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Canada-Québec/Enseignement supérieur: pourquoi le taux de réussite stagne depuis 10 ans

janvier 31, 2021

MONTRÉAL — Une consultation sur la réussite à l’enseignement supérieur commence lundi, alors que le taux d’obtention d’un diplôme y stagne depuis 10 ans.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le ministère de l’Enseignement supérieur juge ce taux «particulièrement bas et préoccupant à l’enseignement collégial». Il a donc lancé un Chantier sur la réussite en enseignement supérieur, qui se tiendra du 1er au 5 février.

La consultation n’inclut pas la santé mentale en temps de pandémie, qui a fait l’objet d’une autre consultation, les 26 et 27 janvier.

Le ministère explique que ce chantier a été lancé «pour résoudre divers enjeux liés à l’accès à l’enseignement supérieur, à la persévérance des étudiants dans leur projet de formation et à leur réussite».

Étudiants

Pour les étudiants de cégep, la réussite est intimement liée à la «condition étudiante» et la précarité financière. 

«Les conditions dans lesquelles évolue la personne qui est étudiante vont nécessairement affecter ses apprentissages, sa prédisposition à réussir», a fait valoir en entrevue la présidente de la Fédération étudiante collégiale,  Noémie Veilleux.

Elle explique qu’un étudiant qui vit de l’anxiété parce qu’il doit travailler en plus d’étudier, pour arriver à joindre les deux bouts, pourra plus difficilement se concentrer sur ses études. Il sera peut-être moins motivé et cela diminuera ses chances de réussite..

La FECQ revendique donc une aide financière aux études bonifiée. La ministre Danielle McCann a déjà annoncé l’ajout de 300 millions $ pour cette aide.

«On s’est approché du coût de la vie» avec cette aide supplémentaire, concède Mme Veilleux. Mais elle craint que la somme ne soit pas pleinement récurrente.

Rehausser la réussite passe aussi par l’amélioration des conditions de logement des étudiants, fait-elle valoir. Elle souligne que 30 % des étudiants au collégial sont locataires et que trop peu ont accès à des résidences au cégep.

Pour une Commission Parent 2.0

Du côté de la Fédération des enseignants de cégep, affiliée à la CSQ, la présidente Lucie Pagé invite à ne pas voir la réussite qu’avec des taux, des chiffres seulement.

Elle souligne par exemple que les cégeps accueillent beaucoup plus de jeunes avec des besoins particuliers ou avec un handicap qu’avant. Et cela a un effet sur le taux global de réussite, puisque ces jeunes font face à plus d’obstacles que les autres.

«On a augmenté l’accessibilité au cégep», ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, fait-elle valoir.

Bien que Mme Pagé accueille favorablement ce Chantier sur la réussite, elle croit qu’il faudrait mener une réflexion plus large sur l’éducation, «une Commission Parent 2.0».

«Si on ne réfléchit pas globalement à l’éducation, au sens de l’éducation, à sa place, bien on va juste mettre des mesures: ‘on les additionne et là, vous êtes censés augmenter vos taux de réussite avec ça, parce que vous avez mis tant de mesures’. Il faut réfléchir plus globalement à l’accessibilité et à la réussite», plaide Mme Pagé.

Pour les fins de ce Chantier sur la réussite, des invitations ont été envoyées aux fédérations étudiantes, aux organisations syndicales, à tous les établissements d’enseignement collégial et universitaire, ainsi qu’aux organismes représentatifs, a précisé le ministère.

Avec Lia Lévesque, La Presse Canadienne

France/Bac 2020: le ministère annonce un taux de réussite de 95,7% après rattrapage

juillet 11, 2020

 

Depuis 1995 au moins il n’y a jamais eu autant de candidats à décrocher le baccalauréat à l’issue des épreuves de rattrapage.

Près de 96% des 745.900 candidats au baccalauréat 2020 ont été reçus au terme de la première session de rattrapage, soit 7,6 points de plus qu’en 2019, a annoncé samedi le ministère de l’Education nationale. Les élèves ayant eu le bac du premier coup étaient 91,5%, un record absolu pour cette session exceptionnelle. En raison de la crise du coronavirus, les épreuves finales ont été supprimées et seules ont compté les notes des premier et deuxième trimestres pour la délivrance de l’examen.

Environ 40.000 élèves dont la note finale était comprise entre 8 et 10 ont néanmoins dû passer un rattrapage, avait indiqué vendredi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Dans le détail, les lycéens en filière générale sont 98,4% à avoir obtenu leur bac (contre 91,2 en 2019). Pour les baccalauréats technologiques, le nombre de diplômés atteint 95,7% (contre 88,1%). Enfin, 90,7% des candidats aux baccalauréats professionnels ont obtenus leur diplôme (contre 82,3%).

Question sur les inscriptions dans le supérieur

Depuis 1995 au moins il n’y a jamais eu autant de candidats à décrocher le baccalauréat à l’issue des épreuves de rattrapage. Les résultats définitifs seront connus en septembre. Avant les résultats finaux, «la proportion de bacheliers dans une génération s’établit à 86,6 % en 2020 (+ 6,9 points par rapport à juin 2019)», indique le communiqué du ministère. Cette proportion «augmente le plus fortement dans la voie générale (+ 3,6 points), plus modérément dans les voies technologique et professionnelle (respectivement + 1,4 et + 1,9 point).»

Avec ce nombre record de bachelier, la question se pose de l’inscription dans les filières du supérieur. «Il y a un travail personnalisé avec chaque élève, ce qu’on appelle les commissions rectorales», avait indiqué M. Blanquer vendredi. «Nous gardons avec (la ministre de l’Enseignement supérieur) Frédérique Vidal l’objectif que chacun trouve une solution».

Par Le Figaro avec AFP

France: Près d’un quart des étudiants ont une activité rémunérée

juillet 10, 2017

Parmi les étudiants actifs, 80 % occupent leur poste trois jours ou plus au cours d’une semaine travaillée, avec des conséquences défavorables quand il s’agit d’un emploi déconnecté des études.

Flickr / Camille Stromboni (CC by 2.0)
Près de 23 % des étudiants français exercent une activité rémunérée durant leurs études, une statistique qui couvre une réalité bien plus large que le seul «job étudiant », selon une étude publiée vendredi 7 juillet par le ministère du travail. Sur la période 2013 à 2015, en moyenne, 2,4 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans suivaient des études dans l’enseignement supérieur, dont 23 % étaient actifs au sens où l’entend le Bureau international du travail (BIT), c’est-à-dire qu’ils avaient travaillé au moins une heure la semaine précédant l’enquête.

Selon la Dares, le service des statistiques du ministère, 37 % d’étudiants actifs travaillent dans le cadre d’un CDD, 31 % en CDI, 29 % en contrat d’apprentissage. Les 3 % restants regroupent les non-salariés et les personnes qui ne précisent pas le type de l’emploi.
Parmi les étudiants actifs, 80 % d’entre eux occupent leur poste trois jours ou plus au cours d’une semaine travaillée, pour une durée de travail hebdomadaire d’en moyenne vingt-huit heures et quarante-cinq minutes.

Les effets différenciés des expériences de travail

Pour la majorité des étudiants qui travaillent (56 %), l’activité exercée a un lien avec les études : ils sont principalement en apprentissage, en stage, ou salariés étudiants (internes des hôpitaux, attaché temporaire d’enseignement et de recherche, ATER), les périodes de travail faisant partie intégrante de la formation.

Pourcentage d’étudiants exerçant une activité liée à leur cursus, selon le niveau et le type d’études :

Les étudiants qui travaillent régulièrement mais dont l’activité n’a pas de lien avec leurs études sont 61 % à exercer à temps partiel, mais pour une charge horaire qui reste lourde : en moyenne vingt-trois heures par semaine pour 73 % d’entre eux. Ils sont le plus souvent caissiers, vendeurs, serveurs, surveillants ou donnent des cours particuliers.

La Dares note « les effets différenciés » que peuvent avoir les expériences de travail sur le parcours de l’étudiant. Les activités « les plus déconnectées des études, exercées de façon régulière ou intense, peuvent avoir des répercussions non négligeables sur les conditions d’études et sur leur réussite ».

Lemonde.fr avec AFP

France: Le Congolais Vérone Mankou est l’invité de Réussite

février 18, 2015

 

Vérone Mankou et Elé Asu, sur le plateau de Réussite. © Réussite

Vérone Mankou et Elé Asu, sur le plateau de Réussite. © Réussite

Retrouvez le sommaire et la bande-annonce de l’émission Réussite, diffusée sur Canal + Ouest et Centre le 20 février. Une émission qui vous emmène du Tchad au Nigeria.Dans cette quatorzième édition de Réussite, le magazine économique mensuel co-produit par Jeune Afrique, Elé Asu reçoit Vérone Mankou, Congolais fondateur de VMK, société productrice de tablettes et smartphones en partie conçues en Afrique.

Au sommaire de ce numéro diffusé le 20 février à 20h30 sur Canal+ Ouest et à 23h05 sur Canal+ Centre :

– Tony Elumelu, le banquier philanthrope.

A Lagos, la fondation TEEP du banquier Tony Elumelu veut trouver 10 000 start-ups africaines pour y investir 100 millions de dollars. Reportage au cœur des affaires de l’un des nouveaux milliardaires nigérians, dont Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, salue les mérites devant les caméras de Réussite.

– Dossier Diaspora

Itinéraires de cadres et patrons qui ont réussi et qui décident de rentrer dans leur pays.

– Cameroun : Le barrage de l’espoir

En pleine construction, le barrage de Lom Pangar au Cameroun pourrait aider à alimenter en énergie un pays qui continue à être régulièrement touché par les coupures d’électricité.

– Réussite locale : Promosol

Au Tchad, des kits solaires sont fabriqués pour remplacer le bois de chauffe ou fournir de l’électricité. Une source énergétique inépuisable.

Jeuneafrique.com