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France-Distinction : Baudouin Mouanda sacré « Prix Roger-Pic 2022 »

septembre 3, 2022

Le photographe congolais, Baudouin Mouanda, a été désigné prix Roger-Pic 2022, le 1er septembre, pour son portfolio « Ciel de saison ». Un travail documentaire et artistique remarquable qui met en lumière les intempéries résultant du changement climatique en vue de faire prendre conscience sur la nécessité continue de protéger l’environnement.

1- Baudouin Mouanda, « Prix Roger-Pic 2022 »/DR

En hommage à Roger Pic, grand photographe, réalisateur et militant du droit d’auteur, la Société civile des auteurs multimédias (Scam) récompense, depuis trente ans, un artiste qui documente le réel, tout en interrogeant l’humanité. L’objectif étant de soutenir l’œuvre d’auteurs émergents dont le parcours mérite d’être plus amplement reconnu. En remportant ce sacre, Baudouin Mouanda devient le premier africain et le premier congolais à rejoindre le palmarès des lauréats talentueux de ce concours photographique international. Un trophée de plus qui vient s’ajouter aux vingt-trois déjà amassés sur le plan international, à savoir en France, Espagne, Angleterre, Chine, au Japon, etc.

« Je suis très fier que le prix Roger-Pic de la Scam soit attribué cette année à un photographe africain dont je suis le premier du continent, d’origine congolaise, à le remporter. Je suis très content que le Congo, à travers la photographie, arrive à attirer de l’attention en sensibilisant les populations sur un phénomène naturel que connait l’Afrique. D’où, je ne manquerai pas de remercier les membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont porté à mon projet Ciel de Saison qui en est, à ce jour, à sa troisième distinction », s’est réjoui l’artiste congolais.

Cette victoire tant méritée, Baudouin Mouanda la doit à sa créativité et sa sensibilité autour d’une thématique capitale. En effet, les inondations sont courantes dans le monde et plus particulièrement en Afrique ; et elles ne sont point le fruit du hasard, mais plutôt de certaines actions de l’homme sur l’environnement.

« Ciel de saison est né des intempéries que connaît ces dernières années l’Afrique, dues au changement climatique. Ces photographies rappellent à tout un chacun, la nécessité de préserver et respecter l’environnement, sous peine de représailles du changement climatique », a expliqué Baudouin Mouanda.

2- Un cliché de la série « Ciel de saison »/DR

Comme le souligne-t-il, ce projet a pu être réalisé grâce à son espace culturel Classpro_Culture encore en chantier. « Ce, avec l’aide des habitants qui ont connu les inondations et qui ont bien voulu reprendre à mon appel. En me rappelant de l’engagement sans relâche du président de la république Denis Sassou N’Guesso sur le changement climatique, il m’était important d’accompagner cette action pour le bien de la population ».

Notons que le photographe congolais, Baudouin Mouanda, recevra officiellement son prix le 13 octobre prochain, en France. A cet effet, il bénéficiera d’une exposition de ses photographies, produite entièrement par la Scam, et d’une enveloppe de 5000 euros. Entre-temps, il est attendu le 17 septembre, toujours en France, à présenter son travail au festival La Gacilly. A côté de cela, Baudouin est à pied d’œuvre d’un nouveau projet photographique qui parle de la question d’eau et il devra s’intituler « La sueur du robinet » ; ce, en même temps qu’il se bat pour finaliser les chantiers de l’espace culturel Classpro_Culture, implanté dans le huitième arrondissement de Brazzaville.

Avec Adiac-Congo par Merveille Atipo

États-Unis/Tir mortel d’Alec Baldwin sur un tournage: deux personnes au cœur de l’enquête

octobre 23, 2021
Tir mortel d'Alec Baldwin sur un tournage: deux personnes au coeur de l'enquete
Tir mortel d’Alec Baldwin sur un tournage: deux personnes au coeur de l’enquête© AFP/Archives/Angela Weiss

L’enquête sur le décès jeudi d’une directrice de la photographie aux Etats-Unis, tuée par un tir d’Alec Baldwin lors du tournage d’un western, se poursuivait samedi en se focalisant sur deux personnes: l’armurière et l’assistant réalisateur du film.

Touchée au torse, selon un rapport d’enquête préliminaire consulté par l’AFP, Halyna Hutchins avait été transportée par hélicoptère à l’hôpital, où son décès avait été prononcé. Le réalisateur du film « Rust », Joel Souza, a lui été blessé à l’épaule lors du tir et se remet.

Le rôle de l’armurière de cinéma Hannah Gutierrez Reed, 24 ans, est examiné de près par les enquêteurs car c’est elle qui avait, selon le même rapport, préparé l’arme à feu avec laquelle l’acteur a tiré le coup fatal. Elle l’avait placée sur un chariot avec deux autres armes.

L’assistant réalisateur, Dave Halls, décrit comme un professionnel expérimenté, avait ensuite tendu cette arme à M. Baldwin lors de la répétition d’une scène du film, l’informant qu’elle était « froide », c’est-à-dire non chargée d’une balle réelle en jargon cinématographique.

M. Halls ne « savait pas que l’arme était chargée à balles réelles », précise le rapport de l’agent Joel Cano, du bureau du shérif du comté de Santa Fe, dans l’Etat du Nouveau-Mexique.

Après le coup de feu, Mme Gutierrez Reed s’est vue confier l’arme et a collecté la cartouche usagée, avant de les remettre aux agents des forces de l’ordre à leur arrivée, indique le rapport.

Ni l’un ni l’autre ne sont à l’heure actuelle visés par des poursuites, a confirmé vendredi un porte-parole du shérif. La procureure Mary Carmack-Altwies avait aussi indiqué dans un communiqué « ne pas savoir » à ce stade de l’enquête si « des poursuites seraient engagées ».

La thèse accidentelle semblant privilégiée, Alec Baldwin est resté en liberté après avoir été interrogé.

Un mandat de perquisition a été délivré par un juge vendredi, autorisant les forces de l’ordre à saisir le matériel lié au tournage ainsi que les armes et munitions utilisées comme accessoires, et les habits portés par l’acteur et le reste de l’équipe lors du drame.

Retweet

« Les mots me manquent pour exprimer ma stupeur et ma tristesse après l’accident tragique qui a tué Halyna Hutchins », a tweeté vendredi l’acteur de 63 ans, assurant « coopérer pleinement dans l’enquête ».

Dans la nuit de vendredi à samedi, le comédien a aussi retweeté un article de Variety dont le titre indique qu’il avait été « informé que l’arme-accessoire était sûre avant le tir fatal », sans y ajouter de commentaire.

Le film « Rust », dont le tournage a été suspendu pour une durée indéterminée, est un western écrit et réalisé par Joel Souza.

Alec Baldwin, co-producteur du film, y tient le rôle principal d’un hors-la-loi qui prend la fuite avec son petit-fils de 13 ans lorsque ce dernier est condamné, à la suite d’un homicide accidentel, à la pendaison pour meurtre.

L’appel téléphonique d’une femme membre de l’équipe au numéro d’urgence des services de secours (911) semble par ailleurs confirmer l’existence de tensions sur le site du tournage. Six membres de l’équipe technique du film avaient quitté le plateau, selon le Los Angeles Times, plusieurs heures avant le drame pour protester contre leurs conditions de travail.

« Responsable »

Questionnée par l’opératrice du 911 sur la présence de balles réelles dans l’arme, cette femme non identifiée a ainsi répondu, selon l’enregistrement rendu public par l’Albuquerque Journal: « Je ne peux pas vous dire… Et cet enfoiré d’assistant réalisateur qui m’a crié dessus au déjeuner, (…) il est censé vérifier les armes, il est responsable de ce qui se passe sur le plateau » de tournage.

Mme Gutierrez Reed, qui ne s’est pas exprimée publiquement depuis le drame, avait été interviewée dans un podcast début septembre. Interrogée au sujet d’un précédent western, « The Old Way » avec Nicolas Cage, la jeune femme confiait avoir hésité à travailler sur le film, n’étant « pas sûre d’être prête », mais elle ajoutait que le tournage s’était ensuite « très bien passé ».

Alec Baldwin s’est rendu particulièrement populaire aux Etats-Unis ces dernières années par ses imitations de Donald Trump dans la célèbre émission satirique « Saturday Night Live ».

Sa réputation, ternie par un divorce très acrimonieux au début des années 2000, avait été redorée en fin de décennie par le succès de la série comique « 30 Rock », où il incarnait un patron de studio face à Tina Fey, qui lui avait valu deux Emmy Awards, équivalent des Oscars pour la télévision américaine.

Halyna Hutchins, née en Ukraine et vivant à Los Angeles, était considérée comme une étoile montante du cinéma américain.

Son mari, Matt Hutchins, qui a confirmé à la chaîne CBS qu’Alec Baldwin l’avait contacté et avait fait preuve d’un « grand soutien », a décrit dans un tweet la « perte immense » de son épouse. « Halyna était une source d’inspiration pour nous tous », a-t-il écrit.

Avec Le Point avec AFP

Cinéma: le réalisateur burkinabé Idrissa Ouédraogo est mort

février 18, 2018

Ouagadougou – Le réalisateur et producteur burkinabè Idrissa Ouédraogo est décédé dimanche à Ouagadougou à l’âge de 64 ans, a annoncé l’Union nationale des cinéastes du Burkina dans un communiqué transmis à l’AFP.

Figure emblématique du cinéma africain des années 1980-2000, auteur d’une quarantaine de films, Idrissa Ouédraogo a été récompensé dans les plus grands festivals, obtenant le Grand Prix du Jury à Cannes pour « Tilaï » en 1990.

Il est mort « ce matin à 5h30 (locales et GMT) des suites de maladie » dans une clinique de Ouagadougou, précise le communiqué de l’Union des cinéastes.

Idrissa Ouédraogo avait débuté sa carrière cinématographique en 1981 avec une fiction intitulée « Poko » qui avait obtenu, la même année, le prix du meilleur court-métrage au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Après avoir complété sa formation à l’Institut des hautes études cinématographiques (Idhec) de Paris et à la Sorbonne, il réalise en 1986 son premier long métrage « Yam daabo » (Le choix), suivi deux ans plus tard de « Yaaba » (Grand-mère).

En 1990, il sort « Tilaï », transposition d’une tragédie grecque dans l’Afrique contemporaine, qui triomphe au festival de Cannes et au Fespaco, qui le récompense de l’Étalon de Yennenga.

Il présidera le jury du fespaco en 2003.

Idrissa Ouédraogo s’est aussi essayé au théâtre. En 1991, il avait mis en scène « La Tragédie du roi Christophe » d’Aimé Césaire à la prestigieuse Comédie-Française à Paris.

« Le Burkina Faso vient de perdre un réalisateur à l’immense talent », qui « aura beaucoup oeuvré au rayonnement du cinéma burkinabè et africain hors de nos frontières », a réagi le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, dans un communiqué dimanche.

Romandie.com avec(©AFP / 18 février 2018 12h31)                                            

États-Unis: mort de Tobe Hooper, le réalisateur de « Massacre à la tronçonneuse »

août 27, 2017

Los Angeles – Le réalisateur américain Tobe Hooper, auteur du film culte « Massacre à la tronçonneuse » et l’un des grands noms du film d’horreur, est décédé samedi à l’âge de 74 ans, selon des médias américains.

Joues rebondies, lunettes ovales finement cerclées et sourire, Tobe Hooper, n’avait pas la tête de l’emploi pour faire peur mais son « Massacre à la tronçonneuse » (« Texas Chain Saw Massacre ») a révolutionné le genre et l’a rendu célèbre à plus de 30 ans à peine.

Le long-métrage est présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1975 mais interdit en raison de son extrême violence dans plusieurs pays dont la France et le Royaume Uni, un pays où il ne pourra être vu que 25 ans plus tard.

Les interdictions donnent au film une aura particulière, mais c’est aussi le style de Hooper qui séduit le public.

Délaissant les zombies et les fantômes, le réalisateur opte pour un cinéma très réaliste et parvient à créer chez le spectateur un niveau d’angoisse rarement égalé. Violence, souci du détail et bande-son glaçante y contribuent pleinement.

L’histoire raconte le sort funeste de cinq jeunes gens tombés en panne d’essence au Texas et partis frapper à la porte d’une ferme isolée. Dans ce recoin rural de l’Amérique, ils tombent sur une famille de dégénérés et vont être les victimes de « Leatherface », un homme au masque en peau humaine.

Entre les mains de ce personnage, tronçonneuse mais aussi marteau, pioche ou croc de boucher vont devenir des instruments de mort.

Tourné pour seulement 300.000 dollars, « Massacre à la tronçonneuse » fut un succès et le film indépendant le plus profitable des années 70, affirme Variety. Tobe Hooper en fera une suite, sortie en 1986, sans parvenir à rééditer son coup de maître.

Entre temps, le réalisateur a creusé la veine du film d’horreur avec « Le crocodile de la mort » (1977) et « Massacre dans un train fantôme » (1981) et surtout « Poltergeist » en 1982, produit par Steven Spielberg et rapidement en haut du box-office.

Par la suite, au cinéma, le succès ne sera plus au rendez-vous. Dans les années 1990, le réalisateur travaille beaucoup pour la télévision. En 2013, il avait tourné son dernier long métrage aux Emirats arabes unis (« Djinn »), un film d’horreur en langue arabe qui n’était finalement sorti qu’en DVD.

Né à Austin (Texas), Tobe Hooper avait été professeur avant de démarrer sa carrière de cinéaste. Il s’était ensuite installé à Los Angeles. Il est décédé dans la ville californienne de Sherman Oaks et la raison de sa mort n’est pas connue.

Romandie.com avec(©AFP / 27 août 2017 17h18)                                            

Cannes: un Suédois rafle la Palme d’or à la surprise générale

mai 28, 2017

Le réalisateur suédois Ruben Ostlund Palme d’or du 70e Festival de Cannes avec « The Square », le 28 mai 2017 / © AFP / Valery HACHE

Enorme surprise à Cannes: la Palme d’or a été attribuée dimanche au film suédois « The Square », réalisé par Ruben Ostlund, une comédie féroce qui tourne en dérision le monde de l’art et de la bonne société.

Ostlund apporte à la Suède sa troisième Palme, après les deux récompenses glanées par Bille August, pour « Pelle le conquérant » en 1988 et « Les meilleures intentions » en 1992.

Dans « The Square », l’acteur danois Claes Bang incarne un conservateur d’un musée d’art contemporain, qui prépare une exposition sur la tolérance et la solidarité. Son univers bascule soudainement avec le vol de son portable et de son portefeuille alors qu’il porte secours à une femme. Un subterfuge des voleurs.

« C’est un film formidable et une équipe formidable », s’est exclamé sur la scène du Palais des festivals Ruben Ostlund, qui a reçu son prix des mains du président du jury Pedro Almodovar et de Juliette Binoche. Son film avait été ajouté à la dernière minute à la compétition.

Dans son film, un des rares à avoir fait rire aux éclats les spectateurs, notamment avec une scène de préservatif, Ruben Ostlund a voulu dénoncer par le sarcasme les petites et grandes lâchetés des nantis cultivés face aux migrants, réfugiés et SDF.

Alors que « 120 battements par minute » du Français Robin Campillo et « Faute d’amour » du Russe Andreî Zviaguintsev faisaient figure de favoris, « The Square » s’est démarqué dans une sélection où la noirceur a prédominé.

– Grand prix pour ‘120 battements par minute’ –

Robin Campillo a tout de même récolté le Grand Prix pour son film coup de poing sur les combats de l’association Act Up dans les années Sida.

Dans ce film, il restitue les opérations spectaculaires d’Act Up, des jets de poches de faux sang aux débats pour décider des actions à mener… Mais il montre aussi le sexe, l’amour, les gay prides et les soirées exutoires au son de la house musique, qui donne son titre au film.

Autre surprise: alors que son film avait été accueilli tièdement, la réalisatrice américaine Sofia Coppola a remporté le Prix de la mise en scène pour « Les Proies », son remake du film éponyme de Don Siegel (1971), qui raconte l’irruption d’un soldat blessé (Colin Farrell) dans un pensionnat de jeunes filles dirigé par Nicole Kidman dans l’Amérique de la guerre de Sécession.

Reine de Cannes cette année avec deux films en compétition, Nicole Kidman a reçu un Prix spécial pour la 70e édition du Festival.

« Faute d’amour » d’Andreï Zviaguintsev a obtenu le Prix du Jury, pour son histoire sur la disparition d’un enfant qui ne supporte plus les disputes de ses parents qui se battent pour ne pas le garder.

Dans ce film âpre, le cinéaste, déjà récompensé du Prix du jury en 2011 pour « Elena » et du scénario en 2014 pour « Léviathan », dépeint une société russe individualiste et déshumanisée.

Auteur d’une performance époustouflante dans « You Were Never Really Here » de Lynne Ramsay, l’acteur Américain Joaquin Phoenix décroche le Prix d’inteprétation masculine. A 42 ans, il est consacré pour sa partition tout en intensité dans le rôle d’un vétéran de l’Irak, traumatisé, mutique et ultra-violent, qui doit exfiltrer une adolescente d’un réseau de prostitution.

« C’est un prix tout à fait inattendu. J’ai renvoyé mes souliers vernis », a déclaré un Joaquin Phoenix visiblement surpris, chaussé de baskets en toile sur la scène. « Je reste sans voix. »

– Neflix bredouille –

L’Allemande Diane Kruger a remporté le Prix d’inteprétation féminine pour sa performance dans « In The Fade » du Germano-Turc Fatih Akin. Elle y incarne Katja, une femme allemande qui décide de se venger de terroristes néo-nazis qui ont tué dans un attentat son mari, un ancien trafiquant de drogue d’origine turque, et son fils de six ans.

Lynne Ramsay, réalisatrice britannique de « You were never really here », a elle partagé le Prix du scénario avec le Grec Yorgos Lanthimos (« La mise à mort du cerf sacré »).

Dans son thriller horrifique, le réalisateur grec met en scène Steven (Colin Farrell), un brillant chirurgien qui prend sous son aile un adolescent perturbé, dont le père est mort des années plus tôt sur sa table d’opération.

A noter parmi les grands perdants Netflix, pour la première fois en lice pour la Palme avec deux films, et dont la présence avait créé la polémique.

Romandie.com avec(©AFP / 28 mai 2017 21h09)

France: L’auteur et réalisateur Jean-Christophe Averty est mort

mars 4, 2017

Figure de la télévision et de la radio, il avait révolutionné le petit écran dans les années 1960 et 1970 avec des créations iconoclastes.

Jean-Christophe Averty en 1977.

Jean-Christophe Averty en 1977. STRINGER / AFP
L’auteur et réalisateur Jean-Christophe Averty, figure de la télévision et de la radio françaises pour lesquelles il a signé plus de cinq cents émissions souvent novatrices, est mort samedi 4 mars à l’âge de 88 ans.

Précurseur du clip, Jean-Christophe Averty a révolutionné le petit écran dans les années 1960 et 1970 avec des créations iconoclastes qui ont fait date dans l’utilisation de la vidéo, mettant en image des chanteurs comme Yves Montand, Gilbert Bécaud, Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg ou Juliette Gréco.

Un exemple avec le film Histoire de Melody Nelson, avec Serge Gainsbourg :

Pour un « art de l’imagination »

Revendiquant la double filiation de la pataphysique [science des solutions imaginaires] et du surréalisme, et défendant « un art de l’imagination », Jean-Christophe Averty avait débuté à la radio-télévision française dans les années 1950, avant de se faire remarquer au cours de la décennie suivante avec « Les Raisins verts », une émission provocante, puis avec « Douches écossaises », « Au risque de vous déplaire » ou « Show effroi ».

A la radio, il a animé durant près de trente ans sur France Inter, puis France Culture, l’émission « Les Cinglés du music-hall », véritable entreprise de réhabilitation du patrimoine de la chanson française.

Lemonde.fr avec AFP

Décès du réalisateur français Jacques Rivette à 87 ans

janvier 29, 2016

Le réalisateur Jacques Rivette est décédé vendredi à Paris à l’âge de 87 ans, a-t-on appris auprès de sa biographe Hélène Frappat. Il était un membre du mouvement du cinéma français de La Nouvelle Vague.

Né à Rouen le 1er mars 1928, Jacques Rivette avait abordé le cinéma par la critique, comme les autres futurs piliers de La Nouvelle Vague, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer. Il a ensuite réalisé une vingtaine de films, dont « Paris nous appartient », « L’Amour fou » ou « La Belle noiseuse ».

Le chef de l’Etat François Hollande a salué « l’un des plus grands cinéastes » dont l' »oeuvre hors normes lui a valu une reconnaissance internationale ». La ministre de la Culture Fleur Pellerin a estimé qu’il s’agissait de la disparition de « l’un des plus grands cinéastes de l’intime et de l’impatience amoureuse ».

Il était « l’un des plus lucides, les plus inventifs, les plus libres de la Nouvelle Vague », a souligné l’ancien critique et ex-président du Festival international de Cannes Gilles Jacob.

« Le cinéma français perd un de ses réalisateurs les plus libres et les plus inventifs », a renchéri l’actrice Anna Karina, qui avait joué avec lui dans « Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot » et dans « Haut, Bas, Fragile ».

Romandie.com