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Canada: Ottawa s’inquiète pour un équipage canadien retenu en République dominicaine

juin 18, 2022
Omar Alghabra.

Omar Alghabra, ministre canadien des Transports Photo: La Presse Canadienne/Patrick Doyle

Les représentants du gouvernement fédéral se disent préoccupés par la sécurité des membres d’un équipage canadien coincés en République dominicaine depuis avril après avoir signalé la présence de cocaïne à bord de leur avion.

Les cinq membres d’équipage n’ont toujours pas été inculpés et le gouvernement fédéral tente d’obtenir une enquête accélérée et leur retour rapide à la maison si aucune accusation n’est portée.

Le 5 avril, les autorités dominicaines ont arrêté deux pilotes, deux agents de bord et un ingénieur de maintenance après que ceux-ci eurent déclaré avoir trouvé un sac caché dans un appareil de Pivot Airlines.

L'équipage de Pivot Airlines.

L’équipage de Pivot Airlines a été arrêté en République dominicaine en avril après avoir signalé aux autorités que des millions de dollars de cocaïne avaient été trouvés à bord de leur avion. Photo: CBC/Unifor/Youtube

Les responsables dominicains du contrôle des drogues ont ensuite mis en ligne une vidéo affirmant avoir trouvé à bord de l’avion huit sacs de sport noirs remplis de plus de 200 kilogrammes de cocaïne.

Le premier ministre du Canada et la ministre des Affaires étrangères ont déjà soulevé la question avec leurs homologues au Sommet des Amériques la semaine dernière. Ils ont alors reçu l’assurance que l’affaire serait traitée conformément à l’État de droit.

Le ministre des Transports, Omar Alghabra, a déclaré à CBC News que le gouvernement continuait de faire pression auprès des autorités dominicaines.

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour trouver un moyen, premièrement, de nous assurer qu’ils bénéficient d’une procédure régulière et que leurs droits sont protégés, deuxièmement, de les voir revenir chez eux en toute sécurité. »— Une citation de  Omar Alghabra, ministre canadien des Transports

L’un des pilotes, le capitaine Robert Di Venanzo, a déclaré à CBC News qu’il était reconnaissant de l’aide gouvernementale apportée, mais qu’il s’attendait à ce qu’on en fasse plus.

Nous pensions être des héros

M. Di Venanzo dit que ses collègues et lui vivent un cauchemar depuis six semaines parce qu’ils ont fait ce qu’il fallait.

Nous avons pensé que nous étions des héros, vu ce que nous avons trouvé et ce que nous avons signalé, a déclaré M. Di Venanzo lors d’un appel Zoom depuis un lieu non divulgué dans le pays.

« Nous pensions avoir fait une chose extraordinaire en ne permettant pas à ces produits de revenir au Canada. »— Une citation de  Robert Di Venanzo, pilote

M. Di Venanzo a déclaré que les événements se sont enchaînés rapidement. Les cinq membres d’équipage ont été menottés avant même que les autorités dominicaines les transportent vers un centre de détention local.

Pendant les premiers neuf jours en prison, des détenus leur ont dit à plusieurs reprises que, s’ils n’appelaient pas chez eux pour demander de l’argent à leur famille, ils seraient tués, a ajouté M. Di Venanzo.

Nous avons été menacés de mort par des narcocriminels, extorqués par des détenus, et avons vécu dans des conditions inhumaines et humiliantes, a déclaré Robert Di Venanzo dans une vidéo mise en ligne avec son équipe la semaine dernière, suppliant le gouvernement canadien de leur venir en aide.

« En prison, un cadavre a été placé devant notre cellule et on nous a dit que nous serions les prochains. Nous vivons un cauchemar. »— Une citation de  Robert Di Venanzo, pilote

La version des détenus et de Pivot Airlines

La compagnie, qui se spécialise dans le transport aérien régional, affirme que le calvaire a commencé lorsque l’équipage s’est rendu à Punta Cana dans la soirée du 4 avril avec une autre compagnie aérienne commerciale.

Le travail de l’équipage consistait à ramener à Toronto un jet de 50 places de Pivot qui avait été affrété par une société d’investissement immobilier de l’Alberta. L’avion avait atterri à Punta Cana le 31 mars et était resté stationné pendant cinq jours dans un endroit sécurisé, gardé par une société américaine. L’équipage initial de Pivot est rentré au Canada par avion.

Le 5 avril, un ingénieur en mécanique était en train de résoudre un problème sur l’avion avant le décollage pour Toronto lorsqu’il a repéré un sac noir dans un compartiment sous l’avant de l’appareil, rempli d’ordinateurs, de câbles et de ventilateurs.

L’équipage a immédiatement appelé la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la police dominicaine, a déclaré M. Di Venanzo.

Nous ignorions à ce moment-là s’il s’agissait d’un engin explosif ou d’un produit de contrebande, a-t-il précisé.

Plusieurs sacs en plastique sur la piste non loin d'un avion.

La cocaïne trouvée dans l’avion de Pivot Airlines. PHOTO : CBC

Quelques heures plus tard, les autorités dominicaines ont fait sortir l’équipage. Elles avaient étalé sur le tarmac tous les sacs de voyage contenant de la drogue qui, selon elles, avaient été récupérés dans l’avion.

L’équipage a ensuite été placé en détention et entassé dans une cellule avec 26 autres détenus, selon M. Di Venanzo. Ils n’ont pas été nourris pendant trois jours et ont dû dormir sur le sol ou debout.

Dans un communiqué transmis à CBC News, un porte-parole de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré que les agents consulaires fournissent de l’aide et sont en contact avec les familles des citoyens canadiens.

Le secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères est également directement engagé dans ce dossier, a indiqué le bureau de Mme Joly. Il s’agit d’une priorité. Pour des raisons de protection de la vie privée, nous ne pouvons pas discuter d’autres détails.

Appel pour remettre les Canadiens en prison

Depuis leur libération en avril, les membres de l’équipage n’ont pas encore été interrogés par les enquêteurs et n’ont pas été inculpés, a déclaré M. Di Venanzo.

Les autorités dominicaines ont cependant dit à l’équipage qu’il ne pourrait pas quitter le pays avant la fin de l’enquête, ce qui pourrait prendre encore 10 mois.

Le 21 juillet, le procureur de la République dominicaine fera appel de la décision d’autoriser la libération sous caution des Canadiens.

S’adressant directement au premier ministre dans une vidéo, l’agente de bord Christina Carello a supplié elle aussi les autorités canadiennes de lui venir en aide.

« Monsieur le premier ministre, si nous retournons en prison ici, nous pourrions ne jamais rentrer chez nous. »— Une citation de  Christina Carello, agente de bord

La compagnie aérienne a déclaré qu’elle logeait désormais ses employés dans des lieux non divulgués avec une sécurité privée. M. Di Venanzo a décrit les conditions de libération sous caution des membres de l’équipage comme une assignation à résidence, ajoutant qu’ils n’ont pas accès à leurs passeports ou à leurs propres téléphones et qu’ils sont sous la surveillance constante du personnel de sécurité.

Le PDG de Pivot Airlines, Eric Edmondson, se dit très reconnaissant de l’aide apportée jusqu’à présent par le ministre fédéral, mais il souhaite le rapatriement de l’équipage.

Ces gens doivent être protégés, a déclaré M. Edmondson, qui désire que l’équipage revienne au pays rapidement. Ils ont donné de l’information sur les narcocriminels, c’est public, et ils sont maintenant en danger.

Il demande également aux autorités internationales de l’aviation de les aider à obtenir des images de surveillance.

La société américaine engagée pour surveiller l’avion pendant les cinq jours ne coopère pas avec les enquêteurs de la compagnie aérienne, a déclaré M. Edmondson.

L’ambassade de la République dominicaine a déclaré à CBC News qu’elle avait besoin de plus de temps pour répondre à des questions spécifiques, mais a déclaré de manière générale que le pays est un État de droit social et démocratique, où la règle de droit prévaut.

Personne n’est au-dessus de la loi. En ce sens, ces garanties seront données à tous les citoyens en toutes circonstances, a écrit l’ambassade dans un communiqué.

Avec Radio-Canada d‘après les informations d’Ashley Burke et de Richard Raycraft, de CBC News

République Dominicaine : un hôtel ferme ses portes après l’agression d’une touriste américaine

août 14, 2019

 

Le majectic Elegance Punta Cana va fermer ses portes pour trois mois faute de clients, du 15 août au 7 novembre. Et pour cause, ils fuient l’hôtel depuis qu’une touriste américaine a affirmé avoir été étranglée pendant qu’elle séjournait avec son mari dans l’une des suites en janvier, révèle CBS.

Alors qu’elle était sortie de sa chambre pour s’acheter un en-cas, Lawrence-Daley a été agressée par un homme portant une tenue d’employé de l’établissement, a-t-elle raconté. La mère de famille originaire du Delaware a attaqué en justice l’hôtel, lui réclamant 3 millions de dollars.

Bien que contesté sur certains points par ce dernier, son témoignage a provoqué une baisse drastique du nombre de clients au Majectic Elegance Punta Cana. «Comme vous l’avez sûrement appris durant les mois passés, la République Dominicaine et plus précisément Punta Cana, ont été décrites de manière très négative dans les médias qui se basaient sur des éléments isolés sans aucun lien les uns avec les autres. En conséquence, nos trois hôtels à Punta Cana souffrent d’une fréquentation plus basse que la normale pour la mi-août, septembre et octobre», a écrit l’établissement dans une lettre, citée par CBS. Mais il précise qu’il sera toujours possible de réserver pour après novembre même pendant les trois mois de fermeture.

Des morts inexpliquées

Ce n’est pas la première fois qu’une touriste est agressée dans un hôtel de République Dominicaine. Fin mai, trois vacanciers américains avaient trouvé la mort de manière inexpliquée et à quelques jours d’intervalle. Tous étaient arrivés le 25 mai à San Pedro de Macoris, une station balnéaire située dans le sud du pays.

La première victime, Miranda Schaup-Werner, logeait au Luxury Bahia Principe Bouganville et a perdu connaissance le jour de son arrivée après être allée sur le balcon sans qu’on puisse la réanimer. La seconde qui résidait dans un hôtel proche du premier, le Grand Bahia Principe La Romana était elle aussi en vacances avec son mari. Ils ont été retrouvés morts dans leur chambre par le personnel de l’établissement. Selon le parquet général dominicain, les trois victimes sont décédées d’une insuffisance respiratoire et d’un oedème pulmonaire.

Après ces tragiques événements, d’autres personnes ayant fréquenté le complexe touristique ont affirmé être tombées malade, souffrant de maux de tête, de crampes abdominales et de diarrhées après avoir senti une forte odeur de produits chimiques dans l’hôtel La Romana en juin 2018.

Par Le Figaro.fr

Venezuela: gouvernement et opposition dialoguent en République dominicaine

décembre 15, 2017

Vista general de la reunión celebrada entre representantes del gobierno de Venezuela y de la oposición, el 2 de diciembre de 2017 en Santo Domingo / © afp/AFP / Erika SANTELICES

Des représentants du gouvernement de Nicolas Maduro et de l’opposition vénézuélienne se sont réunis vendredi en République dominicaine pour dialoguer et tenter de trouver une solution à la crise politique et économique du pays.

Après de premières négociations les 1er et 2 décembre, des délégations des deux camps sont arrivées dans la matinée au ministère dominicain des Affaires étrangères, où auront lieu les discussions, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Nous espérons qu’aucune des deux parties ne se lèvera de la table jusqu’à ce que nous parvenions à un accord satisfaisant », a déclaré aux journalistes le chef de la délégation gouvernementale, Jorge Rodriguez.

« Nous avons bien avancé » déjà, a-t-il assuré, disant vouloir atteindre un « accord définitif » pour permettre une « cohabitation pacifique ». Les représentants de l’opposition n’ont fait aucune déclaration.

Jeudi, le négociateur de la coalition d’opposition de la Table pour l’unité démocratique (MUD) Simon Calzadilla n’a pas écarté la possibilité d’une troisième série de négociations, si aucun accord n’est trouvé vendredi.

Dans ce pays pétrolier en plein naufrage économique, le chavisme (du nom du défunt Hugo Chavez, président de 1999 à 2013) arrive renforcé à ces discussions, après avoir décroché une nouvelle victoire électorale lors du scrutin municipal de dimanche dernier, largement boycotté par l’opposition.

Ce succès conforte Nicolas Maduro dans son souhait de briguer un nouveau mandat en 2018 lors de la présidentielle prévue en décembre mais qui pourrait être avancée au premier trimestre.

Il a d’ailleurs menacé les partis d’opposition ayant refusé de participer aux municipales de les exclure de cette élection, suscitant les condamnations des Etats-Unis et du Canada notamment.

Chacun campe sur ses positions: le gouvernement exige que cesse le « sabotage » de l’économie, orchestré selon lui par l’opposition avec l’aide des Etats-Unis, tandis que la MUD demande que la présidentielle soit « transparente » après avoir dénoncé des fraudes dans plusieurs scrutins organisés ces derniers mois.

Plusieurs pays comme le Mexique, le Chili et la Bolivie accompagnent le processus de dialogue, qui survient après plusieurs tentatives ayant échoué depuis 2014 et une vague de manifestations hostiles au président Maduro qui ont fait 125 morts au printemps.

Romandie.com avec(©AFP / 15 décembre 2017 19h29)                

Ouragan Irma: îles dévastées dans les Caraïbes, la République Dominicaine menacée

septembre 7, 2017

Photo fournie le 6 septembre 2017 par le ministère néerlandais de la Défense montrant une vue aérienne de l’île de Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma / © ANP/AFP / Gerben VAN ES

« Scène d’horreur », « paysage apocalyptique » dans les îles caribéennes de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, dégâts considérables à Anguilla et aux îles Vierges: l’ouragan Irma, d’une violence sans précédent, a déjà fait neuf morts et d’énormes dégâts sur son passage.

Le cyclone monstre qui menace désormais la République Dominicaine, a fait « huit morts et 21 blessés » dans la partie française de l’île franco-néerlandaise de Saint-Martin, selon les secours français.

Un neuvième mort a été recensé sur l’île voisine de Barbuda, 1.600 habitants, « totalement dévastée » selon Gaston Browne, le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, territoire indépendant.

Avec une intensité « jamais vue dans le monde depuis le début de l’ère satellitaire » selon Météo France, le bilan risque de s’alourdir. Des informations de presse faisant d’ores et déjà part d’un autre mort sur l’île britannique d’Anguilla.

« Anguilla a été percuté de plein fouet (…) les dégâts sont graves et dans certains endroits critiques », selon le secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères Alan Duncan, en précisant que le port et l’aéroport étaient fermés. Les îles Vierges « n’ont pas été épargnées », a-t-il dit.

L’ouragan, classé en catégorie 5 – la maximale -, a laissé une véritable décharge à ciel ouvert dans le nord des Antilles, en particulier à Saint-Martin, « détruite à 95% » du côté français, d’après le président du conseil territorial français, Daniel Gibbs.

Aucun mort à ce stade dans la partie néerlandaise de l’île mais des « dégâts énormes », notamment à l’aéroport et au port, selon le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

Sur cette île de quelque 70.000 habitants, des témoins évoquent un « paysage apocalyptique ». « Nous étions face à un phénomène d’une ampleur inégalée (…) tout ce qui n’avait pas un minimum de solidité n’existe plus », a déclaré un journaliste d’Outre-mer 1ere, Steve Prudent. « C’est un cauchemar », a confirmé une autre journaliste de Guadeloupe 1ere.

– ‘Destructions massives’ –

« Les destructions sont massives », a déploré jeudi le ministre français de l’Intérieur Gérard Collomb, en soulignant que « dans les coins les plus reculés, on peut toujours trouver un certain nombre de victimes ».

Saint-Barthélemy et Saint-Martin sont sans eau potable, sans électricité, les bâtiments publics inutilisables, les maisons détruites, les arbres arrachés et les services de secours eux-mêmes dévastés.

« Endommagées », les deux centrales électriques qui y assurent l’essentiel de la production sont à l’arrêt, a indiqué le groupe EDF qui prévoit « des semaines et des mois » avant retour à la normale.

La ministre française des Outre-mer, Annick Girardin, est arrivée jeudi matin sur l’île française de la Guadeloupe, qui va servir de point d’appui logistique, avec près de deux cents secouristes, militaires, pompiers, médecins…

La piste de l’aéroport de Saint-Martin, côté français, a été rouverte, ce qui devrait permettre l’arrivée d’un avion militaire de reconnaissance. Un représentant néerlandais participera à la cellule de crise jeudi après midi à Paris pour « conjuguer nos moyens » sur l’île, a indiqué le ministre français de l’Intérieur.

« Nous sommes passés de la phase de sidération à une phase d’action », a-il dit en affirmant que les premiers efforts porteraient sur l’approvisionnement en eau et en nourriture.

Un pont aérien est prévu dès jeudi entre la Guadeloupe et Saint-Martin, avec envoi par voie maritime de renforts, d’eau et de matériel de secours. Le président français, Emmanuel Macron, compte se rendre « dès que possible » dans les zones touchées.

– Evacuations en République dominicaine –

Necker Island, île privée détenue par le milliardaire britannique Richard Branson a subi des « dégâts très importants ». « Mais toute notre équipe est saine et sauve », a précisé sur un blog le patron du groupe Virgin, qui s’était réfugié … dans sa cave à vin.

Irma a frôlé dans la nuit de mercredi à jeudi la côte nord du territoire américain de Porto Rico, et se déplace vers la République dominicaine où les premières évacuations ont été ordonnées – même si l’oeil du cyclone ne devrait a priori pas toucher l’île, selon l’Office national de météo (Onamet).

Le National hurricane center (NHC) américain prévoit une progression vers Cuba, en état d’alerte, puis la Floride en toute fin de semaine.

Les îles Vierges américaines, Porto Rico et la Floride ont été placées en état d’alerte, l’évacuation ordonnée aux Keys, chapelet d’îles dans l’extrême sud de l’Etat.

En Haïti, les habitants du nord de l’île semblaient eux apprendre l’arrivée de l’ouragan au gré des conversations. « Aucune autorité n’est venue nous dire quoi que ce soit », enrageait Josué Rosse.

Avec des vents de près de 300 km/h pendant plus de 33 heures, Irma est le cyclone de cette intensité le plus long jamais enregistré dans le monde, battant le record du typhon Haiyan, qui en 2013 aux Philippines avait généré les mêmes vents (295 km/h) mais pendant 24 heures. Irma est bien plus puissant qu’Harvey, qui a fait 42 morts au moins et ravagé le Texas et la Louisiane.

Romandie.com avec(©AFP / 07 septembre 2017 14h05)                

République dominicaine: deux journalistes tués en pleine émission

février 15, 2017

Saint-Domingue – Le directeur d’une radio en République dominicaine et l’un de de ses journalistes ont été tués mardi par balles par un inconnu, en pleine émission retransmise en vidéo sur internet, selon la police.

« Pour l’instant il y a deux morts et une personne blessée », a indiqué à la presse le colonel William Alcantara, porte-parole de la police nationale à San Pedro de Macoris, ville située à 61 kilomètres à l’est de la capitale Saint Domingue.

Les victimes sont Leonidas Martinez, journaliste et directeur de la radio 103.5 FM, et Luis Manuel Medina, commentateur du programme d’actualités Milenio caliente. La secrétaire de la station de radio, Dayana Garcia, a été blessée dans l’attaque.

L’émission était retransmise en direct sur Facebook et la vidéo montre M. Medina en train de lire des informations nationales au micro, puis on entend deux tirs au loin mais le journaliste continue son travail encore quelques secondes.

Juste avant que la vidéo coupe, il suit d’un regard inquiet une personne qui vient de rentrer dans le studio, qu’on ne voit pas à l’image, et une voix féminine crie « tiros, tiros, tiros » (on tire, on tire, on tire), puis l’écran devient noir.

Les employés de la radio ont raconté que l’attaquant a d’abord tué le directeur de la station dans son bureau avant de se diriger à la cabine d’enregistrement pour assassiner le journaliste, puis de tirer sur la secrétaire.

Mercredi matin, un important dispositif policier était déployé devant la station de radio, installée dans un centre commercial. Certaines vitres de la station étaient brisées et une mare de sang était visible devant.

La Société interaméricaine de presse (SIP), organisme de défense de la liberté de la presse sur le continent américain, a condamné cette « tragédie qui touche la grande famille du journalisme en République dominicaine », selon un communiqué.

Elle a enjoint les autorités à « réaliser une enquête rapide et en profondeur pour connaître le mobile, identifier le responsable (de ces meurtres) et le conduire devant la justice ».

En 2016, la République dominicaine était classée 62e, sur 179, dans l’indice sur la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

« Les journalistes qui osent s’en prendre à la corruption ou au trafic de drogues sont souvent les victimes de violence physique voire de meurtre », note RSF sur sa page internet consacrée à ce pays.

Aux Etats-Unis en 2015, le meurtre en direct de deux journalistes d’une télévision locale, un drame sans précédent, avait particulièrement choqué, notamment parce que le tueur – un de leurs anciens collègues – avait également filmé la scène pour ensuite la diffuser sur les réseaux sociaux.

Romandie.com avec(©AFP / 15 février 2017 15h42)             

Milliers d’Haïtiens menacés d’expulsion de République dominicaine

juin 20, 2016

Plus de 130’000 Haïtiens risquent l’expulsion vers leur pays d’origine. Ils n’ont pas les moyens de renouveler leur carte de séjour d’un an délivré par la République dominicaine, dénoncent les organisations d’aide aux migrants.

En un an, de juin 2015 à mai 2016, 106’000 Haïtiens ont déjà été expulsés ou ont quitté la République dominicaine. Les relations entre deux pays qui se partagent l’île caribéenne d’Hispaniola ont toujours été difficiles, envenimées par l’immigration illégale d’Haïtiens en République dominicaine.

Face au tollé provoqué par une décision de la Haute cour de justice dominicaine qui, fin 2013, a retiré la nationalité dominicaine aux citoyens d’origine étrangère nés après 1929, le gouvernement dominicain a commencé à régulariser les Haïtiens nés sur son sol et les migrants illégaux. Ce plan national de régularisation des étrangers (PNRE) a permis à plus de 130’000 Haïtiens d’obtenir une carte de séjour mais d’une validité de seulement un an.

« Les autorités dominicaines n’ont pas voulu résoudre ce problème une fois pour toutes », regrette Lissaint Antoine, du Service jésuite aux migrants (SJM). « La majorité de ces 130’000 personnes n’ont pas les moyens financiers ou les documents leur permettant de renouveler leur titre de séjour », explique-t-il.

Absurdité
Les organisations d’aide aux migrants dénoncent aussi l’absurdité du plan de régularisation. « Pour entrer dans ce plan, on demandait aux gens de présenter une attestation d’emploi alors que la carte de séjour qui leur a été remise ne donne pas le droit de travailler », s’insurge M. Antoine.

Au 18 juillet, ceux n’ayant pas pu achever leur enregistrement auprès des autorités migratoires seront passibles d’expulsion.

En outre, les droits des Haïtiens déjà expulsés ont été violés. « Aucune des personnes qu’a rencontrées Amnesty International ne s’était vu remettre d’avis d’expulsion, ni n’avait eu la possibilité de contester la légalité, la nécessité et la proportionnalité de la détention. On ne leur avait pas non plus proposé d’aide juridique », indique l’organisation.

Présent aux quatre postes frontière entre les deux pays, le Service des jésuites accuse aussi policiers, militaires et agents du service migratoire dominicain de racisme.

« Les personnes sont arrêtées en pleine rue, sans aucune vérification d’identité réelle: c’est du délit de faciès car c’est sur leur couleur de peau que les Dominicains déterminent qu’ils ont la nationalité haïtienne », dénonce Lissaint Antoine. « Ils les expulsent sans leur laisser le droit de récupérer des effets personnels ou contacter leurs proches ».

Par ailleurs, l’Organisation internationale des migrations (OIM) a recensé que la République dominicaine avait expulsé 1516 mineurs seuls de juin 2015 à mai 2016, en violation d’un accord passé avec Haïti en 1999.

Romandie.com

Air cocaïne: l’Egypte extrade le Français Naudin vers la République dominicaine

mars 3, 2016

Le Caire – L’Egypte a extradé jeudi vers la République dominicaine le Français Christophe Naudin, recherché par Saint-Domingue pour son implication dans l’évasion de deux pilotes français condamnés à des peines de prison dans une affaire de trafic de drogue, a annoncé son épouse à l’AFP.

Le criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne avait été arrêté le 4 février au Caire, en raison d’un mandat d’arrêt émis par la République dominicaine qui l’accuse, comme il l’a reconnu lui-même, d’avoir participé à l’évasion des deux pilotes français Pascal Fauret et Bruno Odos, condamnés à 20 ans de prison pour trafic de drogue dans l’affaire dite Air Cocaïne.

C’est un service du ministère des Affaires étrangères qui m’a prévenu qu’il était dans l’avion, en partance pour la République dominicaine via New York, a indiqué Mme Michèle Naudin.

Un responsable du ministère de l’Intérieur égyptien a confirmé à l’AFP l’extradition de M. Naudin.

Le sénateur Olivier Cadic (UDI-UC), membre du comité de soutien de Christophe Naudin a également confirmé la décision du Caire.

On peut confirmer que Christophe Naudin a été extradé vers la République dominicaine. Il est dans l’avion, a-t-il déclaré à l’AFP.

Fin novembre, la République dominicaine avait également émis des mandats d’arrêt à l’encontre du député européen Aymeric Chauprade et de Pierre Malinowski, qui était alors assistant parlementaire à Strasbourg de M. Chauprade et de Jean-Marie Le Pen (ancien président du parti d’extrême droite Front national) pour leur implication dans l’évasion des deux pilotes français.

Romandie.com avec(©AFP / 03 mars 2016 12h39)

Air Cocaïne: Un Français extradé vers la République dominicaine par l’Egypte

février 27, 2016

L’Egypte va extrader vers la République dominicaine un Français. Celui-ci est impliqué dans l’évasion de deux pilotes français condamnés à des peines de prison dans une affaire de trafic de drogue.

Le criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne avait été arrêté le 4 février au Caire, en raison d’un mandat d’arrêt émis par la République dominicaine. Il avait aidé à organiser l’exfiltration, fin octobre, de deux pilotes français, condamnés tous deux à 20 ans de prison par la justice dominicaine pour trafic de drogue dans l’affaire dite Air Cocaïne.

Extradition ordonnée
Samedi, le parquet égyptien a ordonné l’extradition du Français, a indiqué à l’AFP un haut responsable du ministère de l’Intérieur ayant requis l’anonymat. « Les procédures pour son extradition vont commencer dimanche », a précisé ce responsable.

« Nous venons d’être informés de la décision imminente du procureur général du Caire de l’extradition de mon mari en République dominicaine », a indiqué à l’AFP son épouse.

Fin novembre, la République dominicaine avait émis un mandat d’arrêt international contre le Français, un député européen et l’assistant parlementaire à Strasbourg de Jean-Marie Le Pen pour leur implication dans l’évasion des deux pilotes français.

Les deux pilotes avaient été arrêtés en mars 2013 par les autorités dominicaines aux commandes d’un avion de location chargé de valises contenant 680 kg de cocaïne. Anciens militaires reconvertis dans l’aviation d’affaires, les pilotes ont toujours clamé leur innocence.

Conditions rocambolesques
Le 28 octobre dernier, alors qu’ils étaient en liberté conditionnelle avec interdiction de sortie du territoire dans l’attente de l’examen de leur appel, les deux hommes ont quitté clandestinement la République dominicaine dans des conditions rocambolesques et rejoint la France.

Peu après leur retour, ils ont été placés en détention provisoire début novembre par la justice française, qui enquête sur ce vaste trafic international de drogue. Le 11 février, la justice dominicaine a confirmé en appel la condamnation à 20 ans de prison pour trafic de drogue des deux pilotes français.

Romandie.com

Le chikungunya en pleine expansion en Polynésie et dans les Caraïbes

janvier 6, 2015

En République dominicaine, recherche du virus du Chikungunya, le 10 octobre 2014.AFP PHOTO/ERIKA SANTELICES

En République dominicaine, recherche du virus du Chikungunya, le 10 octobre 2014.AFP PHOTO/ERIKA SANTELICES

France France

Colombie Colombie

Le nombre de personnes atteintes par le chikungunya dans les Caraïbes ne cesse d’augmenter depuis les premiers cas signalés fin 2013 dans l’île de St-Martin qui avait été placée rapidement en phase épidémique. Le virus s’est propagé depuis aux îles voisines de la région ainsi que dans plusieurs pays sud-américains. La Polynésie française fait aussi face à une flambée qui a touché environ 50 000 personnes.

 

L’épidémie de chikungunya « s’installe et se propage » aux Antilles, selon les dernières informations des autorités sanitaires françaises. Entre la Guadeloupe, la Guyane française, la Martinique, Saint-Barthélemy et la partie française de Saint-Martin, ce sont quelque 165 000 cas et plus de 150 décès qui ont été déclarés.

Premiers cas en novembre 2013

Les premières atteintes du virus transmis par le moustique Aedes aegypti dans la région caraïbe ont été enregistrées sur l’île Saint-Martin en novembre 2013 et l’épidémie déclarée dès le mois suivant. Mais, depuis avril, la situation s’était quelque peu améliorée sur ce territoire avant de voir les cas repartir à la hausse, comme à Saint-Barthélemy d’ailleurs, ces dernières semaines.

Les autres îles françaises ont été tour à tour touchées par la flambée : la Martinique et la Guadeloupe en tête avec plus de 150 000 cas et 150 décès étaient en situation épidémique jusqu’à récemment. Mais depuis fin novembre, l’épidémie est terminée en Guadeloupe et elle poursuit sa décroissance en Martinique. En Guyane avec quelque 9 000 cas comptabilisés, la situation se stabilise autour de 150 cas/semaine.

Beaucoup plus loin, la Polynésie française subit à son tour l’assaut du chikungunya depuis plusieurs semaines. Ce sont au moins 35 000 personnes qui ont eu la maladie parmi lesquelles 5 sont décédées. A Tahiti, l’épidémie semble avoir atteint son pic, mais on redoute une augmentation de la propagation du virus dans les autres îles de l’archipel du Pacifique Sud.

Plus de 1 million de personnes infectées 

Le chikungunya s’est maintenant propagé sur tout le continent américain, notamment en Colombie, au Venezuela, en Bolivie comme dans les îles non françaises des Caraïbes. Dès le mois de mai, Haïti évaluait à plus de 3 000 le nombre de personnes atteintes. Fin décembre, elle atteignait les 65 000 cas malgré une campagne de démoustication mise en place en mai. Sur l’autre partie de l’île, en République dominicaine, l’Organisation panaméricaine de la Santé rapporte fin décembre quelque 537 000 cas.

En Colombie, les autorités sanitaires ont enregistré plus de 40 000 personnes infectées (3 décès) par le virus du chikungunya. « C’est complètement nouveau pour nous, donc personne n’est immunisé, et selon les estimations, on pourrait atteindre les 500 000 cas en 2015, s’inquiète Oscar Pachecho de l’Institut national de Surveillance de la Santé. Plus au nord, en Amérique centrale, le Salvador vient de franchir la barre des 165 000 cas, dont deux mortels.

Selon les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) d’Atlanta, ce sont plus d’un million de personnes qui ont contracté le chikungunya dans les Amériques. Seuls un peu plus de 22 000 cas ont été confirmés par des analyses. Cela s’explique par le fait que les personnes consultent un médecin principalement au début de l’épidémie. Une fois la maladie connue et bien identifiée par ses symptômes, les malades se contentent de prendre du paracétamol, pour faire baisser la fièvre, puis de se reposer. C’est de toute façon ce que prescrivent les soignants.

Rfi.fr

Une érection de six jours

mars 16, 2011

Ignacio Cabrera est devenu une attraction touristique dans la ville de Villa Gonzales, en République Dominicaine, alors qu’il a été hospitalisé parce qu’il n’arrive pas à se débarasser d’une érection qui dure depuis plus de six jours!

Tout le personnel de l’hôpital Jose Maria Cabral y Baez se bouscule pour voir l’homme, et il faut contenir les visiteurs qui veulent lui toucher et connaître son secret!

Cabrera qui est âgé de 25 ans ne la trouve pas drôle car il faudra l’opérer. Puisqu’il affirme ne pas avoir pris de stimulants de la famille du viagra, par exemple, il pourrait s’agir d’une sorte d’anémie extrêmement rare qui, en effet, peut causer des érections d’une longue durée.