Posts Tagged ‘Rage’

Voyage sans tabous entre les jambes

juin 4, 2013

Toutes les formes sont bonnes au lit

Il faut savoir les prendre sans répit

Parfois en position d’avion au décollage

Parfois en position de chien de rage

Les belles enclumes aiment les bons marteaux

Les petites tailles préfèrent les grands poteaux

Les Vénus callipyges préfèrent les moineaux

Les sylphides adorent les acrobaties en l’air

Les sveltes adorent le voyage dans l’atmosphère.

Bernard NKOUNKOU

Au pays de maladie cardiaque

Mai 20, 2013

 

Pays de maladie cardiaque

où il n’est pas bon d’avoir un cœur

encore moins un signe du zodiaque

car si vous rencontrez le malheur

l’hôpital n’a pas de rapide solution

pour vous accordez la moindre attention

Le meilleur soin est de vous retrouver

sur la commune civière allongée

pour vous diriger dans le casier

d’une morgue sentant le gibier

même si vous réveillez dans le casier

comme ma sœur au visage griffé

sentant le froid envahir son corps humidifié

Elle se débattait dans le réduit du froid

criant de sa voix sans percer le toit

Le corps au cou tordu et recroquevillé

malgré la position de son corps changé

Le jour de l’inhumation dans la matinée

au moment où il s’agissait de l’habiller

La nouvelle avait gagné les visages

préférant le silence à la rage.

 

Bernard NKOUNKOU

Il ruisselle de son or bleu

avril 17, 2013

  

Le ciel est beau et magnifique

Il nous envoie sa brise estivale

Voltigeant sur les branches faméliques

Et nues d’un hiver long et infernal

Qui ne veut pas tirer sa révérence

Qui ne veut pas quitter la danse.

 

Le ciel est beau et magnifique

Il a vêtu son fou costume bleu

Pour saluer les tumultueuses eaux

D’une mer qui attend avide le feu

Du soleil du beau soleil chaud

Qui caresse ses vagues frileuses

Battues par la rage hideuse

Des flocons furieux de l’hiver

Qui s’attardent dans l’univers.

 

Oh oui oui le ciel est beau et magnifique

Il ruisselle de son or bleu

Il ruisselle de tout son or royal

Qui plonge dans le fond abyssal

D’une mer étale et langoureuse

D’une mer repue et amoureuse

Du sable sédentaire et fin qui appelle

Les brûlantes caresses d’or et de feu

Du majestueux soleil magnifique

Qui ruisselle de tout son or bleu.

 

 Marie Léontine Tsibinda

Côte d’Ivoire: Après l’élimination des Eléphants / Le président de la Fif situe les responsabilités

février 7, 2013

 

Activités
© Abidjan.net par Lyz Paba
Activités de la FIF: Présentation officielle de Sabri Lamouchi, le nouvel entraineur des Elephants
Jeudi 31 Mai 2012. Abidjan. Treichville (FIF). Le nouvel entraineur des éléphants de Cȏte d`Ivoire Sabri Lamouchi et le président de la Fédération Ivoirienne de Football Sidy Diallo étaient face à la presse

Sidy Diallo encense Lamouchi et accuse les joueurs

Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a accordé une interview depuis l’Afrique du Sud au quotidien gouvernmental, Ferternité Matin. Interview dans laquelle Sidy Diallo situe les responsabilités, après l’élimination prématurée des Eléphants à la Can 2013.

Pour lui, la Côte d’Ivoire, grande favorite à la 29ème édition de la grand’messe du football africain, est sortie en quarts de finale par la faute des joueurs. «L’équipe était bien préparée mais sur le terrain, les joueurs ont évolué en dessous de leur valeur habituelle. (…) Objectivement, à aucun moment, je n’ai senti cette vivacité, cette solidarité, cette générosité dans l’effort et cette rage de vaincre chez mes joueurs», a-t-il-tancé.

Le président de la Fif a également souligné que l’entraîneur des Eléphants est irréprochable, après cette énième débâcle. «(…) Je voudrais indiquer qu’au soir de la défaite, joueurs, encadreurs et membres du Comité directeur de la Fif, avons, de manière unanime, reconnu le travail abattu par l’entraîneur», a-t-il soutenu.

Avant de traduire sa fierté à l’endroit du coach de la Côte d’Ivoire. «Je suis fier de Lamouchi. Je ne peux pas lui demander à la fois d’entraîner et de jouer à la place de tel ou tel joueur», a déclaré Sidy Diallo. Qui a fait savoir que le changement d’entraîneur n’est pas à l’ordre du jour. «Changer d’entraîneur actuellement ne nous mènerait nulle part», a-t-il insisté.

Pour le patron du football ivoirien, Sabri Lamouchi est l’homme de la situation. Cet entraîneur permettra à la Côte d’Ivoire de rebondir. «Sabri Lamouchi nous convient et nous allons poursuivre l’aventure avec lui. J’ai horreur de l’éternel recommencement. Limoger le coach à chaque échec n’est pas une sage décision», a-t-il affirmé.
L’intelligent d’Abidjan par R. Dibi

La strauss-kahnie entre rage et amertume

octobre 29, 2011

Il paraît que, pour tuer le temps, il joue encore aux échecs. Depuis quelques jours, Dominique Strauss-Kahn attend, place des Vosges, à Paris, sa convocation dans l’affaire du Carlton de Lille, où son nom a été cité par des témoins. Il a pris les devants dès que son nom est apparu dans la presse et demandé à s’expliquer.

« Il est chez lui toute la journée, il tourne en rond », confie un proche. Seul, ces derniers jours. Anne Sinclair est restée dans son riad, à Marrakech. Dehors, ceux qui, à la rentrée encore, criaient à l' »opération politique » quand la justice française examinait la plainte pour « tentative de viol » déposée par Tristane Banon, gardent le silence. Y compris Michel Taubmann, le biographe du futur candidat, l’auteur d’un Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn (Editions du Moment) qui devait dire l’histoire officielle. Même Michèle Sabban, la fidèle d’entre les fidèles, celle qui, pour lui, avait endossé toutes les accusations « complotistes », ne répond plus.

L’ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) ne sort pas de chez lui, par peur des insultes, fréquentes. Et ceux qui lui rendent visite dans sa « prison dorée » se comptent sur les doigts de la main. Il y a eu François Pupponi, son héritier dans son fief de Sarcelles (Val d’Oise), lui-même entendu dans une autre affaire, celle du cercle de jeux Wagram. Son ex-lieutenant, Jean-Christophe Cambadélis, rallié à François Hollande. C’est presque tout. « Après le Sofitel, on l’appelait, glisse une de ses têtes chercheuses. Là, c’est fini. On ne lui téléphone plus. Plus envie. »

« JE NE VEUX PLUS JAMAIS ENTENDRE PARLER DE CE MEC »

Entre l’ex-favori de la primaire PS et ceux qui se préparaient à devenir ses apôtres, la ligne est définitivement coupée. Un de ceux qui avaient placé en lui ses espoirs et planché depuis des mois sur le scénario présidentiel résume le sentiment d’une strauss-kahnie qui s’avoue trahie : « Je suis très en colère. On a été trompés. Il nous a trompés. Je ne veux plus jamais entendre parler de ce mec. » Au lendemain des premières révélations sur le scandale lillois, la phrase a fait florès chez les socialistes : « On devrait édifier une statue à Nafissatou Diallo. » « Je ne me dis pas comme certains ‘à quoi a-t-on échappé ?’, mais bien ‘heureusement qu’il n’a pas été élu' », confie Marisol Touraine, strauss-kahnienne et députée de l’Indre et Loire. « Il ne pouvait pas être président. Maintenant, je ne veux plus en entendre parler. C’est derrière moi. »

Laurent Fabius a parlé, vendredi 28 octobre, de « tristesse ». Sandrine Mazetier, députée de Paris : « C’est plus que de la déception, c’est de la colère. On est tous très marqués par cette affaire. On trouve inimaginable de n’avoir rien su, rien vu. C’est comme dans les dénis de grossesse, où l’entourage immédiat ne voit rien non plus. C’est vertigineux. » Même M. Cambadélis ne peut plus le soutenir. Il soupèse une phrase qui, comme toujours chez lui, prend l’allure d’un communiqué. « Aujourd’hui, je ne veux ni l’accabler, ni l’excuser. »

Au bord du gouffre, soumis, en conseil fédéral ou réunions de section, aux quolibets de leurs camarades – « franchement, ton Dominique… » – les anciens amis de DSK sont saisis de vertige. Car le scandale les éclabousse un peu, forcément, eux qui ont toujours nié ou refusé de voir la face noire de leur héros. « Les Français doivent se dire, au choix, que nous étions complices, et c’est faux. Ou bien que nous sommes des cons », enrage une élue strauss-kahnienne. Il y a un mois, les fidèles, tels Ramzi Khiroun, porte-parole du groupe Lagardère et proche conseiller d’Arnaud Lagardère, faisaient la leçon aux journalistes : « J’apprends que tu dis que j’ai couvert les frasques de DSK… »

« IL Y AVAIT DEUX DOMINIQUE, ET NOUS NE L’AVONS PAS VU »

Aujourd’hui, à EuroRSCG, Gilles Finchelstein et Stéphane Fouks se taisent. Tous cherchent à plaider leur cause : « Comment peut-on penser qu’on savait qu’il avait un réseau à Lille ? interroge l’un d’eux. Si le cercle politique proche l’avait su, il ne l’aurait pas poussé à se présenter. On n’est pas fous ! »

Après l’épisode du Sofitel, ils osaient encore, comme M. Cambadélis, le couple « libre, soixante-huitard ». Signe des temps, ils acceptent de parler de « libertinage ». Ainsi ce poids lourd de la strauss-kahnie, toujours à la recherche d’explications: « Il y avait chez Dominique une lutte à mort entre la contrainte d’une candidature qui s’imposait à lui, et la pulsion, celle de son mode de vie soit disant libertin. Plus nous avons exercé de contraintes, plus il était obligé d’organiser ses pulsions ailleurs que dans notre espace. Il s’est donc mis avec des gens que nous ne connaissions pas. Tout cela a fini par occasionner une névrose et un personnage clivé. A un moment donné, le disque dur a fondu. » Et ce proche conseiller, qui a perdu un mentor et un ami : « Il y avait deux Dominique, et nous ne l’avons pas vu. »

Son cercle parisien jure avoir découvert dans le dossier lillois les soirées avec des prostituées dans des établissements parisiens et à Washington, notamment jusqu’au 13 mai, la veille de son arrestation à New York. « Ce qui est sidérant, c’est que c’était très compliqué d’aller voir Dominique au FMI. Et là, on apprend qu’il y avait des flics et des filles qui venaient lui rendre visite », lancent-ils, agacés de comprendre qu’ils ont, en outre, été préférés. Fabrice Paszkowski, chef d’entreprise, militant socialiste mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs » dans l’affaire du Carlton était l’un des piliers, dans le Pas-de-Calais, du club pro-DSK « A gauche, en Europe ! » « Jamais entendu parler », jurent Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, et Mme Touraine, qui ont sabordé ce club.

Le commissaire lillois Jean-Christophe Lagarde, mis en examen, pour « proxénétisme aggravé » et « recel d’abus de biens sociaux » ? « On ne connaît pas ces mecs », assurent les proches de DSK. Le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas, qui confirme avoir rencontré les deux hommes à la demande de DSK, et pris le premier « pour un flic », assure « tomber de l’armoire ». Cruelle ironie de l’histoire pour le secrétaire national du PS à la sécurité, qui en vue de la campagne présidentielle, était chargé d’anticiper les sales coups qui ne manqueraient pas de s’ourdir contre le candidat…

« DOMINIQUE ET ANNE RESTENT DES AMIS »

« D’un Casanova, il est passé à un érotomane, puis d’un coup à un pornographe », cingle une ancienne collaboratrice. Et une députée ralliée à Hollande : « C’est simple, c’est le dégoût. » Seuls quelques rares amis du couple acceptent de soutenir encore l’ancien ministre de l’économie, mais toujours en y mêlant sa femme. L’écrivain Dan Frank, chez qui se tenaient début 2011 les réunions préparatoires et qui se rêvait déjà « plume » de la campagne : « Dominique et Anne restent des amis. Et on n’abandonne pas ses amis s’ils sont à terre, quelles que soient les circonstances. »

Las ! Même Anne Sinclair n’est plus cette « Antigone » décrite par Ivan Levaï et tant d’autres derrière lui, cet été. L’ancien mari de la journaliste et ami du couple publiait juste avant l’affaire du Carlton un livre insensé : DSK : chronique d’une exécution (Le Monde du 8 octobre). « Je ne vais pas changer de discours maintenant, persiste le dernier avocat de DSK. Je ne regrette rien, ne retire rien à ce que j’ai écrit et dit. J’en conviens, il y a des questions que je ne veux pas me poser. Les péripatéticiennes belges, ce n’est plus de mon ressort. Je suis fermé comme une huître. »

A l’époque, DSK, auquel l’ancien patron d’Europe 1 avait soumis ses épreuves, l’avait remercié et félicité. C’était encore l’époque estivale où l’ex-futur candidat à la présidentielle disait à ses amis politiques : « Je m’en veux, pour vous. » Une saison a passé, et DSK désormais murmure, paraît-il : « Je n’aurai pas assez de ma vie pour m’excuser. »

Le Monde.fr par Ariane Chemin et David Revault d’Allonnes