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Canada-Québec: Un maximum de six personnes ou «deux bulles» dans les maisons dès dimanche

décembre 23, 2021

MONTRÉAL — Le premier ministre François Legault demande aux Québécois de reporter leurs plans de Noël si possible, tout en permettant à ceux qui veulent absolument se rassembler de le faire «pour un seul souper» d’ici le 25 décembre, à dix personnes ou moins.

 

© Fournis par La Presse Canadienne

Il suggère aux gens de tenter de minimiser les risques de transmission du coronavirus en maintenant une distance entre eux, en portant un masque, en laissant une fenêtre ouverte pour favoriser l’aération et en se lavant les mains fréquemment.

Québec va toutefois serrer la vis dès le lendemain de Noël en limitant les rassemblements à six personnes au maximum ou de deux bulles familiales, donc à compter du 26 décembre.  La même restriction s’appliquera dans les restaurants.

En conférence de presse mercredi soir à Montréal pour dresser le portrait de la situation sur la COVID-19, qui évolue très rapidement au Québec, M. Legault a mentionné que la province est passée de 2700 cas il y a quelques jours à peine à plus de 6000 cas recensés mardi. Cette montée fulgurante devrait se poursuivre alors qu’environ 9000 nouveaux cas de COVID-19 seraient annoncés jeudi, en raison de la propagation liée au variant Omicron, plus contagieux.

© Fournis par La Presse Canadienne

L’impact pourrait se faire sentir sur les hospitalisations a prévenu M. Legault, indiquant que les Québécois de 60 ans et plus sont davantage à risque de se retrouver à l’hôpital après avoir contracté le virus. Il les invite à aller chercher leur troisième dose de vaccin. 

Plus de la moitié des lits réservés aux patients atteints du coronavirus sont occupés, avec 445 hospitalisations, dont 88 aux soins intensifs. Une augmentation de 30 hospitalisations depuis la veille.

Même en prenant toutes les précautions possibles, «on ne peut pas exclure un dépassement des capacités hospitalières», a indiqué l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dans un communiqué.

Selon les projections de l’INSPQ, mises à jour mercredi, la hausse des cas et des hospitalisations s’annonce exponentielle dans la plupart des scénarios présentés. 

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a tenté de se faire rassurant. Les hôpitaux ont «encore de la marge de manœuvre», notamment avec le délestage, a-t-il mentionné. Le degré de sévérité du variant Omicron reste cependant inconnu et son effet sur les hospitalisations sera à  suivre dans les prochains jours, a précisé M. Dubé. 

«Un peu de bonheur»

Les traits tirés et l’air plutôt sombre, M. Legault a prévenu que les Québécois «traverseront une très dure épreuve», mais il les a invités à garder espoir, saluant leur résilience.

Devant une situation de plus en plus critique, plusieurs s’attendaient à des resserrements plus sévères. Les mesures annoncées sont «suffisantes pour garder le contrôle dans les hôpitaux», selon M. Legault. Mais il n’a pas caché que d’autres décisions pourraient venir après le 26 décembre, si nécessaire. 

M. Dubé a affirmé que les personnes vaccinées et ayant fait «tous les sacrifices» ont droit à «un peu de bonheur dans les prochains jours». 

«Pour le moment, essayons de fêter un beau Noël avec le nombre le plus restreint possible étant donné les circonstances», a-t-il soutenu. 

Le premier ministre a toutefois invité les non-vaccinés à éviter les rassemblements alors qu’ils représentent 50% des hospitalisations, mais environ 10% de la population adulte. 

«Pas assez» de tests de dépistage

Depuis lundi, des milliers de Québécois se ruent vers les pharmacies pour tenter de mettre la main sur l’une des trousses de tests de dépistage rapide. Ils sont toutefois nombreux à ressortir bredouilles puisque les pharmacies les reçoivent au compte-gouttes. 

M. Legault a prévenu qu’il n’y avait «pas assez» de tests pour tout le monde en ce moment. «C’est pour ça qu’on a dit que pour l’instant c’est important que ces tests-là soient réservés pour les personnes qui ont des symptômes», a-t-il affirmé. 

Le premier ministre a dit attendre de recevoir prochainement des livraisons supplémentaires du fédéral. M. Dubé a affirmé que d’autres alternatives sont considérées pour assurer de répondre à la demande. 

Les tests PCR dans les cliniques de dépistage, qui ont atteint leur capacité quotidienne, doivent aussi être réservés aux personnes symptomatiques, a également soutenu le directeur national de la Santé publique, le Dr Horacio Arruda. 

Les réactions des partis d’opposition

Plus tard en soirée, la cheffe libérale Dominique Anglade a reproché au premier ministre d’être «dépassé par la situation». Elle a cependant incité les Québécois à «se serrer les coudes, question de reprendre le dessus sur le virus».   

«Nous devons tous et toutes agir de façon responsable à la veille de Noël, alors que le gouvernement renvoie le fardeau sur les épaules des Québécois.es, ainsi que sur le réseau de la santé», a déclaré la cheffe de l’opposition officielle par voie de communiqué.  

Selon Mme Anglade, «la CAQ aurait dû être mieux préparée», se disant «sidérée de voir l’improvisation du gouvernement caquiste».

Du côté de Québec solidaire, on souligne que plusieurs questions demeurent sans réponse sur la façon dont le gouvernement compte augmenter ses capacités de dépistage et de traçage. 

«Que va-t-il faire pour accélérer et fluidifier la distribution des tests rapides, qui sont attendus depuis si longtemps? Nous sommes à deux jours de Noël et tous les Québécois n’ont pas reçu leurs tests rapides», a déclaré par communiqué le porte-parole en matière de Santé, Vincent Marissal. 

«Le gouvernement doit partager largement et clairement les consignes entourant le dépistage, tant au sein de la population que dans les centres de soin de santé : la confusion règne et nuit à l’effort collectif», a-t-il poursuivi.

«Soupir de soulagement»

La Fédération des chambres de commerce du Québec s’est pour sa part réjouie de voir que les commerces évitent la fermeture pour le temps des Fêtes, contrairement à l’an dernier. «Un soupir de soulagement» pour les entreprises. 

«C’est un gain qui reflète l’ampleur des efforts déployés par les entrepreneurs pour faire respecter les normes sanitaires dans leurs commerces tout au long de l’année », a affirmé le président-directeur général de la FCCQ, Charles Milliard, dans un communiqué. 

Il accueille aussi favorablement l’annonce d’Ottawa d’élargir des critères d’admissibilité dans certains programmes d’aide pour les entreprises et travailleurs. 

Avec La Presse Canadienne

Mauricie-Shawinigan/Long congé de Pâques: déjà trois interventions de la SQ pour des rassemblements

avril 3, 2021

MONTRÉAL — Après le rassemblement d’une trentaine de personnes vendredi matin à Sainte-Béatrix, dans la région de Lanaudière, la Sûreté du Québec (SQ) est intervenue sur les lieux d’un autre rassemblement privé en soirée à Shawinigan, en Mauricie, à un endroit qui avait pourtant reçu la visite des policiers la veille.

© Fournis par La Presse Canadienne

Les agents de la SQ ont été appelés sur les lieux d’une résidence située sur la rue Thibodeau, à Shawinigan, vendredi soir, pour un rassemblement impliquant une vingtaine de personnes, ce qui contrevient à la Loi sur la santé publique qui interdit les rassemblements dans les maisons pour limiter la propagation de la COVID-19.

Les policiers s’étaient pourtant rendus au même endroit jeudi soir pour la même raison. Ils avaient alors distribué 17 constats d’infraction, d’un montant de 1550$ chacun, aux personnes qui se trouvaient à l’intérieur.

Les 17 contraventions n’ont toutefois pas découragé les fêtards puisque les mêmes personnes étaient rassemblées, au même endroit, lors de la deuxième visite des policiers. Trois autres individus s’étaient même joints à eux.

Tout comme à Sainte-Béatrix, les contrevenants à Shawinigan provenaient non seulement d’adresses différentes du Québec, mais aussi de l’Ontario.

Appel à des célébrations plus sobres 

Le premier ministre François Legault a lancé un appel aux Québécois pour que ces derniers restent dans leur bulle familiale respective, donc par adresse, durant le long congé de Pâques. Son gouvernement souhaite ainsi éviter une flambée de nouveaux cas de coronavirus, dont les variants sont plus contagieux.

C’est d’ailleurs pour cette raison que des mesures de confinement d’urgence ont été imposées aux citoyens des villes de Québec, Lévis et Gatineau pour dix jours, soit jusqu’au 12 avril.

Afin de s’assurer que les Québécois respectent les consignes sanitaires durant le long congé pascal, les divers corps policiers de la province ont été appelés par le  ministère de la  Sécurité publique à lancer l’opération provinciale « RAPPEL», dont l’acronyme signifie «Respectons Attentivement les Prescriptions pour Ensemble Lutter contre la propagation du coronavirus en prévision du congé de Pâques», selon la Sûreté du Québec qui participe à cette opération d’envergure du 1er au 5 avril.

«C’est certain que, sans être plus sévère, on sait que les gens sont au courant qu’ils doivent faire attention, qu’ils doivent respecter les mesures», a rappelé en entrevue samedi matin l’agente Anik Lamirande, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

D’autres services policiers, comme ceux de Québec, Trois-Rivières et Châteaugay ont aussi fait savoir aux populations qu’elles desservent que leurs policiers allaient être plus présents sur le terrain jusqu’à lundi, notamment dans les parcs et à divers endroits ciblés dans les quartiers résidentiels ou ailleurs.

«C’est certain qu’il va y avoir des contrôles routiers aux endroits stratégiques afin de s’assurer du respect du couvre-feu. Les quartiers résidentiels aussi vont être patrouillés afin de faire de la détection et de l’intervention au niveau des rassemblements privés», a pour sa part indiqué l’agente Lamirande.  

Elle a précisé que les bars et restaurants sont aussi dans la mire des policiers afin de s’assurer du respect des consignes sanitaires.

«Plus répressif que préventif? Je crois que ça s’applique, selon chaque situation», soutient l’agente Lamirande qui assure que l’objectif n’est pas de remettre des contraventions puisque les policiers réagissent selon la situation qui se présente devant eux.

À cela s’ajoutent les dénonciations à la police de citoyens qui n’en peuvent plus de voir que certaines personnes ne respectent tout simplement pas les règles, notamment lors de fêtes privées. 

Des amendes salées 

Les récalcitrants s’exposent donc à des amendes.

«C’est une amende d’environ 1500$ avec les frais. Donc chaque infraction constatée par les policiers ou par des témoins peut être passible de ce constat», précise l’agente Lamirande.

À Québec, où un effort collectif est demandé pour briser la vague de transmission des variants, le SPVQ rappelle que les amendes peuvent même se rendre jusqu’à 6000$.

Dans la grande région de Québec, la SQ portera aussi une attention particulière dans les MRC de l’île d’Orléans, de La Côte-de-Beaupré et de La Jacques-Cartier durant le long congé de Pâques.

Avec Helen Moka, La Presse Canadienne

Canada-Québec/Retrait des rassemblements à Noël: une décision accueillie sans grande surprise

décembre 5, 2020

Trois-Rivières — Le recul du gouvernement du Québec concernant la tenue de rassemblements multifamiliaux durant le temps des Fêtes en raison des nombreux cas de COVID-19 ne surprend guère Richard Maziade et Jean Pellerin.

Richard Maziade

© Olivier Croteau Richard Maziade

En tant que directeur de la résidence le Jardin de Trois-Rivières et porte-parole régional de la table des résidences pour personnes âgées, M. Maziade estime que la décision annoncée jeudi par François Legault pour les zones d’alerte maximale était inévitable.

«C’est ce qu’il fallait. On ne pouvait pas permettre aux résidents de participer à un party ou de découcher sans les confiner au retour. On est pleinement d’accord avec la décision, surtout pour nos employés. Lorsqu’ils vont dans des rassemblements, le danger est là. Ce sont eux, les plus à risque.»

Selon M. Maziade, les résidents étaient majoritairement pour une période des Fêtes sans rassemblement. Leurs familles partageaient le même point de vue.

«Les familles ne voulaient pas mettre à risque leurs parents. Ils disent qu’ils vont fêter à la Saint-Valentin. Mais ce sera plus difficile pour nos employés qui aimeraient voir leurs enfants, leurs petits-enfants», mentionne M. Maziade.

Jean Pellerin préside la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières. Il reconnaît ne pas être tombé en bas de sa chaise lorsqu’il a appris la volte-face du gouvernement. Mais il s’attend à ce que celle-ci ait des retombées négatives pour des entreprises.

Jean Pellerin

© STÉPHANE LESSARD Jean Pellerin

«J’ai croisé ce matin (vendredi) un de nos entrepreneurs qui a un service de traiteur. Il me disait qu’il recevait plein d’appels pour des annulations, car des gens avaient réservé un buffet pour 10 personnes. Mais il y a d’autres clients qui gardent leur commande, mais qui demandent de placer la nourriture dans des plats séparés pour les remettre à leurs enfants. À la chambre, on comprend que le plus important est la santé. On ne peut pas être contre les mesures annoncées. Mais si on avait pu permettre de célébrer, ça aurait donné un peu d’air à nos entreprises, nos restaurants.»

Certains consommateurs pourraient aussi décider de se gâter davantage pour leur repas des Fêtes, en investissant le même montant pour moins de convives, ou de prendre cet argent pour le dépenser dans d’autres types de commerces, ajoute M. Pellerin, en rappelant l’importance de l’achat local.

«Si cet argent ne va pas à des festivités, ils vont le mettre ailleurs. Le mot d’ordre est solidarité pour tout le monde. Tous les gestes sont importants. Chaque dollar investi ici fait une différence dans tous les secteurs d’activités.»

Voyage: toujours calme

L’interdiction de tenir des rassemblements durant le temps des Fêtes ne semble pas inciter bien des gens à faire leurs bagages pour aller passer Noël dans les destinations soleil, selon Justin Bordeleau, vice-président de Voyages Arc-en-ciel. Avec les services consulaires fermés ou restreints, l’absence d’assurance annulation et interruption concernant la COVID-19 et le maintien d’un confinement de deux semaines au retour d’un voyage à l’étranger freinent l’ardeur des voyageurs.

«Il y a aussi l’aspect éthique et solidaire. On est tous dans le même bateau. Le gouvernement demande de limiter les déplacements entre régions. Ça irait à l’encontre de la santé publique», dit M. Bordeleau.

Certains voyagistes offrent pour le temps des Fêtes des forfaits tout inclus pour le Mexique et Cuba au départ de Montréal et de Québec.

Avec Le Nouvelliste par Martin Lafrenière

France: Vers de nouveaux rassemblements

juin 8, 2020

«Violences policières»: nouveaux rassemblements en France mardi pour les obsèques de George Floyd

Plusieurs syndicats, partis politiques, organisations étudiantes et lycéennes, associations et ONG se sont associés à l’appel à manifester de SOS Racisme.

De nouveaux rassemblements et hommages sont prévus mardi à 18h00 dans plusieurs villes de France pour saluer la mémoire de George Floyd, au moment où auront lieu ses obsèques à Houston (Texas), et «combattre le racisme dans la police».

A Paris, SOS Racisme a appelé à un «rassemblement solennel» sur la place de la République pour rendre hommage à cet Afro-américain de 46 ans, tué le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc, un «crime raciste». «Votre présence signifiera aussi un rappel de notre determination à combattre, ici, le racisme dans la police et dans tout autre secteur», souligne l’association, qui demande à chacun de porter un masque et de «respecter les règles sanitaires en vigueur».

Plusieurs syndicats (CGT, FSU, Unsa), partis politiques (EELV, PS, LFI, PCF), organisations étudiantes et lycéennes (Fage, Unef, UNL), associations et ONG (Ligue des droits de l’homme, MRAP, Cran) se sont associés à cet appel. De son côté, la Licra appelle chacun, «là où il se trouve, à cesser toute activité durant 8 minutes et 46 secondes», durée pendant laquelle Derek Chauvin, inculpé de meurtre, a maintenu son genou sur le cou de George Floyd, plaqué au sol et se plaignant de ne plus pouvoir respirer. «Rien ne serait pire que l’indifférence et l’injustice», écrit son président Mario Stasi dans un communiqué.

D’autres rassemblements sont annoncés à Lille, Grenoble, Dijon, Amiens, Bourges, Poitiers et Angers, où la préfecture a pris un arrêté d’interdiction. A Toulouse, la manifestation est prévue mercredi. Les rassemblements contre les violences policières ont rassemblé 23.300 personnes en France samedi, dont 5500 à Paris, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur. Le décès de George Floyd a soulevé une indignation mondiale sans précédent et mis dans la rue des dizaines de milliers de personnes qui, de Londres à Sydney en passant par Rome et Madrid, ont bravé les interdits liés à la crise sanitaire pour protester contre le racisme et les brutalités policières.

En France, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement «d’accélérer» dans ses propositions pour améliorer la déontologie des forces de l’ordre, alors que la question des violences policières, déjà dénoncées lors du mouvement des «gilets jaune», ne cesse d’empoisonner l’exécutif. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner donnait lundi après-midi une conférence de presse sur «la question du racisme et de la mise en cause des forces de l’ordre».

Christophe Castaner souhaite que «chaque soupçon avéré de racisme» dans les forces de l’ordre entraîne une suspension

Le ministre de l’Intérieur a fait lundi une série de propositions pour améliorer la déontologie des forces de l’ordre, alors que des manifestations contre les «violences policières» se tiendront demain en France.

«Je veux une tolérance zéro contre le racisme dans les forces de l’ordre», a déclaré lundi le ministre de l’Intérieur qui a annoncé une série de mesures pour lutter contre tout acte raciste commis par des forces de l’ordre.

Christophe Castaner souhaite que «chaque soupçon avéré de racisme» dans les forces de l’ordre entraîne une suspension.

Il a par ailleurs annoncé l’abandon de la méthode «dite de l’étranglement» dans le cadre des interpellations.

Par Le Figaro avec AFP

France/Violences policières : le préfet de police interdit plusieurs rassemblements à Paris

juin 6, 2020

 

Des manifestations sont annoncées ce samedi dans plusieurs villes du pays.

Le préfet de police de Paris Didier Lallement a interdit des rassemblements organisés samedi 6 juin contre les violences policières sur l’esplanade du Champ de Mars, après avoir proscrit d’autres actions prévues ailleurs dans la capitale en raison de la crise sanitaire.

«Des appels à manifester à 17h00 sur l’Esplanade du Champ de Mars à Paris, le samedi 6 juin 2020, ont été lancés sur les réseaux sociaux sur le thème des ‘violences policières’, sans aucune déclaration préalable auprès de la préfecture de Police» (PP), écrit le préfet dans un communiqué.

«Ces rassemblements, pouvant rallier de nombreuses personnes, ne sont pas autorisés par le décret du 31 mai 2020 relatif à l’état d’urgence sanitaire, qui proscrit tout rassemblement, dans l’espace public, de plus de dix personnes», poursuit le communiqué.

Des familles de victimes de violences policières réunies en collectif ont invité à «se promener sur le Champ-de-Mars, dans le respect des gestes barrières, pour y prendre une photo devant la Tour Eiffel» avec les hashtags #LaissezNousRespirer, #JusticePourToutesLesVictimes et #PasDeJusticePasDePaix. Les organisateurs appellent à «amplifier le mouvement international de solidarité contre l’impunité des forces de l’ordre», alors que les rassemblements se multiplient après la mort aux Etats-Unis de George Floyd, un Noir de 46 ans asphyxié par un policier.

Le préfet de police avait déjà interdit vendredi matin deux rassemblements prévus samedi à partir de 15h00 devant l’ambassade des Etats-Unis en hommage à George Floyd, et qui ont été maintenus par leurs organisateurs.

Des appels à manifester samedi contre les «violences policières» ont également été lancés dans plusieurs villes de France, comme à Bordeaux, Nantes, Limoges, Poitiers, Marseille ou Lille, en dépit de l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes pour cause de crise sanitaire. Vendredi soir, de nouvelles manifestations ont eu lieu à Strasbourg, Clermont-Ferrand, Caen et Rouen.

Mardi, une manifestation interdite par le préfet de police a rassemblé à Paris au moins 20.000 personnes à l’appel du comité de soutien à la famille d’Adama Traoré, un jeune homme noir mort en 2016 après une interpellation par des gendarmes.

Par Le Figaro avec AFP

Coronavirus: la France interdit les rassemblements de 1000 personnes pour freiner la propagation

mars 9, 2020

 

Le gouvernement a musclé sa réponse pour tenter de freiner la propagation du coronavirus, interdisant tous les rassemblements de plus de 1000 personnes sur l’ensemble du territoire, alors que la barre du millier de cas a été franchie dimanche dans l’Hexagone. «A l’échelle nationale, tous les rassemblements de plus de 1.000 personnes sont désormais interdits», a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran, à l’issue d’un Conseil de Défense à l’Elysée, le troisième depuis l’apparition du virus en décembre.

Jusqu’ici, seuls les rassemblements de plus de 5000 personnes avaient été interdits, ce qui avait déjà entraîné de nombreuses annulations de salons (Mondial du tatouage prévu à l’origine du 13 au 15 mars à Paris, Salon du Livre prévu du 20 au 23 mars), concerts, spectacles et représentations sportives.

Un arrêté publié samedi avait ramené la durée d’interdiction au 15 avril, contre le 31 mai initialement. Le ministre n’a pas précisé dimanche les modalités de cette interdiction renforcée, qui pourrait mettre en péril la tenue normale du match de Ligue des Champions PSG-Dortmund mercredi et de celui du Tournoi des Six nations, opposant la France à l’Irlande, samedi au Stade de France.

Des exceptions seront prévues, a-t-il souligné: les manifestations, les concours et le recours aux transports en commun. Il reviendra aux préfets et aux ministères de faire «remonter une liste d’événements considérées comme utiles à la vie de la nation».

Par Le Figaro avec AFP

Congo: Programme des rassemblements IDC-FROCAD, ce samedi 10 octobre 2015, à Brazzaville

octobre 9, 2015
Auteur: IDC-FROCAD

Samedi 10 octobre 2015

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