Céline Dion se confie sur la vie senti­men­tale de René-Charles

 

Invi­tée de l’émis­sion cana­dienne Sucré, Salé, à l’oc­ca­sion de sa tour­née d’été dans le pays, Céline Dion s’est confiée sur sa nouvelle vie sans René et sur celle de son fils René-Charles qui pren­dra bien­tôt son envol.

 

Son fils n’a que 15 ans mais Céline Dion s’ima­gine déjà belle-mère. René-Charles entre à peine dans l’ado­les­cence et pour­tant ses amours à venir préoc­cupent une maman très protec­trice. “C’est sûr qu’à un moment, il va rencon­trer une fille,” a-t-elle lancé au jour­na­liste dans l’émis­sion Sucré, Salé, avant d’ajou­ter que le jeune homme avait déjà goûté aux joies de l’amour. “ Il a déjà eu une petite copine. C’était une pati­neuse artis­tique. Ils sont allés au cinéma. Et puis les parents étaient là, ce qui fait que je ne m’inquié­tais pas.”

La chan­teuse redoute déjà le moment où son fils lui présen­tera sa future petite amie.  “C’est sûr que si on s’as­soit dans le salon et quand elle va mettre sa main sur la cuisse de mon gars… Je vais capo­ter ! C’est sûr que je vais capo­ter mais j’aime mieux que ça se passe dans mon salon de toute façon.”

Pas sûr que le jeune homme soit ravi de cette révé­la­tion à la télé­vi­sion ! Mais que sa future petite amie se rassure, Céline Dion promet d’être une belle-mère bien­veillante. “L’im­por­tant c’est qu’il trouve la bonne pour être heureux. Moi j’ai choisi le mien. Je veux que lui choi­sisse la sienne,” a-t-elle confié.

Du côté des jumeaux, la chan­teuse est plus tranquille. Eddy et Nelson, tous les deux 5 ans, n’ont pas encore partagé avec leurs mères leurs chagrins d’amour même si Eddie aurait déjà promis à sa cousine qu’il l’épou­se­rait un jour. Ça promet 

Gala.fr

 

René-Charles, Prince William, leur deuil public

Les deux garçons ont enterré leur parent devant le monde entier

Vendredi 22 janvier, devant le monde entier, René-Charles, le fis aîné de Céline Dion enter­rait son père, René Angé­lil. Au centre des atten­tions malgré lui, comme l’avait été le prince William 20 ans plus tôt aux obsèques de Lady Di.

Dans la Basi­lique de Montréal, tandis que les visi­teurs affluent en masse pour rendre un dernier hommage à René Angé­lil, Céline Dion est là, éprou­vée mais debout. A côté d’elle, un jeune garçon, un jeune homme déjà, René-Charles, son fils aîné. Il la soutient. Il se dégage de lui un courage inouï, une profonde dignité. Scruté par le monde entier, il enterre son père, trop tôt. Il n’aura 15 ans que lundi. Pour­tant, ce jour là, sous des millions de regards empa­thiques, il est devenu adulte. Sa mère a beau lui cares­ser la joue avec tendresse pour le rete­nir encore un peu dans l’en­fance, c’est trop tard, comme le prince William cette fin d’été 1997, René-Charles a basculé dans le dur monde des grands.

William avait le même âge quand la voiture de sa mère a heurté le poteau du Pont de l’Alma. A l’époque, contrai­re­ment à Céline et René si fusion­nels, Charles et Diana étaient en conflit perma­nent. Sans comp­ter qu’à Buckin­gham, il est de bon ton de rentrer ses émotions, de ne point trop faire de démons­tra­tions. Alors quand les prières accom­pa­gnaient sa mère dans sa dernière demeure, William a dû lui aussi faire preuve de courage, privé des gestes mater­nels récon­for­tants et devant se conten­ter de la compas­sion maladroite de son père.

Et comme si la douleur d’un parent disparu trop tôt n’était pas suffi­sante, René-Charles comme William ont dû la vivre en renonçant à leur inti­mité, en parta­geant l’être cher avec une foule d’ano­nymes. Et puis, il y a ceux qui restent. René-Charles a veillé la dépouille de son père presque aussi long­temps que Céline, mettant son mal en sour­dine de crainte qu’elle ne s’ef­fondre. Et les jumeaux, Eddy et Nelson, si jeunes encore, il les a lais­sés aux mains de leur mère, sans jamais les quit­ter du regard. De la même manière mûre et bien­veillante dont William avait effacé ses besoins pour s’as­su­rer du bien-être de Harry.

Gala par Marianne Lesdos

 

Canada-Montréal/René-Charles: Le discours qui marque son passage à l’âge adulte

Le fils de Céline Dion et René Angé­lil a rendu un boule­ver­sant hommage à son père

Venu rendre hommage à son père devant l’autel de la basi­lique Notre-Dame de Montréal, le fils de Céline Dion et René Angé­lil a boule­versé l’assis­tance par sa matu­rité.

Après s’être recueilli devant le cercueil de son défunt époux et avant de s’as­seoir au premier rang de la basi­lique Notre-Dame de Montréal, Céline lui a pris les mains. Moins pour lui donner du courage que pour y puiser de la force. Il a croisé le regard de sa mère, sans se lais­ser submer­ger par l’émo­tion. Droit, inébran­lable, parais­sant soudai­ne­ment plus âgé que ses quatorze ans.

En succè­dant à son demi-frère, Patrick, aîné des enfants de René Angé­lil, pour rendre hommage à leur père, René-Charles a acté sa bascule préma­tu­rée dans l’âge adulte.

D’une voix claire, le jeune homme a d’abord tenu à remer­cier l’as­sis­tance de la basi­lique Notre-Dame, puis « tous ceux qui partagent notre peine dans le monde. » Alors qu’il doit célè­brer son quin­zième anni­ver­saire lundi prochain, il a par la suite souli­gné combien quinze années, ce n’était « pas long pour qu’un fils connaisse son père. » Même s’il souvien­dra à jamais de tout ce qui les réunis­sait : le pocker, le golf, le hockey… et une certaine gour­man­dise pour la viande fumée !

Pour­sui­vant dans un anglais parfai­te­ment fluide, sans vaciller, le fils aîné de Céline Dion et de René Angé­lil a quali­fié son père de « tough act to follow » – tradui­sez de « modèle diffi­cile à dépas­ser » – avant de lui faire ce serment : « Papa, je te promets que tous, nous allons vivre à la hauteur de tes attentes. »

Etreint par sa mère à la fin de son discours, salué par son demi-frère Patrick, René-Charles a rega­gné sa place près des jumeaux Eddy et Nelson… Et trouvé la sienne dans la cour des grands hommes, défi­ni­ti­ve­ment.

Gala.fr par Thomas Durand 

Canada-Montréal: Céline Dion, son dernier baiser d’amour pour René

 

La chan­teuse s’est incli­née sur le cercueil de son mari

C’est l’un des moments les plus émou­vants de la céré­mo­nie. A la fin des obsèques de René Angé­lil, Céline Dion a dans un dernier adieu embrassé le cercueil de l’amour de sa vie. Boule­ver­sant.

Jeudi, Céline Dion saluait toutes les personnes venues se recueillir devant le cercueil de son mari, René Angé­lil. Très émue, elle avait un mot pour tous ceux qui éprou­vaient de la peine pour elle, et sa famille, se lais­sant par moments submer­gée par l’émotion.

Ce vendredi, la chan­teuse n’a pas dit un mot. Son visage parlait de lui-même. Les traits tirés, le teint pâle, le regard cerné, éprou­vée. Entou­rée de ses fils Eddy et Nelson, ses jumeaux de cinq ans, sages comme des images, et de René-Charles, 15 ans lundi prochain, la chan­teuse a suivi la céré­mo­nie dans un profond recueille­ment, glis­sant de temps en temps quelques mots à l’oreille de son fils aîné, se tour­nant vers sa mère, Thérèse, comme pour y puiser les forces qui lui manquaient.

Patrick Angélil et René-Charles

Lorsque les notes de Pour que tu m’aimes encore ont résonné dans l’enceinte, la jeune veuve, ses petits et sa famille autour d’elle, a suivi le cercueil de René remer­ciant avec humi­lité et dignité les personnes venues rendre un dernier hommage à l’homme de sa vie.

Sur le parvis de la Basi­lique, dans un froid polaire, comme si elle voulait arrê­ter le cours du temps, retar­der cet ultime adieu, Céline s’est incli­née devant le cercueil, y a posé le front, a esquissé du bout des doigts un code qui n’appar­te­nait qu’à eux avant d’y dépo­ser sans doute le baiser le plus doulou­reux de sa vie.

Alors que le corbillard empor­tait le corps de son bien aimé, la chan­teuse s’est tour­née une dernière fois vers la façade de la Basi­lique – où ils avaient unis leurs âmes, le 17 décembre 1994, et où leur fils aîné René-Charles avait été baptisé – et a levé les yeux vers le ciel comme si elle l’implo­rait de prendre soin de celui qui fut tout pour elle.

Gala.fr par Martin Choteau

 

 

Canada-Montréal/Céline Dion : les larmes de René-Charles

L’ainé de la star a rapi­de­ment quitté la basi­lique de Montréal

La soli­dité du jeune homme est mise à rude épreuve.

 

Un poli­cier, en faction dans la basi­lique Notre-Dame de Montréal, ne cache pas son admi­ra­tion. Depuis 9H30 du matin le 21 janvier, il assiste, médusé, au défilé des célé­bri­tés locales et des quidam qui viennent présen­ter leurs condo­léances à une Céline Dion forte, debout, devant le cercueil ouvert de son mari René Angé­lil. Si, à l’ouver­ture des portes vers 14h, leur fils René-Charles était présent, il s’est rapi­de­ment retiré, visi­ble­ment très ému.

Pas facile, en effet, de tenir le coup pour un gamin de 14 ans dans de telles circons­tances. Fata­le­ment, tout le monde a les yeux rivés sur sa personne, lui qui devient le nouveau chef de famille après la mort de son père d’un cancer de la gorge. Céline Dion, en revanche, tient le choc, rece­vant le public sans défaillir.

Dès le vendredi 22 janvier, la soli­dité du jeune homme va une nouvelle fois être mise à rude épreuve. Les obsèques propre­ment dites vont avoir lieu au même endroit à partir de 15 heures, toujours sous l’oeil des camé­ras du monde entier.

Gala.fr par Sebastien Catroux  Envoyé spécial à Montréal