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Le Pakistan obtient plus de 9 milliards USD de promesses d’aides pour se reconstruire

janvier 9, 2023
Le Pakistan obtient plus de 9 milliards USD de promesses d'aides pour se reconstruire
Le Pakistan obtient plus de 9 milliards USD de promesses d’aides pour se reconstruire© AFP/Asif HASSAN

Le Pakistan a obtenu lundi plus de 9 milliards de dollars de promesses d’aides internationales pour se reconstruire après les inondations dévastatrices de l’an dernier, qui pourraient bien préfigurer le sort qui attend un grand nombre de pays face au changement climatique.

Ces promesses ont été faites par la communauté internationale lors d’une conférence co-organisée par les Nations unies, pour mobiliser la moitié des 16,3 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros) jugés nécessaires pour reconstruire le pays afin, en particulier, qu’il résiste mieux aux conséquences du changement climatique.

« Aujourd’hui a vraiment été une journée qui nous donne beaucoup d’espoir. Le message du monde est clair : le monde se tiendra aux côtés de ceux qui sont frappés par des catastrophes naturelles et ne les laissera pas seuls », a déclaré la secrétaire d’Etat pakistanaise aux Affaires étrangères, Hina Rabbani Khar, après avoir annoncé le montant final.

Les inondations dévastatrices de l’été dernier – ayant fait plus de 1.700 morts et touchées plus de 33 millions d’autres – et la crise énergétique mondiale ont accentué la pression sur l’économie pakistanaise, plongeant le pays dans une situation financière extrêmement difficile.

A l’ouverture de la conférence, le chef de l’ONU Antonio Guterres avait réclamé « des investissements massifs » et une réforme du système financier international pour aider le Pakistan, un sujet qu’il avait déjà évoqué lors de la COP27 sur le climat en Egypte.

A Genève, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a affirmé que son pays était engagé dans une « course contre la montre » pour faire face à des besoins immenses. « Nous sommes à un tournant de l’histoire », a-t-il averti.

Devant les journalistes, il a enjoint le Fonds monétaire international (FMI) à réduire la pression. « J’essaie constamment de les persuader de nous accorder une pause », a-t-il dit.

Présente lundi, la Banque mondiale a elle invité à « maintenir les dépenses dans des limites supportables ». « Une reprise véritablement résiliente ne sera pas possible sans réformes budgétaires et structurelles supplémentaires », a prévenu Martin Raiser, vice-président de la région Asie du Sud à la Banque mondiale.

Financements internationaux « créatifs »

Le Pakistan, le cinquième pays le plus peuplé au monde avec 216 millions d’habitants, est responsable de moins d’un pour cent des émissions de gaz à effet de serre. Mais il est l’un des plus vulnérables face aux événements météorologiques extrêmes qui se multiplient.

Le pays fait d’ailleurs partie de ceux qui ont soutenu à la COP27 la création du fonds « pertes et dommages » visant à soutenir les pays du sud face aux conséquences du réchauffement climatique.

« En cas de doute sur les pertes et les dommages, allez au Pakistan », a glissé M. Guterres lundi, assurant que le pays est « doublement victime du chaos climatique et d’un système financier mondial en faillite morale ».

Il a déploré que le système financier international ne vienne pas suffisamment en aide aux pays à revenu intermédiaire qui ont besoin d' »investir dans la résilience face aux catastrophes naturelles », en allégeant la dette ou en leur offrant de nouveaux financements, et a réclamé des financements internationaux « créatifs » pour aider ces pays « lorsqu’ils en ont le plus besoin ».

Sur les 16,3 milliards de dollars nécessaires pour financer le « Plan de redressement, de réhabilitation et de reconstruction résilients » du Pakistan, le gouvernement estime pouvoir en financer la moitié par le biais de son propre budget et de partenariats public-privé, mais a besoin de la communauté internationale pour payer le reste.

Islamabad et l’ONU ont expliqué que la conférence de lundi, à laquelle participent des représentants d’une quarantaine de pays, de la Banque mondiale et de banques de développement, se veut beaucoup plus large qu’une traditionnelle conférence de donateurs, car elle cherche à mettre en place un partenariat international à long terme axé sur la reconstruction, mais visant aussi à améliorer la résilience climatique du Pakistan

Par Le Point avec AFP

Inondations en Allemagne : choquée par les dégâts « surréalistes », Angela Merkel promet de reconstruire

juillet 18, 2021

Le bilan, encore provisoire, est de 159 morts dans le pays, 190 en Europe. Le vice-chancelier et ministre des finances de la République fédérale, Olaf Scholz, a annoncé une aide d’urgence pour les sinistrés.

Angela Merkel a constaté les dégâts causés par les inondations à Schuld, dimanche 18 juillet 2021 en Allemagne.
Angela Merkel a constaté les dégâts causés par les inondations à Schuld, dimanche 18 juillet 2021 en Allemagne. POOL / REUTERS

La chancelière allemande, Angela Merkel, est venue constater, dimanche 18 juillet, les paysages dévastés laissés par ce qu’elle a appelé les inondations « du siècle » en Europe de l’Ouest, qui ont fait au moins 190 morts en Allemagne et en Belgique, un bilan qui s’alourdit chaque jour avec de nombreuses personnes portées disparues.

Mme Merkel est arrivée vers 13 heures en Rhénanie-Palatinat, dans le sud-ouest du pays, l’une des régions les plus touchées, où 112 personnes ont trouvé la mort sur un total de 159 dans le pays. En Belgique, un nouveau bilan de trente et un morts a été établi dimanche soir par les autorités. L’air grave, la chancelière a commencé à prendre la mesure de la catastrophe qui a touché le village de Schuld, non loin de Bonn, où la rivière Ahr a détruit une partie de la localité, selon les images diffusées à la télévision.

« C’est une situation surréaliste et fantomatique, je dirais presque que la langue allemande a du mal à trouver les mots pour décrire la dévastation qui a été causée », a confié la chancelière allemande lors d’une conférence de presse, après avoir arpenté le village sinistré d’Adenau. Elle a promis que « le gouvernement fédéral et les régions agiront ensemble pour remettre progressivement de l’ordre » dans les zones dévastées.

« L’addition de tous les événements auxquels nous assistons en Allemagne et la force avec laquelle ils se produisent, tout cela laisse penser (…) que cela a un lien avec le changement climatique, a-t-elle déclaré à des habitants d’Adenau. Nous devons nous dépêcher, Nous devons aller plus vite dans la lutte contre le changement climatique. ».

Si la tendance est à la décrue dans l’ouest du pays, l’Allemagne reste sur le qui-vive en raison de nouvelles crues, au sud et l’est. Elles ont fait un mort en Bavière dans la nuit de samedi à dimanche. Un « plan catastrophe » a été décrété dans le district allemand de Berchtesgaden. En Autriche, la ville de Hallein est inondée et les pompiers sont en état d’alerte dans les régions de Salzbourg et du Tyrol.

Plusieurs milliards d’euros pour la reconstruction

Le vice-chancelier et ministre des finances de la République fédérale, Olaf Scholz, a annoncé l’adoption, dès la semaine prochaine en conseil des ministres, d’une aide d’urgence pour les sinistrés. Elle devrait s’élever à au moins 300 millions d’euros, a fait savoir le ministre social-démocrate au journal Bild am Sonntagpromettant également la mise sur pied d’un vaste programme de reconstruction de plusieurs milliards d’euros. L’Union européenne a également assuré de son soutien face à ces intempéries, qui ont affecté en outre les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse.

Des dizaines de milliers d’Allemands ont vu leur habitation détruite ou ont subi des coupures d’électricité, de gaz ou de ligne de téléphone… Certaines routes sont éventrées, des ponts sont enfoncés et des villes sont ensevelies sous les décombres. « C’est une véritable catastrophe, je suis bouleversée », a déclaré Angela Merkel, en visite aux Etats-Unis lorsque les pluies diluviennes du milieu de semaine ont subitement provoqué des inondations décrites par les témoins comme des « raz-de-marée », des « tsunamis ».

Dans toutes les localités sinistrées, pompiers, protection civile, responsables communaux, militaires, ont entamé le colossal travail de déblaiement et de nettoyage des amas de débris boueux qui obstruent souvent les rues. Plus de 22 000 secouristes sont à pied d’œuvre en Allemagne. Scène inhabituelle, des chars militaires ont même été déployés en certains endroits pour aider aux efforts.

Caves de maison et carcasses de voitures sont inspectées une à une pour retrouver d’éventuels corps, tant en Allemagne qu’en Belgique. Dans ce pays, à mesure que l’eau se retire, « nous allons probablement encore trouver des situations catastrophiques », a jugé la bourgmestre de Liège, Christine Defraigne.

Indignation après le rire d’Armin Laschet

Les crues en Allemagne ont pris un tour politique à un peu plus de deux mois des élections législatives, à l’issue desquelles Angela Merkel quittera le pouvoir. Chaque candidat rivalise de propositions pour renforcer la lutte contre le réchauffement climatique, cause pour beaucoup d’experts des inondations. Chef du parti conservateur CDU et favori des sondages, Armin Laschet a réclamé, à l’instar de l’ensemble de la classe politique, d’« accélérer le rythme » dans la lutte contre le changement climatique.

Mais Armin Laschet a commis samedi un faux pas préjudiciable à son image : il a été filmé en train de rire lors d’un hommage du chef de l’Etat aux victimes des crues. « Laschet rigole pendant que le pays souffre »écrit Bild. Les images sont devenues virales, l’indignation nationale, contraignant l’intéressé à présenter ses excuses pour son comportement « inapproprié ». La polémique a pris d’autant plus d’ampleur que M. Laschet est aussi dirigeant de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l’une des deux régions les plus touchées par les inondations.

Le Monde avec AFP

L’ONU lance une collecte de 565 millions de dollars pour le Liban

août 14, 2020

Les Nations unies ont lancé vendredi un appel de fonds d'un montant de 565 millions de dollars en faveur du Liban.

Les Nations unies ont lancé vendredi un appel de fonds d’un montant de 565 millions de dollars en faveur du Liban. ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS

Les Nations unies ont lancé vendredi un appel de fonds d’un montant de 565 millions de dollars en faveur du Liban, dix jours après l’explosion meurtrière qui a dévasté la ville de Beyrouth. Cette aide sera notamment destinée aux efforts de reconstruction succédant à la phase de première urgence dans la capitale. Il s’agit de financer la remise en état des hôpitaux et des écoles et de fournir un toit aux sinistrés, sans abri depuis l’énorme détonation au port, où étaient stockées des tonnes de nitrate d’ammonium.

«La tâche de reconstruire la vie des habitants et permettre la guérison d’une telle dévastation ne fait que commencer», a estimé à l’ONU Najat Rochdi, une coordinatrice de l’aide humanitaire à destination du Liban. Elle a appelé la communauté internationale à ne pas lésiner en mettant la main au portefeuille, en ayant particulièrement à l’esprit «l’incroyable générosité des Libanais vis-à-vis des réfugiés syriens et palestiniens».

L’explosion du 4 août, illustrant la corruption et la mauvaise gestion de responsables politiques libanais, a fait plus de 171 morts et 6.500 blessés et déclenché une colère de la rue face à laquelle le gouvernement du Premier ministre Hassan Diab a dû présenter sa démission.

Par Le Figaro avec AFP

Allemagne: Un projet pharaonique pour reconstruire le Mur de Berlin

août 28, 2018

Des touristes visitent le mémorial du mur de Berlin, le 13 août 2018 / © dpa/AFP/Archives / Ralf Hirschberger

Il est tombé dans l’allégresse et les larmes en 1989. Près de 30 ans plus tard, le Mur de Berlin devrait être en partie temporairement reconstruit pour parachever le projet pharaonique d’un cinéaste russe sur le totalitarisme.

Cette « ville dans la ville », cernée par une enceinte et recréant un État policier comme l’ex-RDA, doit accueillir la première mondiale de « DAU », énigmatique suite de films entamés il y a 13 ans par Ilya Khrzhanovsky, 43 ans.

A partir du 12 octobre et jusqu’au 9 novembre, les visiteurs se verront délivrer un visa d’entrée –payant– pour pénétrer en plein coeur de la capitale allemande, et laisseront leur téléphone portable à de peu engageants gardes-frontières.

L’édification de cette micro-cité, composée de 900 pans de mur de 3,60 mètres de haut, reste soumise à l’autorisation des autorités locales, mais les organisateurs se sont montrés optimistes mardi face à la presse.

« C’est en route », a assuré mardi Thomas Oberender, directeur du festival Berliner Festspiele, pour qui il ne s’agit pas seulement « d’une première de film, mais d’un mélange d’expérience sociale, artistique » et même architecturale.

L’objectif n’est pas de créer « une version Disney de la RDA », mais de susciter « un débat politique et social sur la liberté et le totalitarisme, la surveillance, la coexistence et l’identité nationale », décryptent les hôtes berlinois de ce projet controversé.

– ‘Évènement mondial’ –

Érigé pour 6,6 millions d’euros, l’ouvrage doit voir le jour en partie sur l’avenue Unter den Linden, ancienne vitrine du régime communiste, avant d’être symboliquement détruit pour le 29e anniversaire de la chute du Mur, qui a balafré Berlin et séparé ses habitants pendant 28 ans.

« Par respect pour les victimes qui ont réellement vécu ces situations, on devrait se tenir à l’écart de tout ça », a critiqué Sabina Bangert, élue des Verts à Berlin, dans le quotidien Tagesspiegel.

Mais d’autres responsables s’enthousiasment, à l’image de la ministre conservatrice de la Culture Monika Grütters, « absolument convaincue que ce sera un événement mondial ».

Car il ne s’agit en rien d’une projection classique: selon les maigres détails communiqués, les spectateurs échangeront leurs téléphones portables contre un appareil numérique, hors connexion, qui les guidera dans une « découverte personnalisée ».

Outre Ilya Khrzhanovsky, le projet devrait réunir le chef d’orchestre grec Teodor Currentzis, le compositeur Brian Eno, la performeuse Marina Abramovic, le groupe Massive Attack et, selon l’agence DPA, le célèbre graffeur anonyme Banksy.

Le mur de Berlin / © AFP/Archives / INFOGRAPHIE, jfs/jj/ahu/abm

« DAU-Liberté », l’évènement berlinois, devrait précéder « DAU-Egalité », prévu en novembre à Paris, puis « DAU-Fraternité » début 2019 à Londres, tous organisés par l’homme d’affaires et philanthrope russe Sergueï Adoniev, installé dans la capitale britannique.

– Comédiens reclus –

Hors normes et mené dans le plus grand secret, ce projet visait à l’origine à raconter la vie du prix Nobel de physique soviétique Lev Landau (1908-68), surnommé « Dau », par ailleurs militant de l’amour libre et emprisonné lors des purges staliniennes.

Entamé en 2005, le tournage a viré à l’expérience « brutale et baroque », selon le magazine Caravan, lorsque son concepteur a décidé d’enfermer plusieurs centaines d’acteurs amateurs dans une reconstitution de Russie totalitaire installée en Ukraine.

Entre 2009 et 2011, il leur a été demandé de vivre comme en URSS – des sous-vêtements rêches à la nourriture en conserve payée en rouble -, sans pouvoir utiliser de téléphone portable, de réseaux sociaux ou de mots modernes sous peine d’amende.

« Ils sont tombés amoureux, ont trahi leurs amis, trompé leurs partenaires, vécu des expériences, été arrêtés, eu des enfants, vieilli », affirment les concepteurs de l’évènement.

Le but était de filmer leurs interactions spontanées « partout et tout le temps », selon le directeur de la photo, Jürgen Jürges, qui a passé trois ans sur le plateau.

Après avoir accumulé plus de 700 heures de rushes, Khrzhanovsky a fait détruire cette fausse cité par des néo-nazis, selon plusieurs médias, et en a tiré 13 films et plusieurs séries, transformant le biopic d’origine en monumental projet multimédia.

« L’expérience continue », promet une courte vidéo sur le site https://dau.xxx/

Romandie.com avec(©AFP / (28 août 2018 16h44)

Poutine appelle l’UE à participer à la reconstruction en Syrie

août 18, 2018

Le président russe Vladimir Poutine le 18 août 2018 au château de Meseberg près de Berlin / © AFP / Tobias SCHWARZ

Le président russe Vladimir Poutine a appelé samedi les Européens à participer financièrement à la reconstruction de la Syrie pour permettre le retour chez eux de millions de réfugiés, lors d’une visite en Allemagne.

« Il faut renforcer la dimension humanitaire dans le conflit syrien et je veux dire par là avant tout l’aide humanitaire à la population syrienne, et aider les régions où les réfugiés se trouvant à l’étranger peuvent retourner », a-t-il déclaré avant un entretien avec la chancelière Angela Merkel.

Il y en a un million en Jordanie, autant au Liban, et 3 millions en Turquie, a-t-il énuméré.

L’Allemagne en a accueilli aussi plusieurs centaines de milliers depuis 2015, au plus fort de la crise migratoire, qui a ébranlé la cohésion de l’Union européenne et affaibli politiquement Angela Merkel.

« C’est potentiellement un énorme poids pour l’Europe », a-t-il mis en garde.

« C’est pourquoi il faut tout faire pour que ces gens rentrent chez eux », ce qui veut dire concrètement rétablir les services de base comme l’approvisionnement en eau ou les infrastructures médicales.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine au château de Meseberg près de Berlin le 18 août 2018 / © AFP / Tobias SCHWARZ

La chancelière a estimé de son côté que la priorité en Syrie était « d’éviter une catastrophe humanitaire », sans rentrer dans les détails.

Les deux dirigeants veulent également évoquer le règlement la crise ukrainienne, qui « malheureusement n’avance pas du tout », a jugé M. Poutine.

Le processus de paix des accords de Minsk, parrainé par l’Allemagne et la France, est au point mort, a également constaté la chancelière, soulignant l’absence « de cessez le feu stable » dans l’est de l’Ukraine. Une mission des Nations unies sur place, au menu des discussions avec M. Poutine, « pourrait peut-être jouer un rôle de pacification » dans la région, a-t-elle dit.

La Russie est accusée par Kiev et les Occidentaux de soutenir militairement les séparatistes de l’Est ukrainien, ce qu’elle nie.

La coopération économique, en particulier dans le domaine de l’énergie, doit aussi être un thème central des discussions.

Le président russe arrive pour rencontrer Angela Merkel / © AFP / Marion Payet

La Russie et l’Allemagne sont partenaires dans le projet de gazoduc Nord Stream 2, très critiqué par le président américain Donald Trump, qui doit doubler les capacités de livraison par la route de transit via la mer Baltique tout en évitant un transport via l’Ukraine.

« L’Ukraine doit à mon avis jouer un rôle dans le transit de gaz vers l’Europe », même après l’entrée en fonction de Nord Stream 2 prévue en 2019, a déclaré la chancelière.

M. Poutine a de nouveau défendu le projet, « qui répond à la demande croissante de l’économie européenne pour les ressources énergétiques ».

« Je veux souligner ici que Nord Stream 2 est uniquement un projet économique et il ne ferme pas la porte à la continuation du transit de gaz à travers le territoire de l’Ukraine », a-t-il réaffirmé.

En juillet, il avait déjà assuré que la Russie était disposée à maintenir le transit de gaz russe par l’Ukraine après la mise en service du gazoduc, mais sans en dire plus sur les volumes ou les tarifs.

Les deux responsables mènent leurs consultations au château de Meseberg, la résidence du gouvernement à 70 km au nord de Berlin. Aucune communication n’est prévue à l’issue de la rencontre.

Romandie.com avec(©AFP / (18 août 2018 21h18)

les Émirats veulent reconstruire le minaret penché emblématique de Mossoul

mars 11, 2018

Le minaret penché de Mossoul le 18 juin 2017, juste avant sa destruction et la même vue le 10 janvier 2018, après sa destruction (COMBO) / © AFP/Archives / AHMAD AL-RUBAYE

Les Emirats arabes unis ont proposé de prendre en charge la reconstruction de la mosquée Al-Nouri et de son minaret penché emblématique de Mossoul, cité historique irakienne reprise en juillet aux jihadistes, a indiqué dimanche le bureau du Premier ministre irakien.

L’ambassadeur des Emirats arabes unis à Bagdad, Hassan Ahmed al-Chahi, a fait cette proposition dimanche au chef de gouvernement Haider al-Abadi qui le recevait, affirme le communiqué.

« Un représentant spécial des Emirats arabes unis se rendra bientôt à Bagdad » pour détailler cette offre pour laquelle aucun montant ni calendrier n’ont été dévoilés dans l’immédiat, ajoute le texte.

L’emblématique mosquée Al-Nouri et son minaret penché du XIIe siècle –appelé par les habitants de Mossoul « la bossue » (Al-Hadba)– avaient été détruits en juin 2017, l’armée irakienne accusant le groupe Etat islamique (EI) d’y avoir placé des explosifs.

C’est dans cette mosquée que le « calife » autoproclamé de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, toujours introuvable, avait fait son unique apparition publique connue en 2014.

En décembre 2017, l’Irak a annoncé avoir vaincu l’EI qui s’était emparé en 2014 du tiers du pays et s’était livré à un « nettoyage culturel », détruisant vestiges antiques et symboles religieux, chrétiens et musulmans.

Délimitée historiquement par des remparts du XIe siècle (détruits au XXe siècle) et adossée au Tigre sur sa partie orientale, la vieille ville de Mossoul, un secteur de 3 km², était le coeur vivant de cette cité qui fut durant plusieurs siècles un carrefour commercial entre l’Inde, la Perse et la Méditerranée.

La mosquée al-Nouri, qui tient son nom de Noureddine al-Zinki, l’unificateur de la Syrie qui régna également un temps sur Mossoul et ordonna sa construction en 1172, a été détruite et reconstruite en 1942 dans le cadre d’un projet de rénovation.

Al-Hadba, qui a conservé sa structure pendant neuf siècles, est un des seuls vestiges du bâtiment d’origine. Décoré de motifs géométriques en briques, le minaret était un emblème de la ville, imprimé sur les billets de 10.000 dinars irakiens, avant de devenir aussi un symbole du règne de l’EI lorsque les jihadistes y ont planté leur drapeau noir à son sommet, à 45 m de hauteur.

Romandie.com avec(©AFP / 11 mars 2018 20h43)                

Harvey: les Dell donnent 18 millions de dollars et lancent un fonds

septembre 1, 2017

Michael Dell, fondateur de Dell Technologies, le 13 juillet 2017 à Sun Valley, Idaho / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives / Drew Angerer

Michael Dell, un Texan qui a fait fortune dans l’informatique, et son épouse Susan ont annoncé vendredi un don personnel immédiat de 18 millions de dollars pour lancer un Fonds de reconstruction du Texas, Etat ravagé par la tempête Harvey.

Le couple espère lever 100 millions de dollars par le biais de la fondation Susan et Michael Dell.

Pour inciter d’autres à suivre leur exemple, ils ont promis qu’en plus des 18 millions de dollars, ils donneraient un dollar supplémentaire pour chaque deux dollars récoltés pendant le long week-end de Labour day, qui marque la fin de l’été aux Etats-Unis.

Michael Dell, fondateur de l’entreprise Dell, est originaire de la ville de Houston. Son quartier de Meyerland a été submergé par les eaux, comme de nombreuses parties d’Houston.

C’est en voyant les images à la télévision de ces rues noyées « et d’une rue que je prenais tous les jours à vélo pour aller à l’école », qu’il a décidé de s’engager, a-t-il raconté à la chaîne de télévision américaine ABC vendredi matin.

Sa femme Susan a expliqué que petite, elle partait en vacances avec sa famille sur la côte texane, dans des villes qui ont été ravagées comme Corpus Christi et Rockport.

Selon le magazine Forbes, Michael Dell, est la 37e personne la plus riche du monde, avec une fortune de près de 23 milliards de dollars.

Au total, plus de 41 trillions de litres d’eau sont tombés sur le Texas depuis que Harvey a touché terre vendredi dernier.

Romandie.com avec(©AFP / 01 septembre 2017 17h51)                

Libye : le président de l’Assemblée nationale présente sa démission

mai 29, 2013
Libye: le président de l'Assemblée nationale présente sa démission Libye: le président de l’Assemblée nationale présente sa démission © AFP

Le président de l’Assemblée nationale libyenne, la plus haute autorité politique et législative du pays, a présenté mardi sa démission après l’adoption d’une loi bannissant de la vie politique les anciens collaborateurs du régime de Mouammar Kadhafi, qui pourrait pousser d’autres hauts responsables du pays vers la sortie.

« Tout le monde doit se soumettre à la loi, par respect de la légalité et de la démocratie. Je vais être le premier à m’y conformer à et je vous soumets ma démission », a déclaré Mohamed Megaryef au cours d’une session plénière du Congrès général national (CGN).

Le Congrès doit toutefois valider la démission de M. Megaryef, a indiqué un membre du CGN, précisant qu’un nouveau président devrait être élu dans les prochains jours.

« Je vous quitte la tête haute, la conscience tranquille », a déclaré M. Megaryef, visiblement ému, affirmant avoir « épuisé toute son énergie au service de la nation ».

Cette démission est attendue depuis l’adoption le 5 mai d’une loi controversée qui écarte de la vie politique les personnalités ayant occupé des postes de responsabilité sous l’ancien régime, depuis le 1er septembre 1969, date d’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi, jusqu’à la chute de son régime en octobre 2011.

Le texte exclut d’office M. Megaryef qui avait été ambassadeur en Inde sous l’ancien régime durant les années 1980, avant de faire défection et rejoindre l’opposition en exil.

Cette loi, qui doit entrer en vigueur le 5 juin, a été adoptée sous la pression de miliciens armés qui ont occupé deux ministères durant plusieurs jours.

« Faire usage des armes ou menacer d’en user (. . . ) ne cadre pas avec les exigences de cette phase de reconstruction et de transition démocratique », a prévenu M. Megaryef, accusant certains membres du CGN d’avoir eu recours à des groupes armés pour imposer leur point de vue.

Certains juristes et politiciens contestent cette loi adoptée, selon eux, « sous la menace des armes » et considérée comme « injuste » envers des personnalités ayant milité contre l’ancien régime, même si elles l’ont servi à un certain moment de leur vie.

« Injustice collective »

Elu en août à la tête du CGN issu des élections du 7 juillet 2012, M. Megaryef, né en 1940 à Benghazi (est), avait passé 31 ans en exil dont une vingtaine comme réfugié politique aux États-Unis, avant de rentrer au pays dans la foulée de la révolte qui a mis fin au règne de Kadhafi.

Diplômé en économie et titulaire d’un doctorat en Finances en Grande-Bretagne, il avait fondé dans les années 1980 avec d’autres dissidents le Front de salut national libyen (FSNL), auteur de plusieurs tentatives de coups d’État contre l’ex-dictateur.

Durant son exil, M. Megaryef a été traqué par les services du renseignement de Kadhafi. Ce dernier avait lancé dans les années 1980 une campagne visant à liquider des opposants dans plusieurs pays arabes et occidentaux.

« Une nation qui ne reconnaît pas les sacrifices de ses enfants fidèles, est une nation qui pratique l’injustice collective et commet un péché grave envers son histoire, sa mémoire et son futur », a regretté M. Megaryef.

Le député indépendant Abdallah al-Gamati, a estimé que « le départ de M. Magaryef créera un vide », ajoutant qu' »il n’existe pas actuellement au sein du congrès une personnalité charismatique pouvant prendre la relève ».

« La démission de M. Megaryef pourrait avoir de lourdes conséquences et perturber la phase de transition », a-t-il indiqué à l’AFP, ajoutant que plusieurs députés étaient favorables à une « décision exemptant le président du CGN de la loi sur l’exclusion politique ».

Cette loi devrait aussi exclure d’autres membres du CGN ainsi que des cadres de l’administration et des ministres, dont celui de l’Intérieur Achour Chwayel, qui semble vouloir anticiper sa sortie.

Ainsi, le Congrès avait annoncé lundi avoir approuvé la proposition du Premier ministre, Ali Zeidan, de nommer un nouveau ministre de l’Intérieur, Mohamed Khalifa al-Cheikh, en remplacement de M. Chwayel, ancien officier de l’organe de sécurité kadhafiste, qui avait présenté sa démission.

Tarek Mitri, représentant spécial de l`ONU en Libye, estime que cette loi pourrait « priver les institutions de l’Etat de certaines personnes expérimentées et compétentes qui serait très difficile de remplacer ».

M. Mitri a ajouté que l’ampleur de cette loi ne pouvait être évaluée dans l’immédiat. « Il y a encore une confusion sur le nombre de personnes qui seraient touchées », a-t-il dit à des journalistes.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mali : les bailleurs mobilisent plus de 3 milliards d’euros pour la reconstruction

mai 15, 2013
Dioncounda Traoré et José Manuel Baroso (à dr.).
Dioncounda Traoré et José Manuel Baroso (à dr.). © AFP

La conférence de pays donateurs pour le Mali a mobilisé mercredi 15 mai environ 3,25 milliards d’euros pour la reconstruction du pays. Les principaux contributeurs sont l’Union européenne, la Banque mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays.

La conférence des pays donateurs pour le Mali s’est montrée plus généreuse que prévu. Réunie mercredi à Bruxelles, elle a mobilisé environ 3,25 milliards d’euros – contre un peu moins de 2 milliards espérés – pour aider ce pays à relancer son économie et ses institutions après la guerre.

« Plus de 3,25 milliards d’euros ont pu être mobilisés à l’occasion de cette conférence », a annoncé le président français François Hollande en clôture de la réunion.

Ce montant est supérieur aux objectifs des organisateurs de la conférence (l’Union européenne, la France et le Mali), qui ambitionnaient de lever 1,96 milliard d’euros pour les années 2013-2014.

Le président malien Diouncouda Traoré a chaleureusement remercié les 108 pays et institutions ayant participé à la conférence. « Nous sommes tous ensemble pour la reconstruction du Mali. Tous ensemble pour la relance du Mali », s’est-il félicité.

Plan de relance évalué à 4,34 milliards d’euros

François Hollande a souligné qu’il revenait désormais « aux Maliens de respecter les engagements pour la réconciliation, pour la sécurité, pour l’État de droit et pour la bonne gouvernance ».

« C’est un contrat que nous passons ensemble, un beau contrat », a-t-il ajouté. La contribution des pays donateurs doit permettre aux autorités de Bamako de financer le Plan pour la relance durable du Mali (Pred), destiné à remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014). L’essentiel du financement de ce plan, évalué à 4,34 milliards d’euros, doit être assuré par le budget interne malien.

Parmi les principales institutions contributrices, figurent l’Union européenne (520 millions d’euros sur deux ans), la Banque Mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays. L’aide française s’élève à 280 millions d’euros sur deux ans, a annoncé M. Hollande, qui l’a qualifiée d’ « effort important à un moment où nous connaissons des difficultés financières ».

Jeuneafrique.com

Côte d’Ivoire: Le lycée professionnel de retour à Man

août 11, 2011

La phase active du programme de reconstruction, de réhabilitation et de rééquipement des structures de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a débuté le vendredi 05 aout, par l’ouverture des chantiers de remise en état du lycée professionnel de Man.

M.BLEU Albert, Directeur de cabinet représentant le Ministre FLINDE Albert a saisi l’opportunité de la cérémonie officielle de lancement des travaux pour rappeler l’importance de cet établissement de formation professionnelle pour la région de l’ouest montagneux en particulier et pour toute la Côte d’Ivoire en géneral, avant de rassurer l’ensemble des acteurs du système de l’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle sur l’engagement du Ministre FLINDE Albert à tout mettre en œuvre afin que très rapidement, toutes les écoles et centres de formation sous sa tutelle, retourne sur leurs sites d’origine. Allusion faite aux lycées professionnels de Bouaké, d’Odienné et celui de Man.

D’un montant global de 3 milliards de francs CFA, entièrement mis à disposition de l’Etat de l’Etat de Côte d’Ivoire par la Banque Arabe de Développement en Afrique) les travaux de réhabilitation et de rééquipement du lycée professionnel de Man dureront 8 mois à compter du 15 juillet 2011.

Rappelons que le Lycée professionnel de Man forme aux métiers de la mécanique et de l’électro mécanique. Délocalisé à Abidjan depuis 2002, le retour du lycée professionnel de Man sur son site d’origine est accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par les populations.

Le service de communication