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France: Macron reçoit une cinquantaine de Chefs d’États dont Denis Sassou Nguesso

décembre 12, 2017

 

Le président français, Emmanuel Macron a reçu une cinquantaine de Chefs d’Etats dont le congolais Denis Sassou Nguesso, ce mardi à 12h30, au palais de l’Elysée à Paris.

Lors de cette rencontre, Emmanuel Macron a offert un déjeuner prestigieux à ses homologues et aux chefs de délégations du One Planet Summit dans la grande salle des fêtes du Palais. Un acte qui prouve que la nourriture est aussi une affaire d’Etat.

Ce déjeuner prestigieux était organisé à l’occasion du One Planet Summit ouvert ce mardi matin à Ile Seguin, Boulogne-Billancourt à Paris.

Le but officiel de cette journée, qui regroupe des centaines d’organisations, d’entreprises ainsi qu’une cinquantaine de Chefs d’Etats, est de trouver de l’argent pour financer l’énorme transition énergétique mondiale nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire 1,5°C, comme le précise l’Accord de Paris.

Selon plusieurs sources, le One Planet Summit qui réuni 130 pays et 4.000 invités devrait notamment permettre à des entreprises, organisations ou regroupements d’Etats, villes et collectivités de dévoiler de nouveaux engagements, à plus ou moins court terme.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville

L’imam d’Al-Alzhar rencontre le pape et promet de lutter contre le terrorisme

novembre 7, 2017

Une photographie fournie par les services du Vatican, montrant l’imam d’Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb (D), reçu par le pape François, le 7 novembre 2017 / © OSSERVATORE ROMANO/AFP / Handout

Le grand imam de l’influente institution sunnite Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, a rencontré mardi à Rome le pape François et promis la plus grande collaboration dans la lutte contre le terrorisme.

Face à « un cancer qui se métastase en divers endroits dans le monde », Al-Azhar « propose ses ressources et sa plus grande contribution pour une collaboration permanente afin de chercher des solutions au terrorisme », a déclaré l’imam lors d’un colloque organisé dans l’après-midi par la communauté catholique Sant’Egidio.

Il a aussi évoqué « un islam en guerre contre lui-même », et rappelé que les musulmans étaient « victimes du terrorisme » et payaient « un tribu plus lourd que les autres ».

Le haut responsable sunnite est aussi revenu sur sa rencontre dans la matinée avec son « cher frère le pape François ».

« Nos avons discuté des nombreuses questions qui tourmentent le monde et nous avons cherché à sonder l’avenir pour trouver ensemble les moyens de réduire les souffrances qui frappent le pauvres et les malheureux », a-t-il expliqué, se déclarant « optimiste ».

Le pape François, qui l’avait déjà reçu en mai 2016 au Vatican et lui a rendu visite en avril au Caire, est « un homme symbole, profondément bon. Il a un coeur inondé d’amour et du désir que l’humanité puisse bénéficier de l’échange entre les cultures », a ajouté l’imam.

Le Vatican avait annoncé la rencontre dans la journée mais sans faire le moindre commentaire.

« Je veux dire ma conviction de la nécessité d’un dialogue entre les religions, entre les sages, au risque de retomber dans des périodes de violence et d’obscurité », a insisté l’imam.

« Le siècle le dernier a connu deux guerres mondiales qui ont tué plus de 70 millions de personnes et ceux qui sont arrivés ensuite se sont vite rendu compte de l’absurdité qui a conduit aux conflits et qui ne méritait pas une seule goutte du sang versé », a-t-il insisté.

Romandie.com avec(©AFP / 07 novembre 2017 21h19)

France-Afrique : Emmanuel Macron reçoit Alassane Ouattara et Macky Sall

juin 9, 2017
Emmanuel Macron, se rend sur la tombe du soldat inconnu peu après son investiture en tant que nouveau Président de la République, le 14 mai. © Alain Jocard/AP/SIPA

L’agenda africain du président français Emmanuel Macron s’annonce chargé. Le nouvel occupant de l’Elysée rencontrera son homologue ivoirien Alassane Ouattara dimanche 11 juin, avant de s’entretenir avec le Sénégalais Macky Sall le lendemain et de s’envoler pour le Maroc, le 14 juin.

Le premier chef d’État africain reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron sera donc Alassane Ouattara. Moins de trois mois après ses adieux à François Hollande, le président ivoirien sera de nouveau sur le perron de l’Élysée dimanche, cette fois-ci accueilli par le nouvel occupant du palais présidentiel français. La première rencontre officielle entre les deux chefs d’État aura lieu à 16h30 heure française, au retour d’Emmanuel Macron du Touquet, dans le Nord de la France, où ce dernier votera pour le premier tour des élections législatives françaises.

Pour cette première rencontre bilatérale entre les deux hommes, Alassane Ouattara sera accompagné à Paris de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, mais aussi du ministre des Affaires étrangères Marcel Amon-Tanoh, du Secrétaire général de la présidence de la République Patrick Achi ainsi que de Masséré Touré, directrice de la communication.

Des dossiers économiques mis en avant

Si cette première entrevue officielle sera l’occasion de dresser un bilan des relations entre les deux pays, plusieurs dossiers sécuritaires et économiques devraient aussi être abordés, selon une source diplomatique en poste à Abidjan. Parmi eux, celui du train urbain d’Abidjan, porté par un consortium dont fait notamment partie l’entreprise française Bouygues. Un projet d’environ 1,5 milliard d’euros actuellement bloqué, et que Paris aimerait voir avancer. Selon une source au ministère français des Affaires étrangères, la Côte d’Ivoire pourrait également solliciter un appui budgétaire auprès de la France.

La Côte d’Ivoire reste un pilier de stabilité que l’on doit continuer d’accompagner et de soutenir

La rencontre des deux chefs d’État « montre le fort attachement de la France à la Côte d’Ivoire qui est un partenaire essentiel, fruit de notre histoire et reflet du rôle majeur de la Côte d’Ivoire sur le plan régional et au-delà, comme le montre son élection au Conseil de sécurité », assure-t-on à l’Elysée. Avant d’ajouter : « La Côte d’Ivoire reste par ailleurs un pilier de stabilité que l’on doit continuer d’accompagner et de soutenir, notamment avec le départ de l’Ounci ».

Une « prise de contact » entre Emmanuel Macron et Macky Sall

Le lendemain, lundi 12 juin, ce sera au tour de Macky Sall d’être reçu par Emmanuel Macron, qui a souhaité le rencontrer alors qu’il effectue une tournée en Europe. « Le président Macron souhaitait que Macky Sall fasse partie des premiers chefs d’État africains conviés à Paris, car le Sénégal est un de nos partenaires privilégiés sur le continent », explique une source diplomatique française.

Précédemment à Bruxelles pour les journées européennes du développement, le président sénégalais est attendu à 9h du matin au palais de l’Élysée, avant de reprendre l’avion en direction de Berlin pour participer à une réunion de préparation du prochain sommet du G20, les 7 et 8 juillet à Hambourg.

Nos deux pays entretiennent une relation amicale. Il est donc tout à fait normal que nos deux chefs d’État se rencontrent rapidement

À Dakar et Paris, ce premier entretien est d’abord présenté comme une « prise de contact » entre Emmanuel Macron et Macky Sall. « Nos deux pays entretiennent une relation amicale. Il est donc tout à fait normal que nos deux chefs d’État se rencontrent rapidement », glisse une source à la présidence sénégalaise. Une relation d’autant plus amicale que les autorités sénégalaises n’avaient pas manqué d’afficher leur soutien à Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle française.

Une fois les présentations faites, les deux présidents aborderont les nombreux sujets de coopération entre la France et le Sénégal. Sur le plan économique, par exemple avec la construction du train express régional (TER) entre le centre-ville de Dakar et le futur aéroport international Blaise Diagne (AIBD) par différentes entreprises françaises, mais aussi sur le plan sécuritaire, notamment en matière de lutte contre le terrorisme

Jeuneafrique.com par Baudelaire Mieu

France: Macron recevra Poutine lundi prochain à Versailles

mai 22, 2017

 

Le président russe Vladimir Poutine à Sotchi, le 17 mai 2017 / © POOL/AFP/Archives / Yuri KADOBNOV

Emmanuel Macron recevra lundi prochain son homologue russe Vladimir Poutine au Grand Trianon à Versailles, à l’occasion de l’exposition sur la visite de Pierre le Grand en France en 1717, a annoncé l’Élysée lundi.

Ce sera la première venue du président russe à Paris depuis l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron.

Le Kremlin a confirmé dans un communiqué cette visite, indiquant notamment qu' »un échange d’opinions » aurait lieu « sur les questions actuelles internationales et régionales, notamment la coordination de la lutte contre le terrorisme et le règlement des crises en Syrie et en Ukraine ».

« La situation et les perspectives de développement des relations franco-russes dans les domaines politique, économique et commercial, culturel et humanitaire », seront également abordées, ajoute le communiqué.

Le Kremlin précise qu’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine « inaugureront ensemble l’exposition de l’Ermitage au Grand Trianon de Versailles sur le 300e anniversaire » de la première visite de Pierre Ier en France, soulignant que celle-ci fut « à l’origine des relations stables entre nos deux pays ».

M. Poutine avait salué le 8 mai l’élection de M. Macron, exhortant le successeur de François Hollande à « surmonter la méfiance mutuelle » entre la France et la Russie et à unir « leurs forces pour assurer la stabilité et la sécurité internationales ».

Les deux dirigeants avaient eu leur premier entretien téléphonique le 18 mai, à l’initiative de M. Poutine. Ils étaient alors convenus de « travailler ensemble sur des questions d’actualité internationale et régionale, y compris la lutte contre le terrorisme ».

L’ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov a récemment estimé dans une interview au magazine Challenges, que le sujet « le plus brûlant » à traiter était la Syrie, notant que M. Macron « semble plus déterminé que François Hollande ».

« Nous attendons qu’il fasse preuve d’une plus grande autonomie de décision que François Hollande tout en restant dans le cadre des alliances traditionnelles de la France », a encore estimé l’ambassadeur.

L’affrontement était permanent entre Paris et Moscou sur le règlement du conflit syrien sous le quinquennat de l’ex-président. François Hollande reprochait, comme nombre de ses homologues, à Moscou son soutien au régime de Bachar Al-Assad.

L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a pour sa part marqué sa méfiance vis-à-vis de la Russie, lui reprochant ouvertement d’avoir manœuvré contre le candidat à travers les réseaux sociaux.

Elle a avait ainsi accusé « des influenceurs, des médias nouveaux qui ont des liens directs avec des forces conservatrices parfois liées à des États, la Russie, mais aussi des forces conservatrices américaines » d’avoir pilonné leur campagne via des articles très positifs vis-à-vis de Marine Le Pen et extrêmement négatifs à l’égard d’Emmanuel Macron.

Fin avril, un rapport de l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro a affirmé que le mouvement En Marche! avait été en mars la cible de tentatives de hameçonnage, qui pourraient être le fait d’un groupe russe.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait nié toute implication russe dans la campagne française.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mai 2017 16h09)                

Allemagne: Le nouveau président français Macron reçu lundi à Berlin par Merkel

mai 12, 2017

Berlin – La chancelière Angela Merkel recevra lundi le nouveau président français Emmanuel Macron qui aura pris ses fonctions la veille, a annoncé le porte-parole de la dirigeante allemande, Steffen Seibert.

« La chancelière se réjouit de recevoir lundi en fin d’après-midi à la chancellerie le nouveau président français Emmanuel Macron », a-t-il indiqué vendredi lors d’un point presse régulier.

Il n’a fourni aucune autre précision sur le déroulé de cette rencontre ni sur les thèmes qui seront abordés, alors que les deux dirigeants sont très attendus, notamment sur les questions liées à la réforme de l’Union européenne.

La dirigeante allemande, qui avait déjà reçu ce centriste europhile à la chancellerie lors de la campagne électorale française, l’avait chaudement félicité dès le soir de sa victoire, le 7 mai.

Elle avait par la suite souligné qu’il portait les espoirs de « millions » de Français et d’Européens, et qu’il défendait « l’ouverture sur le monde ».

Pour le nouveau chef de l’Etat français, il devrait s’agir de son premier déplacement à l’étranger pour rencontrer un dirigeant.

Il est de tradition que le premier déplacement à l’étranger d’un nouveau dirigeant français soit en Allemagne.

Romandie.com avec(©AFP / 12 mai 2017 12h33)                   

États-Unis: Donald Trump reçoit l’Égyptien Sissi, « un type fantastique »

avril 3, 2017

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Les présidents égyptien et américain, Abdel Fattah Al-Sissi et Donald Trump. Crédits : AP

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, est invité à la Maison Blanche, ce lundi 3 avril, pour un tête-à-tête avec son homologue américain.

Le président américain, Donald Trump, accueille lundi 3 avril son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, avec la volonté affichée de renforcer les liens et de mettre en sourdine les critiques sur les droits de l’homme de l’administration Obama. Pour l’homme fort de l’Egypte, qui fut l’un des premiers à féliciter chaleureusement le républicain lors de sa victoire surprise, le tête-à-tête dans le Bureau ovale aura une saveur particulière : il n’avait jamais été invité à la Maison Blanche par son prédécesseur démocrate.

Le magnat de l’immobilier et l’ancien général, qui n’ont pas prévu de conférence de presse commune, s’étaient déjà rencontrés à New York, en septembre 2016, lorsque la campagne présidentielle américaine battait son plein. Donald Trump n’avait alors pas tari d’éloges sur son interlocuteur : « C’est un type fantastique. Il a pris le contrôle de l’Egypte, vraiment pris le contrôle. »

L’administration Trump loue aujourd’hui avec force celui qui dirige l’Egypte d’une main de fer, saluant ses « mesures courageuses » dans les domaines économique et sécuritaire. La lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI), mais aussi la façon dont la Maison Blanche entend esquisser des propositions sur le conflit israélo-palestinien, devraient d’ailleurs être au cœur des discussions.

Mais la rencontre donnera aussi de précieuses indications sur la façon dont le nouvel occupant de la Maison Blanche entend aborder la question des droits de l’homme avec des dirigeants montrés du doigt sur ce thème. Son équipe a déjà donné une indication : ce sera de façon « privée et discrète ». « Nous pensons que c’est la façon la plus efficace d’aborder ces sujets », a indiqué un responsable américain.

Une approche qui a provoqué l’indignation des ONG de défense des droits de l’homme. « Inviter M. Sissi pour une visite officielle à Washington au moment où des dizaines de milliers d’Egyptiens croupissent en prison et où la torture est de nouveau à l’ordre du jour est une étrange façon de bâtir une relation stratégique stable », a estimé Sarah Margon, responsable de Human Rights Watch à Washington.

Aide militaire

L’administration Obama avait gelé son aide militaire à l’Egypte, en 2013, après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression sanglante de ses partisans. Mais le rôle incontournable de l’Egypte, le plus peuplé et le mieux armé des pays arabes, avait poussé la Maison Blanche à infléchir sa position et à reprendre les livraisons d’armes lourdes en 2015.

Les Etats-Unis allouent chaque année environ 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) d’aide à l’Egypte, dont 1,3 milliard de dollars dans le domaine militaire. La Maison Blanche, qui vient de lancer un débat budgétaire qui s’annonce houleux sur fond de réduction drastique de l’aide internationale, a promis de maintenir un niveau d’aide « fort » à l’Egypte, mais ne s’est engagée sur aucun chiffre.

Sur le plan politique, la nouvelle administration républicaine serait-elle prête à désigner la confrérie des Frères musulmans, de Mohamed Morsi, comme une « organisation terroriste » ? « Le président souhaite entendre la position du président Sissi sur le sujet », a répondu, prudent, un haut responsable américain avant la visite. « Comme d’autres pays, nous avons des inquiétudes concernant diverses activités des Frères musulmans dans la région. »

Lemonde.fr avec AFP

Hollande recevra dans les prochains jours les personnes ayant maîtrisé le tireur du Thalys

août 22, 2015

Paris – François Hollande recevra dans les prochains jours à l’Elysée les personnes ayant maîtrisé le tireur du Thalys Amsterdam-Paris pour leur témoigner la gratitude de la France, a annoncé samedi à l’AFP la présidence française.

Le président s’est entretenu ce (samedi) matin au téléphone avec plusieurs des citoyens américains et français qui ont permis de (le) maîtriser, a ajouté l’entourage du chef de l’Etat.

M. Hollande s’entretiendra au téléphone dans la journée avec les autres citoyens, a précisé l’Elysée, tout en se refusant à fournir leur nombre et leur identité.

Il les a remerciés pour leur courage exceptionnel et leur efficacité qui ont permis d’éviter un drame. Il les recevra dans les prochains jours à l’Elysée pour leur témoigner la gratitude de la France, a-t-on ajouté.

Des militaires américains en vacances ont réussi à maîtriser vendredi un homme lourdement armé qui s’apprêtait à ouvrir le feu sur les passagers d’un train à grande vitesse entre Amsterdam et Paris. Les enquêteurs interrogeaient le suspect samedi dans les locaux de l’antiterrorisme en région parisienne.

Selon le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, un voyageur français est toutefois intervenu en premier pour maîtriser l’agresseur. Ce passager a tenté courageusement de le maîtriser avant que l’agresseur ne tire plusieurs coups de feu.

Il s’agit d’un voyageur français qui voulant accéder aux toilettes de la voiture 12 s’est trouvé face à un individu porteur d’un fusil d’assaut kalachnikov en bandoulière, a détaillé le ministre lors d’une déclaration devant la presse.

Interviennent alors deux passagers américains qui sont parvenus à maîtriser le tireur, à l’immobiliser au sol et à écarter son armement, a-t-il ajouté.

Blessé, l’un des Américains ayant contribué à maîtriser le tireur devait être transféré samedi dans un hôpital de Lille (nord), selon une source proche du dossier. Un autre blessé, franco-américain, avait été héliporté à Lille vendredi soir.

Romandie.com avec(©AFP / 22 août 2015 13h05)

Les Élephants de Côte d’Ivoire reçus par le président de la République Alassane Ouattara

octobre 8, 2011

Barack Obama reçoit ensemble quatre dirigeants d’Afrique noire francophone

juillet 29, 2011

WASHINGTON – Barack Obama reçoit ensemble quatre chefs d`Etat d`Afrique noire francophone vendredi, dont l`Ivoirien Alassane
Ouattara, une rencontre sans précédent à la Maison Blanche pour un président étroitement lié au continent mais qui l`a peu visité depuis son entrée en fonctions.

Rare incursion en politique étrangère au cours d`un mois qui l`aura surtout vu se consacrer au débat sur la dette avec le Congrès, M. Obama accueillera à 15H10 (19H10 GMT) les présidents béninois Boni Yayi, guinéen Alpha Condé, nigérien Mahamadou Issoufou et ivoirien Alassane Ouattara.

« Cette rencontre sera l`occasion de souligner le soutien de l`administration (américaine) à des démocraties en développement, de mettre en valeur nos partenariats avec ces pays, et de discuter de l`élaboration d`institutions démocratiques fortes, du développement économique et d`autres sujets régionaux », a indiqué la Maison Blanche.

M. Obama doit s`exprimer face à la presse à la fin de la rencontre, prévue dans la salle du Conseil de la Maison Blanche.
Il s`agira de la première entrevue entre MM. Obama et Ouattara depuis que ce dernier a pris ses fonctions à la tête de la Côte d`Ivoire en avril après plus de quatre mois de crise politique et de graves violences.

Les Etats-Unis avaient soutenu sans réserve M. Ouattara à l`issue de l`élection présidentielle de fin novembre 2010, et enjoint le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.

Le président américain avait salué le 11 avril l`arrestation de M. Gbagbo.
Mais il avait aussi appelé à faire répondre de leurs actes les auteurs de violences post-électorales.

En Côte d`Ivoire, la presse proche de M. Ouattara, comme le journal Nord-Sud, a salué « une grande rencontre pour clore une visite historique » de M. Ouattara aux Etats-Unis, qui « augure d`un avenir radieux vu la pluie
d`investissements qui s`annonce ».

Le quotidien Le Patriote a souligné que « c`est bien la toute première fois, après Houphouët (sous Kennedy), qu`un chef d`Etat ivoirien est reçu à la Maison Blanche ».

M. Obama, né aux Etats-Unis d`un père kényan, ne s`est rendu qu`à une seule reprise en Afrique noire depuis le début de son mandat il y a deux ans et demi, au Ghana en juillet 2009. Il avait alors appelé le continent à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques.

Recevant en août 2010 plus d`une centaine de jeunes Africains à la Maison Blanche, le président les avait aussi exhortés à ne pas suivre les pas de la génération des indépendances il y a 50 ans, qui s`était selon lui accrochée au pouvoir.

C`est également sur la démocratie que la Première dame des Etats-Unis Michelle Obama avait axé une tournée très politique en Afrique australe en juin.

Au Niger, la rencontre Obama-Issoufou soulève également l`enthousiasme. « Les Etats-Unis sont les champions de la démocratie; si un président est fréquentable pour eux, alors c`est synonyme d`un quitus à son engagement pour la démocratie », explique à l`AFP Iro Sani, porte-parole du parti au pouvoir.

« La communauté internationale jette aujourd`hui un regard positif sur le Niger après des élections libres et démocratiques en 2011 », approuve Ali Idrissa, acteur de la société civile.

Mais c`est aussi « un regard intéressé » sur ce pays sahélien « au vu de son potentiel minier, notamment d`uranium et pétrole », remarque-t-il.

Deux dirigeants de pays africains riches en pétrole ont eu récemment les honneurs d`une réception par M. Obama: le Nigérian Goodluck Jonathan et le Gabonais Ali Bongo.

AFP

Gabon – États Unis : quand Ali rencontre Barack

juin 15, 2011

Premier président d’Afrique francophone invité à la Maison Blanche sous Obama, « ABO » ne boude pas son plaisir. Pourtant, les relations entre les deux hommes étaient parties du mauvais pied.

Le 9 juin en fin d’après-midi, Ali Bongo Ondimba (« ABO ») est devenu le premier chef d’État d’Afrique francophone à être reçu dans le Bureau ovale sous la présidence de Barack Obama. Présent à New York pour assister aux travaux du Conseil de sécurité de l’ONU – que préside son pays pour le mois de juin –, le président gabonais a eu droit au carton d’invitation convoité en vain par tant d’autres chefs d’État africains en quête d’une légitimation internationale… Un traitement de faveur refusé aux dirigeants les plus critiqués par les défenseurs des droits de l’homme ou les militants anticorruption : Barack Obama préfère les rencontrer plus furtivement – notamment dans les coulisses de sommets –, plutôt que de les inviter en grande pompe à la Maison Blanche.

Exigences

En contrepartie, « le président Obama a exhorté le président Bongo Ondimba à prendre des positions fortes pour poursuivre la lutte anti-corruption, réformer le système judiciaire et toutes les autres institutions clés afin d’assurer la protection des droits de l’homme », a déclaré l’administration américaine dans un communiqué. Obama et Bongo Ondimba ont également évoqué les questions de sécurité et de gouvernance dans la région du golfe de Guinée.

Plombées dès le départ par des câbles diplomatiques très réservés sur les conditions de l’élection du fils d’Omar Bongo Ondimba à la présidence du pays, en 2009, les relations entre les deux hommes étaient parties du mauvais pied. Mais « Ali » a néanmoins bénéficié du soutien ferme de Washington après la prestation de serment de son rival André Mba Obame, en janvier dernier : « Les États-Unis reconnaissent Ali Bongo Ondimba comme étant le président du Gabon », avait précisé le 28 janvier un communiqué du Département d’État.

Un allié fiable

Le multilatéralisme de l’administration Obama et le penchant pragmatique de l’actuel locataire de la Maison Blanche ont fait bouger les lignes et favorisé la naissance d’une relation, en avril dernier, lorsque l’Américain a téléphoné à son homologue gabonais pour discuter des possibilités de sortie de crise face à la tournure des événements en Côte d’Ivoire. Il faut dire qu’au sein du Conseil de sécurité le Gabonais s’est révélé un allié fiable et non moins réaliste : en dépit d’une longue amitié, il a « lâché » Laurent Gbagbo en votant sans hésiter, fin mars, la résolution 1975 présentée par la France et le Nigeria pour imposer « des sanctions ciblées » contre l’ancien président ivoirien et ses proches.

Le Gabonais, qui a brièvement vécu aux États-Unis dans les années 1980 et parle bien l’anglais, proclame souvent sa volonté de diversifier les partenaires de son pays pour mettre fin au tête-à-tête avec la France. Bref, il ne boude pas son plaisir. En affichant sa proximité avec Obama, il compte bien engranger des bénéfices en matière de politique intérieure et conforter une image d’homme d’État et une légitimité contestées par ses opposants les plus radicaux.

Jeuneafrique.com avec Georges Dougueli