Posts Tagged ‘Révocation’

Au Zimbabwe, près de 80 médecins en grève révoqués

novembre 5, 2019

 

Plusieurs dizaines de médecins du Zimbabwe ont été suspendus par les autorités pour leur participation à une grève qui paralyse depuis deux mois les hôpitaux publics du pays, a annoncé mardi 5 novembre la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Les praticiens du secteur public ont cessé le travail depuis le début du mois d’octobre pour exiger du gouvernement une revalorisation de leurs salaires, dont la valeur a fondu à cause de l’hyperinflation et de la dévaluation de la devise locale. Les grévistes affirment que leur salaire a perdu quinze fois sa valeur en l’espace d’un an et ne dépasse plus l’équivalent d’une centaine d’euros par mois. Le Zimbabwe est plongé depuis une vingtaine d’années dans une terrible crise économique, marquée par un taux de chômage de plus de 90% et les pénuries de produits alimentaires, de carburant ou de médicaments. Les prix y ont augmenté de plus de 300% en rythme annuel en août, selon la Banque mondiale.

Les médecins ont rejeté toutes les hausses de salaire proposées par le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa, qui a obtenu de la justice qu’elle déclare leur grève illégale et leur ordonne de reprendre le travail. Face à leur refus, les autorités ont engagé des procédures disciplinaires contre les récalcitrants. «Les audiences disciplinaires (…) ont débuté le 1er novembre. Sur les 80 médecins poursuivis, 77 ont été reconnus coupables et révoqués», a déclaré Monica Mutsvangwa à la presse à l’issue du conseil des ministres. «Toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer un retour au plus vite à la normale», a-t-elle ajouté. Les fonctionnaires du pays, qui exigent eux aussi une revalorisation de leurs salaires, ont à leur tour appelé à manifester mercredi dans les rues de la capitale Harare

Par Le Figaro.fr avec AFP

Le maire de Pointe-à-Pitre, menacé de révocation, démissionne

juillet 20, 2019

 

Le maire de Pointe-à-Pitre, Jacques Bangou, suspecté de mauvaise gestion de sa commune, a démissionné samedi, a indiqué le site outremers 360, lettre de l’édile à l’appui, où il dénonce le retour à des «pratiques autoritaires» de l’Etat.

Une note adressée cette semaine aux ministres de l’Intérieur et des Outre-Mer, signée du préfet de Guadeloupe, recommandait «de poursuivre la procédure aboutissant au décret de révocation» de Jacques Bangou.

Une procédure à son encontre a été enclenchée le 13 mai en raison d’un déficit de 78 millions d’euros de la municipalité, relevé par la Chambre régionale des comptes (CRC). De telles procédures de révocation sont rarissimes. M. Bangou va rester conseiller municipal, indique-t-il.

Dans une lettre aux habitants et au personnel municipal, il annonce avoir envoyé au préfet sa démission de maire pour «tenter de préserver (la) ville des coups incessants qui lui sont portés». Celui qui est également président du PPDG (Parti progressiste et démocratique guadeloupéen) affirme être «confronté à une volonté, établie, de l’écarter à des fins politiques». «Ma démission veut dénoncer fermement le retour de l’Etat à des pratiques autoritaires que nous avons bien connues avant la décentralisation», ajoute-t-il.

Bangou entend par sa démission «dépasser les tensions avec l’Etat, et créer les conditions d’un travail partenarial devant déboucher enfin sur la vérité des comptes». En Guadeloupe, la CRC épingle régulièrement les communes et les organismes publics pour leur mauvaise gestion de l’argent public. Près de deux-tiers des communes sont situées dans la zone d’alerte du réseau d’alerte des finances locales, selon un document révélé par le quotidien FA Guadeloupe en mai.

La procédure de révocation s’appuie sur le code général des collectivités territoriales: le maire et les adjoints peuvent être soit suspendus par un arrêté ministériel motivé, pour une durée qui ne peut excéder un mois, soit révoqués par décret pris en Conseil des ministres

Par Le Figaro.fr avec AFP

Le président de Radio France révoqué

janvier 31, 2018

Paris – Le CSA, gendarme de l’audiovisuel français, a révoqué mercredi le président de Radio France, Mathieu Gallet, après sa condamnation en justice pour favoritisme à son poste précédent à la tête de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), qui avait poussé le gouvernement à réclamer son départ.

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a « décidé de retirer son mandat » à M. Gallet, « à compter du 1er mars », au nom de « l’intérêt général » et du « bon fonctionnement du service public audiovisuel », « à l’exclusion de toute autre considération », assure le régulateur alors que les avocats de M. Gallet lui reprochent d’avoir cédé à « la pression de l’Etat ».

Le CSA explique, dans sa décision motivée, que « pour assurer dans de bonnes conditions la gestion d’une société détenue à 100 % par l’Etat, il importe que les relations d’échange et de dialogue entre les représentants de l’Etat et le président-directeur général de la société soient denses, confiantes et permanentes, dans un contexte de réforme majeure de l’audiovisuel public ». Il se dit en outre « particulièrement sensible aux questions de déontologie, de prévention des conflits d’intérêts et de moralisation de la vie publique ».

Mathieu Gallet a été condamné le 15 janvier à un an de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende, pour avoir favorisé deux sociétés de conseil lorsqu’il présidait l’INA.

Le dirigeant, qui n’a cessé de protester de son innocence, avait fait appel et refusé de démissionner.

« C’est une décision que nous regrettons profondément. La pression de l’Etat a été plus forte que la présomption d’innocence », ont réagi les avocats de Mathieu Gallet, Christophe Ingrain et Rémi Lorrain.

La défense du patron de Radio France attend de prendre connaissance des motifs de la décision avant de se décider sur un éventuel recours devant le Conseil d’Etat. Le départ de Mathieu Gallet étant fixé au 1er mars, un recours peut théoriquement être examiné avant cette date.

De son côté, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a rappelé la « position très claire » du gouvernement, à savoir que « l’exemplarité » est « une condition absolue de bonne gouvernance et de légitimité » pour les dirigeants des services publics.

Le CSA, dont c’est la prérogative, avait nommé Mathieu Gallet à la tête de Radio France en 2014, à la surprise générale, faisant de lui le plus jeune patron de la radio publique (il vient d’avoir 41 ans).

Conséquence de ce départ forcé, c’est le doyen des administrateurs de Radio France nommés par le CSA qui va devoir assurer l’intérim. Il s’agit de Jean-Luc Vergne, 69 ans, ancien DRH de plusieurs grands groupes (Sanofi, Elf Aquitaine, PSA, BPCE), qui n’avait pas d’expérience de l’audiovisuel avant d’intégrer le conseil d’administration de Radio France fin 2016.

La nomination du successeur à Mathieu Gallet prendra plusieurs mois.

Cette révocation intervient alors même que l’exécutif prépare une réforme en profondeur de l’audiovisuel public français.

Le gouvernement veut notamment confier le pouvoir de nommer et révoquer les dirigeants de l’audiovisuel public aux conseils d’administration des sociétés concernées, une mesure qui devrait figurer dans un projet de loi attendu en fin d’année.

Romandie.com avec(©AFP / 31 janvier 2018 18h48)                                            

Pédophilie: les évêques pourront être révoqués pour négligence

juin 4, 2016

Cité du Vatican – Les évêques qui se rendront coupables de négligence dans l’exercice de leur fonction vis-à-vis de cas d’abus sexuels commis sur des mineurs, pourront être révoqués, selon un nouveau décret émis samedi par le pape, et incorporé au droit canon.

Celui-ci prévoit déjà la révocation pour causes graves, précise le pape.

Avec la présente, j’entends préciser que parmi ces dites +causes graves+, est (désormais, ndlr) comprise la négligence des évêques dans l’exercice de leur fonction, en particulier vis-à-vis des cas d’abus sexuels commis sur des mineurs et des adultes vulnérables, écrit Jorge Bergoglio.

François annonce également la création d’un collège de juristes chargé de l’assister avant de prononcer la révocation d’un évêque, précise un communiqué du porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

Dans cette lettre apostolique, sous forme de motu proprio, et intitulée Comme une mère aimante, le pape rappelle que l’Eglise aime tous ses fils, mais soigne et protège avec une affection toute particulière les plus faibles et les sans défense.

C’est pourquoi, ajoute le pape, ses pasteurs, et notamment ses évêques, doivent faire preuve d’une particulière diligence dans la protection des plus faibles parmi les personnes qui lui sont confiées.

Le pape a maintes fois appelé à punir avec sévérité ceux qui se rendent coupables d’abus sexuels contre les mineurs et à faire preuve de tolérance zéro à l’égard de cette tragédie.

Il a ainsi estimé à plusieurs reprises que les évêques ayant protégé des pédophiles devaient démissionner. Il a d’ailleurs créé au Vatican une instance judiciaire pour les juger.

Depuis 2001, le Vatican a donné des consignes fermes aux Eglises nationales du monde entier, comme la collaboration automatique avec la justice et la suspension du prêtre accusé, mais les associations de victimes estiment que la conspiration du silence reste tolérée au plus haut niveau.

Romandie.com avec(©AFP / 04 juin 2016 13h08)

Le président Maduro appelle son camp à se rebeller s’il est révoqué

mai 2, 2016

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a appelé dimanche ses partisans à entrer en « rébellion », mais de manière « pacifique », si le référendum révocatoire promu par l’opposition l’emporte. Il s’exprimait devant le palais présidentiel de Miraflores, à Caracas.

« Si un jour l’oligarchie faisait quelque chose contre moi et réussissait à prendre ce palais (présidentiel, ndlr), d’une manière ou d’une autre, je vous ordonne de vous déclarer en rébellion et de décréter une grève générale indéfinie, jusqu’à obtenir la victoire face à l’oligarchie », a-t-il déclaré devant des milliers de manifestants réunis à l’occasion de la fête internationale des travailleurs.

Le président socialiste a plaidé pour « une rébellion populaire avec la Constitution à la main ».

L’opposition a affirmé dimanche avoir réuni 2,5 millions de signatures en faveur d’un référendum révocatoire contre Nicolas Maduro. Elle espère l’organiser dès la fin du mois de novembre, même si de nombreuses étapes institutionnelles restent à franchir.

Le référendum révocatoire n’a été utilisé qu’une seule fois dans l’histoire du pays, contre l’ex-président Hugo Chavez (1999-2013) en 2004. Il s’était soldé par un échec.

Grogne sociale
Cette fois, il pourrait bénéficier du climat de grogne sociale croissante, illustrée par les émeutes et pillages de ces derniers jours à Maracaibo (nord-ouest), deuxième ville du pays.

« Le référendum est une option, pas une obligation », a clamé le président Maduro. « La seule obligation, c’est l’élection présidentielle et ce sera en 2018, décembre 2018 », à l’issue du mandat de six ans, a souligné M. Maduro, dont 68% des habitants souhaitent le départ selon un récent sondage.

Le président a annoncé avoir nommé une commission pour réviser « toutes les signatures, une par une », afin d’éviter toute « fraude ». « J’ai le droit de me défendre », a insisté le mandataire. Il s’est en outre défini comme « l’être humain le plus attaqué au Venezuela ».

Romandie.com

Venezuela: l’opposition veut organiser un référendum pour révoquer le président Maduro

mars 8, 2016

Caracas – L’opposition vénézuélienne, désormais majoritaire au Parlement, a annoncé mardi lancer un processus devant déboucher sur l’organisation d’un référendum pour révoquer le président socialiste Nicolas Maduro, après des semaines de blocages institutionnels.

La coalition de la Table de l’unité démocratique (MUD), qui a remporté les élections législatives de décembre, a également annoncé qu’elle allait tenter d’amender la Constitution pour réduire de six à quatre ans le mandat de Nicolas Maduro, qui court jusqu’en 2019.

Mais ces deux procédures nécessitent le feu vert d’organismes réputés proches du gouvernement, le Tribunal suprême de justice (TSJ) et le Conseil national électoral (CNE), soulignent les analystes.

L’opposition antichaviste a pris la décision unanime de convoquer le peuple du Venezuela à former le mouvement de pression populaire le plus important qui ait jamais existé afin d’activer tous les mécanismes de changement, a déclaré le secrétaire de la MUD Jesus Chuo Torrealba.

Torrealba a précisé que le Parlement allait lancer une procédure d’amendement de la Constitution pour réduire le mandat présidentiel et réussir à (organiser) des élections cette année.

Il a également annoncé initier le processus de référendum révocatoire.

Le pays connaît une féroce bataille politique depuis la victoire de l’opposition aux législatives, une première depuis 1999. Peu après avoir remporté les élections, l’opposition antichaviste avait annoncé vouloir hâter le départ du président Maduro, élu en 2013 pour six ans.

Ces blocages institutionnels à répétition se doublent d’une profonde crise économique, dans cette nation pétrolière asphyxiée par la chute des cours du brut, rendant la situation explosive.

Romandie.com avec(©AFP / 08 mars 2016 16h50)