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Congo-Insécurité à Brazzaville : recrudescence du « phénomène bébés noirs » à l’orée des fêtes

décembre 17, 2022

L’insécurité grandissante a repris son droit de cité à Brazzaville avec la recrudescence du phénomène « Bébés noirs ou kulunas ». De nombreux cas d’agression sont signalés dans plusieurs quartiers dont celui commis le 17 décembre aux environs de 5 heures au quartier Casis, dans le neuvième arrondissement Djiri, où un jeune s’est vu amputer un bras.

Le phénomène de violence urbaine, incarné par les » Bébés noirs » est, en effet, devenu une cause majeure d’insécurité. Ils commettent des forfaits sur la voie publique, dans les domiciles privés, en milieu scolaire. Aussi, les rivalités entre les écuries de ces «  Bébés noirs » créent l’insécurité, la psychose, troublent la sérénité des paisibles citoyens.

« Les bébés noirs ont amputé ce matin le bras d’un jeune alors qu’il sortait de chez lui. Ces actes odieux sont devenus récurrents dans notre quartier », a témoigné une femme qui habite Casis.

Jadis observée dans lequartiers périphériques, la délinquance juvénile se répand presque dans tous les quartiers. « J’ai échappé à une agression physique des bébés noirs le jeudi dernier aux environs de 5 h. Je sortais tôt pour aller acheter la marchandise, en route j’ai rencontré un jeune qui faisait le sens contraire. Ayant eu peur, j’ai rebroussé chemin sans savoir que je pouvais tomber dans son piège. En effet, en retournant, il m’a donné une double avant de brandir sa machette à hauteur de ma tête, me blessant légèrement au niveau du coude droit.  J’étais obligé de lui céder le sac, le téléphone et les lunettes que je venais d’acheter à peine deux mois pour des problèmes de vue. Là, je suis obligé de répartir chez le médecin pour qu’il me prescrive au moins le collyre puisque j’ai des soucis aux yeux »a indiqué une victime des bébés noirs au quartier Casis.

D’après d’autres témoignages, un officier de la force publique a ouvert récemment le feu sur un bébé noir qui tentait de l’agresser à l’aide des machettes avec ses amis. Certains voyous qui semblaient enterrer la hache de guerre ont refait surface, surtout en cette période de fêtes de Noël et de fin d’année.

À Texaco, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, un jeune, membre d’un gang, qui semblait se reconvertir en s’occupant désormais de sa petite famille a déterré sa hache de guerre en se faisant parler de lui ces derniers temps. Il justifie son rétropédalage par le fait qu’il serait attaqué par un autre groupe de gang alors qu’il avait déjà tourné cette page.

En attendant la réhabilitation des centres de réinsertion professionnelle, les pouvoirs publics devraient mettre des bouchées doubles pour éradiquer sinon réduire l’ampleur de ce phénomène qui a trop duré.  

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Covid-19: la France « en alerte » mais pas de confinement « prévu », dit Attal

novembre 16, 2021
Covid-19: la France "en alerte" mais pas de confinement "prevu", dit Attal
Covid-19: la France « en alerte » mais pas de confinement « prévu », dit Attal© AFP/Archives/Ludovic MARIN

La France est « en état d’alerte » sur le plan sanitaire avec la recrudescence des cas de Covid mais « aucun confinement n’est prévu aujourd’hui », a souligné mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

« On est en état d’alerte, il y a une incidence, un nombre de contaminations qui a augmenté très fortement encore la dernière semaine, quasiment +50 % », a rappelé le secrétaire d’Etat sur France Inter.

Même si « on a des raisons d’être confiants », avec un taux élevé de vaccination de la population, et même si « on a une situation qui est moins dégradée que nos voisins », « évidemment qu’il y a une vigilance absolue », a-t-il insisté.

« Il n’y a absolument aucun confinement qui est prévu aujourd’hui, ni de près ni de loin », a néanmoins assuré M. Attal, tout en précisant, comme il l’avait déjà fait samedi, qu’il « ne faut jamais rien exclure par principe » dans cette crise sanitaire.

« Aujourd’hui il n’y a pas de raison de penser » que les fêtes de fin d’année soient ternies par des jauges comme en 2020, mais « il faut que l’immunité conférée par le vaccin se poursuive et donc que les Français éligibles fassent leur rappel de vaccination », a-t-il souligné.

Alors que ce rappel devient possible pour les plus de 50 ans en décembre, le porte-parole a redit que même si, pour l’heure, « il n’y a pas d’intégration dans le pass sanitaire » de cette dose supplémentaire, « il y aurait une logique à ce que, à partir d’un certain moment, ça rentre dans le pass », comme pour les plus de 65 ans à compter du 15 décembre.

« On a érigé une muraille grâce au vaccin, il faut éviter qu’elle se fissure », a-t-il fait valoir.

L’Autriche est devenue lundi le premier pays de l’Union européenne à confiner les personnes non-vaccinées contre le Covid-19 et a commencé à vacciner les enfants dès cinq ans, alors que l’Europe est confrontée à une reprise de l’épidémie.

Par Le Point avec AFP

Madagascar-Recrudescence de l’insécurité : Des espions au sein de l’armée

octobre 2, 2021

Depuis quelques mois, l’insécurité a pris de l’ampleur partout à Madagascar. Les dahalo (bandits) défient les forces de l’ordre en se livrant à des attaques par centaine et en maltraitant des femmes et des enfants avant de s’emparer de plusieurs centaines, voire des milliers de zébus. Il y a de cela une semaine, les bandits ont attaqué  une cinquantaine de taxis-brousse en se déplaçant en cortège sur la RN7. Les pertes déclarées en objets de valeur et argent volé, ainsi que la destruction des véhicules, s’élèvent à plusieurs milliards d’ariary. Dans les grandes villes, notamment dans la capitale, les pickpockets et les voleurs à la tire sévissent davantage en opérant de plus en plus dans des zones classées autrefois comme sécurisées. Face à cette recrudescence alarmante de l’insécurité, force est de constater que les forces de l’ordre sont toujours dévancées par les malfaiteurs et n’arrivent à réagir qu’après le drame.

Un agent de l’armée a laissé s’échapper une information officieusement hier durant la pause d’un match de foot. D’après lui, « des espions au sein des corps des forces armées communiqueraient des informations sur la stratégie de défense, d’attaque et de riposte des forces de l’ordre. Cela aide les bandits à anticiper les actions des forces de l’ordre tout en sachant où et quand attaquer. ». Une information à ne pas prendre à la légère, car effectivement les bandits arrivent toujours à attaquer au moment où les agents des forces de l’ordre sont occupés ailleurs. En milieu rural comme en milieu urbain, dans la majorité des cas, les bandits ont toujours une longueur d’avance face aux forces de l’ordre. Rares sont les cas où les services de renseignement arrivent à intercepter, voire à déjouer une attaque. Cela s’explique par le fait que les bandits sont au courant de la stratégie des forces de l’ordre. Or, notons que seuls les hauts gradés sont au courant de ces stratégies à l’avance. Ce sont eux qui les préparent et les mets en place. De ce fait, ces fuites d’informations confidentielles proviennent des généraux et hauts gradés. Des dirigeants qui se vantent d’avoir étudier en écoles de guerre.

Cette complicité avec les malfaiteurs n’est pas un cas isolé. Dans le quotidien de la population, beaucoup échangent des informations avec les malfaiteurs pour que ces derniers s’en sortent indemne au cours de leurs attaques. Les receveurs de taxis-be aident les pickpockets à entrer dans les bus et à identifier les cibles faciles, les commerçants des grands marchés de la capitale connaissent les identités des bandits, mais omettent de les divulguer, les commerçants du marché de « petite vitesse » s’unissent avec les escrocs en s’attaquant aux acheteurs naïfs et les agents de sécurité des marchés sont en majorité composés de pickpockets et de voleurs à la tire. Une réalité qui offre un avantage aux malfaiteurs et les aide à agir en toute impunité. Malgré les efforts des forces de l’ordre à adopter de nouvelles stratégies de riposte, les malfaiteurs auront toujours une longueur d’avance si quelqu’un les aide à anticiper leurs attaques. C’est ce phénomène qu’il faut éradiquer en premier.

Avec La Gazette de La Grande Ile par T. B