La trêve obtenue au sommet de Luanda, le 23 novembre, n’aura duré que cinq jours. Les combats ont repris ce 1er décembre, à 70 kilomètres au nord de Goma.
Les tirs d’armes lourdes ont de nouveau retenti ce 1er décembre, dans l’est de la République démocratique du Congo, marquant la reprise des combats entre rebelles du M23 et l’armée congolaise, après cinq jours d’une trêve obtenue au sommet de Luanda du 23 novembre.
Il y avait été décidé d’un cessez-le-feu à partir du vendredi 25, suivi deux jours plus tard du retrait du M23 des zones conquises depuis plusieurs mois dans la province du Nord-Kivu.
Aucun retrait n’a été observé, mais les combats avaient cessé depuis le 26 au matin même si le M23 continuait de s’opposer à des milices, notamment le 29 novembre, dans un village de la région de Bambo, à environ 70 km au nord de la capitale provinciale Goma, où de nombreux civils auraient été tués.
« C’est la panique »
C’est non loin de là qu’une reprise des combats entre les rebelles et les forces armées de RDC (FARDC) a été signalée le 1er décembre, à Kirima, à une dizaine de kilomètres de l’agglomération de Kibirizi. « Depuis le matin, des combats ont repris entre les FARDC et le M23 à Kirima. Les rebelles ont traversé le pont en direction de Kibirizi après les combats d’avant-hier à Kishishe. C’est la panique », a témoigné Paul Lutibahwa, président de la société civile de Bambo.
Une source sécuritaire a accusé les rebelles du M23 d’avoir violé le cessez-le-feu et de « continuer à piller et à se battre ». « Les combats sont violents, nous utilisons l’artillerie lourde », a précisé un officier de l’armée congolaise. Également interrogé par l’AFP, le porte-parole militaire du M23, Willy Ngoma, a confirmé ces combats avec les FARDC.
Plus de voyage papal
Une marche a eu lieu jeudi matin à Goma pour protester contre l’attitude de la communauté internationale, accusée d’inaction voire de complicité. Plusieurs journalistes et manifestants ont été malmenés lors de cette manifestation, qui n’avait pas été autorisée par la mairie.
Une autre marche, organisée par l’Église catholique, s’est déroulée dans le calme à Bukavu, dans la province voisine du Sud-Kivu.
La reprise des combats après une courte trêve intervient alors que le Vatican a annoncé les nouvelles dates, du 31 janvier au 3 février 2023, d’une visite du pape François en RDC, initialement prévue en juillet mais reportée pour des raisons de santé. Le souverain pontife viendra à Kinshasa mais l’étape de Goma ne figure plus au programme.
L’endroit qui avait été choisi pour sa messe, à 15 km au nord de la ville, est actuellement occupé par une position militaire installée par les FARDC pour stopper l’avancée du M23 vers la ville.
Des combats ont repris mercredi dans le nord de l’Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral qui se rejettent la responsabilité d’avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « profondément choqué et attristé » par la reprise des violences.
« J’appelle fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix » entre gouvernement et rebelles, ainsi qu’à garantir l’accès à l’aide humanitaire aux personnes en ayant besoin, a-t-il ajouté.
Mercredi matin, les autorités rebelles du Tigré ont accusé l’armée fédérale éthiopienne d’avoir lancé une « offensive à grande échelle » contre leurs positions.
Les forces fédérales éthiopiennes « ont lancé une offensive tôt ce (mercredi) matin vers 05H00 (02H00 GMT), nous défendons nos positions », a déclaré dans la matinée à l’AFP un porte-parole des autorités rebelles du Tigré, Getachew Reda.
« Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien », les forces tigréennes « ont lancé une attaque aujourd’hui à 05H00 » (02H00 GMT) et « ont rompu la trêve », a répondu le gouvernement dans un communiqué, appelant la communauté internationale à exercer « une force pression » sur les rebelles.
La région est largement coupée du reste du pays et il est impossible de vérifier les affirmations de chacun des deux camps de manière indépendante.
Ces combats sont les premiers d’ampleur signalés depuis une trêve conclue fin mars et jusqu’ici largement respectée, qui avait notamment permis une reprise progressive de l’aide humanitaire vers la région, plongée dans des conditions proches de la famine.
Avion abattu
Gouvernement comme rebelles ont fait état mercredi de combats des deux côtés de la pointe sud-est du Tigré, qui s’enfonce entre les régions de l’Amhara à l’ouest et de l’Afar à l’est.
La milice amhara Fano – qui épaule les forces gouvernementales – affirme que les combats se déroulent dans deux zones – Mehago et Jemedo – de la région Amhara, frontalières du Tigré, ajoutant qu’aucun combat n’a lieu dans l’immédiat au Tigré même, sans qu’il soit possible de le confirmer de source indépendante.
L’APDA, ONG active en région Afar, a de son côté fait état de combats dans une zone frontalière du sud-est du Tigré: « Des forces fédérales sont présentes en nombre (dans la zone) de Yallo et repoussent » les rebelles tigréens « hors de l’Afar ».
L’armée éthiopienne a par ailleurs annoncé mercredi que son aviation avait abattu – à une date non précisée – un avion chargé d’armes destinées aux rebelles du Tigré, qui avait « violé l’espace aérien éthiopien en passant par le Soudan », une affirmation qualifiée de « mensonge flagrant » par Getachew Reda.
« Violation grave »
Une source humanitaire ayant requis l’anonymat a indiqué à l’AFP que les autorités rebelles du Tigré s’étaient approprié « les 12 camions citernes » du Programme alimentaire mondial (PAM) stationnés dans la région, soit « 500.000 litres de carburant » nécessaires pour y distribuer l’aide alimentaire.
Le conflit a provoqué une grave crise humanitaire au Tigré, dont le tissu économique a été détruit et qui est privé d’électricité, de télécommunications ou de banques.
Le ton était monté ces derniers jours, gouvernement fédéral et rebelles tigréens s’accusant mutuellement de se préparer à reprendre les hostilités, en dépit des engagements répétés des deux camps en faveur de négociations qui n’ont toujours pas commencé.
William Davison, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a estimé que les combats actuels doivent cesser avant qu’ils « ne dégénèrent vers un retour à une guerre à part entière ».
« Cette violation grave de la trêve conclue en début d’année montre la nécessité pour les deux parties d’organiser des négociations directes sans conditions dès que ces combats cesseront », a-t-il indiqué.
C’est « également un avertissement fracassant » à la communauté internationale pour qu’elle fasse en sorte que des négociations de paix « se tiennent réellement ».
L’Union africaine (UA), qui a son siège à Addis Abeba et mène les efforts pour amener les belligérants à la table des négociations, n’avait toujours pas réagi mercredi en fin d’après-midi.
Le conflit au Tigré a commencé en novembre 2020, quand le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed y a envoyé l’armée déloger les autorités de la région, les accusant d’avoir attaqué des bases militaires sur place après avoir contesté son autorité durant des mois.
L’armée fédérale éthiopienne a reçu l’appui des forces régionales et de milices amhara ainsi que d’un corps expéditionnaire de l’Erythrée voisine, des troupes toujours présentes dans l’ouest du Tigré.
Après avoir initialement battu en retraite, les rebelles tigréens ont repris le contrôle de l’essentiel de la région lors d’une contre-offensive mi-2021 au cours de laquelle ils sont entrés en Amhara et Afar voisines.
Trace visible des bombardements, vendredi, banlieue nord de Kharkiv. Photo: Getty Images/AFP/Sergey Bobok
L’Ukraine soutient avoir repris Bezrouki, Slatine et Proudïanka, trois localités situées près de Kharkiv, dans l’est, samedi. Deuxième plus grande ville du pays, Kharkiv est régulièrement frappée par l’artillerie russe.
Nos forces armées ukrainiennes ont réussi une contre-offensive lancée hier matin. Après de longs combats acharnés, nos unités ont délogé les troupes russes de Bezrouki, Slatine et Proudïanka, a déclaré sur Telegram Oleg Synegoubov, gouverneur de la région de Kharkiv.
Proudïanka, le village le plus au nord, se trouve à une quinzaine de kilomètres seulement de la frontière russe.
M. Synegoubov a également précisé que deux personnes avaient perdu la vie et que 19 autres avaient été blessés par les bombardements russes dans la région de Kharkiv au cours des dernières 24 heures.
Selon le porte-parole du ministère de la Défense ukrainien, Kharkiv reste partiellement bloquée par les forces russes, notamment présentes au nord-ouest et qui renforcent leurs positions au sud de la ville.
Selon la même source, les Russes ont poursuivi leurs offensives dans les districts d’Izioum et de Barvinkove pour prendre le contrôle du réseau ferré. Dans cette zone frontalière entre les régions de Kharkiv, de Donetsk et de Louhansk, l’armée russe tente d’encercler les positions fortifiées de l’armée ukrainienne dans le Donbass afin de prendre le contrôle total.
Un quartier résidentiel de la banlieue de Kharkiv a été lourdement touché par les bombardements vendredi. Photo: Getty Images/AFP/Sergey Bobok
Selon le conseiller de la présidence ukrainienne Oleksiy Arestovytch, les Russes mènent des opérations offensives et de reconnaissance pour tenter de trouver des points faibles dans la défense ukrainienne.
Non loin de la frontière, les villes de la région de Louhansk toujours contrôlées par les Ukrainiens sont pilonnées de plus en plus intensément, a affirmé le gouverneur de la région samedi au petit matin.
Les forces ukrainiennes ont quitté certains emplacements qu’elles contrôlaient, mais seulement pour se regrouper, a ajouté Serhiy Haidai.
Frappe mortelle à Odessa
Une frappe aérienne russe a tué 5 personnes et en a blessé 18 autres samedi à Odessa, dans le sud du pays, selon le chef de cabinet de la présidence ukrainienne. « Ce ne sont que ceux qu’on a réussi à retrouver [à ce stade-ci]. Selon toute vraisemblance, le bilan sera plus lourd », a indiqué AndriI Yermak sur Telegram, précisant qu’« un bébé de 3 mois » faisait partie des victimes.
Les forces russes ont tiré une série de missiles depuis des bombardiers Tu-95 au-dessus de la mer Caspienne; deux missiles ont atteint une installation militaire et deux autres, des bâtiments résidentiels de la ville portuaire, selon l’armée de l’air. Le système de défense antiaérienne en a détruit deux autres qui se dirigeaient vers la ville.
Le seul objectif des frappes de missiles russes contre Odessa, c’est la terreur, a accusé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba en appelant à dresser un mur entre la civilisation et les barbares qui attaquent des villes pacifiques avec des missiles.
Par ailleurs, le premier ministre britannique Boris Johnson a discuté avec le président ukrainien d’une nouvelle phase d’aide militaire, a indiqué samedi le chef adjoint du Bureau du président ukrainien, Andryi Sybiga. Il a entre autres été question d’approvisionnement en armes lourdes et d’une aide financière additionnelle, selon lui.
Échec de la tentative d’évacuation des civils à Marioupol
Une nouvelle tentative d’évacuation de civils de Marioupol (en grande partie contrôlé par l’armée russe) vers la ville de Zaporijjia – à quelque 200 km au nord-ouest – a échoué, a indiqué samedi un adjoint au maire de Marioupol sur son compte Telegram.
Environ 200 résidents qui avaient commencé à se rassembler pour être évacués ont été dispersés par l’armée russe, souligne Petro Andriouchtchenko. Certains auraient été ensuite forcés de monter dans des autocars qui se dirigeaient vers une localité occupée par les Russes, à 80 km au nord. Une fois encore les Russes ont perturbé une évacuation, a déploré l’adjoint au maire.
Aujourd’hui, nous essayons à nouveau d’évacuer les femmes, les enfants et les personnes âgées, avait indiqué plus tôt sur Facebook la vice-première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.
Mme Verechtchouk avait toutefois incité à la prudence, car, disait-elle, les forces russes pourraient vouloir organiser un autre couloir d’évacuation en parallèle, vers la Russie cette fois. Ne succombez pas à la tromperie et la provocation, avait-elle lancé.
La dernière évacuation réussie vers Zaporijjia remonte à jeudi, quand, après plusieurs jours sans évacuation possible, trois autocars d’évacués de Marioupol avaient pu se rendre à destination.
Des civils sont toujours à Marioupol, même si la ville est détruite par endroit et continue d’être bombardée. Photo: Reuters/Alexander Ermochenko
Blinken en visite à Kiev dimanche
Kiev abandonnera les négociations avec Moscou si ses militaires, retranchés dans le vaste complexe métallurgique d’Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, sont tués par l’armée russe, a réitéré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Si nos hommes sont tués à Marioupol et si des pseudo-referendums sont organisés dans la région de Kherson, alors l’Ukraine se retirera de tout processus de négociation, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse organisée dans une station de métro sur la place centrale de Kiev.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rendra à Kiev dimanche, a par ailleurs annoncé le président Zelensky. Des officiels américains viendront chez nous : je rencontrerai le secrétaire à la Défense [Lloyd Austin] et Antony Blinken, a-t-il déclaré.
Ce sera la première visite officielle de représentants du gouvernement américain en Ukraine depuis le 24 février.
Fêter la Pâque en ligne
Les autorités ukrainiennes invitent les fidèles à éviter les grands rassemblements habituels du week-end de la Pâque orthodoxe et à suivre plutôt en ligne les services religieux.
Vendredi soir, en vue de la Pâque, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait réclamé une pause humanitaire pour évacuer les civils des villes ukrainiennes envahies par les Russes, à commencer par Marioupol, assiégée et pilonnée par l’armée russe depuis le début mars. En réponse à cet appel, le patriarche orthodoxe russe Kirill a réagi en invitant les fidèles à prier pour une paix durable, sans évoquer l’idée d’une trêve pour le week-end pascal des chrétiens orthodoxes.
Plus tôt, l’Église orthodoxe ukrainienne s’était dite prête à organiser une procession pascale vers l’usine d’Azovstal, à Marioupol, pour apporter une aide d’urgence et évacuer les civils ainsi que les militaires blessés. L’Église ukrainienne relève du patriarcat de Moscou, mais elle a pris ses distances d’avec le patriarche russe Kirill, un allié connu de Vladimir Poutine.
Marioupol, port stratégique de la mer d’Azov, est désormais contrôlé en grande partie par l’armée russe, mais l’armée ukrainienne n’a pas encore abdiqué; ses derniers combattants, appartenant notamment au bataillon Azov, sont retranchés dans l’immense complexe métallurgique d’Azovstal.
Ils demandent depuis plusieurs jours à ce que les femmes et les enfants, qui seraient des centaines avec eux, réfugiés dans les souterrains de ce complexe, puissent être évacués avec des garanties de sécurité.
Une nouvelle vidéo mise en ligne samedi sur YouTube par le bataillon Azov montre des dizaines de femmes et des enfants chaudement habillés dans un dortoir de fortune dans un souterrain d’Avozstal.
Une femme explique notamment à la caméra vivre dans ce souterrain depuis début mars. Une autre, un bébé dans les bras, affirme s’être réfugiée là parce que son mari travaillait dans l’aciérie. Plusieurs enfants filmés disent qu’ils voudraient pouvoir rentrer à la maison.
La date de la vidéo n’a pas pu être immédiatement vérifiée, mais deux femmes interrogées mentionnent que la date du jour est le 21 avril.
Le conseiller de la présidence ukrainienne Oleksiï Arestovytch soutient sur Telegram que les Russes ont repris les frappes aériennes sur le complexe samedi. Ils tentent des opérations d’assaut, mais nos défenseurs, malgré leur situation difficile, mènent des contre-opérations, a-t-il déclaré. Ces informations n’ont toutefois pas pu être vérifiées.
Vendredi, Moscou a annoncé qu’un couloir terrestre vers la Crimée serait assuré si elle contrôlait le sud de l’Ukraine et la région du Donbass.
Le contrôle du sud de l’Ukraine, c’est également un couloir vers la Transnistrie, où l’on observe également des cas d’oppression de la population russophone, a affirmé un haut responsable militaire russe, le général Roustam Minnekaïev.
La Moldavie a convoqué l’ambassadeur de Russie pour protester contre ces déclarations concernant la région séparatiste moldave. Celles-ci sont jugées contradictoires avec le soutien de la Russie à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du pays, selon la Moldavie.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé vendredi soir que les propos russes ne faisaient que confirmer ce [qu’il a] dit à plusieurs reprises : l’invasion russe de l’Ukraine était censée n’être que le début, et ensuite, ils veulent capturer d’autres pays.
Tous les peuples qui, comme nous, croient en la victoire de la vie sur la mort doivent se battre avec nous, a poursuivi M. Zelensky. Celui-ci a accusé la Russie d’avoir apporté la mort en Ukraine.
Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et Reuters
Alors que l’Afrique paie un lourd tribut à la pandémie, les chefs d’État de la RDC, de Guinée, du Bénin ou encore du Sénégal son attendus à Abidjan ce 15 juillet pour un sommet sur le financement de l’Association internationale de développement (IDA). Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale, insiste sur les enjeux cruciaux de cette rencontre pour l’avenir du continent.
Il y a plus d’un an, lorsqu’il est devenu évident que la pandémie aurait un impact énorme sur les personnes les plus vulnérables au monde, nous avons agi rapidement pour mettre à disposition de manière précoce une très grande partie de l’aide que l’IDA offre sur un cycle de trois ans aux pays les plus pauvres de la planète. Trente-neuf des 74 pays concernés se trouvent en Afrique.
Depuis avril 2020, cette intensification de notre soutien au continent africain est sans précédent et l’aide ainsi apportée s’élève à plus de 41 milliards de dollars en fin juin. La plus grande partie de cette aide a été consacrée aux mesures visant à relever les défis posés par le Covid-19, et en particulier à sauver des vies, protéger les pauvres, créer des emplois et reconstruire en mieux à la suite de la crise. Des milliards de dollars ont ainsi été affectés à des dépenses liées à la santé.
Des vaccins pour 400 millions d’Africains
Récemment, nous avons également conclu avec l’Équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique de l’Union africaine (AVATT) un partenariat visant à financer l’achat de vaccins contre le Covid-19 pour pas moins de 400 millions d’Africains. Les démarches sont allées très vite : les premières doses de vaccin devraient être livrées dans les prochaines semaines.
CE NIVEAU D’APPUI FINANCIER REPRÉSENTE UN CHANGEMENT STRUCTUREL DANS LE PARTENARIAT ENTRE LA BANQUE MONDIALE ET L’AFRIQUE
L’IDA est, pour les pays africains à faible revenu, la principale source de financement. Elle accorde soit des prêts à long terme sans intérêt soit des dons, le montant de ces derniers ayant dépassé 10 milliards de dollars au cours de l’année écoulée. L’aide de l’IDA permet aux pays de faire face aux effets de la crise et de relever les défis actuels liés au développement à long terme, à la fragilité et au changement climatique.
Ce niveau d’appui financier n’est pas temporaire. Il représente un changement structurel dans le partenariat entre la Banque mondiale et l’Afrique, dans le cadre duquel le niveau d’engagement de la Banque est passé de 15 % de son programme annuel de prêts il y a 20 ans à 45 % aujourd’hui. Au cours des cinq dernières années, la Banque mondiale a engagé 106 milliards de dollars en Afrique tout en augmentant ses effectifs dans les pays africains de plus de 40 %.
Besoins en constante évolution
Les interventions de la Banque mondiale se veulent globales et sans exclusive, l’institution étant déterminée à ne jamais laisser des pays sur la touche. Le Soudan en est une bonne illustration : récemment, nous avons aidé les autorités soudanaises à mettre fin à des décennies d’isolement financier et à renouer avec la communauté internationale. Ce qui nous a permis de lancer un programme majeur de réduction de la pauvreté dans le pays et un programme global d’allégement de dette qui au bout du compte réduira la dette du Soudan de plus de 90 %.
D’une manière plus générale, nous trouvons des moyens de continuer de travailler dans les pays touchés par la fragilité et les conflits, en étroite coordination avec nos partenaires des Nations unies sur le terrain. Au lieu de nous retirer, nous avons choisi de rester aux côtés de ces pays et de leur apporter un soutien indispensable, qui a augmenté de 50 % durant l’année écoulée pour atteindre près de 15 milliards de dollars.
Si l’IDA s’investit considérablement pour aider les pays à faire face à la pandémie et à d’autres crises telles que les invasions de criquets, la sécheresse et les conflits armés, tout son appui s’inscrit dans la poursuite d’un objectif ultime, à savoir promouvoir un développement économique et social durable.
Les besoins des pays étant en constante évolution, il y a tout lieu de recueillir les idées et orientations des dirigeants africains sur la manière dont la Banque mondiale peut soutenir au mieux les ambitions à long terme des pays du continent.
Moteurs de la reprise
Nous avons avancé d’un an les négociations avec les bailleurs de fonds sur la reconstitution triennale des ressources de l’IDA. Les idées venant des partenaires africains influent considérablement sur les orientations stratégiques du prochain cycle, l’accent étant davantage mis sur plusieurs domaines cruciaux : création d’emplois, stimulation du développement du secteur privé, réduction de la fracture numérique, élargissement de l’accès à l’énergie et renforcement de l’intégration régionale.
Le sommet d’Abidjan sera l’occasion de débattre des moteurs de la reprise en Afrique et des perspectives de développement à plus long terme. Il permettra de définir les orientations des négociations menées par l’IDA, étant donné que nous prévoyons qu’environ les deux tiers des ressources du prochain cycle de refinancement de l’Association seront alloués à l’Afrique.
Par ailleurs, les discussions donneront une impulsion à l’ambition quant au montant des fonds à lever, car les besoins sont très importants et les conséquences de l’inaction pourraient sérieusement assombrir les perspectives à long terme du continent. Le défi consiste à agir maintenant, en aidant l’Afrique à se reconstruire en mieux et à améliorer la vie de ses populations.
Par Axel van Trotsenburg
Directeur général des opérations de la Banque mondiale.
Le gouvernement haïtien considère que la reprise des liaisons aériennes avec les Etats-Unis ce mercredi n’est «pas une erreur», à l’heure où l’Union Européenne refuse encore l’ouverture de ses frontières avec le pays en raison de la flambée des cas de Covid-19 sur le sol américain. «Ça n’est pas une erreur», a affirmé mardi Marie-Greta Roy Clément, ministre haïtienne de la santé. «Il y a l’économique et le sanitaire: il nous faut trouver un équilibre entre les deux pour nous permettre de faire à nouveau fonctionner le pays», a-t-elle ajouté lors d’une visite gouvernementale de l’aéroport de Port-au-Prince.
Après plus de trois mois d’interruption du trafic aérien commercial, le premier vol attendu sur le tarmac à Port-au-Prince mercredi matin provient de Fort Lauderdale, en Floride. Une majorité d’Haïtiens de la diaspora réside dans cet État américain qui enregistre actuellement un fort regain de l’épidémie de nouveau coronavirus. Un protocole sanitaire est prévu pour les passagers arrivant à Port-au-Prince, mais son annonce tardive rend impossible son application dès l’arrivée des premiers vols ce mercredi. «Les gens qui viennent de pays où l’incidence du coronavirus est élevé devront venir avec un test négatif au coronavirus. Cependant, comme c’est aujourd’hui que nous l’annonçons, nous sommes obligés d’attendre un petit moment avant de l’appliquer», a reconnu Mme Roy Clément.
Une caméra thermique était en cours d’installation mardi dans le hall d’arrivée de l’aéroport Toussaint Louverture, avant le passage des passagers au service d’immigration, a constaté une journaliste de l’AFP. «Nous savons que c’est un risque mais nous allons renforcer la surveillance épidémiologique et tous les gens qui rentrent dans le pays à partir de demain devront observer une quarantaine domiciliaire», a conclu la ministre.
Questionné sur cette nécessité de test négatif à présenter à l’entrée en Haïti, le Premier ministre Joseph Jouthe s’est voulu ferme. «Quand les gens sont aux États-Unis, ils se conforment à tout ce qu’on leur demande mais, quand ils arrivent en Haïti, c’est la débandade. Et bien non! Haïti est un pays souverain et quelle que soit la personne, elle doit obéir à toute décision prise par les autorités gouvernementales ou bien qu’elle ne vienne pas», a-t-il répondu sèchement.
Avec moins de 6.000 cas positifs et 105 décès officiellement attribués au Covid-19, la faible virulence du virus en Haïti est une «heureuse surprise» pour la communauté médicale qui craignait une hécatombe dans le pays aux infrastructures hospitalières lacunaires.
Elles décolleront de Bordeaux, Nantes, Lyon, ou Paris pour easyJet.
C’est une échéance attendue pour le trafic aérien en France, synonyme d’une reprise progressive. En effet, à compter de ce lundi 15 juin, plusieurs compagnies font revoler leurs avions. C’est par exemple le cas de Transavia, filiale low-cost d’Air France, qui relance certaines de ses lignes sur le territoire. Une date qui coïncide avec la réouverture progressive des frontières françaises avec l’espace Schengen.
Seront rouverts dès lundi le Nantes-Lisbonne ou le Lyon-Lisbonne, par exemple. Idem pour certains vols à destination de Porto. Aucun vol ne décollera en revanche de Paris pour le moment, car Transavia décolle de l’aéroport d’Orly, qui ne rouvrira ses portes que le vendredi 26 juin. Pour easyJet également, certaines lignes rouvrent ce lundi. Paris Charles-de-Gaulle-Nice, 5 vols par semaine, Paris-Toulouse, 3 vols, Bordeaux-Genève à raison de 4 vols par semaine ou Nantes-Genève, à raison de 5 vols par semaine, reprendront du service. Un service restreint, bien loin des standards de ces compagnies, qui permet toutefois de reprendre progressivement et de répondre à une faible demande.
Préparer la réouverture d’Orly
Chez easyJet comme chez Transavia, ce retour en douceur s’accompagnera de strictes mesures sanitaires. Cabines désinfectées, masques obligatoires pendant le trajet, distanciation physique dans la mesure du possible… «Des recommandations dédiées aux aéroports indiquent que des mesures additionnelles peuvent également être prises dans les aérogares, comme le port de masques, les formulaires d’auto-déclaration de santé à remplir avant le départ ou le contrôle de la température des passagers», ajoutait easyJet dans un communiqué fin mai.
De son côté, Transavia assure que sa reprise est «adaptée aux conditions sanitaires actuelles» et qu’elle répond en priorité «aux attentes des voyageurs à motifs familiaux».
Par ailleurs, pour le redémarrage d’Orly prévu dans un peu plus de 10 jours, le 26 juin, les opérateurs devront présenter demain lundi dernier délai un programme de vol complet et fiable. La réouverture de l’aéroport d’Orly permettra donc à d’autres compagnies, comme Air Caraïbes et French bee, de reprendre des vols long-courriers vers leurs destinations principales, à savoir la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane ou La Réunion. Transavia, qui fait également décoller ses avions parisiens d’Orly, verra alors de nouvelles lignes s’ouvrir.
QUÉBEC — La Société québécoise de récupération et de recyclage (RECYC-QUÉBEC) annonce jeudi qu’à compter du lundi 8 juin prochain, tous les détaillants du Québec, hormis ceux de l’Île de Montréal, devront recommencer à reprendre tous les contenants consignés en magasin.
La reprise de ces contenants sur l’Île de Montréal prendra quant à elle effet deux semaines plus tard, le 22 juin.
Le 11 mai dernier, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, a annoncé qu’une entente avait été conclue entre RECYC-QUÉBEC, les détaillants, les dépanneurs et les brasseurs afin de reprendre progressivement les activités de consigne.
Les brasseurs craignaient de devoir ralentir leur production en raison d’une interruption du retour des bouteilles.
La Société québécoise de récupération et de recyclage ajoute que les détaillants devront également remettre les montants des consignes perçus aux consommateurs, conformément à la loi. La population est ainsi invitée à rapporter ses contenants tout en respectant les directives de santé publique en vigueur.
La santé publique a déjà publié un avis à l’effet que les risques de contamination par les contenants consignés sont faibles et que des mesures de protection individuelles peuvent être mises en place pour limiter les chances de propagation du coronavirus.
Les autorités publiques recommandent aux cultes d’attendre début juin pour une reprise des célébrations, ont affirmé plusieurs responsables religieux, auxquels va être transférée la responsabilité des conditions et du calendrier d’ouverture des lieux de cultes.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est entretenu vendredi matin avec les principaux responsables des cultes afin de mettre au point un texte de «recommandations», ont indiqué plusieurs d’entre eux à l’AFP. Cette réunion intervenait alors que le Premier ministre a été sommé lundi dernier par le Conseil d’Etat de lever dans un délai de «huit jours» l’interdiction totale de réunion de cultes figurant dans le décret de déconfinement du 11 mai.
Un nouveau décret est donc attendu, pour «application immédiate» et «dans lequel il y aura la possibilité de reprendre les célébrations religieuses avec des conditions générales de reprise conformes aux impératifs de sécurité sanitaire», a souligné Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman.
Dans le texte élaboré avec Christophe Castaner, figure l’idée que «les pouvoirs publics recommandent plutôt une reprise début juin, afin de laisser le temps suffisant pour analyser l’impact du déconfinement commencé le 11 mai», ont dit Mohammed Moussaoui ainsi que Joël Mergui, président du Consistoire israélite. Est aussi transférée à chaque culte «la responsabilité d’adapter les règles et le calendrier d’ouverture», a complété Joël Mergui.
Parmi les recommandations générales figurent des mesures qui portent sur la distanciation physique (avoir 4 m2 autour de chaque personne), la régulation des flux pour l’entrée et la sortie, l’obligation de désinfection des objets utilisés, le port du masque et la communication envers les fidèles, ont énuméré les participants à la réunion. En revanche, rien n’est écrit sur la question d’un seuil limite d’occupation d’une église, d’une mosquée, d’un temple, d’une synagogue. «Ce sera décidé localement et laissé à l’appréciation des organisateurs», selon Mohammed Moussaoui.
«C’est un appel à la responsabilité de chacun» et un «encouragement à la reprise progressive», a résumé François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France. La reprise des célébrations avec public avait d’abord été annoncée pour le 2 juin, avant que le Premier ministre n’évoque la date du 29 mai. L’épiscopat catholique a fait pression ces dernières semaines pour que ce soit effectif pour le dimanche de Pentecôte, le 31 mai. Ce qui sera le cas après la décision du Conseil d’Etat.
Le père de Vincent Lambert devant l’hôpital Sébastopol de Reims, lundi. FRANCOIS NASCIMBENI/AFP
La cour d’appel de Paris, saisie par les parents du patient, tétraplégique en état de conscience minimale depuis dix ans, a tranché lundi soir.
À Reims
Coup de théâtre hier soir dans l’affaire Vincent Lambert! Contre toute attente, le recours des parents de ce tétraplégique en état de conscience minimale depuis dix ans a été entendu par la cour d’appel de Paris. La cour a ordonné la reprise des soins, c’est à dire de l’alimentation et de l’hydratation du patient. «Nous avons gagné!», exultent les avocats des parents, Mes Jean Paillot et Jérôme Triomphe. Cette décision étant suspensive, les soins devaient reprendre dès cette nuit.
Face aux juges de la 1re chambre de la cour d’appel de Paris, Me Triomphe avait montré une vidéo de Vincent Lambert «apprenant qu’il va mourir». «On en parle comme d’un garçon qui n’a aucune conscience. Quand il a vu ses parents et son frère hier, Vincent pleurait, a avancé l’avocat. Voilà l’homme qu’aujourd’hui on est en train de tuer.» Cette vidéo «a été diffusée sur les réseaux sociaux en violation des droits à l’image», s’était pour sa part ému l’avocat du CHU de Reims. Sur place, Me Gérard Chemla, avocat du neveu de Vincent Lambert, François, partisan de l’arrêt des soins, soupirait: «On associe l’acharnement judiciaire à l’acharnement thérapeutique. Ces recours relèvent de la gesticulation.» Et pourtant, la cour d’appel de Paris a bien ordonné lundi soir«à l’État français (…) de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l’alimentation et l’hydratation» de Vincent Lambert.
Lundi matin, alors que leurs avocats se démenaient, entre Paris et Strasbourg, pour lancer d’ultimes recours, pour les parents de Vincent Lambert commençait ce lundi le temps des adieux. À 8 h 30, un courriel du CHU diffusé à tous les membres de la famille du patient, leur annonçait que «l’arrêt des traitements» et «la sédation profonde et continue» avaient été «initiés ce matin». «Ce sont des monstres! Des nazis!, enrageait Viviane Lambert, sa mère, en sortant du centre hospitalier. Vincent est en train de s’éteindre doucement. Tout ça pour faire passer l’euthanasie en France!» À ses côtés, son mari, 90 ans, chancelait et s’agrippait aux grilles: «C’est Hippocrate qu’on assassine!»
Le Dr Vincent Sanchez, médecin traitant de Vincent Lambert, «en violation de tous ses devoirs et de ce qu’il avait laissé croire, vient d’annoncer à la famille qu’il avait initié le processus de mort sans préavis, sans tenir compte des recours (ni) des mesures provisoires»(demandées par le Comité des droits des personnes handicapées, CDPH, de l’ONU), s’offusquaient dans un communiqué Mes Jean Paillot et Jérôme Triomphe, conseils des parents. S’appuyant sur la demande du CDPH, qui demande à la France de suspendre toute décision en attendant l’examen du dossier par ce comité, les deux avocats avaient saisi lundi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), ainsi que le Conseil d’État. La CEDH a aussitôt rejeté la requête, faute d’«élément nouveau».
Dans son courriel, le chef de service des soins palliatifs avait dit espérer «pour M. Vincent Lambert que chacun saura ouvrir une parenthèse et se rassembler, auprès de lui, afin que ces moments soient le plus paisibles, intimes et personnels possible». Parallèlement, de nouveaux horaires de visite avaient été mis en place pour les membres de la famille, qui se déchire depuis six ans. «Il y a le groupe A (celui des parents, d’un frère et d’une sœur) et le B (celui de l’épouse, du neveu, et de certains frères et sœurs, NDLR),avait détaillé François Lambert. Désormais nous avons deux heures pour chaque groupe le matin, puis deux heures l’après-midi. Et aussi une nuit sur deux, de 22 heures à 7 heures. Un lit a été rajouté dans sa chambre.»
L’appel du Pape
Assise devant les grilles cadenassées du CHU, Hélène, une cousine de Vincent Lambert, «venue cette nuit de Nîmes», disait avoir entamé une «grève de la faim». «Si on accepte que Vincent soit assassiné, s’alarmait-elle, les yeux rougis, ça veut dire qu’on peut tuer tous les handicapés qui ne peuvent pas se nourrir!»
À l’hôpital Sébastopol, selon plusieurs indiscrétions, plusieurs membres du personnel médical avaient pris des congés durant cette semaine fatidique, ne souhaitant pas «être associés à cette décision». Plusieurs médecins rémois, employés du CHU ou libéraux, avaient tenu à «faire appel à la conscience» du Dr Sanchez. «Ce qui se passe n’est pas médical: on va vers une mort provoquée», affirmait l’un d’eux. Des tensions que le CHU n’avait pas souhaité commenter, pas plus que la radiation et les poursuites réclamées par les avocats des parents à l’encontre du Dr Sanchez.
Le Pape avait appelé lundi à protéger la vie «du début à la fin naturelle», un message que son porte-parole avait partagé en appelant explicitement à prier pour Vincent Lambert. Le chef de l’État, lui, avait déclaré lundi qu’il ne lui «appartenait pas de suspendre une décision qui relève de l’appréciation de ses médecins et qui est en conformité avec nos lois».
Par Stéphane Kovacs et Agnès Leclair avec Le Figaro.fr
La préfecture de Guadeloupe a annoncé la reprise samedi des vols commerciaux vers et depuis Saint-Martin, interrompus depuis le passage de l’ouragan Irma qui avait dévasté l’île le 6 septembre.
« Ce samedi 23 septembre, les lignes commerciales seront à nouveau possibles sur l’aéroport de Grand-Case à Saint-Martin », informe la préfecture qui invite les usagers « à contacter les compagnies aériennes qui opèrent sur cette destination ».
Le préfet de la Guadeloupe « vient de signer un arrêté autorisant l’ouverture au trafic commercial de l’aérodrome, sur proposition du directeur de la sécurité de l’aviation civile aux Antilles-Guyane », précise-t-elle dans ce bref communiqué.