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Canada: Des milliers de demandeurs d’asile refusés dans la nature

mars 21, 2023

Ottawa ignore le nombre précis de personnes toujours au Canada, malgré une mesure de renvoi.

« Arrêtez. Il est illégal de passer la frontière ici ou ailleurs qu'à un point d'entrée », peut-on lire sur une pancarte, en français et en anglais.

Des milliers de personnes, qui ont vu leur demande d’asile être refusée au Canada ces dernières années, seraient toujours au pays malgré une interdiction de territoire. Photo: La Presse Canadienne/Ryan Remiorz

Que deviennent les demandeurs d’asile arrivés en grand nombre, notamment par le chemin Roxham, dans les dernières années, lorsque leur dossier est rejeté?

Cette question n’a pas de réponse évidente. Si certains ont été renvoyés, d’autres sont peut-être encore au Canada, indique Immigration Canada, tout en avouant qu’Ottawa est incapable de suivre la trace de ces migrants, devenus parfois des illégaux.

Selon des données fédérales, près de 52 000 demandeurs d’asile déboutés seraient probablement toujours au pays, même si leur dossier a été refusé.

Ces chiffres figurent dans des demandes d’information faites par des députés conservateurs au Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration, dont Radio-Canada a obtenu copie.

Impossible, en réalité, d’avoir un chiffre précis. Cet inventaire peut être surdéclaré, est-il noté dans cette réponse d’Immigration Canada.

Lorsqu’un demandeur d’asile débouté ne confirme pas son départ du Canada, la mesure de renvoi n’est pas exécutée et le cas demeure dans l’inventaire des renvois, explique Immigration Canada, en soulignant que le système d’immigration du Canada ne permet pas l’arrestation et la détention proactives de toutes les personnes faisant l’objet d’une procédure de renvoi.

Un avion décolle de l'aéroport de Regina.

Ottawa organise des renvois sous escorte, par voie aérienne, dans certaines conditions. Photo: Radio-Canada/Matthew Howard

Pas de vérifications des départs

Il existe plusieurs types de renvois. Certains se font avec une escorte d’agents frontaliers, mais dans la majorité des cas, ces demandeurs d’asile déboutés doivent quitter le territoire par leurs propres moyens. Et aucun suivi précis n’est effectué.

« L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) n’est pas en mesure, à l’heure actuelle, d’indiquer avec précision le nombre de demandeurs d’asile déboutés qui ont quitté volontairement sans en informer l’ASFC. »— Une citation de  Extrait d’une réponse d’Immigration Canada

Le Canada ne fait pas de vérification de départ, regrette Stéphanie Valois, présidente de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration (AQAADI).

Elle-même ignore parfois la trajectoire de ses clients. Ça m’arrive que des personnes soient déjà parties, alors qu’on a un dossier ensemble. Avant une audience, je leur écris, parfois ils ne me répondent pas ou ils me disent qu’ils ont quitté le territoire canadien.

« On ne sait pas qui quitte le territoire. Ça pourrait être utile et plus facile pour tout le monde d’avoir un système qui collige toutes ces données. »— Une citation de  Stéphanie Valois, présidente de l’AQAADI

Certains peuvent aller aux États-Unis ou se faire émettre un document de voyage de leur pays d’origine sans que le Canada le sache, détaille cette avocate spécialisée en immigration.

Les renvois sous escorte minoritaires

Des renvois sous escorte ont lieu essentiellement pour des raisons de sécurité. Mais ils sont plutôt rares. Selon l’ASFC, ils représentent environ 10 % de tous les renvois exécutés. Habituellement, ceux-ci se déroulent par un vol commercial. Dans certains cas, les services d’un aéronef nolisé en sous-traitance peuvent être requis afin de pouvoir exécuter le renvoi sous escorte.

Un dossier refusé sur trois

Au cours des dernières années, le nombre de demandes d’asile a connu un bond important au Canada.

Ces personnes sont arrivées au Canada par voie aérienne, par le chemin Roxham ou ont fait leur demande d’asile dans un bureau fédéral, après être venues, par exemple, comme touristes.

Depuis 2017, près de 264 000 demandes d’asile ont été reçues par la Section de la protection des réfugiés (SPR) de la Commission de l’immigration et du statut de réfugiés du Canada. Celle-ci est responsable d’étudier ces demandes.

Au fil des années, les taux d’acceptation de ces demandes d’asile oscillent entre 62 % (2016-2017) et 57 % (2019-2020). En moyenne, un dossier sur trois est refusé (31 % de refus entre 2016 et 2021), selon la SPR.

Pour ces derniers, la suite devient plus complexe et les procédures peuvent s’étirer sur plusieurs années.

Dans la grande majorité des cas, ces personnes peuvent faire appel de cette décision. Une demande de considérations d’ordre humanitaire peut également être faite, notamment si elles prouvent qu’elles se sont établies au Canada avec des enfants.

Un agent regarde des demandeurs d'asile

Plus de 100 000 personnes sont arrivées au Canada par le chemin Roxham depuis 2017.(Photo d’archives): (Charles Contant/CBC)

Des trucs pour ne pas être trouvés

Au terme de ces procédures, les demandeurs d’asile déboutés font l’objet d’une mesure de renvoi. Ils doivent alors, comme l’indique l’Agence des services frontaliers(Nouvelle fenêtre)quitter immédiatement le Canada dès que celle-ci entre en vigueur.

La décision de renvoyer une personne du Canada n’est pas prise à la légère, précise Karine Martel, porte-parole de l’ASFC.

« Toute personne devant être renvoyée du Canada a droit à une procédure régulière devant la loi et toutes les mesures de renvoi sont soumises à divers niveaux d’appel et d’équité procédurale. »— Une citation de  Karine Martel, porte-parole de l’ASFC

Mais toutes ces personnes visées par une interdiction du territoire n’ont pas quitté le pays. Certains ont des trucs pour ne pas être trouvés et peuvent compter sur les membres de leur famille et de leur communauté pour les abriter, explique Immigration Canada.

Certaines personnes peuvent avoir recours à d’autres identités pour éviter d’être repérées, reprend le ministère, tout en soutenant que les agents de l’ASFC mènent des enquêtes proactives pour tenter de localiser les personnes visées par une procédure de renvoi qui ne se présentent pas.

Le PCC veut plus d’expulsions

Le député de Charlesbourg - Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus, debout dans la Chambre des communes

Selon le député conservateur Pierre Paul-Hus, Ottawa doit organiser davantage d’expulsions. (Photo d’archives) Photo: La Presse Canadienne/Justin Tang

Le nombre de personnes quittant le Canada varie également selon la façon dont celles-ci sont arrivées au pays. Depuis 2017, Ottawa a renvoyé 36 360 demandeurs d’asile qui ont fait une demande de manière régulière.

Ce chiffre est bien différent pour ceux qui sont venus par le chemin Roxham. Depuis 6 ans, plus de 100 000 personnes ont emprunté cette voie pour entrer au Canada. Durant cette période, 2012 renvois concernent des demandeurs d’asile déboutés en situation irrégulière, révèle l’ASFC, sans donner plus de précisions.

Ces données agacent le Parti conservateur du Canada (PCC), qui réclame des mesures de la part du gouvernement Trudeau.

Nous voulons que ceux qui ont vu leur demande d’asile être refusée soient interdits de séjour et déportés s’ils ne quittent pas volontairement, clame le député Pierre-Paul Hus.

« Ceux qui ont été refusés doivent quitter le pays. Ils ne respectent pas les critères qui ont été établis. »— Une citation de  Pierre Paul-Hus, député du PCC

Dans les faits, toutes les personnes dont la demande a été refusée ne peuvent pas être expulsées à l’heure actuelle.

Durant la pandémie, le Canada s’était engagé à ne pas déporter de gens, rappelle la présidente de l’AQAADI Stéphanie Valois.

Même si des demandeurs sont refusés, ils peuvent aussi rester ici. Certains n’ont pas de documents de voyage et d’autres viennent de pays où l’on ne déporte pas les gens, souligne-t-elle.

Par exemple, le Canada a temporairement suspendu les renvois vers Haïti, le Mali, la République démocratique du Congo, l’Irak, l’Afghanistan ou encore la Syrie, le Venezuela et le Yémen, en raison de la situation sur place. De nombreux demandeurs d’asile, provenant notamment du chemin Roxham, sont originaires de ces pays.

Cette situation, qui s’ajoute à l’augmentation historique de demandeurs d’asile, inquiète le Syndicat des douanes et de l’immigration. Celui-ci souhaite avoir davantage de moyens et de personnel.

Ce qu’on pressent, avec l’accumulation des demandes d’asile aujourd’hui, c’est que la pression risque d’être encore plus grande au niveau des mesures de renvoi à effectuer dans quelques années, anticipe le président du syndicat Mark Weber.

« Si le gouvernement veut s’assurer que l’Agence puisse continuer à répondre au nombre croissant de dossiers de façon soutenue, il faut former plus d’agents. »— Une citation de  Mark Weber, président du Syndicat des douanes et de l’immigration

Il est donc important d’avoir le personnel nécessaire pour traiter les demandes dans un délai raisonnable, et éviter un arriéré de travail encore plus grand en bout de ligne, avance-t-il.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, n’a quant à lui pas répondu aux questions de Radio-Canada.

Avec Radio-Canada par Romain Schué

Brazzaville refuse d’extrader vers Londres un congolais qui a arnaqué 2 millions dollars à une banque anglaise

mars 21, 2023

La police anglaise a émis un ordre d’extradition sur un sujet Congolais qui a trouvé refuge dans son pays d’origine. Il est accusé d’avoir arnaqué 2 millions de dollars à la banque Lloyds qui est le cinquième groupe bancaire opérant en Angleterre et Pays de Galles. Le Congolais GMT est détenteur aussi de la nationalité britannique et vivait à Londres depuis 20 ans. Brazzaville refuse de livrer son citoyen.

A Londres, on est persuadé que le fugitif GMT bénéficie d’une protection de certains membres influents du pouvoir congolais. Mais la partie congolaise met en avant la nouvelle constitution qui interdit l’extradition des citoyens congolais vers l’Europe.

GMT aurait selon la police anglaise arnaqué la somme de 2 millions de dollars à la banque Lloyds dans laquelle il travaillait. Le traçage de sa fuite indique qu’il a quitté Londres pour Dubaï avant de rejoindre Brazzaville.

A Londres, on reste confiant sur le professionnalisme de la police congolaise qui est obligée de se plier aux réquisitions d’Interpol.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Paul Kagame ne veut plus du « fardeau » des réfugiés de RDC

janvier 10, 2023

Le président du Rwanda s’exprimait devant le Sénat. Les combats entre les forces congolaises et les rebelles du M23 dans l’est de la RDC ont poussé plus de 70 000 personnes à trouver refuge dans le pays voisin.

Le chef de l’État rwandais, Paul Kagame, lors de la COP27 de Charm el-Cheikh, le 8 novembre 2022. © AHMAD GHARABLI / AFP.

Le Rwanda ne peut plus accueillir de réfugiés en provenance de République démocratique du Congo (RDC), en proie dans l’est aux violences des rebelles du M23, a déclaré le 9 janvier le président rwandais Paul Kagame devant le Sénat.

« Ce n’est pas le problème du Rwanda. Et nous allons faire en sorte que tout le monde se rende compte que ce n’est pas le problème du Rwanda », a-t-il dit. Ajoutant encore : « Je refuse que le Rwanda supporte ce fardeau. »

72 000 réfugiés

Dans l’est de la RDC, les combats entre forces gouvernementales et M23 ont exacerbé les tensions avec le Rwanda voisin, Kinshasa accusant Kigali de soutenir la rébellion. Ces violences ont poussé de nombreux Congolais à trouver refuge dans les pays voisins, dont le Rwanda. Selon l’Agence des nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le Rwanda comptait en novembre 2022 quelque 72 000 réfugiés congolais.

Ces derniers mois, Kigali a plusieurs fois nié son implication. Mais dans un rapport publié en décembre, un groupe d’experts de l’ONU affirme avoir collecté des « preuves substantielles » démontrant « l’intervention directe des forces de défense rwandaises [RDF] sur le territoire de la RDC », au moins entre novembre 2021 et octobre 2022. L’Union européenne a appelé le Rwanda à « cesser de soutenir le M23 ».

Initiatives diplomatiques

Le Rwanda a, de son côté, plusieurs fois imputé la responsabilité de la crise dans l’est de la RDC aux autorités de Kinshasa et accusé la communauté internationale de fermer les yeux sur le soutien supposé de son voisin aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Présentée comme une menace par Kigali, l’existence et la violence de cette milice ont justifié les interventions rwandaises passées en territoire congolais.

Des initiatives diplomatiques ont été lancées pour tenter de résoudre la crise de l’est de la RDC, où une force régionale est-africaine, dirigée par le Kenya, est en cours de déploiement.

Par Jeune Afrique (avec AFP)

France: en lune de miel à Paris, elle refuse de repartir au Congo avec son époux

janvier 2, 2023

Ce nouveau riche de la république a cru épater sa deuxième épouse en l’offrant un séjour en France pour célébrer leur lune de miel. Il va rentrer seul au Congo suite au refus catégorique de son épouse de rentrer à Brazzaville assumer son rôle de deuxième bureau. Pour la femme, il n’est pas question qu’elle retourne dans un pays à la dérive où rien ne marche. Elle a assisté impuissante au décès de son petit frère au CHU de Brazzaville venu se faire opérer d’appendicite.

Luc E, un cadre du Trésor Public ne pouvait s’imaginer que Nadège allait lui jouer un sale tour après leur pompeux mariage à Brazzaville. Celle qui était pendant un an sa maîtresse, a exigé être honorée et surtout passer sa lune de miel hors du pays. Alors que ses amis lui ont conseillé Dubaï ou Istanbul, le nouveau riche a choisit la capitale française pour la circonstance.

Aujourd’hui, Luc se souvient des doutes émis par sa première femme et mère de ses trois enfants sur la sincérité de Nadège. Incapable de s’opposer à ce mariage, elle s’est juste contentée de conseiller son époux et d’assumer la réalité.

Après le mariage, Luc E obtient un visa de France pour son couple et réserve un hôtel 5 étoiles parisien pour leur lune de miel. Il ignorait juste que sa deuxième épouse avait un autre plan conçu avec sa famille.

Une fois en France, elle a fait comprendre à son époux sa décision de ne plus rentrer au Congo et de vivre désormais en Europe. Paniqué, Luc a tenté en vain de ramener à la raison sa deuxième femme qui est restée ferme sur sa décision. Pour elle, leur couple pouvait bien continuer ensemble, malgré la distance et que Luc pouvait de temps en temps venir la rendre visite en France.

Mais, Luc, soupçonne son épouse de rester en France pour se remettre en couple avec son ex dont le voyage a été la cause principale de leur séparation.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Pérou: la présidente refuse de démissionner, le pape appelle à la fin des violences

décembre 18, 2022
Perou: la presidente refuse de demissionner, le pape appelle a la fin des violences
Pérou: la présidente refuse de démissionner, le pape appelle à la fin des violences© AFP/Diego Ramos

La présidente Dina Boluarte a déclaré qu’elle resterait à la tête du Pérou, ébranlé par des manifestations meurtrières depuis la destitution et l’arrestation de son prédécesseur le 7 décembre, le pape François appelant dimanche à la fin de violences.

Dans une nouvelle tentative de mettre fin à la crise et aux protestations, Mme Boluarte a demandé au Parlement d’avancer les élections générales.

« Que résoudrait ma démission ? Nous allons rester ici, fermes, jusqu’à ce que le Congrès se décide à avancer les élections (…) Je demande que l’on reconsidère le vote » de vendredi, quand le Parlement s’est prononcé contre l’avancement des élections générales de 2026 à 2023, a-t-elle plaidé.

Le président de l’Assemblée José Williams a déclaré vendredi que le vote devait être reconsidéré lors d’une prochaine session.

Dans un message télévisé, Mme Boluarte – vice-présidente du Pérou jusqu’à la destitution de Pedro Castillo – a déploré les manifestations qui ont fait au moins 19 morts et 569 blessés, dont des mineurs.

Certains décès sont liés à des affrontements avec des militaires, autorisés à intervenir pour maintenir la sécurité intérieure dans le cadre de l’instauration de l’état d’urgence pour une durée de trente jours.

« Ce n’est que par le calme et un dialogue sincère et ouvert que nous pourrons travailler (…). Comment pouvons-nous nous battre entre Péruviens, gâcher nos institutions, bloquer les routes ? », a-t-elle lancé.

« Crise politique et sociale »

La présidente, issue du même parti radical de gauche que Pedro Castillo, a expliqué que si les forces armées descendaient dans la rue, « c’était pour protéger » les citoyens « parce que la situation devenait incontrôlable ». Elle a dénoncé la présence de « groupes violents » organisés.

« Ces groupes ne sont pas apparus du jour au lendemain, ils avaient organisé tactiquement des barrages routiers », a-t-elle souligné.

Le pape François a prié dimanche lors de son Angélus place Saint-Pierre au Vatican « pour que cesse la violence dans le pays et qu’on emprunte le chemin du dialogue afin de surmonter la crise politique et sociale qui frappe la population ».

Les manifestants exigent la libération du président déchu Pedro Castillo, la démission de Mme Boluarte, la dissolution du Parlement et des élections générales immédiates.

Les protestations les plus intenses ont eu lieu dans la région andine du sud du Pérou, frappée par la pauvreté, où les revendications d’ordre social n’ont pas été satisfaites depuis longtemps.

Mme Boluarte, originaire d’Apurimac, l’une des zones de conflit, a prononcé une partie de son message en quechua, une langue parlée par une importante partie andine du pays.

Les manifestations ont éclaté après que M. Castillo a tenté de dissoudre le Parlement le 7 décembre et de gouverner par décret.

Ancien enseignant de gauche issu d’un milieu rural et modeste, il a été arrêté alors qu’il tentait de rejoindre l’ambassade du Mexique pour demander l’asile.

Initialement incarcéré pour sept jours, la justice a décidé jeudi qu’il resterait en prison pendant dix-huit mois, jusqu’en juin 2024, afin d’être inculpé de rébellion.

Il encourt une peine de dix ans de prison, selon le procureur Alcides Diaz, chargé du dossier.

200 touristes évacués

Quelque 200 touristes bloqués dans la célèbre région du Machu Picchu en raison des manifestations ont pu être évacués samedi, a constaté l’AFP.

A bord d’un train, ils sont parvenus près de la ville de Piscacucho, dans la région de Cuzco (sud), où un énorme rocher bloquait le passage.

De là, les touristes – dont des Nord-Américains et des Européens – ont marché environ deux kilomètres pour embarquer dans des bus en direction de la ville de Cuzco, qui a un aéroport international.

Avis Berney, une retraitée américaine de 77 ans, arrivée au Machu Picchu le 12 décembre, se trouvait parmi eux.

« Le train n’a pas pu partir, il y avait des rochers sur la voie. Ils voulaient nous évacuer en hélicoptère mais à cause de la météo ils n’ont pas pu », a-t-elle raconté à l’AFP.

Alex Lim, touriste canadien de 41 ans, qui voyageait avec sa femme, s’est lui aussi déclaré soulagé. « Je n’ai pas apporté mes médicaments contre l’hypertension et nous n’avions de vêtements que pour une journée. Je suis heureux de retourner à Cuzco ».

Le ministre du Commerce extérieur et du Tourisme Luis Fernando Helguero s’est réjoui du dénouement heureux pour ces touristes.

« Avec le soutien de la police et des forces armées nous avons pu réparer la voie ferrée », accessible désormais jusqu’à Piscacucho, à 29 km de Machu Picchu, a expliqué à l’AFP le ministre.

Le maire du village proche du Machu Picchu, Darwin Baca, avait déclaré à l’AFP que « 5.000 touristes » étaient bloqués à Cuzco.

Au moins 622 touristes dont 525 étrangers parmi lesquels une quinzaine de Français étaient bloqués sur le célèbre site, selon un recensement de la municipalité.

Le train, qui avait été arrêté depuis mardi, est l’unique moyen moderne de se rendre à la citadelle depuis Cuzco, l’ancienne capitale de l’empire inca, à 110 km.

L’aéroport de Cuzco, capitale touristique du pays, a rouvert vendredi dans l’après-midi, permettant le début de l’évacuation des touristes, selon des images diffusées par le ministère péruvien de la Défense.

Par Le Point avec AFP

Congo-Brazzaville/Moukondo : une famille refuse la dot d’un cadre des finances soupçonné être un détourneur des fonds publics

octobre 31, 2022
 Moukondo : une famille refuse la dot d’un cadre des finances soupçonné être un détourneur des fonds publics

Ce père de famille ne transige pas avec le manque des valeurs chez une personne et très jalouse de la dignité de sa famille. Il a opposé son refus catégorique à la dot de sa fille par un homme connu pour être un grand voleur de l’argent public. « Pour rien au monde ma fille n’épousera un voleur et je ne suis pas prêt à être un receleur des biens du peuple » a coupé court cet homme face aux pressions de certains membres de sa famille.

Il y a encore des Congolais de valeurs qui ne se vendent pas pour des miettes des voleurs. C’est le cas de Monsieur Ossebi, un retraité des impôts dont la fille devrait être dotée par un cadre des finances. Une humiliation que ce dernier n’oubliera jamais de sa vie.

Après une période de relation sentimentale, un cadre des finances a voulu officialiser les choses avec celle qu’il pensait faire sa troisième femme. Une fille de 27 ans sans enfant et fonctionnaire au ministère de la santé. Après avoir envoyé la lettre de demande aux parents de sa conjointe, il a été invité à se présenter accompagné de sa famille pour une communication importante de sa belle-famille.

C’est au quartier Moukondo du quatrième arrondissement de Brazzaville qu’il s’est ramené avec ses parents et quelques proches. Monsieur Ossebi qui a aussi invité pour la circonstance quelques membres de sa famille a remercié ses hôtes d’avoir répondu à son invitation avant de larguer ses missiles de croisière qui ont causé des dégâts inoubliables au prétendant de sa fille.

Il a dit avoir bel et bien reçu la lettre de demande de la main du fiancé de sa fille et après l’avoir examinée avec les siens, la décision de la rencontre a été prise pour clarifier les choses.

Monsieur Ossebi après cette brève introduction a remonté son parcours scolaire et professionnel rempli de loyauté, dignité et surtout d’éthique. Toujours dans son allocution, il a expliqué comment il a élevé et scolarisé ses enfants sans le moindre argent externe à son salaire. Tous ses biens immobiliers ont aussi été acquis grâce à la sueur de son front et est fière d’avoir servi le Congo dans les impôts sans être trompé dans les magouilles.

Pour lui, il était imaginaire que sa fille qui a été élevée sur des valeurs puisse se mettre en couple avec une personne qui n’en possède pas et qui est connue pour être un voleur des fonds publics. «  Cher fils, j’entends souvent que vous vantez vos biens ici et là…J’aimerais juste vous rappeler qu’avec votre salaire, il vous est impossible d’amasser tous ses biens ! ..Brazzaville est petite et on se connaît tous… Vos pratiques arrivent dans nos oreilles sans le moindre effort…En un mot, vous volez l’argent du Congo et c’est à cause de vous que certains compatriotes sont dans le malheur »

Une douche froide que le prétendant n’a su digérer devant sa famille et ses proches et a proférer des menaces contre Monsieur Ossebi avant d’être prié de quitter la concession. La famille Ossebi a fait savoir à leur fille qu’elle ne répondra pas de ce qui pourrait advenir si elle insistait sur sa relation avec ce voleur.

Avec Le Congolais.fr

Congo-Ouenzé : il refuse de payer la dot de 2 millions, sa fiancée a eu deux enfants avec un pauvre gratuitement

octobre 28, 2022
 Ouenzé :  il refuse de payer la dot de 2 millions, sa fiancée a eu deux enfants avec un pauvre gratuitement

Pour cet homme il était inconcevable que la famille de sa fiancée lui exige une dot de 2 millions Cfa alors que le père de ses deux enfants n’ a jamais fait même une simple présentation. Il a catégoriquement refusé de payer cette somme menaçant de continuer à vivre aussi gratuitement avec sa fiancée.

Certaines familles ont trouvé en leurs filles une source de financement importante en profitant de leur demande en mariage. D’autre part, des filles qui vivent des autres et qui tiennent à être honorées exercent toutes sortes de pressions sur leurs hommes afin de passer devant le maire et les deux familles.

A Ouenzé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Roch A a subi le chantage de sa fiancée sur la dot. Elle qui a eu deux enfants de sa première relation sans être honorée a trouvé en Roch A celui qui devrait la doter. C’est la condition imposée à Roch A avant de lui faire un enfant.

En concertation avec sa famille, Roch A a envoyé la lettre de demande à sa belle-famille comme le veut la tradition. Grande a été sa surprise à la réception de la liste de dot établie par sa belle-famille. Il devrait dépenser en tout la somme de 2 millions Cfa, et malgré sa requête d’une révision à la baisse, sa belle-famille est demeurée catégorique.

Cette position catégorique de la famille de sa fiancée a poussé Roch A aussi a posé quelques conditions jugées exagérées. L’homme a accusé sa belle-famille de ne pas être sérieuse dans leurs exigences. Il leur a fait savoir que celui qui a fait deux enfants à leur fille n’a jamais déboursé ni un franc avant de la laisser pour une autre.

Roch A a refusé d’être cet idiot à qui on exige de payer cher pour une marchandise déjà usée et a mis sa fiancée face à ses responsabilités.

Avec Le Congolais.fr

Air Canada s’excuse auprès d’une femme aveugle après avoir refusé son chien-guide

octobre 27, 2022
Un avion d'Air Canada décolle.

Air Canada affirme que les passagers ayant un chien-guide doivent l’inscrire au moins 48 heures avant l’embarquement, selon sa politique. Photo : La Presse Canadienne/Graham Hughes

Dena Wainwright, qui est complètement aveugle, affirme qu’elle ne « voyagera plus jamais avec Air Canada ». Le transporteur a refusé de la laisser monter à bord avec son chien-guide la semaine dernière pour un vol entre Toronto et Minneapolis.

La Canadienne de 49 ans, qui travaille aux États-Unis pour la firme Fidelity Investments, était venue à Toronto pour célébrer sa fête avec sa fille.

Elle raconte qu’elle avait voyagé avec Air Canada sans problème de Minneapolis à Toronto.

Lors de l’enregistrement dans la ville américaine, on lui a demandé si elle avait aussi rempli un formulaire pour son animal, Milo. Elle a répondu que non et l’employé lui a simplement souhaité un bon vol, sans lui causer de tracas, dit-elle.

Au retour, toutefois, Mme Wainwright raconte que les employés d’Air Canada à l’aéroport Pearson ne voulaient pas la laisser embarquer dans l’appareil avec son labrador de 5 ans, parce qu’il n’avait pas été enregistré au préalable. On lui a offert de le mettre en soute, mais elle a refusé.

Elle ajoute que le personnel lui a dit qu’elle pourrait avoir son chien-guide avec elle si elle pouvait « prouver » qu’elle était aveugle en présentant une carte de l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). Toutefois, elle n’avait pas une telle pièce d’identité étant donné qu’elle habite aux États-Unis.

« C’était humiliant, dégradant. »— Une citation de  Dena Wainwright, personne aveugle

Dena Wainwright tient la laisse du labrador noir.

Dena Wainwright avec son chien-guide PHOTO : FOURNIE PAR DENA WAINWRIGHT

Elle accuse Air Canada de l’avoir traitée comme une criminelle et affirme que les employés du transporteur à l’aéroport Pearson s’adressaient à sa fille plutôt qu’à elle comme si j’étais handicapée mentalement.

Mme Wainwright a finalement décidé de prendre un train avec son chien jusqu’à Windsor pour ensuite traverser la frontière en taxi et prendre un vol entre Détroit et Minneapolis, ce qui lui a coûté 2000 $, dit-elle.

Air Canada s’explique

Selon Air Canada, le propriétaire d’un chien-guide doit l’enregistrer au moins 48 heures avant le vol.

Un porte-parole du transporteur qualifie toutefois ce qui est arrivé à Mme Wainwright de « regrettable » et affirme qu’Air Canada lui a parlé pour lui présenter des excuses.

« Chaque année, Air Canada transporte avec succès des dizaines de milliers de clients ayant un handicap, mais dans ce cas-ci, nous n’avons pas été à la hauteur de nos normes habituelles en matière de service à la clientèle.  »— Une citation de  Air Canada (déclaration)

Le transporteur dit enquêter à l’interne afin de déterminer pourquoi Mme Wainwright a pu prendre le vol entre Minneapolis et Toronto avec son chien-guide sans avoir rempli le formulaire requis.

Larissa Proctor, de l’Institut national canadien pour les aveugles, affirme que les chiens-guides ne devraient pas aller en soute, mais elle recommande aux voyageurs de s’informer à l’avance auprès de leur transporteur pour connaître leur politique.

Elle invite aussi les employés des transporteurs à traiter une personne aveugle comme tout autre passager. La plupart du temps, si vous parlez à quelqu’un qui est aveugle ou mal voyant, on veut [que l’employé] nous parle directement comme pour les autres clients, note-t-elle.

Avec Radio-Canada d’après des renseignements fournis par Trevor Dunn, de CBC

Du « racisme » à Immigration Canada

octobre 18, 2022

Ottawa s’engage à revoir ses procédures pour augmenter le taux d’acceptation des permis pour les étudiants africains francophones.

Les bureaux d'Immigration Canada à Montréal

Selon le gouvernement fédéral, le comportement de certains agents d’immigration pourrait expliquer la forte proportion de refus de demandes de permis d’études visant les étudiants africains francophones. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers

« [Immigration Canada] reconnaît qu’il y a du racisme au Canada ainsi qu’au sein de sa propre organisation. »

Les mots sont forts et expliqueraient, en partie, le taux important de refus de permis d’étudiants visant des ressortissants africains francophones souhaitant venir au Canada, et particulièrement au Québec.

Cette phrase figure au milieu d’une réponse du gouvernement fédéral, donc du ministre de l’Immigration Sean Fraser, à un rapport publié à la fin du printemps réalisé par le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM).

Ce document de 22 pages a été discrètement mis en ligne à la fin du mois de septembre et n’a fait l’objet d’aucune conférence de presse ni intervention publique du ministre.

Des refus par inadvertance

Ce constat survient après différents reportages, ces derniers mois, révélant des rejets massifs de demandes en provenance de certains pays d’Afrique. Cela a provoqué l’incompréhension et la colère des établissements d’enseignement et des demandeurs concernés.

Pour justifier ces refus, Immigration Canada leur reproche, la plupart du temps, une intention de rester au Canada à l’issue de leur formation. Pourtant, dans le même temps, Ottawa met en place des programmes fédéraux pour prolonger le séjour des étudiants étrangers.

Jusqu’alors, le ministère s’était défendu en affirmant que toutes les demandes sont traitées de manière identique, peu importe le pays d’origine.

Dans sa réponse au CIMM, le ministre Fraser se montre beaucoup plus critique envers le comportement des agents d’immigration de son ministère.

« Le gouvernement convient qu’il est possible d’en faire plus en ce qui concerne les préjugés raciaux et la discrimination au sein de l’organisation et de ses politiques, programmes et fonctions de traitement opérationnel. »— Une citation de  Extrait d’une réponse du ministre de l’Immigration, Sean Fraser

Par inadvertance, il y aurait ainsi des taux de refus plus élevés chez les étudiants africains, souligne Sean Fraser, tout en précisant qu’Immigration Canada lancera une nouvelle étude interne portant sur la « lutte contre le racisme » au « premier semestre de 2023 », avec une « ronde de discussions » menée auprès de ses employés.

Sean Fraser parle assis à une table de presse.

Le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser Photo : La Presse Canadienne/Adrian Wyld

Un comité de travail avec Québec en préparation

Ottawa, dans l’ensemble de ce rapport, se dit très ouvert à revoir ses processus et se montre favorable à une série de recommandations proposées par un comité parlementaire. Mais peu de détails sur la réalisation de celles-ci y sont mentionnés.

Le gouvernement, promet Sean Fraser, accepte de revoir le processus de sélection des étudiants étrangers. Ces derniers doivent être évalués en fonction de critères davantage liés à leur potentiel et à leur valeur, ajoute-t-il.

Immigration Canada, dit-il, doit déployer davantage d’efforts pour comprendre les différences entre le taux d’approbation des demandes de permis d’études qu’obtiennent les demandeurs africains et celui qu’obtiennent les demandeurs d’autres régions.

Les étudiants africains qui souhaitent rester vivre ou travailler au Canada après leurs études ne devraient pas être pénalisés, résume le ministre, en reconnaissant qu’il faut clarifier les directives à l’intention des agents.

« L’intention de demander la résidence permanente ne peut mener au rejet d’une demande de permis d’études. »— Une citation de  Extrait d’une réponse du ministre de l’Immigration, Sean Fraser

Le gouvernement Trudeau compte aussi renforcer le dialogue entre le Canada et le Québec.

Un groupe de travail conjoint sur les permis d’études sera formé cet automne avec l’objectif d’aboutir à des mesures concertées.

Là encore, malgré nos relances, Immigration Canada reste flou et n’a fourni aucun plan sur ce sujet. [On est] en train d’élaborer un mandat pour le groupe de travail afin de mieux définir ses objectifs et la fréquence des réunions, indique Isabelle Dubois, porte-parole du ministère.

Cette idée est cependant accueillie favorablement par Québec, qui, tout en garantissant sa pleine collaboration aux travaux, met la pression sur Ottawa.

« Le Québec souhaite observer des résultats rapidement dans ce dossier. »— Une citation de  Émilie Vézina, porte-parole du MIFI

Le MIFI demeure préoccupé par les taux d’acceptation des demandes de permis d’études des étudiants africains francophones, soutient Émilie Vézina, porte-parole du ministère québécois de l’Immigration.

Plus de transparence avec Chinook

Le logiciel Chinook est utilisé depuis 2018 par les agents d’immigration pour traiter les demandes de permis d’études. Celui-ci est vivement dénoncé par différents experts en raison de son opacité. Immigration Canada « est d’accord avec la nécessité de la transparence », écrit le ministre Fraser. Des « consultations publiques sur les nouvelles technologies » seront menées et une « évaluation » de Chinook sera faite, ajoute-t-il, tout en spécifiant que cet outil ne prend pas « lui-même de décisions ».

Une étudiante fait ses travaux devant une fenêtre.

Le taux de refus des demandes de permis d’études provenant de certains pays d’Afrique francophone dépasse les 80 %. Photo : Getty Images/Thomas Lohnes

Ouverture pour un ombudsman

Sans s’y engager pleinement, Ottawa compte également étudier la faisabilité de créer un bureau d’ombudsman. Une telle instance est réclamée depuis des années, à la fois par des organismes et des élus fédéraux, face à l’afflux de demandes et de problématiques liées à l’immigration.

On est content, très satisfait de voir cette ouverture, souligne Claire Launay, la porte-parole de l’organisme Le Québec, c’est nous aussi, qui milite pour la mise en place d’un bureau indépendant, capable de soulever des enjeux.

« On a besoin rapidement d’un projet de loi et d’un ombudsman qui a des pouvoirs, des dents. Il faut des mécanismes de recours pour les immigrants. »— Une citation de  Claire Launay, porte-parole de l’organisme Le Québec, c’est nous aussi

Le ministre Fraser promet au préalable un examen approfondi et diverses consultations, avant, éventuellement, de demander les pouvoirs et les ressources appropriés. Aucun échéancier n’est précisé.

C’est dommage de rallonger le processus, déplore néanmoins Claire Launay. Les preuves de l’utilité d’un ombudsman ne sont plus à démontrer.

Avec Radio-Canada par Romain Schué

Espagne : un vieil homme blanc refuse d’être perfusé par une infirmière noire

octobre 4, 2022
 Espagne : un vieil homme blanc refuse d’être perfusé par une infirmière noire

D’après le site Jetcamer, l’homme est âgé de 65 ans, il habite la capitale de la Rioja, une province Espagnole riche en vin et située au nord. Le sexagénaire a été conduit de toute urgence au centre hospitalier Logrones de San Pedro dans la banlieue de Logrono suite à une complication respiratoire.

Le sexagénaire n’a pas du tout apprécié  que son suivi soit assuré par une infirmière noire d’origine cubaine. Elena Sanchez l’infirmière noire, employée depuis plus de cinq ans dans  cet hôpital, était chargée du suivi du malade. Et quand elle s’est rapprochée du malade pour le perfuser, ce dernier a opposé un refus catégorique, mettant en doute les capacités de l’infirmière. Cette dernière a immédiatement alertée sa hiérarchie.

Arrivé en catastrophe dans la chambre d’hospitalisation du sexagénaire, le directeur de l’hôpital, le docteur Asensio, a subi toute la foudre du malade qui lui reproche sa légèreté. Selon le malade, le médecin fait preuve d’une légèreté parce qu’il laisse une noire le suivre. Mais l’hôpital de Logrones de San Pedro n’a pas donné de suite favorable à sa requête.

Le docteur Asensio a fait comprendre au malade que son infirmière Cubaine avait les mêmes compétences que toute autre infirmière opérant dans son hôpital. Qu’il comprenait ses inquiétudes, mais son suivi serait assuré par Elena, qui du reste venait d’être désignée « Infirmière du mois »

Avec Le Congolais.fr