Posts Tagged ‘Raymond Mboulou’

Congo: Une occupation officielle ou officieuse ?

mars 30, 2018

La mafia congolaise ne lâche rien : crime, vol, séquestration, extorsion etc…

« Parcelle occupée par Mr MBOULOU Raymond, ministre de l’intérieur. Téléphone 📞 : 05 544 24 25. Attention n’insistez pas SVP ».

MBOULOU continue encore de frapper: cette parcelle vient d’être ravie de force aux mains de la famille TCHICAYA.

 

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

Congo: JDO, Serges Oboa et le retraité Ndengué pris la main dans le sac

janvier 10, 2017

 

oboa-jdo-sassou

Depuis le passage forcé de Denis Sassou Nguesso à la dernière élection présidentielle du 20 mars dernier, ses acolytes se comportent en véritables bourreaux  à l’égard des Congolais. Ils matent, torturent  et tuent leurs compatriotes sans pitié ni gêne. Aux actes de barbarie causés par les éléments de la police, s’ajoutent ceux perpétrés par les bandes de Serges Oboa, Directeur Général de la Sécurité Présidentielle (DGSP), lui-même parrainé par Jean Dominique Okemba (JDO), Secrétaire Général du Conseil National de Sécurité (CNS).

Les enlèvements, arrestations arbitraires et disparitions des leaders et partisans de l’opposition ainsi que d’autres paisibles citoyens ont repris en octobre 2015, peu avant et après le référendum anticonstitutionnel du 25 du même mois. Une frange de la police a été sur la première ligne, avec les fameux Douze apôtres de Ndengué, qui ont semé la terreur dans les quartiers sud de Brazzaville et dans le département du Pool.

Au moment où les paisibles citoyens congolais continuent à dénoncer la police sur les actes de méchanceté, d’autres groupuscules opèrent dans le silence. C’est le cas des éléments relevant de la Direction de la sécurité du président de la République  (DGSP) et de la Garde Républicaine (G.R) du général Nianga Mbouala. Les faits sont légion.

Le 12 décembre 2016, il y a trois semaines, Jean Gustave Ntondo, secrétaire général du Conseil National des Républicains (CNR), parti de Frédéric Bintsamou, Pasteur Ntumi, muni d’un ordre de mission collectif signé du ministre de l’intérieur Raymond Mboulou qui le mandate pour négocier à Brazzaville avec les autorités sur la crise du Pool, a été enlevé chez lui au château d’eau, nuitamment. La porte de sa  maison a été defoncée et tous les appareils électroménagers sont emportés, y compris les téléphones et des billets de banque. Bien que cagoulé, par la conversation de ceux qui l’emmenaient et qu’avait pris le sens de la direction que prend le véhicule, lui indiquait qu’il était conduit dans un lieu, à Mpila, dans le camp de la DGSP et de la GR, à côté de la résidence privée du président Sassou Nguesso. Jean Gustave est placé dans une cellule où il n’entend que des bruits de bottes et des chiens, mais le soir, il y a un grand bruit de chiens renifleurs qui entourent sa cellule. Tard dans la nuit, des tirs sporadiques se font entendre, suivis d’un bruit assourdissant des chiens renifleurs. L’on se demande s’il ne s’agit pas là des personnes qui sont tuées et dont les corps sont mis à la disposition des chiens ?

Les deux premiers jours, Jean Gustave Ntondo résiste à la faim qu’on lui propose. Il craint d’être empoisonné, comme c’est devenu la pratique à Mpila pour éliminer les opposants. Mais ses bourreaux lui promettent en lingala : « o ko lia kaka, tango nzala eko simba yo » (tu mangeras quand tu auras excessivement faim).

Le troisième jour de son enlèvement, Jean Gustave cède et accepte de manger. Finalement, le quatrième jour, Jean Gustave est entendu par Serges Oboa lui-même en personne, le patron de la DGSP. Ce qui dissipe le doute qu’avaient certains Congolais sur la responsabilité de DGSP et de la GR dans des enlèvements.

Bien avant lui, Kala-kala et le neveu de Michel Mampouya étaient torturés dans un conteneur situé vers 45 km où les Israeliens et Serges Oboa forment les troupes spéciales de la présidence de la République.

Le cauchemar de Jean Gustave Ntondo et cohorte était précédemment  arrivé à Franck Euloge Mpassi, chargé de la communication et porte-parole du Pasteur Ntoumi. Il avait été pris le 26 novembre à 16 heures à Mayanga, par des inconnus dans une VX portant l’immatriculation de la présidence de la République et encadrée par des BJ double cabine. A 20 heures, sa maison  fut perquisitionnée de fond en comble par des bérets rouges, plus précisément les éléments de Serges Oboa. Toutes les pièces d’état civil, diplômes, et autres documents pour lui-même, sa femme et ses enfants étaient emportées. Euloge Mpassi avait d’abord passé deux semaines d’isolement dans une espèce de cellule noire, à Mpila, avant d’être jeté par la suite au Commissariat Central de Brazzaville, bien cabossé par 15 jours de tortures et de traitements cruels, inhumains et dégradants.

Il y a eu plusieurs centaines d’enlèvements, assassinats et disparitions à Brazzaville perpétrés par des sbires de la DGSP et de la GR. Les hommes du retraité Général Ndengué, comme Saddam, qui vient d’inventer les délits de défauts de face et de taille,  ainsi que  Sabin qui a volé tout récemment  un véhicule de marque Coaster de la police avant de le peindre en couleur vert blanc et l’exploiter pendant trois mois sans etre inquieté, sont  également dans la danse. Plusieurs disparitions aujourd’hui au Pool comme à Brazzaville, sont l’œuvre des bérets rouges et violets, gérés par Serge Oboa et Nianga Mbouala, sur instigation de leur mentor Jean Dominique Okemba.

Heureusement que la loi divine est claire : « Ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi » ou encore : « Qui sème le vent, récolte la tempête». Jean Dominique Okemba, Serges Oboa, le retraité Ndéngué  et Nianga Mbouala sont en train de semer ce dont ils récolteront les fruits demain . Qui ne sait pas que les crimes de guerre et de torturres sont imprescriptibles ? Qui oublie que ces genres de comportement ternissent l’image du pays et de son chef ?

Zenga-mambu.com par Ghys Fortuné Dombe Bemba

Responsables de RDC et du Congo tentent de régler l’affaire des expulsions

juin 2, 2014

De hauts responsables de la République démocratique du Congo (RDC) et du Congo se sont retrouvés lundi à Kinshasa pour tenter de régler la crise causée par l’expulsion ou le retour de nombreux ressortissants de RDC vivant au Congo.

Les deux délégations comptaient chacune une trentaine de membres et étaient conduites par le ministre de l’Intérieur de leur pays: pour la RDC, Richard Muyej, et pour le Congo, Raymond Mboulou, a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans son discours, M. Muyej a accusé la « république sœur du Congo » d’avoir procédé à des « expulsions massives sans aucun respect des droits humains ».

D’après M. Muyej, les expulsions et retours contraints se chiffrent désormais à près de 137. 000, et le flux des retours a nettement baissé, passant de plusieurs milliers par jour à plusieurs centaines.

M. Mboulou a pour sa part estimé qu' »environ 2. 000″ ressortissants de l’ex-Zaïre ont été expulsés et que « près de 128. 000 » autres sont rentrés dans le cadre des « retours volontaires » faute de « document » nécessaire pour vivre légalement au Congo.

Il a par ailleurs justifié l’opération par une hausse de la criminalité des étrangers, et notamment celle des « kuluna », ces délinquants armés de machette qui ont parfois fui la police de RDC en traversant le fleuve Congo, frontière naturelle entre Kinshasa et Brazzaville.

Chacun a campé sur ses positions, mais les ministres ont dit vouloir trouver une solution acceptable pour les deux parties. La fin des travaux est prévue mardi.

L’opération d' »assainissement » de Brazzaville, lancée le 4 avril, a rapidement tourné à une vaste opération d’expulsion des « Zaïrois », en règle ou non, et des dizaines de milliers de ressortissants de RDC sont rentrés d’urgence, selon des ONG et des témoignages recueillis par l’AFP.

Deux hauts responsables des Nations unies, dont le chef de la Mission de l’ONU en RDC, Martin Kobler, avaient exigé fin mai que le Congo cesse « immédiatement les expulsions de ressortissants de la RDC » et qu’il enquête sur les allégations de violations des droits de l’Homme.

Brazzaville, qui a reconnu des dérapages et radié 17 policiers, avait toutefois jugé « grossières » ces déclarations.

Le Congo estime qu’environ 400. 000 ressortissants de la RDC vivent encore au Congo, où la plupart exercent des métiers peu qualifiés.

Jeuneafrique.com avec AFP