La Fondation Pierre Elliott Trudeau se trouvait sous les feux des projecteurs depuis l’annonce d’un don effectué par un homme d’affaires chinois. Photo : Fondation Pierre Elliott Trudeau
La Fondation Pierre Elliott Trudeau confirme avoir finalement remboursé le don chinois de 140 000 $ qui l’a plongée dans la controverse, au moment où des allégations d’ingérence étrangère en politique canadienne soulèvent de nombreuses questions.
L’organisme a indiqué vendredi avoir reçu confirmation que le chèque, émis au nom de l’entreprise « L’aigle d’or du millénaire », avait finalement trouvé preneur et avait été déposé.
Le quotidien The Globe and Mail avait révélé que la Fondation avait reçu, en 2016, un don de 200 000 $ de la part de Zhang Bin, un conseiller politique du gouvernement chinois, et de Niu Gensheng, un homme d’affaires et philanthrope chinois.
Le PDG par intérim de la Fondation Trudeau, Edward Johnson, a cependant assuré cette semaine que la Fondation avait reçu deux paiements de 70 000 $, pour une somme totale de 140 000 $.
Selon nos informations, le conseil d’administration de l’organisme était divisé sur la manière de gérer la crise. La Fondation était incapable de rembourser le don, parce qu’elle n’arrivait pas à trouver à qui remettre l’argent.
« L’aigle d’or du millénaire » liée au gouvernement chinois
Zhang Bin, l’un des deux hommes d’affaires ayant participé au don, est le président de l’Association chinoise de l’industrie culturelle, qui affirme mener ses activités sous l’autorité du gouvernement chinois. D’ailleurs, le site web de cette association indique qu’elle adhère aux idéologies du Parti communiste chinois et qu’elle a été créée avec l’approbation du Conseil d’État de la Chine.
Cette même association affirme que « L’aigle d’or du millénaire » est l’une des membres de son conseil d’administration et que le ministère chinois de la Culture appuyait sa création. Cette entreprise serait dirigée par le milliardaire Zhang Bin, d’après plusieurs registres d’entreprises chinoises privées.
Une enquête demandée
Dans une lettre adressée à la vérificatrice générale du Canada, Karen Hogan, le PDG par intérim de la Fondation Trudeau demande une enquête sur la gestion de ce don devenu un enjeu politique, et offre la pleine collaboration de l’organisme en ce sens.
Mardi matin, huit administrateurs de la Fondation et sa présidente-directrice générale, Pascale Fournier, ont annoncé leur démission en bloc, en expliquant que la politisation de l’affaire avait rendu impossible le statu quo au sein de l’organisation. Mme Fournier travaillait à titre de PDG pour la Fondation depuis cinq ans.
La Fondation Trudeau, un organisme qui se décrit comme indépendant et non partisan, pilote un programme de leadership et de mentorat. Le premier ministre Justin Trudeau y a participé à compter de sa création, en 2001, jusqu’en 2014.
Radio-Canada avec des informations de Louis Blouin et de La Presse canadienne
1,2 milliard de dollars manquent encore selon un document de l’Agence du revenu du Canada. Photo: Getty Images/Istockphoto/Bukhorova
Des milliers de Canadiens qui ont reçu une aide fédérale pendant la pandémie n’y étaient en réalité pas admissibles et n’ont toujours pas remboursé l’argent.
Parmi ses aides on compte les 2000 $ reçus par mois dans le cadre de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE).
En mai dernier, l’Agence du revenu du Canada a envoyé une note à 260 000 Canadiens à travers du pays pour leur indiquer qu’ils avaient reçu une aide qu’ils n’auraient pas dû percevoir et que, par conséquent, ils devaient rembourser.
Pourtant, en septembre seulement 19 000 personnes, soit moins d’un dixième, ont remboursé l’argent selon un document qui a été remis à la Chambre des communes plus tôt cette semaine.
Ainsi, près de 16 millions de dollars ont été remboursés, mais 1,2 milliard de dollars manquent encore selon le document.
Ron Anicich est ingénieur du son à Toronto. Il a reçu un avis pour rembourser l’argent qu’il a perçu dans le cadre de la PCU. Il dit avoir été paniqué parce qu’il pensait y être admissible.
Je suis certain que j’aurai été à la rue si je n’avais pas eu accès à la [PCU] durant cette période, affirme-t-il.
Les programmes d’aide comme la PCU étaient basés sur des attestations fournies par les demandeurs. Ces derniers devaient déterminer par eux-mêmes s’ils étaient admissibles en fonction de critères donnés.
Le gouvernement avait alors promis que les personnes qui avaient soumis leur demande de bonne foi n’auraient pas de pénalités si elles avaient fait une erreur dans leur déclaration concernant leur admissibilité. Toutefois, elles auraient à rembourser l’argent perçu par erreur.
L’ARC précise qu’il n’y a pas d’échéancier fixe pour ce remboursement et que l’agence s’engage à rester flexible.
Ron Anicich est loin d’être certain qu’il pourra rembourser l’argent rapidement.
C’est une énorme dette, je n’ai absolument aucun moyen de la payer et je ne vois pas comment je le pourrai dans un futur proche. Franchement, ça me déprime, indique-t-il.
D’autres remboursent volontairement
L’ARC indique toutefois qu’avant que l’agence envoie sa note aux personnes concernées, 341 000 Canadiens avaient déjà remboursé d’eux-mêmes près de 910 millions de dollars qu’ils n’auraient pas dû recevoir.
Le critique sur les dossiers financiers du NPD Daniel Blaikie insiste sur le fait que le gouvernement fédéral aurait dû regarder de plus près la démographie des 260 000 Canadiens qui doivent encore rembourser de l’argent. Pour lui, il faudrait déterminer si une partie d’entre eux ont de bas revenus et annuler leur dette.
On ne sait pas quelle partie de la dette est vraiment récupérable. Parce qu’avec des gens qui gagnent moins de 20 000 ou 24 000 dollars par an dans notre économie actuelle, ils n’ont pas l’argent pour rembourser le gouvernement, estime Daniel Blaikie.
Il ajoute que le gouvernement devrait se concentrer sur la recherche de fraudeurs qui ont tiré profit de l’aide fédérale.
Le député conservateur Kelly McCauley reconnaît que les personnes qui ont reçu de l’argent à tort doivent le rembourser, mais il reste ouvert quant à l’échéancier.
Je veux que cet argent des contribuables qui a été remis par erreur soit remboursé, que cela soit demain, dans un moins ou dans six mois, explique-t-il.
S’il reconnaît le caractère urgent de la mise en place des aides pendant la pandémie, il critique le fait que les Libéraux ne se soient pas servis de cette expérience afin de créer des garde-fous pour de prochains programmes.
Par Radio-Canada avec les informations de Darren Major
Quand il se regarde au miroir, il se voit pour un idiot, têtu et naïf ayant refusé d’écouter son entourage qu’il a qualifié à ce moment de jaloux. Aujourd’hui, il leur donne raison et regrette amèrement de s’être engagé dans cette voie d’un mariage pompeux à 30000 euros pour une fille qui ne valait pas le méritait pas. Six mois à peine après cette grande fête, elle lui a quitté pour son ex petit-ami arrivé du Congo. Aimé le P, continue malgré tout de rembourser à sa banque cet argent emprunté pour ce mariage.
C’est comme acheté une voiture à crédit de trois ans et être victime d’un accident six mois plus tard. Bien que la voiture soit irrécupérable, le remboursement du crédit suivra son cours normalement avec pincement au cœur. Un Congolais appelé Aimé le P a été trahi par le complexe d’infériorité qui caractérise tous ces Congolais n’ayant pas vécu une bonne vie au pays et une fois en France veulent se venger.
A ses 32 ans et après 8 ans de séjour en France, Aimé le P est tombé sur une fille fraîchement arrivée du pays via le Sénégal, lors d’une fête. Sans réfléchir froidement, il a mis la fille dans son appartement de Noisy-Le -Sec et a programmé un mariage pompeux malgré les réticences de cette dernière qui demandait un peu de temps encore.
Elle savait dans sa réticence que son véritable amour resté en Afrique devrait la rejoindre sous peu, mais c’était vu contrainte de se mettre en couple à cause des réalités de France. Aimé le P, qui a assisté à plusieurs mariages des Congolais rêvait faire mieux et imiter les voleurs du Congo an alignant trois jours de fête.
Son entourage auprès duquel il a demandé le lui a déconseillé, certains le suggérant même d’aller au pays s’acheter des terres que de gaspiller de l’argent pour un simple mariage dont les issues en France sont connues. Mais pour Aimé le P, sa future femme était spéciale, très différente d’autres Congolaises amoureuses de la CAF.
C’est avec un budget de 30000 euros, emprunté à sa banque que ce mariage somptueux va se faire avec un bonus de trois jours de fête et une lune de miel dans un hôtel de luxe de la côte d’Azur.
Un mariage qui n’a duré que 6 mois, le temps que le véritable homme de la fille n’arrive en France et l’extraie de la maison du P Aimé. Dans ses « bimpoyilas », il raconte partout que sa femme est une idiote en se mettant en couple avec un sans papiers, alors que lui devrait lu donner un titre de séjour. Aimé le P, a juste oublié que pour certaines filles, l’amour prime plus que les papiers. Il rembourse un argent qui ne lui a profité en rien, sinon que faire manger et boire ses invités.
De plus en plus de militaires déposent des demandes de remboursement de leur traitement au cannabis médical, dont la facture pourrait atteindre 200 millions $ en 2022-2023. Photo : Combat Camera/DND
Ottawa rembourse un nombre record d’anciens combattants pour leur consommation de cannabis thérapeutique, alors que de nouvelles données révèlent que le gouvernement fédéral a payé plus de 150 millions $ lors de la dernière année financière.
Cette somme représente plus de deux fois le montant payé il y a à peine trois ans.
Et il ne s’agit que d’un début, selon les prévisions d’Anciens Combattants Canada qui estiment que le gouvernement est en voie de dépenser près de 200 millions $ en cannabis cette année, alors que de plus en plus de militaires soumettent des demandes de remboursement pour leur traitement.
Si les experts et les groupes de défense admettent être incertains des raisons qui expliquent cette forte hausse de la demande, ils s’entendent pour dire qu’il y a un besoin pour approfondir la connaissance concernant les avantages réels et les risques possibles de la consommation de marijuana par les anciens combattants, surtout parce que ce sont les contribuables qui payent la note.
Nous avons désespérément besoin de plus d’études pour savoir si ces politiques et la consommation actuelle sont susceptibles de faire plus de bien ou plus de mal, observe le directeur adjoint du Centre de recherche sur le cannabis médical Michael G. DeGroote de l’Université McMaster, Jason Busse.
« On ne le sait pas pour le moment. »
Anciens Combattants Canada a commencé à rembourser un petit nombre d’ex-militaires pour leur consommation de cannabis en 2008. À ce moment, les approbations étaient accordées de manière extrêmement limitée et seulement sur recommandation d’un médecin.
Exceptions légales
Cette décision faisait suite à une série de jugements des tribunaux, remontant à plus de 20 ans, qui ouvraient la porte aux premières exceptions légales permettant la consommation de cannabis pour des raisons médicales et protégeant les patients de poursuites criminelles.
Puis, en 2014, Santé Canada a assoupli ses règles concernant l’autorité pour accorder la permission de consommer du cannabis à des fins médicales ainsi que les motifs pour en consommer. Ces nouvelles consignes n’imposaient pas de limite sur la quantité de cannabis consommée ni sur le coût.
À l’époque, Anciens Combattants Canada remboursait 112 ex-militaires pour une facture annuelle de 409 000 $. Dès l’année suivante, les chiffres avaient bondi à 600 consommateurs, pour une facture totale de plus de 1,7 million $.
D’après les données fournies par le ministère au ministre Lawrence MacAulay en juin dernier, le gouvernement a remboursé plus de 18 000 anciens militaires pour un total de 153 millions $ en cannabis en 2021-2022.
Pour l’année financière 2022-2023, les dépenses du programme sont estimées à 195,2 millions $, peut-on lire dans la note.
Cette explosion des coûts se poursuit malgré une décision du gouvernement libéral en 2016 de limiter les demandes à trois grammes par jour et à une valeur de 8,50 $ par gramme. Une permission spéciale sur recommandation d’un médecin peut permettre d’obtenir un maximum de dix grammes par jour.
L’imposition de ces limites avait soulevé l’ire des anciens combattants et des groupes de défense qui plaidaient que cette mesure aurait des conséquences néfastes. Selon la note préparée pour le ministre, un ancien militaire sur cinq a droit à plus de trois grammes par jour.
À titre comparatif, Santé Canada indique que le nombre de Canadiens enregistrés comme consommateurs de cannabis pour des raisons médicales, dont les dépenses sont normalement remboursées par des assureurs privés, est passé de 345 000 en octobre 2018 à 257 000 en décembre dernier.
Explosion de la consommation
Des responsables du Réseau de transition des vétérans, un organisme établi en Colombie-Britannique qui fournit des services de soutien et de conseil auprès des anciens membres des Forces armées canadiennes, ont été témoins de l’explosion de la consommation au cours des dernières années.
« Voir ces chiffres de la croissance d’année en année, pour moi, ça correspond à ce qu’on observe dans la manière dont c’est devenu commun dans le milieu des anciens combattants. »
Le directeur de la clinique nationale du réseau, le Dr Paul Whitehead, estime qu’environ la moitié des anciens combattants qui participent aux programmes de l’organisme consomment une forme ou une autre de cannabis pour des raisons médicales. Toutefois, les raisons exactes, la fréquence et le dosage varient largement d’une personne à l’autre.
Des experts citent un grand nombre de raisons pour expliquer la hausse de la consommation, incluant la pandémie de COVID-19, une plus grande sensibilisation, une moins grande stigmatisation, ainsi que l’émergence d’une industrie de plusieurs millions de dollars.
Certains anciens combattants et des groupes de défense plaident que la consommation de cannabis a permis de réduire le recours aux opioïdes et autres narcotiques.
Sans pouvoir confirmer si cette affirmation est juste, le Dr Whitehead rapporte une baisse de la consommation d’alcool chez les clients de son organisation.
Impacts difficiles à mesurer
Malgré tout, il souligne comme bien d’autres que des interrogations demeurent au sujet des réels effets du cannabis sur les anciens combattants.
« Nous avons la conviction qu’il y a des effets positifs parce que c’est ce que les anciens combattants nous disent et ils nous le disent souvent. Mais on ne sait pas de quelle façon. Je crois que c’est ce que l’on doit réellement comprendre : comment ça fonctionne? Pourquoi ça fonctionne? »
Le chercheur Jason Busse a tenté de répondre à ces questions à l’Université McMaster. Ce qu’il a découvert jusqu’ici est la rareté des données sur les effets du cannabis médical. Les rares informations disponibles parlent d’un impact inexistant ou limité sur la majorité des sujets souffrants de douleurs chroniques ou de troubles du sommeil.
Le manque d’informations valables perdure malgré les promesses répétées du gouvernement fédéral d’investir dans la recherche sur cet enjeu. Jason Busse blâme d’ailleurs Santé Canada, dont la réglementation et les obstacles bureaucratiques ont empêché la mise sur pied d’études cliniques à grande échelle.
Bien qu’ils aient entendu les témoignages des anciens combattants qui vantent les bienfaits de la marijuana, Oliver Thorne et le Dr Whitehead se disent inquiets de voir des ex-militaires consommer de la drogue pour fuir leurs traumatismes psychologiques plutôt que de les affronter.
On adorerait voir les budgets des programmes de consultation, que ce soit les nôtres ou d’autres, augmenter de manière aussi importante chaque année, note M. Thorne.
Des courriels envoyés par Service Canada réclamant le remboursement de sommes reliées à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ont été assimilés à des tentatives de fraude par certains destinataires. Mais il n’en est point, répond Service Canada.
Service Canada précise que ces courriels ne sont pas des canulars et que les personnes concernées devront rembourser les sommes exigées. Photo : Radio-Canada/Christian Milette
En ouvrant des courriels de Service Canada leur réclamant le remboursement de prestations versées pendant la pandémie, des destinataires ont cru observer certaines irrégularités.
Un logo étrange, une police grise, au lieu du noir généralement utilisé dans la correspondance officielle du gouvernement. Certains courriels d’abord rédigés en français, puis en anglais.
On vous a versé plus de prestations que le montant auquel vous aviez droit, affirmait l’une des correspondances consultées par CBC.
Il y avait un lien et un numéro 1 800.
Certains ont balayé ces courriels du revers de la main, persuadés qu’ils avaient affaire à une énième tentative d’escroquerie commise par des fraudeurs se faisant passer pour une agence gouvernementale.
D’autres sont allés en ligne pour raconter comment ils ont tenté d’obtenir des réponses de Service Canada. L’un d’eux a affirmé qu’un agent lui avait raccroché au nez lorsqu’il avait appelé pour poser une question.
Sur Twitter et Reddit, certains ont déclaré que le formatage était très différent de la correspondance gouvernementale qu’ils avaient reçue par le passé. Pour l’un d’entre eux, le logo du gouvernement avait l’air horrible, comme s’il avait été réalisé avec une application de base comme Microsoft Paint.
D’autres ont trouvé suspect d’être contactés par courrier électronique, plutôt que par message sécurisé.
Plus de 100 personnes ont signalé ces courriels à l’organisme national de surveillance de la fraude. Mais Service Canada confirme que ces courriels ne sont pas un canular et que les personnes qui les reçoivent doivent vraiment payer.
Le site de l’Agence du revenu du Canada et de la Prestation canadienne d’urgence Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers
L’agence utilise l’adresse électronique EI-AE.ServiceCanada@canada.gc.ca pour contacter les gens au sujet de l’assurance-emploi et des prestations d’urgence. Elle a envoyé 26,2 millions de courriels à partir de cette adresse depuis mars 2020, y compris des courriels sur la PCU.
Le gouvernement avait lancé ce programme d’aide de 2000 $ par mois pour offrir un soutien aux travailleurs mis à pied ou dont les heures de travail avaient été considérablement réduites en raison des mesures de confinement.
On ne sait pas avec certitude combien de variantes de la lettre de remboursement ont été envoyées.
Certains courriels consultés par CBC réclament le remboursement d’une partie de la prestation, sans préciser le montant.
Les destinataires sont invités à appeler un numéro 1 800 ou à cliquer sur un lien pour communiquer des informations qui pourraient modifier notre décision et avoir un impact sur le montant que vous devez dans les 30 jours. Le courriel indique ensuite qu’ils recevront par la poste une lettre détaillant leur dette et la manière de la rembourser.
D’après Service Canada, 1,7 million de Canadiens ont été ou seront contactés parce qu’ils ont touché le plein montant de la PCU, une somme à laquelle ils se sont finalement avérés inadmissibles.
De chèques du gouvernement du Canada reçus dans le cadre de la Prestation canadienne d’urgence. Photo : Radio-Canada
L’agence invite les personnes concernées à composer le 1 800 622-6232 pour valider l’intégrité de ces courriels.
Le Centre antifraude du Canada dit avoir reçu 166 rapports sur ces courriels depuis mars 2020, ce qu’un porte-parole a attribué au grand nombre d’escroqueries en circulation, et [au fait que] dans certains cas, il est difficile de savoir si le courriel est légitime ou non.
Une vigilance de tous les instants
Selon un expert, les Canadiens devraient faire preuve d’une vigilance accrue à l’égard de tout courriel demandant un paiement, étant donné le nombre d’escroqueries sophistiquées qui sévissent au Canada, notamment en lien avec les demandes de remboursements de la PCU et à Service Canada.
Je pense que les individus, compte tenu de la facilité avec laquelle ils peuvent être victimes et de toutes les étapes qu’ils doivent franchir [si leurs comptes sont compromis], sont parfois trop prudents, a déclaré Ritesh Kotak, expert en cybersécurité à Toronto.
N’importe qui peut usurper une [adresse] électronique. Elle semble provenir d’une personne en particulier, mais ce n’est pas le cas. Et c’est relativement simple à faire. Les pirates et les fraudeurs ne le savent que trop bien.
M. Kotak dit que Service Canada devrait reconsidérer son choix et se demander si le courriel est le meilleur moyen de contacter les gens au sujet des remboursements, alors qu’il pourrait plutôt envoyer des messages sécurisés ou des lettres par la poste.
Il est clair qu’il existe des moyens pour le gouvernement de communiquer de manière sécurisée, et il devrait en tirer parti.
Un porte-parole de Service Canada a mentionné que le contenu et la forme de ses courriels s’inspirent de l’avis d’experts en matière de protection de la vie privée, de droit et de communication, et qu’ils sont conformes aux politiques gouvernementales. Les courriels où le français apparaît avant l’anglais proviennent de ses bureaux du Québec, a précisé l’agence.
À la question de savoir si l’agence envisagerait d’apporter des changements pour éviter toute confusion, un porte-parole a émis la déclaration suivante : Nous examinons continuellement les commentaires des clients sur toutes nos communications, et ces commentaires guident la façon dont nous échangeons des informations avec les clients.
Avec Radio-Canada d‘après un texte de Laura McQuillan de CBC.
Depuis le 1er janvier, et plus particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, la monnaie russe a perdu 45 % de sa valeur.
Un rouble russe sur un symbole de dollar. Photo : Getty Images/AFP/Kirill Kudryavtsev
Les autorités russes ont établi une liste de pays « hostiles » à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45 % depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement.
Cette liste de pays comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée du Sud, les États-Unis, la Suisse et Japon.
Ce texte a été préparé à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, qui établissait en termes vagues une procédure provisoire de remboursement des dettes envers certains créanciers étrangers.
Pour ce faire, un débiteur pourra désormais demander à une banque russe de créer un compte spécial en roubles au nom du créancier étranger et de lui envoyer un paiement en équivalent rouble, au taux de change du jour de la Banque centrale.
Cette nouvelle procédure temporaire s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois en équivalent à la devise étrangère.
Il s’agit d’une des premières réponses russes aux sanctions sans précédent imposées à la Russie par de nombreux pays occidentaux à la suite de son intervention militaire en Ukraine.
Les sanctions ont provoqué une dépréciation historique du rouble et s’accompagnent du gel d’une partie des fonds des autorités à l’étranger, empêchant la Banque centrale de soutenir la devise russe.
Lundi, l’inquiétude des marchés se focalisait sur la possibilité de sanctions économiques qui viseraient directement le pétrole russe.
Première victime sur le marché des changes, la monnaie russe fondait de 10 % lundi vers 6 h (HNE), à 137,70 roubles pour un dollar, après avoir touché 142,18 roubles, un nouveau plus bas historique.
Depuis le 1er janvier, le rouble a dégringolé de 45 %.
MONTRÉAL — La plateforme de sociofinancements GoFundMe affirme qu’elle a changé ses plans pour les millions de dollars amassés en soutien aux manifestants qui occupent le centre-ville d’Ottawa depuis plus d’une semaine.
La société a retiré la collecte de fonds de son site vendredi soir, affirmant que des preuves policières suggéraient qu’elle s’était transformée en une «occupation, avec des rapports de police faisant état de violences et d’autres activités illégales», et s’était engagée soit à rembourser l’argent collecté, soit à le redistribuer à des organisations caritatives choisies par les organisateurs de la manifestation.
Mais GoFundMe a depuis publié un article de blogue indiquant que la société a changé d’avis en réponse aux «commentaires des donateurs» et qu’elle ne remettra plus que des remboursements.
GoFundMe indique que ceux qui ont fait un don à la campagne du Convoi de la liberté n’auront pas besoin de soumettre de demandes de remboursement et peuvent s’attendre à voir leur argent restitué dans les sept à dix jours ouvrables.
GoFundMe avait précédemment déclaré avoir supprimé la collecte de fonds, car elle violait les conditions d’utilisation du site, qui interdisent la promotion de la violence et du harcèlement.
Un premier million de dollars sur les plus de 10 millions de dollars collectés a été remis aux organisateurs plus tôt cette semaine.
L’une des organisatrices de la manifestation, Tamara Lich, a réagi dans une vidéo vendredi pour annoncer un nouveau site officiel de dons, le GiveSendGo, basé aux États-Unis.
Des 9866 volontaires inscrits à la formation accélérée de préposés aux bénéficiaires (PAB) en juin, seuls 6551 prêtent main-forte aujourd’hui dans les CHSLD. Ceux qui sont partis doivent rendre la bourse reçue du gouvernement, ce qui n’est pas simple.
La vie d’Èva Benoit-Dragon a changé depuis l’échec de sa formation de PAB. La Montréalaise de 21 ans a dû retourner vivre chez ses parents à Saint-Jérôme et elle doit travailler dans un dépanneur.
«J’ai une grosse dette et je sais que ça va prendre du temps à la rembourser.» Elle doit remettre les 6140 $ de bourse du gouvernement qu’elle a reçus durant ses deux mois d’alternance travail-études en CHSLD.
Cet argent, elle ne l’a pas. Elle en a dépensé une bonne partie pour payer son loyer des derniers mois, sa nourriture et s’occuper de son frère. «Je ne pouvais pas m’inscrire à la PCU et je n’ai pas le droit au chômage, car je n’ai pas accès à une cessation d’emploi, puisqu’il s’agit d’études», explique-t-elle.
Plusieurs syndicats de préposés nous ont fait part de situations semblables.
Remboursement obligatoire en cas d’échec ou d’abandon
Le contrat qu’elle a signé était clair : en plus de réussir la formation, les aspirants PAB doivent offrir une disponibilité d’un an. En cas d’abandon ou d’échec, ils doivent rembourser la bourse de formation, qui atteint un maximum de 9210 $.
Èva Benoit-Dragon n’a pas été jugée assez compétente par ses formateurs, mais c’est seulement deux jours avant la fin des 375 heures de formation requises qu’ils le lui ont annoncé. Juste avant qu’elle ne puisse toucher le dernier paiement de sa bourse.
«Je me sens extorquée et flouée», dit-elle.
Elle reconnaît quelques «petites erreurs» durant sa formation, comme avoir oublié de porter des gants à une reprise, mais rien ne lui laissait présager qu’elle allait être écartée du jour au lendemain. «J’ai fait les heures qu’ils m’avaient dit de faire, on me disait que je faisais des progrès.»
«Ça manque d’humanité. Elle s’est fait jeter comme une vieille chaussette», dénonce le député de Rosemont de Québec solidaire, Vincent Marissal, qui a été contacté par la jeune femme, désespérée. «Peut-être que certains auraient besoin de plus de temps de formation.»
Le député de Québec solidaire rappelle que «ces gens-là ont travaillé en CHSLD durant leur formation, ils ont quand même donné des services».
Le ministère de la Santé explique que le remboursement n’est pas requis pour un candidat qui échoue pour une raison liée à une incapacité cognitive ou une maladie. «Un traitement humain au cas par cas est donc privilégié», ajoute le porte-parole Robert Maranda.
De plus, le ministère précise que «le candidat et l’établissement de santé et services sociaux qui a octroyé la bourse peuvent convenir d’une entente de remboursement étalée sur un nombre de mois convenu entre les parties».
Enfin, le contrat signé par les aspirants PAB prévoit la possibilité de retrancher du montant total le prorata du temps travaillé. Ce n’est toutefois pas ce qui a été proposé à Èva Benoit-Dragon.
La jeune femme avait été sélectionnée au départ parmi 80 000 volontaires. Le gouvernement avait un urgent besoin de 10 000 préposés dans les CHSLD de la province. Puisque seulement 6551 sont au travail, Québec a déjà prévu la formation de nouvelles cohortes pour ajouter 3000 personnes de plus.
Marie-Pier Frigon, d’Albuquerque au Nouveau-Mexique, a 25 ans et une dette étudiante accumulée de plus de 160 000 $US, soit l’équivalent de 210 000 $ dans son Québec d’origine. Son remboursement lui gruge 1400 $US par mois, soit environ la moitié de son revenu de chargée de communications du groupe de pression Voices for Children.
« C’est un gros stress, confie-t-elle au Devoir. C’est extrêmement difficile pour moi. Je me demande si je vais sortir de ça. J’en ai pour encore vingt ans à rembourser cette dette qui va me coûter 350 000 $ au total. Il me reste juste le minimum pour vivre. Je ne pourrai peut-être pas m’acheter de maison. »
Mme Frigon s’exprime en français, sa langue maternelle. Elle est née à Montréal et a déménagé en Californie avec ses parents à l’âge de trois ans. Elle n’a pas encore demandé sa citoyenneté américaine.
Sitôt ses études secondaires terminées, elle a entamé une formation en photographie à l’Academy of Art, université privée de San Francisco, à plus de 21 000 $ par année. Elle ne se qualifiait pas pour des bourses et ses parents ont endossé ses emprunts à des banques privées. « J’avais 18 ans et je n’avais pas conscience de ce que ça voulait dire, de m’endetter autant avec des paiements qui reviennent chaque mois. »
La coûteuse formation a duré cinq ans, jusqu’en août 2017. Elle a ensuite assez vite quitté San Francisco et son coût de la vie exorbitant. Il y a deux mois, elle a décidé de lancer un appel à l’aide sur la plateforme de sociofinancement GoFundMe. « Parce qu’un ami m’a dit que parfois du monde riche paie pour ces affaires-là, dit-elle. Je n’espère pas vraiment que ça va marcher. Jusqu’à maintenant, je n’ai reçu que 100 $… »
Un océan rouge
La recherche « student loan » donne plus de 23 000 dossiers sur GoFundMe et « student tuition », 25 200 pages. Une large majorité semblent en provenance des États-Unis. Le site sert aussi beaucoup, beaucoup à rechercher du financement pour payer les frais médicaux.
Les données du problème global donnent le vertige. La dette des prêts étudiants états-uniens dépasse maintenant les 1500 milliards $US. On répète : plus de 2 billions de dollars canadiens.
La moyenne de l’endettement pour scolarité s’établit maintenant à environ 30 000 $US par étudiant et fait une autre culbute quand on ajoute la part versée par les parents. La moyenne des bourses oscille autour de 15 000 $ par année.
Par comparaison, en 2015, l’emprunt moyen par étudiant universitaire auprès de diverses sources (État, banques ou parents) était de 26 800 $ au Canada, avec de fortes disparités allant de 12 500 $ environ au Québec à 35 200 $ au Nouveau-Brunswick.
Plus de 44 millions d’Américains remboursent des prêts liés à leurs études. Ce découvert dépasse les sommes dues par les détenteurs de cartes de crédit de tout le pays. Des experts redoutent d’ailleurs que la prochaine bulle financière à éclater vienne des dettes d’étude.
Trois facteurs expliquent cette coulée au fin fond du rouge : les droits de scolarité de plus en plus élevés (+ 85 % en 25 ans) ; la faiblesse du système des bourses ; puis la culture nationale qui encourage les étudiants du vaste pays à quitter le nid familial pour entrer dans l’âge adulte en s’installant à gros frais supplémentaires sur un campus, pendant plusieurs années.
Faire payer les riches
La charité et l’entraide prennent plusieurs formes. Le milliardaire Robert F. Smith a profité dimanche de son discours devant 396 finissants de l’université Morehouse à Atlanta, tous des hommes afro-américains, pour annoncer qu’il allait se charger de la totalité de leurs dettes d’étude. En fait, sa richissime famille va créer une fondation qui va prendre en charge les prêts évalués à environ 40 millions de dollars, en récoltant au passage des abattements fiscaux.
Ces comptes établissent donc la moyenne de la dette à rembourser à quelque 100 000 $ par tête à mortier.
Tout en reconnaissant l’indéniable et généreuse contribution du citoyen Smith, un éditorial du New York Times publié il y a quelques jours soulignait à quel point cette situation témoigne d’un système vicié jusque dans sa moelle. La fiscalité des États-Unis ne prélève pas assez d’argent aux riches (16,5 % au fédéral) pour assurer l’école gratuite pour tous et la philanthropie ne règle ce problème qu’à la toute petite pièce.
Le sociofinancement sert d’ailleurs aussi à faire de l’activisme autour du problème social. Sur GoFundMe, le projet Scared to Debt demande 250 000 $ pour réaliser cet été un film sur le sujet de la dette étudiante. Plus de 40 personnes ont déjà donné 22 000 $ en une semaine.
Des candidats démocrates à l’investiture présidentielle promettent de s’y attaquer politiquement. La sénatrice Elizabeth Warren propose d’annuler une partie des dettes étudiantes et de mettre en place un réseau de garderies et de maternelles abordables en prélevant un impôt sur les grandes fortunes.
Marie-Pier Frigon se définit comme « très, très démocrate », même si elle ne peut pas encore voter aux États-Unis. Elle appuie les idées de Bernie Sanders qui veut lui aussi éliminer la dette étudiante et rendre l’éducation gratuite pour ne pas reproduire le cercle infernal. Elle doute cependant que cette utopie concrète se réalise.
« Pour y arriver, il faut un président qui ne fait pas de compromis et un Congrès démocrate, dit-elle en terminant l’entrevue. Je ne sais pas si c’est possible dans le climat politique actuel, mais si ça arrivait, je serais vraiment contente. »
Passer le chapeau L’Ontarienne Na’Shantéa Miller prend le problème à rebours en cherchant à financer ses études aux États-Unis avant de s’y engager. Elle a postulé à Oxford, à McGill, à l’Université de Toronto, à la London School of Economics et à Harvard. Elle a été acceptée partout.Elle souhaite intégrer le programme de maîtrise en politiques publiques de la Harvard Kennedy School. Les charges scolaires et de vie sont fixées à environ 110 000 $CAN par année pour deux ans, disons près d’un quart de million de dollars au total dans une école qui n’offre pratiquement aucune bourse.
« C’est beaucoup d’argent, dit-elle au Devoir. Mais c’est la chance d’une vie, et j’ai décidé de tenter ma chance avec le sociofinancement. J’aime mieux essayer et voir ce qui arrive plutôt que de ne rien faire et de le regretter. »
La jeune femme de 24 ans a jusqu’au 15 juin pour s’inscrire à Boston. Elle a environ 40 000 $ en poche. Elle cherche 75 825 $ par l’entremise de GoFundMe pour boulonner sa première année de formation. Elle en avait amassé un peu moins de la moitié (34 000 $) en date de jeudi.
La Commission européenne a donné lundi « deux mois » au Royaume-Uni pour rembourser 2,7 milliards d’euros de droits de douane destinés au budget européen, lui reprochant d’avoir frauduleusement laissé entrer en Europe des produits chinois soumis à un niveau de taxes inadéquat.
Cette demande, qui s’inscrit dans le cadre d’une procédure dite « d’infraction » engagée par Bruxelles, menace d’exacerber encore les tensions dans le cadre des négociations sur le Brexit, quelques jours seulement après un sommet européen tendu en Autriche.
Londres dispose « d’un délai de deux mois pour agir, à défaut de quoi, la Commission pourrait saisir la Cour de justice de l’UE », explique Bruxelles dans un communiqué.
« Bien qu’il ait été informé des risques de fraude liés à l’importation de textiles et de chaussures originaires de la République populaire de Chine dès 2007 et qu’il lui ait été demandé de prendre des mesures appropriées de maîtrise des risques, le Royaume-Uni n’est pas intervenu de manière efficace pour empêcher la fraude », poursuit la Commission.
Cet ultimatum constitue la deuxième étape de la procédure d’infraction, qui avait été lancée en mars par l’UE, à la suite d’un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).
L’Olaf avait révélé qu’entre 2013 et 2016, des montants de droits de douane importants avaient été éludés grâce à de fausses factures, des factures fictives et en présentant des déclarations de valeur en douane incorrectes.
Or, les droits de douane font partie des ressources du budget de l’UE.
L’Olaf, qui estimait alors le préjudice à 2 milliards d’euros, avait recommandé à l’Union de « récupérer l’argent » auprès « du gouvernement du Royaume-Uni ».
D’autres contrôles menés par la Commission ont ensuite fait apparaître « une augmentation considérable de l’ampleur de ce mécanisme de fraude » pour la période comprise entre novembre 2011 et décembre 2017.
Cette fraude a selon elle « entraîné des pertes pour le budget de l’UE s’élevant à 2,7 milliards d’euros ».
L’affaire est d’autant plus inopportune que la proposition de Londres pour sa future relation avec l’UE après le Brexit repose sur un « accord douanier simplifié »: le Royaume-Uni collecterait les droits de douanes sur les biens entrant sur son territoire à destination de l’UE et appliquerait ses propres taxes sur ses importations en provenance de pays tiers.
Bruxelles et Londres prévoient de s’entendre sur un accord de retrait et le cadre de leur futur relation d’ici le moins de novembre, afin de permettre au Royaume-Uni de quitter comme prévu l’UE fin mars 2019.