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Mexique: le président élu propose à Trump de « réduire les migrations »

juillet 2, 2018

Le nouveau président mexicain élu Andres Manuel Lopez Obrador salue ses partisans après sa victoire à l’élection présidentielle, le 1er juillet 2018 à Mexico / © AFP / PEDRO PARDO

Le président élu du Mexique Andrés Manuel Lopez Obrador a proposé lundi au président américain Donald Trump de « réduire les migrations » et « d’améliorer la sécurité », au lendemain de son écrasante victoire qui a porté la gauche pour la première fois au pouvoir.

« J’ai reçu un appel de Donald Trump et nous avons parlé durant une demi-heure. Je lui ai proposé d’envisager un accord global: des projets de développement générant des emplois au Mexique et parallèlement, de réduire les migrations et d’améliorer la sécurité », a écrit « AMLO » – comme il est surnommé – sur Twitter.

M. Trump avait indiqué un peu plus tôt avoir eu une « bonne discussion » téléphonique avec M. Lopez Obrador, prédisant « une très bonne relation » à venir.

« Je crois qu’il va essayer de nous aider sur la frontière », a-t-il ajouté.

Le candidat de 64 ans a remporté dimanche une victoire historique à la présidentielle mexicaine avec plus de 53% des voix, selon les estimations officielles, et obtenu une majorité des voix à l’Assemblée. Il semblait également en mesure lundi de contrôler le Sénat.

« Il y a beaucoup à faire pour le bien à la fois des Etats-Unis et du Mexique! », avait tweeté Donald Trump peu après l’annonce de cette victoire historique dimanche soir.

« AMLO » lui a répondu qu’il souhaitait une relation d' »amitié et de coopération » avec les Etats-Unis.

Le président américain a plusieurs fois accusé le Mexique « de ne rien faire » pour empêcher les migrants d’Amérique centrale d’atteindre la frontière avec les Etats-Unis, et promis de faire construire un mur pour stopper l’immigration clandestine provenant du sud.

– Ecrasante victoire –

Après deux échecs successifs, Lopez Obrador a obtenu une victoire écrasante à la présidentielle.

Son parti, Morena, a décroché six des neufs sièges de gouverneurs en jeu, dont celui de la capitale, qui revient pour la première fois à une femme.

Lundi, alors qu’un peu plus de 50% des bulletins de vote avaient été dépouillés, la coalition « Ensemble nous ferons l’Histoire » (Juntos Harmemos Historia), conduite par Morena avec le Parti du travail (PT) et le Parti rencontre sociale (Partido Encuentro Social), obtenait 213 sièges de députés sur les 500 en jeu.

Au Sénat, la coalition pourrait également obtenir la majorité selon les sondages de sortie d’urnes.

Cette victoire bouleverse le panorama politique mexicain jusqu’alors dominé par le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, droite), actuellement au pouvoir, et le Parti Action nationale (PAN, centre-droit).

Des partisans du nouveau président mexicain élu Andres Manuel Lopez Obrador fêtent sa victoire à la présidentielle, le 1er juillet 2018 à Mexico / © AFP / JOHAN ORDONEZ

L’ancien maire de Mexico a devancé de plus de trente points le jeune conservateur Ricardo Anaya (PAN), à la tête d’une coalition de droite et de gauche, et Jose Antonio Meade, du PRI, le parti au pouvoir, très loin derrière, en troisième position.

– Incertitudes –

« Je suis très conscient de ma responsabilité historique (…) Je veux passer à l’Histoire comme un bon président », a assuré le vétéran de gauche, au côté de sa femme, devant une foule de plusieurs milliers de sympathisants réunis sur la place du Zocalo, dans le centre de Mexico. « Je ne vous décevrai pas! », leur a-t-il promis.

Andrés Manuel Lopez Obrador a su capitaliser sur l’exaspération d’une grande partie des Mexicains en promettant de lutter contre la corruption et de chasser la « mafia du pouvoir » incarnée par l’impopulaire président Enrique Peña Nieto.

Le principal défi du président « sera d’accomplir ce qu’il a promis, et ce qu’il a promis est une utopie », a commenté à l’AFP l’analyste politique Jose Antonio Crespo. « Il n’y arrivera pas, mais on verra ce qu’il obtient ».

Saluant le « ton conciliateur » de Lopez Obrador dans son discours de victoire, le cabinet britannique Capital Economics regrette lundi avoir encore « peu de clarté sur la politique économique d’AMLO ».

Signe de cette incertitude: le peso mexicain et la Bourse locale ont chuté lundi, de 0,9% et 2,12% respectivement.

Lopez Obrador devra faire aboutir la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), avec les États-Unis et le Canada, crucial pour le Mexique dont les exportations sont tournées à 80% vers son voisin du nord.

Le nouveau président devra aussi faire reculer la pauvreté qui touchait 53,4 millions de personnes en 2016, soit 43,6% de la population, et qui alimente la violence criminelle.

Le pays a enregistré l’an dernier un chiffre record de 25.339 homicides et le processus électoral a été « le plus sanglant » de l’histoire du Mexique, avec au moins 145 assassinats d’hommes politiques, selon le cabinet d’études Etellekt. Dimanche, au moins deux militants ont encore été tués.

« AMLO » a promis de ramener la paix sociale dans le pays, au besoin en accordant une amnistie aux petites mains des cartels, une proposition qui a déclenché une vive polémique au Mexique.

Romandie.com avec(©AFP / 02 juillet 2018 23h24)

Tchad: vaste remaniement ministériel, réduction du nombre de portefeuilles

décembre 25, 2017

N’Djamena – Le président tchadien Idriss Déby Itno a remanié son gouvernement, réduisant le nombre de ministres de 37 à 24 pour des raisons d’économie, et changeant les titulaires de ministères clés comme la Sécurité publique, les Affaires étrangères, la Justice et les Finances, a appris l’AFP lundi.

Un décret présidentiel, lu à la télévision dimanche soir, réduit le nombre de portefeuilles ministériels, alors que l’Assemblée nationale tchadienne doit voter entre le 28 et le 30 décembre le budget pour l’année 2018 et que le Tchad traverse une crise économique.

Cette réduction « se justifie par les mesures d’austérité que prône le gouvernement », a indiqué à l’AFP un conseiller du Premier ministre sous couvert de l’anonymat.

« Par cette restriction, les plus hautes autorités veulent réduire les dépenses de l’Etat face à la situation de crise financière que connaît le pays », a-t-il ajouté.

La nouvelle équipe gouvernementale est marquée par le départ de 18 ministres tandis que 8 nouvelles personnalités y font leur entrée.

Les ministres des Affaires étrangères, Hissein Brahim Taha, et de la Sécurité publique, Ahamat Bachir, cèdent leur portefeuille.

Aux Finances, Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre par intérim depuis la démission de Christian Georges Diguimbaye le mois dernier, est confirmé à ce poste. Cette nomination intervient alors que le gouvernement tchadien négocie depuis plusieurs mois avec l’entreprise suisse Glencore au sujet de prêts gagés sur le pétrole tchadien, et concernant une restructuration de dette s’élevant à 1 milliard de dollars.

Le portefeuille des Affaires étrangères et de la Coopération est confié à Mahamat Zen Cherif, actuel ambassadeur du Tchad en Éthiopie.

Le ministère de la Sécurité publique devient le ministère de l’Administration, de la Sécurité publique et de la bonne Gouvernance. A sa tête est nommé Ahmadaye Abdelkerim Bhakit, ancien gouverneur de la région du Logone (sud).

Enfin, le secrétaire général de la présidence, Djimet Arabi, devient ministre de la Justice et garde des sceaux.

Romandie.com avec(©AFP / 25 décembre 2017 12h40

Alimentation: vers une consommation réduite de céréales, viandes et huiles

juillet 10, 2017

Des cultures de céréales à Bossée, dans le centre de la France, le 5 mai 2017 / © AFP/Archives / GUILLAUME SOUVANT

La planète devrait consommer toujours plus de produits laitiers au cours des dix ans à venir, mais la croissance de la consommation mondiale de céréales, de viandes et d’huiles végétales devrait marquer le pas, ont indiqué l’OCDE et la FAO lundi.

Les raisons de ce ralentissement, qui devrait aussi porter sur « les prix réels de la plupart des produits agricoles », viennent à la fois de la décélération de la croissance économique en Chine et de celle de la demande pour les biocarburants, soulignent les auteurs des « Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2017-2026 ».

« D’après les projections, la demande de produits agricoles destinés à la production de biocarburants est appelée à stagner compte tenu de la baisse des prix de l’énergie et de l’adoption d’une politique plus modérée concernant les biocarburants dans plusieurs pays », précise le rapport.

Cette correction permettra de réorienter les denrées de base vers leur destination normale: l’alimentation, et non plus l’énergie.

Pour mémoire, la crise alimentaire mondiale en 2007-2008, parallèle à la crise financière, avait eu pour origine une flambée du prix des denrées alimentaires de base, notamment de certains oléagineux utilisés pour les biocarburants, devenus trop chers et générant des émeutes de la faim dans plusieurs pays parmi les plus pauvres du monde.

– Outils anti-crise –

Dix ans après, le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, a estimé lundi qu’une crise similaire était désormais « beaucoup moins probable ».

De nouveaux outils, développés sous l’égide du G20, permettent d’étudier en temps réel la production de denrées alimentaires de base (céréales, oléagineux, viande de porc, de poulet, etc.), les cours mondiaux, la consommation pays par pays et les stocks.

« En 2007-2008, lorsque les cours ont commencé à grimper, nous ne savions pas ce qui se passait et la spéculation a pu faire ce qu’elle voulait », a rappelé José Graziano da Silva, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO).

« Maintenant, nous avons les informations, et il reste peu de place pour la spéculation », a-t-il poursuivi.

Dans les dix ans à venir, la demande alimentaire pour la plupart des produits de base devrait progresser « moins vite » qu’au cours des dix années passées, ajoute le rapport.

La consommation de céréales par habitant devrait être à peu près inchangée, sauf dans les pays les moins développés, où elle progressera.

Côté production, celle de céréales devrait augmenter de 12% d’ici 2026, essentiellement en raison de l’amélioration des rendements. Le Brésil devrait dépasser les Etats-Unis durant la décennie pour devenir le premier producteur mondial de soja.

Pour la viande, la demande croîtra régulièrement mais la croissance sera freinée dans de nombreux pays, notamment pour des raisons sociétales comme en Inde, et globalement la consommation de viande par habitant devrait stagner à 34,6 kilos par an d’ici 2026.

Etant donnée l’augmentation de la population mondiale, la consommation globale de viande devrait néanmoins progresser de 1,5% par an.

– Petits agriculteurs en difficulté –

« Les prix des productions agricoles vont baisser, ce qui devrait être une grande difficulté pour les agriculteurs, surtout les petits exploitants familiaux », a dit M. Graziano da Silva, inquiet de voir que, sur quelque 800 millions de personnes sous-alimentées, « beaucoup » sont des agriculteurs.

« Il y aura de plus en plus de protestations de petits agriculteurs en difficulté (dans le monde, NDLR), et il faudra plus de politiques publiques dans ces domaines », a-t-il averti.

Les deux dirigeants ont aussi averti d’un risque accru d’obésité dans les pays en voie de développement, en raison notamment de la hausse prévisible de la consommation de sucre.

D’ici 2026, la croissance de la consommation des produits laitiers devrait s’accélérer, surtout en Inde et au Pakistan, pays essentiellement végétariens, où ils remplacent la viande pour les apports de protéines.

Ainsi l’OCDE prévoit que la production mondiale de lait augmente à 178 millions de tonnes (+22%) d’ici 2026 comparé à la période de référence 2014-2016.

Romandie.com avec(©AFP / 10 juillet 2017 20h46)                

Canada: les feux de Fort McMurray, coup dur pour l’économie et les pétroliers

mai 9, 2016

Fort McMurray (Canada) – Les compagnies pétrolières ont stoppé ou significativement réduit leur production sous la menace des gigantesques feux de forêts à Fort McMurray, où plusieurs jours, voire des semaines, seront nécessaires avant un retour à la normale.

Les violents brasiers qui ravagent depuis plus d’une semaine les forêts en Alberta, vont brûler des mois, à moins de beaucoup de pluie, selon Chad Morrisson, directeur du service des incendies de la province de l’Ouest canadien.

Parmi les 100.000 personnes évacuées de la région de Fort McMurray figurent des milliers de travailleurs de l’industrie pétrolière, poumon économique de la province et moteur de l’économie canadienne avant la dégringolade du prix de l’or noir il y a deux ans.

L’ensemble des compagnies pétrolières du bassin des sables bitumineux ont suspendu ou considérablement réduit leurs opérations, évacuant le plus souvent leurs employés à l’approche des flammes de leurs installations.

La baisse de production représenterait entre 1 et 1,5 million de barils de pétrole par jour, selon les experts, alors que la production de ce bassin atteignait environ 2,5 millions de barils avant les feux.

Cela représente environ le tiers de la production canadienne, selon les analystes.

Pour les compagnies et pour l’économie canadienne, cette catastrophe tombe au plus mauvais moment. Sur les deux dernières années, les pétroliers ont licencié en masse leurs salariés et l’économie canadienne est même tombée en récession l’an dernier, le secteur énergétique comptant pour 10% du PIB.

En 2015, le secteur pétrolier et gazier a licencié 30.000 personnes, selon les chiffres du cabinet Petroleum Labour market, après déjà quelques milliers l’année précédente.

– ‘Pire que prévu’ –

Avant même le départ des feux il y a tout juste une semaine, l’économie de l’Alberta, où le secteur des ressources naturelles contribue pour le tiers du PIB, était déjà en récession. Pour le seul mois d’avril, 21.000 emplois avaient été supprimés, portant le taux de chômage à 7,2%, soit plus de deux fois son niveau d’avant la crise pétrolière.

Le gouvernement de la province prévoyait dans son budget tirer cette année 1,4 milliard de dollars canadiens de redevances du pétrole, mais cette manne va fondre avec les feux, alors qu’elles étaient de 9 milliards l’an dernier.

Avec cette catastrophe naturelle, l’économie canadienne va stagner au deuxième trimestre, prévient Douglas Porter, économiste en chef de la Banque de Montréal, dont la prévision initiale était de 1,5%.

Et cette prévision pourrait encore être révisée à la baisse, puisqu’elle est basée sur une production amputée d’un 1 million de barils de pétrole par jour pour environ deux semaines.

Cela pourrait finir par être pire que prévu, affirme à l’AFP cet économiste, tout en entrevoyant un rebondissement de la croissance dans la seconde moitié de 2016 avec notamment l’activité générée par la reconstruction partielle de la ville de Fort McMurray.

La facture des incendies pour les assureurs pourrait aller jusqu’à 9 milliards de dollars canadiens (6,5 milliards d’euros).

Officiellement, les compagnies pétrolières comme la canadienne Suncor misent sur un redémarrage rapide et fiable des installations une fois que les feux auront été maîtrisés ou éloignés de leur zone d’exploitation.

L’an dernier, des feux dans la région avaient également forcé des compagnies à arrêter 10% de la production du bassin, mais celle-ci avait pu reprendre au bout de seulement deux semaines.

Mais les choses seront beaucoup plus compliquées, dans le cas présent, a déclaré Douglas Porter. La grosse différence, c’est que, cette fois, c’est toute la main-d’œuvre qui a été évacuée.

Romandie.com avec(©AFP / 09 mai 2016 19h19)

COP21 : quatre nouveaux pays africains ont annoncé leurs plans de réduction de gaz à effet de serre

août 24, 2015
Une forêt en partie brûlée près de Mweso, en RDC. © Melanie Gouby/AP/SIPA

Une forêt en partie brûlée près de Mweso, en RDC. © Melanie Gouby/AP/SIPA

Alors que la Conférence sur le climat approche, la RDC, Djibouti, le Kenya et le Bénin ont à leur tour promis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils sont désormais sept pays africain à avoir rendu leurs copies. Découvrez leurs engagements sur notre carte.

À moins de 100 jours de la Conférence de Paris sur le climat (COP21), les engagements des pays africains se précisent. Car le grand rendez-vous, présenté comme la conférence « de la dernière chance », se rapproche.

Du 30 novembre au 11 décembre, les délégations de 195 pays seront présentes à Paris pour tenter d’arracher un accord international sur le climat. Pour préparer les débats, les États sont priés de rendre leur copie sur les engagements qu’ils sont prêts à consentir.

Pour l’heure, « 56 pays responsables de plus 60,3 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales se sont d’ores et déjà engagés », selon le site de la conférence. Parmi eux, sept pays africains. La RDC, Djibouti, le Kenya et le Bénin rejoignent ainsi le Maroc, le Gabon, et l’Éthiopie, les trois premiers États du continent à avoir rendu leur copie.

 

Le Kenya, un plan à 40 milliards de dollars

Nairobi s’est engagé à réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Un engagement pris au regard de la « vulnérabilité climatique » du pays, explique le document fourni par le Kenya : « L’économie est très dépendante de secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture, l’énergie et le tourisme ».

Le Kenya chiffre son plan à 40 milliards de dollars. Une somme que Nairobi ne pourra pas débourser seul. « Ceci est conditionné par le soutien international », a ainsi prévenu le pays.

Le Bénin mise sur le reforestation 

Le Bénin s’est engagé à éviter l’émission de 120 Méga-tonnes équivalent dioxyde de carbone. Le pays a par ailleurs pris des engagements pour accroître sa reforestation et ainsi séquestrer 163 Méga-tonnes équivalent dioxyde de carbone sur la même période.

Mais comme la plupart des pays africains, le Bénin fait savoir qu’il ne pourra financer seul ce projet. Si le pays mettra deux milliards de dollars sur la table, il lui faudra en trouver 28 autres pour tenir son engagement. Ce que justifie le document en soulignant la « responsabilité très négligeable [du pays] dans le réchauffement climatique » et « son appartenance aux groupes des Pays les moins avancés (PMA) ».

La RDC, une contribution « équitable »

Comme le Bénin, la RDC insiste sur la faiblesse de ses émission et sur son rôle de « puits net de carbone ». « Malgré cela, la RDC propose de mettre en œuvre des actions d’atténuation de façon à réduire ses émissions de 17% » d’ici 2030, explique Kinshasa. Pour atteindre cet objectif, la RDC demande une aide de 21 milliards de dollars.

L’ambitieux plan de Djibouti

« La République de Djibouti s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en 2030 de 40% », a fait savoir mi août le pays. Pour y parvenir, Djibouti mise sur le développement des énergies renouvelables, mais aussi sur l’importation d’énergie en provenance de l’Éthiopie voisine.

Jeuneafrique.com par Claire Rainfroy