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Le décompte vers le rapatriement des Canadiens à Wuhan est commencé

février 4, 2020
Un homme marche seul au milieu d'un boulevard urbain.
Un homme marche seul au milieu d’un boulevard urbain.
Selon Ottawa, l’avion devrait partir de Wuhan mercredi soir et arriver à la base de Trenton jeudi matin.

C’est ce qu’indique Affaires mondiales Canada dans une note envoyée aux Canadiens qui se sont enregistrés auprès du gouvernement pour quitter la région de Wuhan, placée en quarantaine depuis une dizaine de jours.

Selon les informations données lundi par le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, 304 personnes désirent quitter la région, mais seules 280 d’entre elles possèdent un passeport canadien.

La note qui leur a été envoyée précise qu’ils doivent se rendre à l’aéroport international Tianhe de Wuhan mercredi à 23 h, heure locale, en vue d’un décollage tôt le matin du jeudi 6 février.

En raison du décalage horaire, l’avion devrait arriver à Trenton, en Ontario, le matin du 6 février, heure locale.

En raison de la demande et les restrictions associées à ce vol, nous ne pouvons garantir que toutes personnes qui sont admissibles à une place seront en mesure de monter à bord de l’avion, indique la version française de la note, bourrée de fautes.

Vous devriez faire des plans pour l’éventualité que vous n’êtes pas en mesure de monter à bord de l’avion, ajoute-t-elle.

Avec CBC/Radio-Canada.ca

Bolivie: rapatriement de 226 coopérants cubains après le changement de pouvoir

novembre 16, 2019

 

Un avion a décollé samedi de la Bolivie pour Cuba avec à son bord 226 médecins cubains rapatriés sur décision des autorités de La Havane, hostiles au gouvernement intérimaire bolivien, a annoncé un responsable local d’Interpol. «Il y a 226 citoyens cubains» à bord de l’avion de Cubana de Aviacion qui a décollé de l’aéroport de Santa Cruz, a déclaré à des médias locaux le colonel Rolando Millares, chef d’Interpol pour cette région du centre de la Bolivie. «Ils sont tous médecins et ils rentrent chez eux.»

Ce contingent fait partie des 725 citoyens cubains qui remplissent des tâches de coopération dans différents secteurs et que Cuba a décidé de rapatrier à la demande des nouvelles autorités boliviennes. La Havane a par ailleurs dénoncé vendredi l’arrestation de six Cubains en Bolivie, accusés de manière «calomnieuse» de financer les manifestations contre le nouveau gouvernement par intérim de Jeanine Añez. Ces six ressortissants sont membres de la brigade médicale cubaine, engagés par le gouvernement bolivien pour participer aux services de santé locaux.

La première décision de politique étrangère de Mme Añez, une sénatrice de droite de 52 ans, a été de reconnaître jeudi le dirigeant de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido en tant que président par intérim du Venezuela, faisant volte-face par rapport à l’alliance entre Evo Morales et le président socialiste Nicolas Maduro. Cuba et le Venezuela étaient jusqu’ici les principaux alliés régionaux d’Evo Morales, qui a démissionné dimanche, lâché par l’armée. Il a depuis trouvé asile politique au Mexique.

L’envoi par Cuba de médecins à l’étranger est une tradition de longue date, mais aussi sa principale source de revenus, devant le tourisme et les envois d’argent par les Cubains émigrés à leurs familles.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Congo Des étudiants congolais rapatriés « manu militari » de Cuba à Brazzaville

juin 20, 2019

Une partie des 138 jeunes avait manifesté à La Havane pour obtenir le paiement de vingt-sept mois d’arriérés de bourse.

Les autorités du Congo-Brazzaville ont rapatrié, mardi, 138 étudiants originaires de ce pays et inscrits à l’université à Cuba, dont une partie avait manifesté à La Havane pour obtenir le paiement de leur bourse, a-t-on appris mercredi 19 juin de source diplomatique.

En mai, le gouvernement congolais avait précisé à l’AFP qu’une partie de ces étudiants rentreraient au pays pour « avoir réclamé violemment leur bourse d’étude » et l’autre pour avoir enregistré de « mauvais résultats scolaires ».

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Ces étudiants, dont certains « avec leurs bébés », sont partis mardi de Cuba et arrivés mercredi matin à Brazzaville, a indiqué une source diplomatique à La Havane.

Ils ont été escortés dans l’avion par cinq policiers et trois agents de sécurité, tous congolais.

« Tous les étudiants sont bien arrivés avec leurs dossiers académiques et le ministre de l’enseignement supérieur fera de son mieux pour leur réorientation », a précisé la même source, assurant qu’ils ne seraient pas sanctionnés dans leur pays.

« Succession d’échecs »

Le ministre congolais des affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, avait estimé en mai que les étudiants protestataires « avaient franchi la ligne rouge » en ayant violemment réclamé le paiement de leurs arriérés de bourse fin mars devant l’ambassade du Congo à La Havane, déclenchant l’intervention de la police cubaine. « Les autorités cubaines ne souhaitent plus les voir sur leur territoire », avait-il ajouté.

Congo: La majorité présidentielle demande le rapatriement des fonds détournés et placés dans les paradis fiscaux (Tsaty Mabiala)

août 14, 2018

 

Pascal Tsaty Mabiala

 

Le chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala a affirmé qu’au-delà de la crise économique et financière qui sévit dans le pays, le Congo est plus victime de la mal gouvernance due à la corruption à grande échelle qui, selon lui, a atteint déjà le niveau «d’un cancer en métastase ».

«Plus personne ne s’en cache, la majorité présidentielle elle-même l’admet et demande, sans conviction, le rapatriement des fonds énormes détournés et placés dans les paradis fiscaux par des cadres évoluant au sein de cette famille politique, sans les désigner », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala, lors de la conférence de presse qu’il a animé le 13 août 2018 à Brazzaville.

Pour Pascal Tsaty Mabiala,  l’actuelle Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude ne garantissait pas une vraie indépendance et ne peut accomplir sa tâche jusqu’au bout, étant donné qu’elle est sous tutelle de la Primature.

«Cette structure doit être simplement dissoute au profit d’un autre organe plus indépendant et crédible, dont les membres devraient être les officiers de police judiciaire et les magistrats intègres », a suggéré le député de Loudima tout en exigeant du gouvernement des mesures rigoureuses afin qu’un programme soit conclu avec le FMI, qui,  pour la sixième fois, venait de renvoyer sine die l’examen du dossier du Congo, alors qu’il était inscrit dans l’ordre du jour de son dernier conseil d’administration.

Abordant la question du département du Pool (sud), le chef de l’opposition congolaise a reconnu que des efforts considérables sont déjà accomplis. Il a cependant demandé que la population victime soit indemnisée.

S’exprimant enfin sur le drame ayant coûté la vie à treize (13) jeunes congolais alors qu’ils étaient en détention au Commissariat de police de Chacona, au quartier Mpila à Brazzaville, M. Tsaty Mabiala a une fois de plus demandé « la démission du ministre congolais de la Communication et du procureur de République pour gros mensonge d’Etat ».

Sacer-infos.com par Stany Franck

L,Allemagne a rapatrié toutes ses réserves d’or de Paris

août 23, 2017

Des lingots d’or sont présentés à la Bundesbank, la banque centrale allemande, à Francfort, en Allemagne, le 23 août 2017 / © dpa/AFP/Archives / Arne Dedert

La Bundesbank, la banque centrale allemande, a annoncé mercredi avoir terminé le rapatriement de toutes ses réserves d’or encore stockées à Paris et d’une partie de celles se trouvant aux Etats-Unis, un chantier sensible bouclé avec près de 3 ans d’avance.

Depuis le début de cette opération, en 2013, 374 tonnes du précieux métal, soit 11% du total des réserves allemandes, ont quitté les entrepôts de la Banque de France à Paris et 300 tonnes d’or ceux de la Réserve fédérale à New York, pour rejoindre les chambres fortes de la Bundesbank à Francfort (ouest), a détaillé devant la presse Carl-Ludwig Thiele, membre du directoire de l’institution monétaire.

Menés dans des conditions tenues secrètes, ces transports se sont achevés bien avant le terme prévu en 2020 et auront coûté 7,7 millions d’euros à la « Buba ».

La part de l’or stocké en Allemagne a ainsi atteint l’objectif fixé de 50%, contre 31% en 2013. Désormais, 1.710 tonnes du métal fin sont entreposés à Francfort, 1.236 tonnes à New York (36,6%) et 432 tonnes à Londres (12,8%).

Les réserves d’or de l’Allemagne, les deuxièmes plus importantes au monde après celles des Etats-Unis, représentent 3.378 tonnes ou 270.000 lingots pesant chacun environ 12 kilogrammes.

Inexistant au lendemain de la seconde guerre mondiale, le stock d’or de l’Allemagne s’est reconstitué à partir de 1951, atteignant aujourd’hui une valeur marchande de 120 milliards d’euros.

Les réserves d’or à l’étranger sont une spécificité allemande apparue durant la période de la Guerre froide, quand la Bundesbank avait préféré stocker une grande partie de son or chez ses alliés occidentaux dans l’éventualité d’une agression soviétique. New York, abritant la première devise mondiale, et Londres, premier marché pour l’or, pouvaient permettre en cas de coup dur de monétiser le stock d’or allemand sur place.

Les excédents de balance commerciale vis-à-vis de la France, accumulés pendant la période de « miracle économique » allemand dans les années 60, se sont convertis en or stocké à la Banque de France.

L’Allemagne a souhaité rapatrier la totalité de ses réserves stockées en France.

Sur fond de crise en zone euro, la question des réserves d’or à l’étranger avait agité en 2012 certains milieux eurosceptiques allemands, réclamant un audit de l’or de la Bundesbank, voire son retour intégral au pays.

Romandie.com avec(©AFP / 23 août 2017 14h31)                

Le corps du demi-frère de Kim Jong-Un rapatrié en Corée du Nord (Chine)

mars 31, 2017

Pékin – Le corps de Kim Jong-Nam, le demi-frère assassiné du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, a été rapatrié à Pyongyang, a annoncé vendredi la Chine, par où le cercueil renvoyé par la Malaisie avait transité dans la nuit.

« Le corps du citoyen nord-coréen mort en Malaisie (…) a été rapatrié aujourd’hui via Pékin », a annoncé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang.

La dépouille de Kim Jong-Nam, assassiné le 13 février à l’aéroport de Kuala Lumpur après des années de rivalité avec son demi-frère, avait quitté la Malaisie jeudi à destination de la capitale chinoise.

Le rapatriement des restes de Kim Jong-Nam constitue l’épilogue d’un mois et demi de crise entre la Malaisie et la dynastie des Kim.

Kim Jong-Nam, féroce critique de son demi-frère, vivait en exil au moment de son empoisonnement au VX, un agent neurotoxique puissant.

Sa mort et ses suites ont déclenché une querelle digne de la Guerre froide. La Corée du Sud a immédiatement accusé Pyongyang d’avoir orchestré cet assassinat.

La Corée du Nord, de son côté, a qualifié l’enquête malaisienne de « campagne de diffamation » et affirmé que la victime avait succombé à une « crise cardiaque ». Malaisie et Corée du Nord ont expulsé leurs ambassadeurs respectifs et empêché les citoyens de l’autre pays de quitter leur territoire.

Le Premier ministre malaisien Najib Razak a annoncé jeudi que neuf Malaisiens retenus par les autorités nord-coréennes à Pyongyang avaient été autorisés à retourner en Malaisie. De même, les Nord-Coréens présents en Malaisie ont été autorisés à rentrer chez eux.

Le régime nord-coréen pourrait utiliser la dépouille comme « outil de propagande », estiment les observateurs.

Les Nord-Coréens « vont sans doute utiliser le cadavre pour affirmer qu’ils ne sont pas coupables et donner une autre version », estime ainsi Bridget Welsh, spécialiste de la région.

Romandie.com avec(©AFP / 31 mars 2017 10h35)

RD Congo : la dépouille d’Étienne Tshisekedi sera rapatriée « d’ici à deux semaines », selon son fils

février 28, 2017

Le cercueil d’Étienne Tshisekedi, à Bruxelles, le 5 février 2017. © Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA

Le corps d’Étienne Tshisekedi pourrait être rapatrié en RDC dès la fin des travaux d’aménagement de son caveau, a indiqué à Jeune Afrique son fils, Félix Tshisekedi.

Étienne Tshisekedi, dont la dépouille repose depuis près d’un mois dans un funérarium de Bruxelles, sera bel et bien enterré dans le cimetière de la Gombe. « Le corps sera rapatrié dès que les travaux d’aménagement du caveau seront terminés, ce qui devrait prendre environ deux semaines. Il est inutile de le transporter, si c’est pour attendre ici », a indiqué son fils Félix Tshisekedi.

Un dénouement qui fait suite à plusieurs semaines de vives polémiques opposant les autorités de Kinshasa aux représentants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti du défunt « sphinx de Limete ».

Le 20 février, une réunion avait rassemblé les différentes parties pour convenir de l’emplacement de son mausolée. Mais les discussions avaient rapidement tourné au dialogue de sourds, avant que le gouverneur de la province de Kinshasa ne tranche dans le vif en signant un arrêté vendredi 24 février prévoyant « d’aménager, au sein du cimetière de la Gombe, un carré spécial (de plus ou moins 500 m2) destiné à recevoir la dépouille de feu Etienne Tshisekedi ».

L’UPDS prend acte

Une décision contraire aux souhaits des représentants de l’UDPS. Ces derniers avaient proposé au gouverneur le 16 février quatre sites symboliques (la place de l’Indépendance, la ville de Kasa-Vubu, l’esplanade du Palais du Peuple et la commune de Limete).

Devant le refus des autorités, le parti avait proposé une toute dernière solution : enterrer le défunt au siège du parti à Limete où un mausolée aurait été érigé. Impossible, leur auraient répondu les autorités, qui affirment qu’une loi datant de 1914 interdit toute inhumation d’une personne décédée en dehors d’un cimetière.

« Nous prenons acte de la décision des autorités, déclare Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS. Mais ils ont agi avec mauvaise foi, en essayant de nous diviser avec la famille biologique. Nous ne sommes pas tombés dans leur piège et nous avons montré notre dignité. »

Jeuneafrique.com par Olivier Liffran et Pierre Boisselet

Centrafrique/nouvelles accusations d’abus sexuels: Rapatriement des soldats congolais des casques bleus onusiens

février 5, 2016

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Une patrouille des casque bleus à Bangui, le 30 décembre 2015 Crédits : REUTERS
Nouveau scandale dans les rangs des forces onusiennes déployées en République Centrafrique (RCA). Sept nouveaux cas présumés d’abus sexuels des Casques bleus, dont cinq de mineures, ont été identifiés par la mission de l’ONU en RCA, a révélé la Minusca, jeudi 4 février. Les faits se seraient déroulés à Bambari, une ville du centre du pays.

Rapatriement de 120 soldats congolais

La mission onusienne y a dépêché un expert du Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (BSCI). Selon un communiqué de la Minusca, « l’évaluation initiale a fourni des preuves suffisantes qui confirment que cinq des victimes étaient mineures. Une adulte a été victime d’exploitation sexuelle. Le bureau n’a pas pu interroger la septième victime présumée, qui serait également mineure. Ces cas ont été portés à l’attention de la Minusca le 21 janvier par une équipe de chercheurs de Human Rights Watch afin que des soins médicaux et psycho-sociaux soient prodigués aux victimes et afin que la Mission endosse toute sa responsabilité pour ces présumés crimes ».

« Les soldats impliqués viennent du Congo-Brazaville et de RD Congo »

« Les soldats impliqués proviennent de la République du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC) », informe le texte, indiquant que « leurs gouvernements respectifs ont été informés de ces allégations et ont été invités à mener des enquêtes ».

Rapatriement « effectif après conclusion de l’enquête »

« En raison de la gravité de ces allégations, les Nations unies ont décidé de prendre des mesures immédiates, y compris le rapatriement de 120 soldats de la République du Congo, déployés à Bambari du 17 septembre au 14 décembre dernier », informe le communiqué, précisant que « ce rapatriement sera effectif après la conclusion de l’enquête. Dans l’attente, les soldats seront confinés dans leurs casernes ».

Suite à ces allégations, l’ONU a décidé du « rapatriement des cent vingt soldats congolais déployés à Bambari du 17 septembre au 14 décembre 2015 ». Fin janvier, plusieurs jeunes filles, mineures au moment des faits, avaient déclaré à l’ONU avoir été agressées sexuellement ou exploitées par des soldats étrangers. Sur soixante-neuf cas d’abus sexuels présumés recensés en 2015 par l’ONU au sein de ses missions de paix dans le monde, vingt-deux concernaient la Minusca.

 

Lemonde.fr avec AFP

Les Britanniques attendent d’être rapatriés de Charm el-Cheikh

novembre 6, 2015

Des milliers de touristes britanniques attendaient vendredi de pouvoir quitter Charm el-Cheikh par des vols spéciaux. Un premier avion est parti, mais les autorités égyptiennes ont suspendu l’arrivée de plusieurs avions de rapatriement britanniques, selon EasyJet.

A 13h20 (12h20 suisses), le premier avion d’EasyJet a décollé vendredi à destination de Londres-Gatwick, a annoncé un responsable de l’aéroport. Il est parti après une longue attente à l’embarquement et sur la piste, avec 165 ou 166 passagers à bord, a précisé cette source sous couvert de l’anonymat.

Un second appareil d’EasyJet était sur le point de décoller, selon la même source. Selon l’aviation civile égyptienne, 8 vols étaient prévus dans la journée pour rapatrier les vacanciers britanniques de la station balnéaire de l’est de l’Égypte depuis l’explosion en vol d’un avion russe, il y a six jours.

Néanmoins, EasyJet a affirmé que les autorités égyptiennes avaient suspendu les atterrissages de ces compagnies à Charm el-Cheikh. « Cela veut dire que 8 des 10 vols d’EasyJet prévus (vendredi) ne vont plus pouvoir opérer », a-t-elle dit dans un communiqué sans préciser les raisons de cette interdiction.

Elle a ajouté « travailler avec le gouvernement britannique pour trouver une solution » ainsi que sur « un plan d’urgence » lui permettant d’opérer une fois obtenue la permission de voler.

Quelque 20’000 touristes britanniques sont toujours bloqués dans la station balnéaire. Une foule de ces touristes affluait à l’aéroport de Charm el-Cheikh, cherchant un vol. Ils transportaient pour la plupart des bagages normaux et non pas seulement des bagages à main, les seuls qui seront autorisés selon Londres, sur les vols des compagnies britanniques.

Les Russes aussi
Londres avait suspendu tous les vols de compagnies britanniques au départ de Charm el-Cheikh lundi, au surlendemain du drame. Le gouvernement britannique a annoncé jeudi soir qu’il autorisait finalement des compagnies à rapatrier se ressortissants à partir de vendredi.

Des centaines de touristes russes patientaient pour leur part dans des files d’attente au milieu de leurs bagages devant les comptoirs d’embarquement des compagnies charter russes.

En milieu de matinée, neuf avions s’étaient envolés pour la Russie, dont un de la compagnie MetroJet, dont l’appareil s’est crashé samedi dans le Sinaï, a annoncé à l’AFP un responsable de l’aéroport. Selon la même source, les 20 à 23 vols quotidiens à destination de Moscou se sont envolés normalement depuis le drame, selon la même source.

Romandie.com

RDC : rapatriement en cours de plus de 600 Congolais réfugiés en Centrafrique

août 4, 2015
    Des réfugiés dans un camp de Bossangoa en Centrafrique. © Sia Kambou/AFP


Des réfugiés dans un camp de Bossangoa en Centrafrique. © Sia Kambou/AFP

Les Nations unies ont annoncé lundi avoir commencé le rapatriement de plus de 600 réfugiés Congolais en Centrafrique, qui avaient fui il y a six ans les exactions de la LRA en RDC.

« Au cours des trois prochaines semaines, l’UNHCR entend rapatrier 628 réfugiés au total dans 12 vols affrétés », a affirmé l’agence dans un communiqué. Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a également indiqué avoir déjà évacué lundi 3 août par voie aérienne un premier groupe de 39 réfugiés de Zemio, dans le sud-est de la Centrafrique, vers la zone d’Ango, dans la Province Orientale, au nord de la RDC.

Ces réfugiés appartenaient à un groupe de 5 000 personnes qui a fui la RDC en 2008 et en 2009 pour échapper aux attaques du groupe rebelle ougandais de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), qui gagnait alors en puissance, pillant des villages et multipliant les enlèvements, les viols et l’enrôlement d’enfants comme soldats et esclaves sexuels.

Bien que la LRA, affaiblie, demeure présente dans la région d’Ango, le HCR a précisé que les réfugiés avaient affirmé préférer quitter le camp de Zemio, effrayés par la situation explosive en Centrafrique. Quelque 2 800 Congolais qui s’étaient réfugiés en Centrafrique en 2008 et 2009 ont fui les violences dans ce pays depuis le début de la crise en 2013 et sont déjà rentrés en RDC, selon le HCR.