Les yeux de mon jeune cœur
Versent des torrents de pleurs
Pour tes semences d’amour
Arrachées dans ma petite cour
Quand tu m’appelles au téléphone
Je sens dans ta voix monotone
L’absence de chaleur quotidienne
Signe de ta trahison diluvienne
Depuis un laps de temps
Tu es devenu monsieur raison
Qui trouve des échappatoires
De bon menteur sur son perchoir
Bernard NKOUNKOU