Miller-Maboungou. Jacob Lacroix-Cardinal était à la réalisation sonore, Daniel Cinelli au matrisage, le tout produit et chapeauté par Holy Hills Productions.

« Obosso » sera disponible sur toutes les plateformes le 16 juillet.

Lien d’écoute

Avec Adiac-Congo

La journaliste Emmanuelle Latraverse quitte Radio-Canada

juin 21, 2018

 

Emmanuelle Latraverse

Emmanuelle Latraverse a travaillé à Radio-Canada pendant 13 ans. Photo : Radio-Canada

Canada: un homme radicalisé arrêté pour terrorisme

janvier 12, 2015

Ottawa – Un homme originaire d’Ottawa, radicalisé, a été interpellé lundi et accusé de participation à une activité terroriste dont la nature exacte n’a pas été précisée, selon la Gendarmerie canadienne.

L’interpellation de Suliman Mohammed, 21 ans, est liée à celles vendredi de deux frères jumeaux, Ashton et Carlos Larmond. Ceux-ci sont poursuivis de plusieurs chefs d’inculpation liés au terrorisme, a précisé la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Ces arrestations rappellent que la réalité est qu’il y a des individus en Ontario (province du centre, NDLR) et au Canada qui se sont radicalisés à une idéologie violente et qui veulent passer à l’acte, a fait valoir la police fédérale dans un communiqué.

Ces dossiers étant en cours d’instruction par la justice, la GRC a fait savoir qu’aucun autre détail ne serait fourni dans cette affaire.

Selon la télévision publique Radio-Canada, les jumeaux Larmond arrêtés vendredi doivent comparaître devant un juge le 14 février.

Tous deux âgés de 24 ans, Ashton Carleton Larmond et Carlos Larmond avaient été interpellés, le premier à Ottawa, et le second à l’aéroport de Montréal alors qu’il était en partance pour l’étranger afin de participer à des activités terroristes.

Cette arrestation avait été annoncée quelques heures après l’épilogue tragique de la traque des trois jihadistes en France qui ont tué 17 personnes, dont 12 dans l’attaque mercredi de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.

La Gendarmerie royale du Canada n’a pas précisé si ces trois hommes figuraient sur la liste de quelque 130 personnes susceptibles de se livrer à des attaques sur le sol canadien comme celles qui ont coûté la vie à deux militaires à l’automne.

Mi-octobre, à deux jours d’intervalle, deux jeunes radicalisés avaient, pour l’un écrasé un militaire au Québec avec son véhicule, pour l’autre tué froidement un soldat dans le dos au monument aux morts d’Ottawa, à quelques mètres du Parlement. Les deux attaquants, qui avaient été abattus par la police, avaient auparavant été empêchés par la police de s’envoler pour des pays du Moyen-Orient.

Romandie.com avec(©AFP / 12 janvier 2015 21h22)

Canada/Québec: La journaliste Michelle Tisseyre est décédée

décembre 22, 2014

MONTRÉAL – Michelle Tisseyre, une pionnière de la radio et de la télévision de langue française au Canada, et l’une de ses personnalités les plus marquantes pendant plus d’un quart de siècle, est décédée, a rapporté Radio-Canada dimanche soir. Elle était âgée de 96 ans.

Née Michelle Ahern le 13 mars 1918 à Montréal, elle était la mère de Charles Tisseyre, journaliste et animateur scientifique à Radio-Canada, de l’écrivaine Michelle et du musicien Philippe. Elle a été l’épouse de l’écrivain et éditeur français Pierre Tisseyre jusqu’en 1995, année de son décès.

Mme Tisseyre a amorcé sa carrière dans le domaine des médias en 1941, à Radio-Canada, et deviendra, un an plus tard, la première femme à présenter le grand radio-journal, un bulletin de nouvelles de 15 minutes.

En 1944, elle se met en évidence en obtenant la première entrevue exclusive avec le président du Mexique, Manuel Avila Camacho. Ce coup d’éclat la mène à se spécialiser dans le reportage et l’entrevue.

En 1947, Mme Tisseyre quitte Radio-Canada pour devenir pigiste et se verra confier une émission d’une demi-heure à CKAC, un an plus tard. Elle retourne à la société d’État peu de temps après, et avec la naissance de la télévision, en 1952, elle obtient sa propre émission, intitulée «Rendez-vous avec Michelle».

Ce premier talk-show au Canada, diffusé dans les deux langues lors de sa première saison, demeurera à l’antenne pendant neuf ans (1953 à 1962) et permettra à Mme Tisseyre d’interviewer des personnalités de toutes les sphères de la société, sauf la politique.

Parallèlement, de 1955 à 1960, elle anime «Music-Hall», une émission de variétés d’envergure qui permettra de lancer la carrière de nombreux artistes. Elle y accueille aussi de grandes vedettes de la chanson, dont Edith Piaf et Félix Leclerc.

Sa présence au petit écran, empreinte d’aisance et de simplicité, lui permet de recevoir le trophée Frigon, remis à la meilleure animatrice de télévision, ainsi que le titre de Miss Radio-Télévision, décerné à l’artiste la plus populaire, en 1959.

Dans une entrevue accordée au quotidien «Le Devoir» et publiée en septembre 2002, Mme Tisseyre a rappelé que les personnalités du petit écran, à cette époque, étaient de véritables idoles.

«Aujourd’hui, tout cela peut paraître prétentieux, mais j’ai toujours dit que j’ai connu, dans les années 50, ce que les vedettes célèbres internationalement peuvent vivre. C’était la même chose pour tous mes collègues, avait-elle confié. Il n’y avait pas moyen de mettre le nez dehors sans que quelqu’un nous reconnaisse. Nous étions adulés. Des vedettes avec un grand V. L’engouement de la population était extraordinaire.»

À l’aube des années 1960, Mme Tisseyre continue de tenir des fonctions prestigieuses à Radio-Canada. En 1962, elle est nommée coanimatrice du magazine «Aujourd’hui», avec Wilfrid Lemoyne, tête d’affiche du service d’information de la télé de Radio-Canada.

Cette émission quotidienne d’affaires publiques, la première du genre à Radio-Canada, durera jusqu’en 1970 et générera des cotes d’écoute supérieures à un million d’auditeurs.

«Nous avions six recherchistes et, je pense, aussi six réalisateurs. Chaque matin, nous avions une réunion collégiale pour discuter de l’émission du soir et faire nos suggestions. C’était une émission vivante (…) où les gens étaient tous assis autour d’une table pour discuter d’un sujet. Encore aujourd’hui, cette époque demeure pour moi exceptionnelle tant nous avons eu du plaisir à travailler», avait-elle déclaré au quotidien «Le Devoir».

Au début des années 1970, Mme Tisseyre donne un nouveau tournant à sa carrière professionnelle en participant à la fondation de la collection des Deux Solitudes avec son mari.

Lauréate de nombreux honneurs et distinctions, dont la médaille d’or de la Renaissance française en 1997, Mme Tisseyre a également joué au théâtre et dans plusieurs téléthéâtres.

CBC/Radio-Canada supprime 657 postes, chute de la publicité

avril 10, 2014

MONTREAL – Le groupe audiovisuel public CBC/Radio-Canada a annoncé jeudi la suppression dans les deux ans de 657 emplois pour un plan d’économie de 130 millions de dollars canadiens (86 millions d’euros).

Radio-Canada a justifié ce plan social par la baisse des revenus publicitaires, avec notamment la perte du contrat le liant au circuit professionnel nord-américain de hockey sur glace (LNH) pour la retransmission de la compétition.

En fin d’année, la LNH avait confié, à compter de la prochaine saison, le contrat en exclusivité au groupe privé canadien de télécommunication Rogers jusqu’en 2026, pour un montant record de 3,6 milliards d’euros.

Le groupe audiovisuel public canadien a d’ailleurs décidé de ne plus faire de la surenchère sur les droits de retransmission des événements sportifs.

CBC/Radio-Canada ne rivalisera plus avec les radiodiffuseurs privés pour les droits des sports professionnels en prévoyant de couvrir moins d’événements et moins de sports.

La radio-télévision canadienne diffusera seulement les événements qui nous permettent de recouvrer nos frais, selon le communiqué. Les grands événements d’importance nationale, comme les Jeux olympiques resterons dans la grille des programmes de la télévision publique.

De façon général le PDG de CBC/Radio-Canada, Hubert Lacroix, a estimé que le plan d’économie budgétaire signifiait faire des choix et (…) faire moins de choses, mais mieux.

CBC/Radio-Canada fait face à des défis financiers découlant de l’affaiblissement du marché publicitaire dans tout le secteur, a indiqué le groupe audiovisuel, qui a également noté un recul de l’écoute plus fort que prévu sur certains groupes démographiques clés comme la tranche 25 à 54 ans. Le groupe a aussi déploré des revenus publicitaires beaucoup moins élevés que prévu pour des radios musicales du groupe.

Nous avons pris les décisions difficiles requises pour équilibrer notre budget actuel, a indiqué Hubert Lacroix. En fonction de l’évolution du paysage médiatique, le groupe audiovisuel devra aussi se réinventer afin de continuer à remplir le mandat qui lui a été confié il y a plus de 75 ans.

Les suppressions de postes en équivalent temps plein seront réalisées pratiquement à équivalence entre les services français et anglais du groupe audiovisuel public, qui emploie près de 12.000 personnes.

Sur le plan social de 657 postes, 334 seront supprimés dans le service anglais et 312 côté français, dont 230 cette année, selon les détails donnés aux salariés.

Le groupe a prévu de conserver son réseau actuel pour la collecte de l’information mais a annulé ses plans d’expansion comme par exemple la création d’une station à London, en Ontario.

Romandie.com avec(©AFP / 10 avril 2014 21h19)

Canada/Procès: propos de Pierre Mailloux sur le plateau de « Tout le monde en parle »

juin 10, 2013

Début du procès lundi à Gatineau de Radio-Canada, Guy A Lepage et Pierre Mailloux en lien avec des propos tenus à l’émission Tout le monde en parle, à l’effet que les noirs et les amérindiens ont un quotient intellectuel plus bas que les autres.

En 2005, celui qui a été radié du collège des médecins, Pierre Mailloux a cité des études à cet effet.

Un avocat de race noire de Gatineau a donc intenté une poursuite en dommage en intérêt contre l’invité, l’animateur et le diffuseur de l’émission.

Guy A Lepage a été le premier à témoigner ce lundi matin. Il ne comprend pas la raison de cette accusation et soutient n’avoir été que la courroie de transmission dans cette affaire.

par Amélie St-Yves pour (Mauricie)

Droits de scolarité – Line Beauchamp démissionne

mai 14, 2012
 
 

La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, démissionne. Elle vient d'en faire l'annonce lors d'un point de presse avec le premier ministre du Québec, Jean Charest
  • La ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, démissionne. Elle vient d’en faire l’annonce …

La ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, démissionne. Elle vient d’en faire l’annonce lors d’un point de presse avec le premier ministre du Québec, Jean Charest.

Elle quitte aussi ses fonctions de députée. Line Beauchamp est entrée en politique en 1998.

Jean Charest a salué celle qui a travaillé à ses côtés pendant plusieurs années. « J’ai tenté de te retenir », a-t-il dit.

En matinée, la ministre Beauchamp avait participé à une conférence téléphonique avec les leaders des quatre associations étudiantes (FEUQ, FECQ, CLASSE et TaCEQ).

Plus de détails suivront.

La journée marque le début d’une 14e semaine de grève étudiante au Québec. Alors que des étudiants ont repris les cours, des établissements ont tenté avec difficulté de faire respecter les injonctions pour permettre aux étudiants d’assister à leurs cours. De leur côté, des étudiants ont repris leurs actions de protestation, après un certain ralentissement des moyens de pression pendant les consultations sur l’entente de principe.

Radio-Canada.ca

Natation – Norvège – Un champion du monde meurt subitement

mai 1, 2012

  • Le Norvégien Alexander Dale Oen, champion du monde au 100 m brasse, est mort d’un …

Le Norvégien Alexander Dale Oen, champion du monde au 100 m brasse, est mort d’un arrêt cardiaque à 26 ans, a annoncé sa fédération nationale mardi matin.

Dale Oen a été retrouvé sans vie dans la salle de bain de sa chambre en Arizona tard lundi soir. Il participait à un camp d’entraînement à Flagstaff.

« Nous sommes en état de choc, a dit l’entraîneur de l’équipe norvégienne, Petter Loevberg. C’est une expérience très éprouvante pour notre équipe. Nos pensées vont à sa famille, qui a perdu Alexander beaucoup trop tôt. »

Plus tôt dans la journée, il avait fait un entraînement léger et puis avait joué au golf. Il était rentré à sa chambre pour prendre une douche. Ses coéquipiers se sont inquiétés de ne pas avoir de nouvelles de lui.

Dale Oen, vu comme un espoir de médaille de la Norvège aux prochains Jeux de Londres, a remporté l’argent au 100 m brasse aux Jeux de Pékin en 2008, avant d’enlever l’or aux mondiaux de Shanghai l’an dernier. Il avait alors dédié sa victoire aux 77 victimes de la fusillade perpétrée par Anders Breivik en Norvège, survenue trois jours plus tôt.

Par Radio-Canada