La pluie tombe sur ma tombe
Loin des regards amis et ennemis
Lorsque les termites rongent ma robe
La terre recouvre ma chair ensevelie
Quand certains fêtent dans la joie le bonheur
D’autres pleurent sans manger dans le malheur
Dans l’indifférence totale de nos représentants
Qui s’accrochent pour leur argent au parlement
Même lorsque les inondations gagnent nos maisons
Les gouvernants sans états d’âme et sans raison
Se la coulent douce malgré les folles intempéries
Devenons pour eux les maudits de leurs soucis
Bernard NKOUNKOU