Posts Tagged ‘Revendication’

Mali : Al-Qaïda au Sahel revendique la mort des 3 soldats français

janvier 2, 2021

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans dénonce, notamment, les caricatures de Mahomet et «l’occupation française de la région du Sahel».

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque qui a coûté la vie à trois soldats français lundi au Mali, dans un communiqué publié par sa plate-forme de propagande.

Le GSIM (ou Jnim selon l’acronyme arabe), principale alliance djihadiste du Sahel, invoque la poursuite de la présence militaire française dans la sous-région, les caricatures de Mahomet et la défense prise par le président Emmanuel Macron de leur publication au nom de la liberté d’expression, ainsi que la politique du gouvernement français vis-à-vis des musulmans de France.

«Pour mettre fin à l’occupation française de la région du Sahel, vos frères moudjahidine (du GSIM) ont mené une opération qualitative contre un convoi des forces d’occupation françaises sur la route reliant Gossi et Hombori», a écrit le groupe dans ce communiqué diffusé vendredi 1er janvier et authentifié par le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE. «Cette opération bénie a coûté la vie à trois membres des forces d’élite de l’armée d’occupation». Le GSIM n’a pas fourni de détail sur l’attaque.

Les trois soldats ont été tués dans la zone frontalière avec le Niger et le Burkina Faso quand leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu’ils participaient à une mission d’escorte, selon la présidence française. Leur décès porte à 47 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane. La France a engagé en 2020 600 soldats supplémentaires au Sahel, portant ses effectifs à environ 5.100. Elle examine actuellement l’évolution de cet engagement.

Le GSIM appelle les Français à «faire pression sur (leurs) chefs pour se retirer de la terre du Mali».

Fin novembre, le commandant de Barkhane, Marc Conruyt, avait désigné devant les députés français le GSIM comme l’«ennemi le plus dangereux» au Sahel.

Un hommage sera rendu mardi dans la Meuse aux trois soldats.

Par Le Figaro avec AFP

Guinée-Bissau-Embalo revendique la victoire à la présidentielle

décembre 30, 2019

L’ancien général et ex-premier ministre de Guinée-Bissau Umaro Cissoko Embalo a déclaré lundi qu’il était sur le point de remporter le second tour de l’élection présidentielle dont les résultats officiels ne sont pas attendus avant mercredi.

Avec 28% des suffrages obtenus au premier tour, en novembre, Umaro Cissoko Embalo accusait pourtant un sérieux retard sur le favori du scrutin et candidat du parti au pouvoir, Domingos Simoes Pereira, qui avait viré en tête avec 40% des voix. Le vainqueur est appelé à remplacer le sortant, José Mario Vaz, éliminé dès le premier tour après un mandat de cinq ans terni par l’instabilité gouvernementale, la corruption persistante et la paralysie du Parlement et qui a apporté son soutien à Umaro Cissoko Embalo.

Le camp de ce dernier fonde ses prévisions sur les résultats que ses observateurs ont relevés dans les différentes régions de l’ex-colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest. «De nombreuses  »fake news » circulent mais seuls les résultats officiels font foi», a réagi Domingos Simoes Pereira sur Twitter.

Par Le Figaro avec Reuters

L’Etat islamique revendique l’attaque meurtrière à Inates au Niger

décembre 12, 2019

 

Le groupe Etat islamique a revendiqué jeudi l’attaque meurtrière d’Inates, dans l’Ouest du Niger, à la frontière malienne, qui a fait 71 morts et des disparus mardi, rapporte l’organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE, citant le groupe ISWAP (Etat islamique en Afrique de l’Ouest).

«Les soldats du califat ont attaqué la base militaire d’Inates (…) les moudjahidine l’ont contrôlée pendant plusieurs heures», affirme le communiqué de l’EI qui donne un bilan de «100 tués» côté armée nigérienne.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Tunis: l’EI revendique l’action kamikaze en banlieue de mardi

juillet 4, 2019

 

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a assuré que l’homme ayant déclenché sa charge explosive durant une opération de police mardi soir à Tunis était un membre de son organisation, selon un communiqué de son agence de propagande Amaq. L’EI avait déjà revendiqué le double attentat suicide de jeudi dernier à Tunis, qui a fait deux morts, un policier mais aussi un civil, qui a succombé à ses blessures. Sept autres personnes ont été blessées.

Un troisième djihadiste, présenté par les autorités tunisiennes comme le «cerveau» de la double attaque, a déclenché sa charge explosive dans la nuit de mardi à mercredi durant une opération sécuritaire dans la cité populaire Intilaka, près de Tunis, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Selon le porte-parole du ministère, Sofiène Zaag, le suspect était suivi par la police, car il «planifiait une opération terroriste ciblant des sécuritaires», et il a activé une ceinture d’explosifs au moment où il a été atteint par des tirs des forces de sécurité. Aucune autre perte humaine ou dégât matériel n’a été enregistré.

Dans un bref texte en arabe publié ce jeudi, Amaq assure qu’il s’agit d’un «combattant» de l’EI. Un civil a succombé à ses blessures, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur, portant à deux le nombre de personnes tuées dans le double attentat suicide du 27 juin. La victime avait été grièvement blessée lorsqu’un kamikaze a déclenché sa charge à proximité d’une voiture de police en plein centre de Tunis. Un policier était décédé le jour même.

Sur les sept autres personnes blessées, six «ont quitté l’hôpital et un policier reste sous surveillance», a indiqué à l’AFP Sofiène Zaag. Le double attentat a visé une voiture de police sur la principale avenue de Tunis, l’avenue Habib Bourguiba, et un important complexe des forces de sécurité en périphérie de la capitale. Après la révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à un essor de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de nombreux civils et touristes étrangers.

Même si la sécurité s’est sensiblement améliorée ces dernières années, l’état d’urgence, instauré en novembre 2015 et sans cesse renouvelé depuis, devrait l’être à nouveau jeudi.

Par Le Lefigaro.fr avec AFP

Les mutins qui ont ébranlé la Côte d’Ivoire en janvier renoncent à leurs revendications

mai 11, 2017

Abidjan – Les 8.400 soldats ivoiriens qui se sont mutinés en janvier ont « présenté leurs excuses » pour avoir ébranlé le pays et ont annoncé « renoncer à toute revendication d’ordre financière », lors d’une cérémonie au Palais présidentiel d’Abidjan jeudi soir.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé « croire à la sincérité de leurs paroles » et s’est dit certain qu’ils seront désormais des « militaires exemplaires », lors de cette cérémonie dont des images ont été diffusées la télévision nationale.

Organisée sans la présence de la presse, l’évènement se voulait visiblement un point final au mouvement de protestation de l’ensemble des forces de sécurité, alors que le pays est au bord de l’implosion et est très durement touché par l’effondrement des cours cacao qui ont vidé les caisses de l’Etat, comme l’a rappelé le président.

« Nous présentons nos excuses pour les différentes situations que nous avons connues (..) nous renonçons définitivement à toute revendication d’ordre financière (…) nous prenons l’engagement solennel de nous ranger et de nous mettre aux ordres de la République », a affirmé un porte-parole des mutins présenté comme le sergent Fofana. Il qui a ensuite salué militairement le président en signe d’allégeance.

Ces mutins qui réclamaient surtout 12 millions de F CFA de primes (18.000 euros) avaient obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7.500 euros) et devaient toucher le reste à partir du mois de janvier, avait appris l’AFP auprès des mutins. Le gouvernement a lui toujours refusé de divulguer le contenu des négociations. Le relatif succès des mutins avait fait tache d’huile dans toutes les forces de sécurité et même dans l’administration, tout en choquant nombre d’Ivoiriens dont une grande partie vit dans la pauvreté.

Rappelant à plusieurs reprises avoir été « meurtri par les événements », le président Ouattara a ensuite pris la parole soulignant que « la stabilité de la Côte d’Ivoire (avait) été mise à mal (…) et que les événements avaient « effrayé les Ivoiriens, ceux qui veulent investir et visiter le pays ».

« La Côte d’Ivoire traverse des moments très, très difficiles », a-t-il précisé soulignant que la chute du prix du cacao avait fait perdre « près d’un milliard d’euros » au pays et que le budget de l’Etat avait subi une « perte sèche de 150 milliards de F CFA (230 millions d’euros) ».

Se posant en « père de la Nation », il a néanmoins promis malgré ces difficultés budgétaires « l’amélioration des conditions de vie et de travail » des militaires ».

« Je veux que nous puissions bâtir une armée républicaine. Je suis sûr que vous serez des militaires exemplaires (…) que votre loyauté à l’égard de la Nation ne fera plus jamais défaut », a-t-il conclu.

Romandie.com avec(©AFP / 11 mai 2017 23h43)                                            

La Russie revendique officiellement à l’ONU plus d’un million de km2 dans l’Arctique

août 4, 2015

Moscou – La Russie a officiellement soumis mardi aux Nations unies une revendication sur plus d’un million de kilomètres carrés dans l’Arctique, affirmant que des années de recherche scientifique démontrent son droit sur les vastes ressources naturelles situées au fond de l’océan Arctique.

Dans sa demande déposée devant la Commission de l’ONU travaillant sur les limites du plateau continental, la Russie fait valoir qu’au vu des recherches scientifiques, elle devrait avoir la souveraineté sur 1,2 million de kilomètres carrés supplémentaires dans l’Arctique.

L’ONU avait réclamé à Moscou en 2001, après une première requête des autorités russes, d’apporter davantage de preuves pour appuyer sa revendication.

Cette demande comprend le pôle Nord et donnerait potentiellement à la Russie l’accès à des dépôts d’hydrocarbures d’un total de 4,9 milliards de tonnes, selon les estimations du gouvernement russe.

Le droit de la mer en vigueur fixe actuellement la zone économique exclusive d’un pays à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes, lui donnant la souveraineté dans cette zone pour en exploiter les ressources. Au-delà, les eaux sont considérées juridiquement comme étant internationales.

La Russie, les États-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège se disputent ainsi depuis des dizaines d’années le contrôle des riches dépôts de l’Arctique.

Selon le gouvernement russe, les recherches des dernières années, avec notamment une expédition en octobre, démontrent toutefois que les limites du plateau continental russe dans l’Arctique s’étendent bien au-delà des 200 milles marins.

La demande de Moscou comprend une partie de la dorsale de Lomonossov, également revendiquée par le Danemark et le Canada, ainsi que celle de Mendeleïev, considérée par la Russie comme étant partie intégrante du continent eurasiatique.

Depuis sa demande de 2001, la Russie a procédé à plusieurs expéditions scientifiques polaires d’envergure pour collecter des preuves devant appuyer ses revendications. En 2007, une expédition a effectué une plongée record dans les profondeurs de l’océan Arctique, plantant symboliquement à cette occasion un drapeau russe au fond des eaux polaires.

Parallèlement, le président Vladimir Poutine a accentué l’attention portée à la question de l’Arctique, établissant une commission spéciale chargée de développer les projets économiques dans la région, tandis que les manœuvres militaires d’ampleur s’y sont multipliées.

La doctrine militaire navale russe a également été modifiée en juillet pour mettre l’accent sur l’importance stratégique de l’Arctique, avec notamment le développement de la Flotte du Nord.

Le ministère russe des Affaires étrangères a de son côté indiqué que la demande russe était une des priorités de sa diplomatie et qu’il attendait un examen de la requête à l’automne.

Romandie.com avec(©AFP / 04 août 2015 16h39)

Rachida Dati : Les deux  »pères » de sa fille risquent la prison…

octobre 12, 2011

Les deux détenus de la centrale de Poissy, poursuivis pour avoir revendiqué dans des courriers la paternité de la fille de Rachida Dati, pourraient écoper de six mois de prison puisque c’est la peine qui a été requise lundi 10 octobre, devant le tribunal correctionnel de Versailles. Le tribunal devrait rendre son jugement le 5 décembre.

Alfredo Stranieri, 54 ans, et Germain Gaiffe, 43 ans, emprisonnés pour assassinats (Alfredo Stranieri a été condamné à perpétuité pour quatre assassinats et Germain Gaiffe à 30 ans de réclusion, pour assassinat, enlèvement et séquestration) sont poursuivis pour « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique », en raison d’un courrier adressé distinctement en 2010 à Rachida Dati, et dans lequel ils avaient joint une « déclaration de paternité ». Les deux hommes souhaitaient avoir le droit de rendre visite à la petite Zohra, née en janvier 2009.

Le procureur de la République de Versailles, Michel Desplan, a estimé que les courriers incriminés « n’avaient qu’un sens : être injurieux, outrageant, moqueur ». L’avocat d’Alfredo Stranieri, qui plaidait la relaxe, s’est dit « affligé » de voir poursuivis « des faits inconsistants qui relèvent de l’humour ». Me Olivier Metzner, avocat de Rachida Dati, a demandé au tribunal d' »interdire tout contact » entre les deux hommes et sa cliente, réclamant un euro à titre de dommages et intérêts.

L’humoriste Dieudonné, qui s’est présenté comme le parrain de la petite Zohra, s’est également constitué partie civile et a demandé un euro symbolique, « ou 0,50 centimes ». Il a déclaré devant le tribunal : « Ma fille a pour parrain Carlos, qui est détenu à Poissy (Ilitch Ramirez Sanchez, dit Carlos, est incarcéré pour terrorisme, NDLR) et a pour co-détenu Germain Gaiffe, qui m’a demandé d’être le parrain de l’enfant. C’est par confiance que je suis arrivé dans cette histoire »…

Rappelons que Rachida Dati, maman de l’adorable Zohra, deux ans et demi, n’a jamais révélé l’identité du papa.

PurePeople.com