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La visite en France du roi Charles III reportée en raison des manifestations

mars 24, 2023
Des gendarmes français au milieu des gaz lacrymogènes.

Des gendarmes français au milieu des gaz lacrymogènes lors d’affrontements avec des manifestants, jeudi, à Nantes. Photo: Reuters/Stephane Mahe

Au lendemain d’une journée de forte mobilisation et de violences en France, qui a entraîné le report inédit de la visite du roi Charles III, la principale centrale syndicale réformiste a de nouveau appelé vendredi le gouvernement à surseoir à sa réforme sur les retraites.

Coup de théâtre vendredi matin : l’Élysée a annoncé que la visite d’État du roi Charles III qui devait commencer dimanche a été reportée, à la demande d’Emmanuel Macron, a tenu à préciser Downing Street.

La décision a été prise après un échange téléphonique entre le président de la République et le roi ce matin, afin de pouvoir accueillir Sa Majesté le roi Charles III dans des conditions qui correspondent à notre relation d’amitié, écrit la présidence française.

Portrait du roi Charles III.

Le roi Charles III Photo : Getty Images

Cette décision tombe au lendemain d’une journée de manifestations et une nuit de violences à plusieurs endroits au pays.

Entrée dans son troisième mois, la contestation contre le report de l’âge du départ à la retraite à 64 ans a rassemblé jeudi entre 1,089 million de manifestants (ministère de l’Intérieur) et 3,5 millions (syndicat CGT) pour la neuvième journée de mobilisation.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé, comme la veille, le gouvernement à mettre sur pause sa réforme des retraites, et à ouvrir une négociation plus globale avec les syndicats.

Il faut se donner six mois pour regarder, et sur le travail et sur les retraites, comment il faut reprendre les choses à l’endroit, a-t-il déclaré sur RTL.

Face à un risque de blocage total porteur de graves dangers, il a proposé une large négociation, une manière de permettre au gouvernement, jusqu’à présent inflexible, de sortir sans se dédire de l’impasse dans laquelle il semble se trouver.

Tout le monde est inquiet ce matin parce qu’il y a eu des violences qui sont inacceptables […], il faut calmer le jeu maintenant, avant qu’il y ait un drame, a-t-il dit.

J’ai eu un conseiller de l’Élysée, […] c’est le moment pour dire : « Écoutez, on fait une pause, on se dit on attend six mois. » Il faut donner un signal au monde du travail. Ça calmerait le jeu, a-t-il précisé.

Une dixième journée d’actions est prévue mardi.

Manifestation à Dijon, dans l'est de la France, le 23 mars 2023.

Une manifestation, une semaine après que le gouvernement a fait passer une réforme des retraites au parlement sans vote. Photo: Getty Images/Arnaud Finistre

Le recours au 49.3, article de la Constitution française dégainé par le gouvernement pour faire passer en force à l’Assemblée sa réforme des retraites, et l’intervention mercredi du président Emmanuel Macron ont attisé les ardeurs des opposants, selon les détracteurs de la réforme.

On sent qu’il y a un élan extrêmement fort de la population, une opinion publique qui est largement convaincue et donc voilà, tant qu’il y a un calendrier qui nous permet d’agir, on est mobilisés, a commenté Marylise Léon, numéro deux du syndicat CFDT.

Les syndicats ont donné à nouveau rendez-vous mardi aux manifestants et grévistes, et des rassemblements de proximité sont prévus ce week-end.

La violence, qui n’avait jusqu’ici été que sporadique, a également fait une entrée en scène spectaculaire dans le jeu entre le gouvernement et les syndicats.

Pierre Hurmic, maire de Bordeaux.

Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, devant la porte brûlée de l’hôtel de ville de Bordeaux, le 24 mars 2023, au lendemain de son incendie par des manifestants lors d’un rassemblement contre la réforme des retraites. Photo: Getty Images/Romain Perrocheau

Porte de la mairie de Bordeaux incendiée, scènes de chaos dénoncées par la maire de Rennes, canons à eau à Lille et Toulouse, manifestante avec un pouce arraché à Rouen, commissariat pris pour cible à Lorient, etc. Les violences sont montées d’un cran presque partout. Inacceptables, a jugé la première ministre Elisabeth Borne.

À Paris, des violences ont éclaté en tête de la manifestation avec leur lot de vitrines brisées et de mobilier urbain détruit, et des incidents se sont poursuivis en soirée dans le sillage de cortèges dits sauvages. À rebours d’un défilé où la grande majorité des manifestants a marché pacifiquement.

Feux de poubelle, sirènes et gyrophares ont strié une nuit où des grappes de manifestants ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état de 457 interpellations et 441 blessés dans les rangs des forces de l’ordre. Il a dénoncé la violence de casseurs souvent venus de l’extrême gauche.

Le gouvernement reste inflexible concernant sa réforme. Emmanuel Macron, qui était jeudi à Bruxelles pour un sommet européen, avait la veille défendu bec et ongles une réforme nécessaire pour les finances publiques, assumant son impopularité.

Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a appelé à mettre le pays à l’arrêt, et le leader de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon, à jeter toutes les forces dans la bataille.

Pour la cheffe de l’extrême droite, Marine Le Pen, finaliste malheureuse de la dernière présidentielle, Emmanuel Macron ne peut plus gouverner seul, il doit désormais en revenir au peuple.

Ironie de la situation : l’Iran dont le gouvernement use d’une répression terrible, a appelé vendredi la France à éviter la violence et à écouter les manifestants.

Par Radio-Canada avec AFP

La junte malienne reporte sine die le référendum constitutionnel

mars 10, 2023

Au Mali, le gouvernement d’Assimi Goïta a officialisé ce vendredi le report du vote de consultation sur le projet de nouvelle Constitution qui devait avoir lieu le 19 mars, tout en assurant que des élections auront lieu en février 2024 pour permettre le retour des civils au pouvoir.

Le leader de la junte malienne, Assimi Goïta, le 22 septembre 2022, à Bamako. © OUSMANE MAKAVELI / AFP

« La date du référendum prévu le 19 mars 2023 […] connaîtra un léger report », a déclaré ce vendredi 10 mars, dans un communiqué lu devant la presse, le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement. Il n’a pas précisé de nouvelle échéance. Le report de ce référendum ne faisait guère de doute depuis quelque temps.

Le projet de Constitution présenté comme final n’a été remis au chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, que le 27 février. Et quasi aucune disposition n’a été prise sur le terrain pour la tenue du référendum. Avec ce report, les militaires manquent à la première échéance d’un calendrier de consultations et de réformes qu’ils ont eux-mêmes communiqué et qui doit aboutir à des élections en février 2024 en vue d’un retour des civils aux affaires. Le référendum constitutionnel en est la première étape.

Céder la place en mars 2024

Le colonel Maïga a minimisé la portée de ce contretemps. « Le chronogramme est un outil de planification », a-t-il déclaré devant les journalistes. « La date butoir reste la date que nous avons pu négocier avec la Cedeao [la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] et le chef de l’État tient fermement au respect de cette date » de 2024, a-t-il affirmé.

Le calendrier élaboré par le gouvernement de transition et son engagement à céder la place en mars 2024 après des élections en février avaient convaincu la Cedeao, en juillet 2022, de lever un lourd régime de sanctions commerciales et financières infligé au Mali. La Cedeao, confrontée depuis le premier putsch des colonels maliens, en août 2020, à une série de coups d’État dans la sous-région, avait pris ces mesures de rétorsion en janvier 2022, quand les militaires avaient envisagé de se maintenir au pouvoir jusqu’à cinq ans.

« La nouvelle date du référendum sera fixée après concertation avec l’autorité indépendante de gestion des élections et l’ensemble des acteurs du processus électoral », dit le communiqué gouvernemental, justifiant le report par le temps nécessaire à l’installation de représentations de l’organe de gestion des élections à travers le territoire, et par la volonté de vulgariser le texte constitutionnel. Cette Constitution est un élément clé du vaste chantier de réformes invoqué par les militaires pour justifier de continuer à gouverner jusqu’en 2024.

Le coup d’État, un « crime imprescriptible »

Le projet renforce notablement le pouvoir du président. Dans la nouvelle Constitution, c’est le président qui « détermine la politique de la nation », et non plus le gouvernement. La pression exercée par la Cedeao pour que les colonels ne se présentent pas aux élections n’a pas dissipé les spéculations sur les intentions du colonel Assimi Goïta en 2024.

Le projet de Constitution affirme que le Mali est une « République indépendante, souveraine, unitaire, indivisible, démocratique, laïque et sociale », alors que des imams contestent le principe de laïcité et ont appelé les fidèles à s’y opposer. Le projet proclame tout coup d’État « crime imprescriptible ». Mais les putschistes de 2020, qui ont récidivé en 2021 pour consolider leur emprise, seraient à l’abri puisque les faits antérieurs à la promulgation de la Constitution seraient couverts par des lois d’amnistie.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Céline Dion, atteinte d’un « trouble neurologique », reporte ses concerts

décembre 8, 2022

La chanteuse québécoise a révélé, dans un message publié sur Instagram, souffrir d’un syndrome causant une rigidité musculaire progressive.

Celine Dion devait reprendre, au printemps 2023, sa tournee europeenne en partant de la Republique tcheque.
Céline Dion devait reprendre, au printemps 2023, sa tournée européenne en partant de la République tchèque.© PHILIPPE LOPEZ / AFP

Céline Dion a révélé, jeudi 8 décembre, sur son compte Instagram souffrir d’un « trouble neurologique très rare », qui l’a contrainte une nouvelle fois à reporter des concerts de sa tournée Courage World Tour en Europe. Visiblement émue dans le message vidéo posté sur son compte, la star québécoise a expliqué qu’elle « éprouve des problèmes de santé depuis longtemps ». « Récemment, j’ai été diagnostiquée avec un trouble neurologique très rare, appelé en anglais stiff person syndrome », a-t-elle détaillé.

Ce trouble, qui se caractérise notamment par une rigidité musculaire progressive, entraîne chez Céline Dion des difficultés à marcher et l’empêche d’« utiliser [ses] cordes vocales » comme elle le souhaiterait, a détaillé la chanteuse. « Ça m’attriste énormément de devoir vous dire aujourd’hui que je ne serai pas prête à recommencer ma tournée en Europe en février », poursuit-elle, disant avoir à ses côtés « une excellente équipe de médecins ». Cette tournée devait reprendre fin février en République tchèque.

Annulation pure et simple pour les Vieilles Charrues

Son programme de l’été est également bousculé et la chanteuse ne sera notamment pas présente au festival des Vieilles Charrues en Bretagne, où elle était attendue le 13 juillet, après deux premières annulations. « Le problème de santé de Céline Dion nous conduit à une annulation et non un report que nous avions envisagé sur l’été 2024 », confirme à l’Agence France-Presse le directeur du festival, Jérôme Trehorel, qui prévoit de rembourser 55 000 billets. Selon lui, le passage de la star en 2024 aux Charrues n’est pas possible du point de vue de ses tourneurs en raison du risque pesant sur les événements prévus durant l’été 2024. 

En effet, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a mentionné fin octobre la nécessité que soient « annulées ou reportées » des manifestations culturelles ou sportives en raison de la mobilisation massive des forces de l’ordre pour les Jeux olympiques de Paris, organisés du 26 juillet au 11 août. En revanche, tous les concerts de la chanteuse programmés du 26 août au 4 octobre 2023 sont maintenus.

Les six concerts prévus à La Défense Arena (près de Paris) en septembre 2023 sont maintenus. Céline Dion avait donné les 52 premiers spectacles de la tournée avant le début de la pandémie de Covid-19, début 2020. La superstar avait ensuite annoncé en janvier dernier qu’elle annulait la partie nord-américaine de cette tournée à cause de ses problèmes de santé.

Par Le Point avec AFP

Grande-Bretagne: Après sa démission, Boris Johnson reporte sa fête de mariage

juillet 8, 2022

Au lendemain de l’annonce de son départ du Parti conservateur, l’actuel Premier ministre britannique a décidé de bousculer son agenda.

Boris Johnson a decide de reporter sa fete de mariage, vue d'un mauvais oeil par l'executif et les Britanniques. (Photo d'illustration)
Boris Johnson a décidé de reporter sa fête de mariage, vue d’un mauvais œil par l’exécutif et les Britanniques. (Photo d’illustration)© JACK HILL / POOL / AFP

L’heure n’est plus à la fête chez les Johnson. Boris Johnson et sa femme, Carrie, n’ont plus l’intention d’organiser une grande fête de mariage à la fin du mois dans la résidence de campagne mise à la disposition des Premiers ministres britanniques, ont indiqué vendredi 8 juillet des sources à Downing Street.

L’annonce qu’une fête était prévue à Chequers, superbe manoir du XVIe siècle avec piscine intérieure, au nord-ouest de Londres, avait suscité de nombreuses critiques après la démission de Boris Johnson jeudi. Il a été poussé vers la sortie par une crise de confiance majeure, marquée par quelque 60 démissions en 48 heures dans son gouvernement. Boris Johnson a cependant précisé qu’il resterait à Downing Street jusqu’à l’arrivée de son successeur, une procédure qui durera plusieurs semaines.

Certains l’avaient accusé de vouloir assurer l’intérim uniquement pour sauver sa fête de mariage, dont les invitations avaient déjà été lancées. « Il s’accroche pour une dernière fête », titrait vendredi le tabloïd de gauche The Daily Mirror, avec en médaillon une photo du couple lors de son mariage en mai 2021. Selon les mêmes sources à Downing Street, les Johnson cherchent un nouveau lieu.

Le troisième mariage de « BoJo »

Boris Johnson, 58 ans, et Carrie Symonds, 34 ans, s’étaient mariés religieusement l’an dernier à la cathédrale catholique de Westminster en petit comité. À l’époque, les restrictions anti-Covid limitaient les rassemblements à 30 personnes.

« On aimerait tous avoir un mariage grandiose aux frais du contribuable à Chequers, mais il ne pourra pas le faire parce que les Britanniques trouveront ça odieux », avait réagi jeudi sur la radio LBC le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan. Le couple a deux enfants, Wilfred, 2 ans, et Romy, 7 mois. Boris Johnson, dont c’était le troisième mariage, a cinq autres enfants.

Par Le Point avec AFP

Céline Dion, la grande inquiétude

avril 29, 2022

La chanteuse star québécoise a annoncé vendredi le report de sa tournée européenne, « Courage World Tour », à 2023 pour des raisons de santé.

La chanteuse, qui avait donne rendez-vous a ses fans europeens en 2022, a annonce qu'elle devra attendre 2023 pour donner des concerts sur le Vieux Continent.
La chanteuse, qui avait donné rendez-vous à ses fans européens en 2022, a annoncé qu’elle devra attendre 2023 pour donner des concerts sur le Vieux Continent.© ALICE CHICHE / AFP

C’est un coup dur pour ses nombreux fans à travers le Vieux Continent. Céline Dion a annoncé vendredi 29 avril qu’elle reportait à 2023 tous les concerts de sa tournée Courage World Tour prévus en Europe cette année, en raison d’un problème de santé. « Je me sens un peu mieux… mais il m’arrive encore d’avoir des spasmes », a expliqué la star québecoise de la chanson dans un communiqué publié en France par la grande salle Paris La Défense Arena.

« Je suis tellement désolée d’avoir à changer les dates de la tournée en Europe une nouvelle fois ; la première fois, ce fut à cause de la pandémie, maintenant, c’est en raison de ma santé », a précisé la chanteuse âgée de 54 ans. « Pour être sur scène, je dois être au top de ma forme. Pour être honnête, j’ai hâte, mais je ne suis pas encore tout à fait prête… Je fais de mon mieux pour revenir à 100 % pour monter sur scène, parce que c’est ce que vous méritez », poursuit-elle.

Céline Dion avait donné les 52 premiers spectacles de la tournée avant le début de la pandémie début 2020. La superstar avait annoncé en janvier dernier qu’elle annulait la partie nord-américaine de cette tournée à cause de ses problèmes de santé.

Par Le Point avec AFP

RDC : les Jeux de la francophonie reportés à 2023

février 9, 2022
La taekwondoïste ivorienne Ruth Marie Christelle Gbagbi parade avec le drapeau de la francophonie lors de la 8e édition des Jeux, au stade Felix Houphouet-Boigny d’Abidjan, le 21 juillet 2017. © Luc Gnago/REUTERS.

La compétition sportive, qui doit se dérouler à Kinshasa, avait déjà été différée en raison de la pandémie de Covid-19.

La date exacte n’est pas encore connue, mais on sait déjà qu’ils ne se tiendront pas en 2022. Les IXe Jeux de la francophonie ont été reportés à 2023, a annoncé ce mercredi 9 février l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Désigné en 2019, le pays devait organiser ces Jeux en 2021, avant que la pandémie de Covid-19 n’oblige déjà à un premier report à 2022.

Le Conseil permanent de la francophonie (CPF), un des organes de direction de l’OIF avec le Sommet et la Conférence ministérielle, « s’est prononcé pour le report d’une année des IXe Jeux de la Francophonie qui se tiendront à Kinshasa en 2023 à une date encore à préciser au regard de l’agenda sportif international », selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion en visioconférence. En juillet déjà, Jeune Afrique avait révélé que l’organisation de l’évènement faisait face à plusieurs obstacles, notamment des salaires impayés.

Créés en 1989 dans le but de promouvoir la paix entre jeunes francophones, les Jeux ont théoriquement lieu tous les quatre ans. Ils réunissent les athlètes d’une cinquantaine de pays francophones qui s’affrontent lors d’épreuves d’athlétisme, de cyclisme, de boxe, de judo ou encore de tennis. La précédente édition, tenue en Côte d’Ivoire en 2017, avait réuni pendant dix jours près de 3 500 participants dont 2 500 jeunes athlètes et artistes venus de 53 pays.

Le Burkina suspendu

L’OIF a par ailleurs décidé de « suspendre le Burkina Faso des instances de la Francophonie » après la coup d’État du 24 janvier, qui a vu le lieutenant-colonel Damiba s’emparer du pouvoir. « Le CPF exige la libération immédiate et sans condition du président Roch Marc Christian Kaboré », renversé par les militaires, exhorte le communiqué.

L’organisation « maintient toutefois les programmes de coopération multilatérale francophone en soutien au processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique ainsi que ceux bénéficiant directement aux populations civiles », précise le texte. L’OIF ajoute que « le déficit de démocratie et de sécurité dans l’espace francophone » a été inscrit à l’ordre du jour de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF), qui se tiendra le 16 mars à Paris, alors que plusieurs pays francophones africains ont connu des coups d’État récemment, comme le Mali ou la Guinée.

Par Jeune Afrique avec AFP

Côte d’Ivoire : les raisons du report du dialogue politique

décembre 22, 2021
Patrick Achi, en août 2021, à Paris © ERIC PIERMONT/AFP

La première séance de travail entre les différents acteurs du dialogue politique ivoirien devait avoir lieu ce mardi. Elle a finalement été reportée au 27 décembre. Un délai supplémentaire a été accordé aux partis politiques afin qu’ils déposent leurs propositions de thèmes à débattre.

Faux départ pour le dialogue politique ivoirien. Prévu ce mardi 21 décembre, la première séance de travail entre les représentants des partis politiques ivoiriens est reportée au lundi 27 décembre. La raison ? Certains n’ont toujours pas transmis au gouvernement leurs propositions de thèmes à débattre, alors que la date butoir avait initialement été fixée au vendredi 17 décembre.

« Cette étape étant un préalable au démarrage des travaux en comité restreint, un cadre de discussion approfondie, les structures concernées sont invitées à mettre tout en œuvre en vue de respecter ce délai », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, dans un courrier transmis aux partis.

Rencontre entre Gbagbo et HKB

Vagondo Diomandé a été désigné par le Premier ministre Patrick Achi pour représenter le gouvernement lors de cette cinquième phase du dialogue politique incluant également des organisations de la société civile. Au cours d’une cérémonie à la primature en début de semaine dernière, ce dernier s’était réjoui d’une « nouvelle étape » dans ce processus de dialogue « ouvert, transparent et inclusif » plusieurs fois interrompu ou boycotté par le passé, auquel tous les partis d’opposition ont répondu présents.

Des représentants du PPA-CI de Laurent Gbagbo et du PDCI d’Henri Konan Bédié seront autour de la table. Les deux anciens chefs de l’État se sont par ailleurs entretenus ce lundi soir à Abidjan, au domicile d’HKB. Les deux alliés ont-ils parlé de l’organisation de ce dialogue politique qui doit notamment permettre de préparer les élections locales prévues en 2023 ? Officiellement, non. Il s’agissait simplement « d’une visite fraternelle » pour se souhaiter de bonnes fêtes.

Avec Jeune Afrique Florence Richard – à Abidjan

Possible report de la CAN : le coup de colère de Samuel Eto’o

décembre 21, 2021
Samuel Eto’o, le 24 octobre 2021, en Turquie. © ESRA BILGIN/Anadolu Agency via AFP

Alors que les rumeurs sur un possible report de la CAN ne cessent d’enfler sous la pression de la Fifa, Samuel Eto’o dit son exaspération. Fraîchement élu à la tête de la Fédération camerounaise de football, l’ancien international affirme qu’il « défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique des nations ».

« Nous sommes très clairs en ce qui concerne notre engagement à faire [de la Coupe d’Afrique des nations] un succès au Cameroun. […] Nous serons tous présents au Cameroun dans quelques semaines », a assuré Patrice Motsepe lundi soir. Alors que les rumeurs sur un nouveau report de la CAN, qui doit se tenir au Cameroun du 9 janvier au 6 février, ne cessent d’enfler, le patron de la Confédération africaine de football (CAF) s’est voulu rassurant.

« On peut se rendre compte de l’ampleur des engagements pris pour que les problèmes évoqués ces derniers jours soient réglés, a-t-il ajouté. Nous allons organiser cette CAN, en partenariat avec le gouvernement du Cameroun, le peuple du Cameroun, la CAF et le nouveau président de la Fédération camerounaise, Samuel Eto’o. Ce sera une CAN réussie, la plus réussie de toutes ! »

Des déclarations qui interviennent alors que Samuel Eto’o, tout récemment élu à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a poussé un véritable coup de gueule, lundi.  « Je ne vois pas pourquoi elle n’aurait pas lieu », a-t-il lâché, interrogé par nos confrères de Canal+ Sport Afrique sur l’éventualité d’un nouveau report de la CAN. Le ton posé, mais animé d’une colère froide, l’ancien international de football a affirmé que la Fecafoot « défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique des nations ».

« Certains Africains sont encore complices »

« Pourquoi la Coupe d’Afrique des nations ne se jouerait pas ? Donnez-moi une seule raison valable ! Ou alors, on est en train de nous traiter, comme on nous a toujours traités : nous sommes des moins que rien et nous devons toujours subir », a-t-il martelé, pointant la différence de traitement entre l’Europe et l’Afrique : « L’Euro s’est joué alors que nous étions en pleine pandémie, avec des stades pleins. Il n’y a pas eu d’incidents, et nous avons joué dans plusieurs villes en Europe. »

« Que l’on nous dise clairement les choses ! », a-t-il encore insisté, avant de regretter le fait que « dans cette façon de faire, certains Africains [soient] encore complices ».

Dans le viseur de Samuel Eto’o, les pressions exercées depuis plusieurs jours par la Fédération internationale de football (FIFA) pour reporter, à nouveau, la tenue de la CAN. Dimanche 19 décembre, Gianni Infantino, le président de la FIFA, a demandé au comité exécutif de la CAN, réuni à Doha, de reporter l’évènement. Outre les arguments sanitaires, Infantino s’inquiète de l’impact que pourrait avoir la tenue de la CAN aux dates prévues sur la Coupe du Monde des clubs, qui doit avoir lieu du 3 au 12 février aux Émirats arabes unis. Le président de la FIFA aurait évoqué la date de… 2023, pour cet CAN 2021 déjà reportée d’un an.

Dans son offensive pour obtenir le report de la CAN, le président de la FIFA est soutenu par l’Association européenne des clubs, qui argue de l’émergence du nouveau variant Omicron. L’instance, présidée par Nasser al-Khelaïfi, président du PSG, a menacé d’empêcher ses joueurs de participer à la compétition. En réponse, jeudi 16 décembre, les autorités camerounaises ont annoncé un relèvement des mesures de contrôle sanitaire, parmi lesquelles la vaccination obligatoire pour les spectateurs voulant assister aux matchs et l’instauration de tests systématiques pour les joueurs et équipes techniques.

Avec Jeune Afrique

Obligation vaccinale en Martinique : un nouveau report au 31 décembre

novembre 14, 2021

Pour être en règle, le personnel de santé de l’île devra obligatoirement recevoir sa première dose le 6 décembre, et non plus le 24 octobre.

L'executif a concede un report de l'obligation vaccinale en Martinique.
L’exécutif a concédé un report de l’obligation vaccinale en Martinique.© ALAIN JOCARD / AFP

Les soignants de Martinique ont un peu plus de temps pour effectuer leur vaccin anti-Covid. Suivant les préconisations d’une mission de médiation, le gouvernement a décidé de reporter l’obligation vaccinale des soignants au 31 décembre en Martinique, où une intersyndicale du CHU s’oppose au pass sanitaire et à cette obligation.

Les ministres de la Santé et des Outre-Mer, Olivier Véran et Sébastien Lecornu, ont retenu deux dispositions pour tenir compte de la situation sanitaire : la gratuité générale des tests sera maintenue jusqu’au 31 décembre 2021 et l’obligation vaccinale (schéma vaccinal complet) sera exigée pour les personnels de soins à la même échéance du 31 décembre 2021. Le 31 décembre correspond à la date de la fin de l’état d’urgence sanitaire dans ce département d’outre-mer.

Au CHU de Fort-de-France, 700 personnes sont mortes du Covid-19

Prévue initialement le 24 octobre, après une première dérogation, la première injection devra obligatoirement être effectuée avant le 6 décembre prochain. Arrivée le 1er novembre à Fort-de-France pour trouver une sortie de crise au conflit en cours, la médiatrice nationale Danielle Toupillier avait indiqué vendredi, lors d’une conférence de presse, avoir rencontré plus d’une centaine de personnes au cours de son séjour sur l’île. « Inquiète et fracturée », la population a été « particulièrement éprouvée par une quatrième vague meurtrière ».

Selon les derniers chiffres de l’agence régionale de santé (ARS), 700 personnes sont décédées des suites du Covid-19 au CHU de Fort-de-France depuis le début de l’épidémie, et seulement 38,6 % des personnes de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet. Épaulée par le virologue Emmanuel Gordien et le directeur du travail à la préfecture Léandre Beauroy, la médiatrice n’est pas parvenue à mettre en place la médiation, face à l’intersyndicale de la santé, qui réclamait l’élargissement du cadre de sa mission au-delà de la seule fonction publique. Elle a toutefois formulé six préconisations afin de maintenir la capacité de prise en charge des patients au CHU de la Martinique, qui craignent « une dégradation des soins, avec la division » qui règne entre les équipes hospitalières.

Dans leur communiqué, les ministres soulignent que la faible couverture vaccinale de la population martiniquaise expose le territoire à « la survenance d’une cinquième vague » qui pourrait avoir des conséquences « encore plus catastrophiques » que la quatrième vague toujours en cours. « La solidarité nationale s’est exercée de manière conséquente au profit de la Martinique qui, depuis le 1er août 2021, a reçu le renfort de 1 778 soignants et a bénéficié de 13 évacuations sanitaires vers l’Hexagone, pour un total de 80 patients. Cette solidarité tout à fait exceptionnelle, si elle devait être à nouveau sollicitée en raison d’une cinquième vague, devra prendre en compte les difficultés liées au contexte de reprise épidémique en métropole », préviennent Olivier Véran et Sébastien Lecornu.

Par Le Point avec AFP

Canada-Québec reporte encore le retour en milieu de travail des fonctionnaires

septembre 20, 2021

Le gouvernement du Québec reporte à une date ultérieure le retour au bureau de ses fonctionnaires qui était prévu le 4 octobre.

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.

© Jacques Boissinot/The Canadian Press La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.

La situation épidémiologique nous pousse à reporter de nouveau le retour dans les milieux de travail», a annoncé la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, dans un communiqué.

Le personnel de la fonction publique continuera donc d’effectuer du télétravail, comme l’a recommandé la Santé publique dans ses avis.

À titre d’employeur responsable, la santé et la sécurité des employés de la fonction publique sont primordiales», a poursuivi la ministre LeBel. Je tiens d’ailleurs à remercier l’ensemble du personnel pour leur excellent travail et leur collaboration depuis le début de la pandémie.»

En juin, Mme LeBel et son collègue, le ministre du Travail Jean Boulet, avaient annoncé qu’environ 60 000 fonctionnaires québécois devraient se présenter obligatoirement un minimum de deux jours par semaine au bureau à compter de janvier 2022. Pour les trois autres journées, les employés pourraient faire du télétravail.

Puis, fin août, Québec a annoncé que le personnel de la fonction publique, qui devait réintégrer les bâtiments gouvernementaux le 7 septembre, le ferait plutôt le 4 octobre. La situation serait alors réévaluée avec une situation épidémiologique plus favorable.

La recrudescence des cas de COVID-19 qui entraîne la quatrième vague en cours, de même que la présence marquée du variant Delta, a forcé le gouvernement à repousser le retour progressif de ses employés dans les milieux de travail.

Les autorités sanitaires avaient constaté qu’une majorité des éclosions observées lors des précédentes vagues de la pandémie avaient eu lieu dans les milieux de travail.

La grande majorité des employés de la fonction publique québécoise est actuellement en télétravail, à l’exception du personnel enseignant et des travailleurs de la santé.

Avec CBC/Radio-Canada