Posts Tagged ‘Renonciation’

Election présidentielle: Mabio Mavoungou-Zinga renonce à se présenter au scrutin de mars 2021

février 8, 2021

Le président du  parti Alliance,  Mabio Mavoungou-Zinga, ne sera  pas candidat à l’élection présidentielle de 2021. L’annonce a été faite le 7 février à Pointe-Noire par son directeur de campagne, Godefroy Dibakissa.

Photo: Mabio Mavoungou-Zinga crédit photo »DR »

Le bureau politique de l’Alliance s’est réuni le week-end dernier  en session extraordinaire sous la direction de Godefroy Dibakissa.  Un seul point était à l’ordre du jour, l’annonce de la non-participation de Mabio Mavoungou-Zinga à l’élection présidentielle de 2021.

Alors qu’il y a près d’un mois, plus précisément le 16 janvier, les cadres et les militants de ce parti étaient réunis en conférence militante, décidant ainsi à l’unanimité de la participation de l’Alliance au processus électoral de mars prochain.

Tous les conférenciers avaient, à cet effet, souligné que la règle, la norme, le principe, le désir, la vocation, le souci impérieux de tout un parti politique est de participer régulièrement et assidument à tous les processus électoraux. Ces derniers avaient également  souligné que  c’est en participant aux élections qu’un parti politique se forge, se  fait une place dans le microcosme et se positionne comme une force politique réelle.

En vue de cela, Mabio Mavoungou-Zinga  a été désigné à l’unanimité candidat de l’Alliance à l’élection présidentielle de mars 2021. Il avait également pris acte et accepté spontanément avec humilité et responsabilité d’être candidat à cette élection.

Malheureusement, à quelques jours de la clôture des dépôts de candidature, le président de l’Alliance a levé la certitude sur sa candidature au scrutin de 2021 au terme d’une allocution solennelle prononcée par son suppléant, qu’il ne se représenterait pas à l’élection présidentielle.  « Aucune consigne de vote ne sera donnée aux militants et sympathisants de l’Alliance », a dit  Godefroy Dibakissa.

Notons que Alliance est un nouveau parti politique qui a fait sa sortie officielle il y a quelques mois dans la ville de Pointe-Noire.

Avec Adiac-Congo par Hugues Prosper Mabonzo

Le roi du Maroc renonce à la célébration officielle de son anniversaire

août 13, 2019

 

Le roi du Maroc Mohammed VI, qui fête ses 56 ans le 21 août prochain, a décidé «de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle» célébrant son anniversaire, a annoncé ce mardi un communiqué du Palais. Le communiqué n’a pas précisé les raisons de cette décision.

Le calendrier marocain est ponctué de fêtes officielles, marquant des dates historiques et des rendez-vous liés à la vie monarchique, généralement rythmée par de grandes réceptions, des discours et des grâces royales. La célébration de l’anniversaire royal coïncide traditionnellement avec la «Fête de la Jeunesse». Pendant le règne d’Hassan II, cette Fête de la Jeunesse était célébrée le jour de l’anniversaire du père du souverain actuel, le 8 juillet. Pour la dernière Fête du Trône, qui a marqué le 30 et 31 juillet les 20 ans de règne de Mohammed VI, le Palais avait appelé à les Marocains à une commémoration «normale, sans célébration supplémentaire». Cette fête avait culminé le 31 juillet avec le très protocolaire rituel d’allégeance qui voit chaque année des centaines de dignitaires, élus et hauts responsables du ministère de l’Intérieur se prosterner devant leur souverain.

En 2018, les célébrations de la Fête de la Jeunesse coïncidaient avec la fête religieuse de l’Aid Al Adha. Pour son 54e anniversaire, en 2017, le roi avait notamment organisé une réception dans la ville de M’diq (nord) en présence d’une foule de représentant du monde politique, diplomatique et militaire.

Par Le Figaro.fr avec AFP

L’Espagne renonce à une vente de bombes à l’Arabie Saoudite

septembre 4, 2018

Madrid – L’Espagne a renoncé à une vente de 400 bombes à guidage laser à l’Arabie saoudite, engagée dans un conflit meurtrier au Yémen, a annoncé mardi le ministère de la Défense.

Cette confirmation d’une information de la radio Cadena SER intervient après des bombardements cet été au Yémen, qui ont tué au moins 66 enfants au cours de raids en août.

Selon la Cadena SER, le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez, arrivé au pouvoir début juin, a enclenché en juillet la procédure pour annuler le contrat signé à l’été 2015 sous son prédécesseur conservateur.

Les 9,2 millions d’euros déjà payés pour 400 bombes à guidage laser vont être rendus à l’Arabie saoudite, a annoncé la radio, sans préciser quelle compagnie les avait fabriquées.

« La Défense confirme l’information diffusée par la Cadena SER », a déclaré mardi le ministère dans un courriel à l’AFP, sans plus de commentaires.

L’annonce a été faite tandis que la secrétaire d’État au Commerce Xiana Méndez, dont dépendent les contrats d’armement, recevait des ONG militant contre la vente d’armes à Ryad, dont Amnesty International, Oxfam et Greenpeace.

Le gouvernement n’a pas pris d’autres engagements concrets lors de cette réunion, a déclaré à l’AFP Lara Contreras, représentante d’Oxfam.

Au sujet de l’annulation de la vente de bombes, « c’est 1% des ventes qui se font à l’Arabie saoudite mais c’est un message clair que c’est quelque chose d’important » pour le gouvernement, a-t-elle jugé.

Ces ONG redoutaient que ces armes ne soient utilisées au Yémen, où l’Arabie saoudite est engagée dans une guerre qui a fait quelque 10.000 morts, surtout civils, et provoqué la pire crise humanitaire au monde selon l’ONU.

En août, un raid de la coalition pro-gouvernementale sous commandement saoudien a ainsi tué 51 personnes dont 40 enfants à Dahyan, dans la province de Saada, fief des rebelles Houthis dans le nord du Yémen.

Ce carnage a suscité une vague de réprobation internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à une enquête « crédible et transparente ».

Les ONG réclament l’arrêt immédiat de toute vente à Ryad d’armes qui peuvent être utilisées dans la guerre au Yémen.

En avril, au cours de la visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en Espagne, l’Arabie et l’Espagne avaient signé un protocole d’accord pour l’achat par Ryad de cinq corvettes (navires de guerre) pour environ 1,8 milliard d’euros.

L’Espagne a exporté pour 4,35 milliards d’euros de matériel de défense en 2017, dont 270 millions à l’Arabie saoudite, selon les données du gouvernement.

Romandie.com avec(©AFP / 04 septembre 2018 11h55)

États-Unis: Un apprenti-astronaute de la Nasa renonce, le 1er en 50 ans

août 28, 2018

Robb Kulin photographie sa promotion de candidats-astronautes de la Nasa, le 7 juin 2017 / © NASA/AFP/Archives / HO

Un aspirant de la Nasa au voyage dans l’espace a démissionné pour des « raisons personnelles », devenant le premier à renoncer en cinquante ans.

Selon une porte-parole de l’agence spatiale américaine, cette démission sera effective le 31 août.

Robb Kulin, 35 ans, suivait une formation de deux ans pour devenir astronaute depuis août 2017 au Johnson Space Center à Houston (Texas).

Il avait fait partie d’environ 18.300 candidats, un record, aux douze places prévues pour cette promotion 2017. C’était la troisième fois qu’il tentait sa chance, selon le journal Anchorage Daily News, en Alaska dont il est originaire.

C’est la première fois depuis 1968 qu’un élève démissionne avant de recevoir sa qualification.

La biographie de Robb Kulin disponible mardi soir sur le site de l’agence américaine indique qu’avant sa sélection par la Nasa, il a travaillé pendant sept ans dans l’entreprise spatiale SpaceX d’Elon Musk en tant que chef ingénieur, travaillant notamment sur la fusée Falcon 9. Il a également travaillé sur les glaces de l’Antarctique.

Lors d’un entretien en juin 2017, il avait expliqué d’où lui était venue l’envie d’aller dans l’espace: « Peut-être qu’on pourrait dire que je ne suis pas très malin parce que ce qui m’a donné le virus de l’espace, c’est de travailler sur la catastrophe de (la navette) Columbia quand j’étais étudiant ».

Romandie.com avec(©AFP / (29 août 2018 04h35)

Scandale à Oxfam: Desmond Tutu renonce à son rôle d’ambassadeur

février 15, 2018

Desmond Tutu à la cathédrale St-Georges à Cape Town, le 23 avril 2014 / © AFP/Archives / Jennifer BRUCE

L’ancien archevêque sud-africain Desmond Tutu, prix Nobel de la paix, a annoncé jeudi qu’il renonçait à son rôle d’ambassadeur pour l’ONG britannique Oxfam, éclaboussée par un scandale sexuel.

Dans un communiqué, Desmond Tutu se dit « profondément déçu par les accusations d’immoralité et de possible comportement criminel impliquant des travailleurs humanitaires » liés à l’ONG.

Il est également « attristé par l’impact de ces allégations sur des milliers de personnes qui soutenaient les bonnes causes d’Oxfam ».

Le héros de la lutte contre l’apartheid a en conséquence « donné instruction d’écrire à Oxfam International pour l’informer de sa démission de son rôle d’ambassadeur ».

Plusieurs employés de l’organisation sont accusés de viols au cours de missions humanitaires au Soudan du Sud, d’abus sexuels au Liberia et d’avoir, entre autres, fait appel à des prostituées en Haïti, ainsi qu’au Tchad.

Il est reproché à la direction de la puissante organisation basée en Grande-Bretagne d’avoir sciemment dissimulé le scandale et laissé les salariés incriminés rejoindre d’autres ONG, sans mise en garde.

Romandie.com avec(©AFP / 15 février 2018 18h18)                

Kurdistan irakien: Massoud Barzani renonce à être président

octobre 29, 2017

Le président de la région autonome kurde en Irak Massoud Barzani, le 24 septembre 2017 à Erbil en Irak / © AFP/Archives / SAFIN HAMED

Le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani a annoncé dimanche dans une lettre adressée au Parlement de la région autonome qu’il ne sera plus président « après le 1er novembre », sur fond de crise sans précédent entre Erbil et Bagdad.

« Après le 1er novembre, je n’exercerai plus mes fonctions et je refuse que mon mandat soit prolongé », affirme-t-il dans cette missive dont l’AFP a obtenu une copie.

« Changer la loi sur la présidence du Kurdistan ou prolonger le mandat présidentiel n’est pas acceptable », poursuit le dirigeant, grand architecte du récent référendum d’indépendance, qui a débouché sur la perte par les Kurdes de la quasi-totalité des territoires qu’ils revendiquaient en dehors de leur région autonome.

« Je demande au Parlement de se réunir pour combler la vacance du pouvoir, remplir la mission et assumer les pouvoirs de la présidence du Kurdistan », poursuit le fondateur de cette région autonome mais aussi le responsable de sa plus grave crise.

A 71 ans, le leader kurde toujours revêtu de l’habit kaki des combattants kurdes (peshmergas), y affirme encore qu’il va « rester un peshmerga dans les rangs du peuple du Kurdistan et je continuerai à défendre les acquis du peuple du Kurdistan ».

Cette lettre a été communiquée au Parlement kurde réuni dimanche après-midi à Erbil pour décider de la répartition provisoire de ses pouvoirs d’ici l’élection présidentielle, dont la date n’est pas encore fixée.

Plusieurs fois repoussée, la session s’est ouverte à huis clos et a été émaillée de tensions.

L’opposition, notamment le parti Goran qui plaide pour la démission de M. Barzani et un « gouvernement de salut national », s’oppose à la répartition des pouvoirs proposée par les grands partis kurdes, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de M. Barzani et son rival de l’Union patriotique kurde (UPK), ont indiqué des députés.

Massoud Barzani « symbolise l’échec de la politique kurde et la seule chose qui lui reste à faire est de s’excuser publiquement », a lancé avant l’ouverture de la session Raboun Maarouf, député de Goran. Des partisans du président kurde l’ont aussitôt pris à parti.

Le mandat de M. Barzani, premier président élu de la région autonome, avait expiré en 2013. Il avait été prolongé de deux ans par le Parlement puis s’était poursuivi sans élection ni décision formelle face au chaos engendré par l’offensive du groupe Etat islamique (EI) en Irak.

Le Parlement kurde a récemment gelé les prérogatives de M. Barzani à la suite des conséquences désastreuses du référendum d’indépendance qu’il a initié.

Cette consultation, où le « oui » l’a largement emporté, a créé une crise sans précédent entre Bagdad et Erbil.

Bagdad a envoyé ses troupes reprendre le contrôle de toutes les zones situées hors de la région autonome où les Kurdes avaient étendu leur emprise depuis 2003, dont la riche province pétrolière de Kirkouk (nord) qui aurait pu assurer la viabilité économique d’un hypothétique Etat kurde.

Erbil n’a en outre pas obtenu le soutien international qu’il espérait concernant le référendum sur l’indépendance.

Romandie.com avec(©AFP / 29 octobre 2017 15h20)                

États-Unis: les républicains renoncent à voter sur l’abrogation d’Obamacare

septembre 26, 2017

Le sénateur républicain Lindsey Graham à Washington, le 13 septembre 2017 / © AFP / JIM WATSON

La majorité républicaine du Sénat américain a renoncé mardi à voter cette semaine sur un projet d’abrogation partielle de la loi sur la couverture maladie de Barack Obama, faute de consensus au sein du parti et malgré la pression imposée par Donald Trump.

Les deux sénateurs coauteurs du projet de réforme l’ont annoncé à la presse au Capitole après une réunion de groupe, culmination de huit mois de tergiversations et de batailles internes au Congrès. Abroger « Obamacare » était l’une des grandes promesses électorales du parti républicain depuis l’adoption de la loi démocrate en 2010, un engagement repris par Donald Trump durant sa campagne.

« Nous avons décidé, puisque nous n’avons pas les voix, de reporter le vote », a déclaré Bill Cassidy, entouré de l’état-major républicain du Sénat.

« Nous y arriverons un jour », a ajouté son collègue Lindsey Graham.

Le chef de la majorité, Mitch McConnell, a immédiatement tourné la page et confirmé que la priorité était désormais la réforme des impôts désirée à la fois par les républicains du Congrès et par le président américain.

Les républicains n’avaient en réalité guère le choix après la défection annoncée de trois des 52 sénateurs de la majorité, sur un total de 100 sièges, ce qui empêchait mathématiquement un succès.

En juillet, une version précédente avait été rejetée par le Sénat, là encore en raison de défections, notamment de John McCain.

La nouvelle mouture de la réforme, dite Graham-Cassidy, n’aurait pas aboli entièrement Obamacare, mais aurait supprimé des pans entiers de la loi, ce qui aurait conduit, selon le Bureau du budget du Congrès, à la sortie de millions de personnes du système de couverture-maladie.

Romandie.com avec(©AFP / 26 septembre 2017 20h41)