Les pieds dans l’eau à hauteur des genoux
Malgré les inondations je suis encore debout
Les statues en bois crient que je les sauve
Pour avoir pris des gorgées jusqu’à la minerve
Des passerelles de fortune longent les rues
Où mes pieds nus pleurent cette déconvenue
De mon habitation désormais en zone inondable
Payée au prix fort pour passer une vie paisible
Lassée et exténuée de toujours faire des réparations
Dans ce cocon de paradis exposé aux inondations
J’ai pris l’ultime décision de vendre cette maison
Pour plus de tranquillité et solder ces tracasseries à foison
Bernard NKOUNKOU