Posts Tagged ‘Rançon’

Congo-Brazzaville/Kintélé: un militaire de la GR se colle à une femme qu’il violait dans les herbes

mai 28, 2021

Toute femme n’est pas à violer dans ce pays où chacun met les garde-fous dans sa vie, soit dans les prières, soit dans les pratiques ancestrales. Un militaire de la garde républicaine est resté collé à une femme qu’il violait dans les herbes au quartier kintélé dans la banlieue nord de Brazzaville, capitale du Congo. Conspué par les riverains, le militaire n’a été libéré qu’après paiement d’une forte amende apportée par sa famille à sa victime.

A Kintélé dans la banlieue de Brazzaville, une scène surréaliste défraie la chronique et alimente les discussions dans les Ngandas et habitations. Un militaire qui a menacé une femme avec son arme pour assouvir ses appétits sexuels en a payé un lourd tribut. A peine avoir introduit brutalement son pénis dans le vagin de sa victime, il a selon ses explications senti comment quelque chose l’a bloqué.

Apeuré, il s’est mis à supplier sa victime qui l’aurait menacé de couper son pénis s’il n’accédait pas à ses doléances. Elle a exigé le paiement d’une forte somme d’argent pour libérer le militaire.

Un peu vers 15 heures en cette journée du jeudi 27 Mai, une femme qui revenait de la prière à la montagne Émile Biayenda a été violenté par un militaire qui lui a exigé de se faire violer sous la menace d’une arme.

Traînée dans les herbes par le militaire, la victime n’a pas paniqué et s’est laissé faire. Allongée à même le sol, elle a enlevé son slip pour permettre au militaire de perpétrer son viol en toute tranquillité.

A peine qu’il a pénétré la femme que le militaire a senti quelque chose comme un cadenas ayant bloqué son pénis.En tentant de se retirer, il ne pouvait plus et a compris s’être trompé de victime. Aussitôt, il a tenté en vain de bénéficier de la clémence de la femme. Elle lui a exigé une rançon et un prix à l’amiable a été marchandé entre les deux.

Le militaire violeur a appelé par téléphone quelques proches pour réunir la somme exigée préalable à sa libération. Une honte pour sa famille qui ignorait tout de ses activités de violeur.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Kenya : une rançon a été demandée pour les deux médecins cubains enlevés

mai 16, 2019

Une rançon de 1,5 million de dollars a été demandée pour la libération de deux médecins cubains enlevés le 12 avril dans le nord-est du Kenya et emmenés en Somalie, a-t-on appris jeudi de sources gouvernementale et policière.

Un responsable gouvernemental à Mandera, dans le nord-est du Kenya, a indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que les kidnappeurs avaient demandé une rançon. «Le montant est de 1,5 million de dollars (1,35 million d’euros). C’est ce qu’ils veulent», a-t-il déclaré. Les deux médecins, un généraliste et un chirurgien, ont été enlevés le 12 avril près de Mandera, à la frontière avec la Somalie, par des individus soupçonnés d’être des militants islamistes somaliens shebab. L’un des deux policiers qui les escortaient vers leur lieu de travail a été tué par les assaillants, qui ont ensuite réussi à s’enfuir en Somalie avec les deux docteurs, selon la police kényane.

Depuis, les autorités kényanes et somaliennes travaillent de concert pour tenter de retrouver les deux hommes. Un haut responsable de la police kényane a confirmé à l’AFP qu’une rançon avait été demandée, mais sans commenter plus avant. Le porte-parole de la police kényane, Charles Owino, a assuré ne pas avoir reçu cette information. Selon plusieurs sources sécuritaires, les médecins seraient actuellement utilisés par leurs kidnappeurs pour apporter des soins en Somalie. Ils faisaient partie d’un groupe d’une centaine de médecins cubains déployés à travers le Kenya depuis mi-2018 pour renforcer les services de santé dans ce pays.

Depuis 2011, l’armée kényane participe à la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) qui lutte contre les shebab, affiliés à Al-Qaïda.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Un ex-otage suédois au Mali critique le paiement des rançons

août 10, 2017

L’ex otage suédois au Mali Johan Gustafsson, lors d’une conférence de presse à Stockholm, le 10 août 2017 / © TT News Agency/AFP / Vilhelm STOCKSTAD

Un ex-otage suédois, détenu par Al-Qaïda au Mali pendant plus de cinq ans avant d’être libéré en juin, a dénoncé jeudi le versement de rançons dans les affaires d’enlèvement.

Johan Gustafsson, 42 ans, a déclaré ignorer les raisons pour lesquelles ses ravisseurs avaient décidé de le libérer après cinq ans et sept mois de détention, mais espérer que le gouvernement suédois dise vrai quand il affirme son refus de payer des rançons pour libérer des otages.

« Personnellement, je pense que c’est pas bien (de payer une rançon, NDLR). Cela met d’autres personnes en danger (…) Ce sont d’importantes sommes qui (…) ont un impact énorme sur la guerre. (Les groupes jihadistes) peuvent utiliser cet argent dans leur machinerie de guerre », a déclaré l’ex-otage lors de sa première conférence de presse depuis son retour en Suède, le 26 juin.

Le 25 novembre 2011, Johan Gustafsson avait été enlevé à Tombouctou par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en même temps que le Sud-Africain Stephen McGown et un Néerlandais, Sjaak Rijke. Un quatrième homme – un Allemand – avait été tué en tentant de résister à ses ravisseurs.

Le Néerlandais avait été libéré par les forces françaises en 2015.

Le Sud-Africain a quant à lui été libéré le 29 juillet dernier. Interrogé sur les conditions de la libération de Stephen McGown, le ministre sud-africain de la Sécurité intérieure David Mahlobo avait assuré que son gouvernement n’avait payé « aucune rançon ».

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Les jihadistes ont été en grande partie chassés de cette région par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Aqmi publie régulièrement des vidéos de ses otages, sans revendications claires de la part des ravisseurs.

Peu de détails sont connus sur la façon dont Stockholm a assuré la libération de M. Gustafsson.

La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a déclaré le 26 juin que cette libération était le résultat de « plusieurs années d’efforts » de la part de la police, des politiciens, des diplomates et des autorités suédoises et internationales.

De son côté, M. Gustafsson a simplement dit avoir été chassé du désert par ses ravisseurs pour être remis à des policiers suédois qui avaient « les larmes aux yeux » et l’ont ensuite accompagné en Suède.

Romandie.com avec(©AFP / 10 août 2017 13h28)                

Prague a payé six millions de dollars pour la libération de deux Tchèques au Pakistan

février 7, 2016

Prague – Prague a versé une rançon de six millions de dollars pour la libération de deux jeunes femmes tchèques enlevées en mars 2013 au Pakistan et relâchées deux ans plus tard, a révélé l’hebdomadaire pragois Respekt dans son numéro à paraître lundi.

Hana Humpalova et Antonie Chrastecka, deux étudiantes en psychologie âgées alors de 24 ans, avaient été kidnappées par des hommes armés le 13 mars 2013 dans la province du Baloutchistan (sud-ouest du Pakistan), frontalière de l’Afghanistan et de l’Iran.

Entrées au Baloutchistan en tant que touristes en provenance d’Iran, elles avaient été enlevées à environ 550 kilomètres à l’ouest de Quetta, la principale ville de cette province pakistanaise.

Le gouvernement du Premier ministre Bohuslav Sobotka a annoncé leur libération et leur retour à Prague le 28 mars 2015, saluant dans ce contexte l’importance de l’action menée par l’organisation humanitaire turque Insani Yardim Vakfi (IHH).

Le débat sur le versement de la rançon exigée par les ravisseurs a eu lieu au niveau du Conseil de sécurité de l’Etat, selon Respekt.

Le débat n’a pas été simple. Mais à la fin, personne d’entre nous n’a voulu assumer la responsabilité de la mort des deux jeunes filles. La décision sur le versement de la rançon a été prise à l’unanimité, a révélé à l’hebdomadaire l’un des participants à ces discussions, sous le couvert de l’anonymat.

Le Premier ministre ne commentera pas cette information, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Martin Ayrer, interrogé par l’AFP.

Respekt publie cette information trois jours seulement après la remise en liberté à Prague d’un ressortissant libanais, Ali Taan Fayyad, en détention depuis 2014 à la demande des Etats-Unis, qui a aussi permis la libération de cinq Tchèques enlevés en juillet dernier au Liban.

Cet échange a suscité une réaction indignée de l’ambassade des Etats-Unis selon laquelle la décision de Prague va encourager les terroristes et les criminels.

Ali Taan Fayyad a été accusé aux Etats-Unis de préparation d’assassinat d’employés du gouvernement américain et de tentative d’utiliser un missile antiaérien, a fait savoir la représentation diplomatique américaine.

Romandie.com avec(©AFP / 07 février 2016 19h00)

L’EI affirme détenir un Chinois et un Norvégien, réclame une rançon

septembre 9, 2015

Dubaï – Le groupe jihadiste État islamique (EI) a affirmé mercredi détenir en otage un Norvégien et un Chinois et réclamé une rançon contre leur libération, selon la dernière édition de son magazine de propagande Dabiq.

Les autorités norvégiennes ont confirmé l’enlèvement d’un de leurs ressortissants mais ont exclu d’accéder aux demandes avancées par l’EI. La Norvège ne paie pas de rançon, a dit le Premier ministre, Erna Solberg, lors d’un point de presse à Oslo.

Sur deux pages du magazine, l’EI s’adresse à toute personne qui voudrait payer une rançon pour la libération et le transfert des deux hommes à vendre, en publiant leur photo et en donnant un numéro de téléphone à contacter, dont l’indicatif est irakien.

Il n’est pas précisé quand et où ces ressortissants ont été enlevés.

Selon Mme Solberg, le Norvégien, Ole-Johan Grimsgaard-Ofstad, a été enlevé peu après son arrivée en Syrie fin janvier.

Âgé de 48 ans, cet homme affilié à l’Université norvégienne de sciences et de technologie de Trondheim (ouest) avait annoncé le 24 janvier sur Facebook être arrivé à Idleb (nord-ouest de la Syrie). On ignore à ce stade les raisons de sa présence là-bas.

L’autre otage a été identifié par l’EI comme étant Fan Jinghui, un consultant de 50 ans.

Les deux hommes sont photographiés sous différents angles et vêtus d’une combinaison jaune.

C’est un dossier extrêmement difficile, a souligné Mme Solberg, dont le gouvernement a mis en place un cabinet de crise.

Le groupe ultraradical EI sévit surtout en Syrie et en Irak, proclamant un califat sur les larges pans de territoires conquis dans ces deux pays où il multiplie les atrocités: enlèvement, viols, meurtres, décapitations…

Les jihadistes de l’EI, qui utilisent les images de leurs exactions comme élément de propagande, ont par le passé diffusé des vidéos montrant la décapitation de plusieurs otages, soigneusement mise en scène par les bourreaux.

Le reporter américain James Foley enlevé en Syrie par l’EI a été exécuté le 19 août 2014. Deux semaines plus tard, c’est Steven Sotloff, un autre journaliste américain, qui a été tué avec la même chorégraphie macabre, par le même bourreau à l’accent britannique.

Quelques semaines plus tard, David Haines et Alan Henning, deux travailleurs humanitaires britanniques ont été tués eux aussi. Peter Kassig, un troisième Américain, avait été exécuté peu après. D’autres otages, dont deux Japonais, ont connu le même sort.

L’EI sème aussi la terreur dans des régions de Libye et d’Égypte où il a affirmé en août avoir décapité un otage croate.

Romandie.com avec(©AFP / 09 septembre 2015 23h13)

A l’ombre de la captivité

septembre 30, 2010

Otage du désert
oasis privé de liberté
dans la matrice de la terre
Ma vie de solitaire
dans la captivité
sonne le glas mortuaire
dans la nudité des dunes
semée de vaste champ
de sable sans fin
Mon silence prisonnier
du temps d’assaut
ne peut crier victoire
car je suis le prix
de la rançon monnayable
aux fins de la pitié
la source de richesse
pour prolonger la résistance
jusqu’à mon dernier souffle.

Bernard NKOUNKOU