Posts Tagged ‘Rex Tillerson’

USA: Trump accuse à nouveau son ex-ministre Tillerson d’être «bête comme ses pieds»

mai 23, 2019

 

Donald Trump a de nouveau accusé jeudi son ancien secrétaire d’Etat Rex Tillerson d’être «bête comme ses pieds», démentant le récit fait par ce dernier d’un président américain moins bien préparé que son homologue Vladimir Poutine pour la première rencontre entre les deux hommes.

«Rex Tillerson, un homme  »bête comme ses pieds » et totalement mal préparé et pas assez intelligent pour être secrétaire d’Etat, a inventé une histoire (il a été limogé) comme quoi j’étais moins bien préparé que Vladimir Poutine lors d’une rencontre à Hambourg, en Allemagne», a protesté le président des Etats-Unis sur Twitter. «Je ne pense pas que Poutine soit d’accord. Regardez comment se portent les Etats-Unis!», a-t-il ajouté.

Selon le Washington Post, Rex Tillerson, chef de la diplomatie américaine pendant la première année du mandat du milliardaire républicain à la Maison-Blanche, a raconté cet épisode mardi lors d’une longue audition à huis clos devant une commission parlementaire. D’après ce récit, rapporté par des sources parlementaires, le président américain s’attendait à une courte entrevue avec son homologue russe à Hambourg en juillet 2017, mais la rencontre s’est poursuivie sur plus de deux heures et a tourné au désavantage de Donald Trump. Les face-à-face entre les deux dirigeants font l’objet d’un intérêt tout particulier à Washington, où le locataire de la Maison-Blanche est accusé par une partie de la classe politique d’être trop conciliant à l’égard du maître du Kremlin.

Rex Tillerson est resté relativement discret depuis son brutal limogeage en mars 2018, mais ses mauvaises relations avec Donald Trump sont de notoriété publique. En décembre, l’ancien PDG du géant pétrolier ExxonMobil était sorti de sa réserve pour décrire un président «plutôt indiscipliné, qui n’aime pas lire, qui ne lit pas les rapports». «Il fallait que je lui dise:  »Monsieur le président, je comprends ce que vous voulez faire mais vous ne pouvez pas le faire de cette façon-là, ça enfreint une loi, ça viole un traité ». Cela le contrariait beaucoup», avait encore raconté le Texan. Déjà à l’époque, ces quelques phrases avaient suscité l’ire de Donald Trump qui avait accusé une première fois son ancien ministre des Affaires étrangères d’être «bête comme ses pieds». «Il était flemmard comme tout» et «n’avait pas les capacités mentales nécessaires», «j’aurais dû m’en séparer plus tôt», avait-il ajouté.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Limogeage de Tillerson: l’Iran juge que Washington est « déterminé à quitter l’accord » nucléaire

mars 14, 2018

Téhéran – Le limogeage du secrétaire d’Etat Rex Tillerson par Donald Trump montre que les Etats-Unis sont « déterminés à quitter l’accord sur le nucléaire » iranien, a estimé mercredi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

« Les changements au sein du Département d’État ont été effectués à cette fin, ou du moins c’est l’une des raisons », a affirmé Abbas Araghchi, cité par l’agence Isna, à propos de la décision du président américain de remplacer M. Tillerson par Mike Pompeo, directeur de l’Agence centrale du renseignement américaine (CIA) et partisan d’une ligne dure face à l’Iran.

Donald Trump a limogé d’un tweet M. Tillerson mardi, évoquant lui-même l’Iran parmi leurs désaccords: « Quand vous regardez l’accord sur le nucléaire iranien: je pensais qu’il était horrible, il pensait qu’il était +OK+ », a dit le président américain dans une première réaction.

M. Trump menace de retirer en mai son pays de l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en 2015, alors que M. Tillerson plaidait pour que les États-Unis continuent d’adhérer à ce cadre.

Le président américain a adressé en janvier un ultimatum aux Européens pour qu’ils s’entendent avec l’Iran en vue de « remédier aux terribles lacunes » que comporte selon lui ce texte, présenté au contraire par ses partisans comme une victoire de la diplomatie dans le domaine de la lutte contre la prolifération nucléaire.

Téhéran répète inlassablement qu’il est hors de question de changer une virgule du texte. Chargée de la surveillance du volet technique de l’accord, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé fin février que l’Iran continuait de respecter ses obligations en la matière.

« Si les États-Unis quittent l’accord nucléaire, nous l’abandonnerons aussi, nous avons dit aux Européens que s’ils ne pouvaient pas garder les États-Unis dans l’accord nucléaire, l’Iran le quittera aussi », a également déclaré M. Araghchi.

Ces propos contrastent avec ceux tenus par d’autres hauts responsables iraniens, notamment le président Rohani, qui déclare régulièrement que l’Iran restera partie à l’accord même si les États-Unis s’en vont, tant que celui-ci s’avère bénéfique pour son pays.

Conclu en juillet 2015 entre l’Iran et le Groupe des Six (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), l’accord bride et encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature pacifique, en échange d’une suspension partielle des sanctions internationales contre la République islamique.

Romandie.com avec(©AFP / 14 mars 2018 13h59)                                            

États-Unis: d’un tweet, Trump limoge Rex Tillerson, chef de la diplomatie américaine

mars 13, 2018

Rex Tillerson, photographié ici le 30 novembre, a été limogé mardi d’un tweet du président Trump / © AFP/Archives / MANDEL NGAN

Changement à la tête de la diplomatie américaine: d’un tweet, le président américain Donald Trump a annoncé mardi le limogeage de Rex Tillerson, remplacé au poste de secrétaire d’Etat par l’actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo.

Après des mois de rumeurs sur un départ mille fois donné comme imminent, le sort l’ancien homme fort d’ExxonMobil, qui peinait à trouver sa place à Washington et entretenait des relations difficiles avec le locataire de la Maison Blanche, a été scellé.

« Mike Pompeo, le directeur de la CIA, deviendra notre nouveau secrétaire d’Etat. Il fera un travail fantastique! Merci à Rex Tillerson pour ses services! », a lancé M. Trump.

Le président septuagénaire a par ailleurs annoncé que Gina Haspel deviendrait la nouvelle directrice de la CIA, la première femme choisie à ce poste.

La Maison Blanche a mis en avant la volonté du président d’avoir une nouvelle équipe au moment d’aborder des négociations historiques avec la Corée du Nord. Ce dernier a accepté la semaine dernière l’invitation du dirigeant Kim Jong Un à une rencontre d’ici fin mai, afin notamment de discuter de dénucléarisation.

Ironie suprême: début octobre, l’impétueux président avait, fait rare, publiquement rabroué son secrétaire d’Etat pour avoir évoqué l’existence de canaux de communication visant à sonder les intentions de la Corée du Nord.

« Il perd son temps à négocier », avait-il écrit sur Twitter. « Conserve ton énergie Rex, nous ferons ce que nous devons faire. »

Interrogé sur les raisons de ce limogeage, le président a mis en avant des désaccords de fond, en particulier sur le dossier nucléaire iranien.

« Nous nous entendions bien mais nous avions des désaccords », a-t-il lancé depuis les jardins de la Maison Blanche, en partance pour la Californie. « Quand vous regardez l’accord sur le nucléaire iranien: je pensais qu’il était horrible, il pensait qu’il était passable ».

– Moscou ironise –

Signe des tensions et des dysfonctionnements au sein d’une administration marquée par des départs et des limogeages en cascade, le président n’a pas prévenu le chef de la diplomatie de sa décision.

« Le secrétaire (d’Etat) n’a pas parlé avec le président ce matin et il ignore les raisons, mais il est reconnaissant d’avoir pu servir, et continue à penser que servir le public est une tâche noble qu’il ne faut pas regretter », a déclaré Steve Goldstein, haut responsable de la diplomatie américaine.

Le chef du département d’Etat a la responsabilité de quelque 70.000 diplomates, fonctionnaires et contractuels disséminés dans plus de 250 ambassades et consulats à travers le monde.

Fin 2017, la chaîne NBC News affirmait que M. Tillerson avait qualifié le président américain de « débile » à la fin d’une réunion au Pentagone. Ces révélations avaient contraint le chef du département d’Etat à prendre la parole pour affirmer son soutien public et son « engagement en faveur du succès » du locataire de la Maison Blanche.

Par contraste, Donald Trump a couvert d’éloges celui qu’il a choisi pour diriger la diplomatie au moment où le monde entier s’interroge sur la façon dont il abordera son tête-à-tête avec le leader nord-coréen.

« Je travaille avec Mike Pompeo, depuis un moment », a souligné M. Trump, louant son « énergie formidable » sa « grande intelligence »

« En tant que directeur de la CIA, Mike a mérité les éloges des membres de nos deux partis en renforçant notre collecte de renseignements, en modernisant nos capacités offensives et défensives et en tissant des liens étroits avec nos alliés de la communauté du renseignement », a-t-il également déclaré.

« Félicitations à mon ami et prochain secrétaire d’Etat Mike Pompeo! », a tweeté Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU. « Excellente décision du président », a-t-elle ajouté, sans un mot pour celui qui fut son secrétaire pendant plus d’un an.

Moscou a ironisé sur ce remaniement, se demandant si la Russie, accusée d’ingérence dans l’élection de Donald Trump, serait une nouvelle fois montrée du doigt.

« Personne n’a encore accusé la Russie d’être responsable des changements de poste à Washington? », s’est interrogée la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, dans un commentaire à l’AFP.

Romandie.com avec(©AFP / 13 mars 2018 15h52)                

Ex-espion empoisonné: Washington soutien May qui pointe du doigt la Russie

mars 12, 2018

La Première ministre britannique Theresa May devant le parlement à Londres, le 12 mars 2018 / © PRU/AFP / HO

Washington a apporté son soutien à Londres qui a estimé « très probable » que la Russie soit « responsable » de l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et l’a sommée de s’expliquer d’ici mardi soir. Moscou a qualifié ces accusations de « provocation ».

Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, a déclaré que Washington faisait « toute confiance à l’enquête britannique selon laquelle la Russie est probablement responsable de l’attaque avec un agent innervant qui s’est déroulée à Salisbury la semaine dernière ».

« Nous sommes d’accord sur le fait que les responsables –à la fois ceux qui ont commis le crime et ceux qui l’ont ordonné– doivent en subir les sérieuses conséquences appropriées », a-t-il ajouté, après un entretien téléphonique avec son homologue britannique Boris Johnson.

Interrogé sur l’éventualité d’une réaction de la part des membres de l’Otan après l’attaque d’un des leurs, le chef de la diplomatie américaine a affirmé: « Cela va à coup sûr entraîner une réaction ».

Le secrétaire général de l’Alliance atlantique Jens Stoltenberg avait auparavant jugé l’empoisonnement « très préoccupant pour l’Otan », soulignant que le Royaume-Uni était un « allié très précieux ».

Lors d’une intervention lundi devant le parlement britannique, Theresa May a estimé « très probable que la Russie soit responsable » de l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia, signant une escalade de la tension entre les deux pays.

Moscou a aussitôt réagi en dénonçant une « provocation ». « C’est un numéro de cirque à destination du parlement britannique », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, citée par les agences de presse. Sur Facebook, le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les accusations visaient à « discréditer la Russie », à l’approche de la Coupe du monde de football, dont elle avait remporté l’organisation notamment aux dépens du Royaume-Uni.

Mme May a souligné que l’agent innervant utilisé contre l’ex-espion et sa fille était une substance « de qualité militaire », du groupe des agents « Novichok » mis au point par la Russie. Elle a donné donné jusqu’à mardi soir à Moscou pour fournir des explications à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

« En l’absence de réponse crédible, nous en conclurons que cette action constitue un usage illégal de la force par l’Etat russe contre le Royaume-Uni. Et je reviendrai alors devant la chambre (des Communes) et présenterai l’éventail des mesures que nous prendrons en représailles », a-t-elle averti.

– Un ‘jeu très dangereux’ –

La dirigeante a rappelé que l’empoisonnement, une attaque « aveugle et imprudente », s’inscrivait « dans un contexte bien établi d’agressions menées par l’Etat Russe », mentionnant l' »annexion illégale de la Crimée », les violations « répétées » de l’espace aérien de plusieurs pays européens, des campagnes de cyberespionnage, ainsi que l' »attaque barbare » contre Alexandre Litvinenko, ancien agent secret russe empoisonné au Polonium-210 et mort à Londres en 2006.

Évoquant les sanctions prises contre des ressortissants russes après cette affaire, qui « restent en place », elle s’est dite « prête à prendre des mesures plus importantes ».

La ministre de l’Intérieur Amber Rudd doit présider mardi à 10H30 (11H30 GMT) une réunion interministérielle de crise Cobra pour faire le point sur l’enquête, selon le ministère.

Interrogé avant l’allocution de Mme May par la BBC sur une éventuelle responsabilité de la Russie, le président Vladimir Poutine a répondu, selon les agences de presse russes : « Tirez les choses au clair de votre côté et après nous en parlerons avec vous ».

L’ambassade de Russie à Londres a accusé de son côté le gouvernement britannique de jouer un « jeu très dangereux ». Cela « envoie l’enquête sur une piste politique inutile, et porte le risque de graves conséquences à long terme pour nos relations » bilatérales, a déclaré un porte-parole de l’ambassade.

Au cours d’un entretien téléphonique avec Theresa May, le président français Emmanuel Macron a fait part de sa « solidarité avec le Royaume-Uni », affirme Downing Street, selon qui les deux dirigeants ont convenu d' »agir de concert avec les alliés » pour répondre au « comportement agressif de la Russie ».

Le 4 mars, Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Youlia, 33 ans, ont été découverts empoisonnés sur un banc de la petite ville de Salisbury, en Angleterre. Ils sont dans un état « critique mais stable, en soins intensifs », tandis qu’un policier, également victime de l’agent innervant, est « conscient » et se trouve « dans un état grave mais stable ».

– ‘Plus dangereux que le sarin –

Les agents « Novichok » sont « plus dangereux et plus sophistiqués que le sarin ou le VX », deux autres agents innervants, « et plus difficiles à identifier », a souligné Gary Stephens, professeur de pharmacologie à l’université de Reading (sud de l’Angleterre). Ils causent « un ralentissement du rythme cardiaque et une compression des voies respiratoires, conduisant à une mort par asphyxie ».

A Salisbury, une contamination « limitée » a été constatée dans le restaurant Zizzi et dans le Mill Pub, où se sont rendus Sergueï Skripal et sa fille.

« Le risque pour le public est faible », a assuré Mme May.

Toutefois, des centaines de personnes ayant fréquenté ces lieux le jour ou le lendemain de l’empoisonnement ont été invitées dimanche à laver leurs vêtements et nettoyer sacs à main ou téléphones portables avec des lingettes désinfectantes.

Ces conseils dispensés sept jours après l’incident ont provoqué la consternation.

« Ou c’est vraiment vraiment grave ou ça ne l’est pas mais il n’y a pas d’entre-deux », a réagi une habitante de Salisbury, Debbie Power, citée par le Daily Telegraph. Les lieux fréquentés par l’ex-espion restent fermés et encadrés par un cordon de police.

Romandie.com avec(©AFP / 13 mars 2018 01h35)                

Rex Tillerson: le Tchad, un « partenaire important » contre le jihadisme

mars 12, 2018

N’Djamena – Le Tchad est un « partenaire important » dans la lutte contre le jihadisme, a déclaré lundi le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson à N’Djamena où il a exprimé sa volonté de normaliser les relations avec le pays placé sur liste noire américaine en septembre.

Le secrétaire d’Etat s’est dit inquiet de la présence d' »éléments de Daech » dans le Sahel, au cours d’une conférence de presse en présence des autorités tchadiennes.

« Nous avons réussi à vaincre Daech en Irak et en Syrie, nous savions qu’ils allaient fuir cette région et nous savions que ses combattants se rendraient en Afrique. Ils se sont établis dans plusieurs régions », a-t-il déclaré tout en rappelant le soutien américain à la force multinationale du G5 Sahel, pour laquelle Washington a promis un appui financier de 60 millions de dollars.

Le président tchadien « a salué l’appui multiforme des États-unis au Tchad dans les domaines militaires et sécuritaires », a déclaré le ministre des affaires étrangères tchadien Mahamat Zene Cherif. La conférence de presse faisait suite à un entretien à huis clos entre Idriss Déby Itno, Rex Tillerson et d’autres représentants des deux pays.

« Pour plus d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme, Idriss Déby a insisté sur l’urgence de trouver une solution politique à la crise libyenne, et a exprimé sa vive préoccupation par rapport à la transformation de la Libye en un repaire de jihadistes de tous les horizons », a ajouté le ministre.

Allié de la France et de l’Occident dans la lutte contre les jihadistes opérant dans le Sahel, notamment dans le sud libyen, le Tchad est jusqu’à présent resté relativement épargné par les attentats jihadistes qui touchent de nombreux pays sahéliens.

Ses forces déployées autour du lac Tchad pour combattre les jihadistes nigérians de Boko Haram, ont néanmoins été régulièrement la cible d’attentats-suicides. Les wahabites, soutenus par des fonds venus d’Arabie saoudite, ont par ailleurs acquis une influence grandissante sur l’islam local depuis ces dernières années, via leur réseau de mosquées et d’écoles coraniques.

Selon une source militaire tchadienne, les Etats-Unis disposent d’une unité de drones basée à l’aéroport de N’Djamena pour surveiller le Sahel, ils soutiennent la force multinationale mixte (FMM) dans la lutte contre Boko Haram, participent à la formation de militaires tchadiens et fournissent du matériel à l’armée.

En outre, le secrétaire d’Etat américain est revenu sur l’interdiction de voyager aux Etats-Unis frappant les ressortissants tchadiens, depuis que le pays a été placé en septembre par Washington sur une liste noire pour un manque de coopération avec les Etats-unis.

« Les mesures qui ont été prises sont nécessaires en raison du conflit qui existe aux frontières du Tchad », a justifié M. Tillerson.

La visite effectuée par des représentants du département d’Etat américain au Tchad en décembre dernier en vue de « renforcer le contrôle sur les passeports » et le « partage d’informations » pourrait permettre de retirer le Tchad de cette liste noire, a ajouté M. Tillerson, ancien PDG d’ExxonMobil qui exploite le pétrole tchadien, une société avec laquelle N’Djamena a eu des relations houleuses.

Après son étape tchadienne, M. Tillerson est arrivé au Nigeria où il doit achever sa première tournée africaine.

Romandie.com avec(©AFP / 12 mars 2018 18h43)                                            

Kenya: Rex Tillerson, souffrant, annule son programme du jour à Nairobi

mars 10, 2018
Le président kényan Uhuru Kenyatta accompagné du Secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, le 9 mars 2018 à Nairobi. © JONATHAN ERNST/AP/SIPA

Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, en tournée en Afrique, a annulé son programme pour la journée de samedi à Nairobi car il « ne se sent pas bien », a annoncé la délégation américaine.

« Le secrétaire ne se sent pas bien après deux longues journées à travailler sur des questions importantes comme la Corée du Nord et il a annulé ses événements du jour », a déclaré le sous-secrétaire d?État Steve Goldstein.

M. Tillerson devait assister à un événement dans le cadre du programme américain d’aide aux malades du sida en Afrique, le PEPFAR.

Attendu au Tchad et au Nigeria

Il devait aussi prendre part à une cérémonie pour le 20e anniversaire des attentats contre les ambassades des États-Unis dans la capitale kényane et à Dar es-Salaam, capitale économique de la Tanzanie, qui avaient fait 224 morts et plus de 5 000 blessés le 7 août 1998.

Cette cérémonie pourrait être reprogrammée plus tard si M. Tillerson est rétabli, a précisé M. Goldstein.

Le secrétaire d’État est arrivé mercredi en Ethiopie. Il s’est rendu vendredi matin à Djibouti et est arrivé en fin d’après-midi au Kenya. Il doit aller lundi au Tchad et mardi au Nigeria.

Jeuneafrique.com avec AFP

Corée du Nord: Tillerson estime qu’il aura « échoué » en cas d’action militaire

décembre 12, 2017

Washington – Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a déclaré mardi qu’un recours à l’option militaire contre la Corée du Nord, en cas d’épuisement de toutes les solutions diplomatiques, signerait son échec personnel.

« Je vais poursuivre nos efforts diplomatiques jusqu’à ce que la première bombe soit lâchée », a-t-il lancé lors d’une conférence organisée par le groupe de réflexion Atlantic Council à Washington, tout en se disant « confiant » dans la réussite de sa démarche.

« Nous avons besoin que la Corée du Nord vienne à la table des négociations. Nous sommes prêts à discuter à tout moment, dès qu’ils seront prêts à discuter », a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis vont « augmenter la pression jusqu’à ce que la Corée du Nord s’engage de manière significative » dans un dialogue sur son programme nucléaire contesté, avait-il auparavant expliqué lors d’un discours au département d’Etat, dressant le bilan de son action à la tête de la diplomatie américaine.

« Comme toujours dans la diplomatie », « nous avons une présence militaire forte derrière nous »: « si la Corée du Nord fait de mauvais choix, nous sommes prêts militairement », a assuré Rex Tillerson.

Le président américain Donald Trump a plusieurs fois menacé de « détruire totalement » la Corée du Nord en cas d’attaque de la part du régime de Kim Jong-Un.

« Ce n’est pas le chemin que nous voulons prendre. Au département d’Etat, notre rôle est de créer un chemin alternatif », a insisté le ministre des Affaires étrangères.

Mais il a aussi reconnu ne pouvoir faire que sa propre part de ce chemin, à travers la campagne de pression internationale contre les Nord-Coréens. In fine, c’est à Pyongyang « de décider de son avenir ».

« Nous voulons qu’ils fassent le bon choix, qui est de mettre fin » au développement de l’arme atomique et d’entamer le dialogue, a-t-il dit.

« Car s’ils continuent, ils risquent de franchir un seuil à partir duquel nous, les diplomates, ne pourrons plus rien faire », a prévenu le secrétaire d’Etat. Selon lui, les Etats-Unis ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour « ne pas franchir ce seuil ».

« Si nous franchissons ce seuil, j’aurais échoué. Et je ne veux pas échouer », a conclu Rex Tillerson, répétant une phrase qu’il dit avoir confiée à plusieurs reprises au ministre de la Défense Jim Mattis. « Mais je suis aussi confiant dans le fait que le secrétaire Mattis réussira si la balle passe dans son camp. »

Romandie.com avec(©AFP / 12 décembre 2017 22h30)                                            

Climat: Washington doit rester dans l’accord de Paris (secrétaire à l’Énergie)

avril 25, 2017

Washington – Les Etats-Unis doivent rester dans l’accord de Paris sur le climat mais en renégocier les termes, a déclaré mardi le secrétaire américain à l’Energie, Rick Perry.

« Je ne vais pas dire au président des Etats-Unis de quitter l’accord de Paris sur le climat (…) Je vais lui dire que nous devons le renégocier », a-t-il dit lors d’une conférence organisée par Bloomberg sur le financement des énergies nouvelles et le futur de l’énergie.

L’ancien gouverneur du Texas rejoint ainsi le camp de ceux qui sont favorables au maintien des Etats-Unis dans l’accord de Paris, au sein de l’administration Trump.

Outre M. Perry, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ancien PDG du géant pétrolier ExxonMobil est également en faveur du maintien dans l’accord, tout comme la fille aînée du président, Ivanka et son mari Jared Kushner qui ont l’oreille du milliardaire.

En revanche, le patron de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), Scott Pruitt, a récemment plaidé pour un retrait de cet accord estimant que « c’était une mauvaise affaire pour l’Amérique » qui avantageait surtout la Chine, le plus gros émetteur mondial de CO2 devant les Etats-Unis.

Steve Bannon, le stratège de M. Trump, un nationaliste économique dont l’influence paraît s’éroder, prône également un retrait.

La Maison Blanche a fait savoir qu’elle examinait sa position sur le changement climatique et la politique énergétique sans encore indiquer si elle comptait respecter la promesse de campagne du candidat Trump « d’annuler » la participation des Etats-Unis à l’accord de Paris.

Donald Trump avait affirmé que le réchauffement était un canular inventé par la Chine, avant de modérer ses propos après l’élection.

M. Trump a indiqué fin mars qu’il prendrait position « d’ici fin mai » sur l’accord de Paris, conclu par 195 pays en décembre 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et contenir le réchauffement de la planète au-dessous de deux degrés Celsius.

Rick Perry, qui s’adressait mardi à des investisseurs et des patrons d’entreprises dans le secteur de l’énergie, a également critiqué la France et l’Allemagne, à qui il reproche de ne pas respecter l’esprit de l’accord de Paris.

S’il n’a pas donné d’explications spécifiques à ces accusations dans le cas de la France, Rick Perry s’est en revanche interrogé sur la décision de Berlin de fermer ses centrales nucléaires.

« Le fait est que leurs émissions (de CO2) sont en hausse parce qu’ils utilisent plus de charbon, et du charbon qui n’est pas une technologie propre ».

Dans le même temps, les Etats-Unis ont drastiquement réduit leurs émissions de carbone en remplaçant le charbon par du gaz naturel.

« Vous ne pouvez pas signer un accord et vous attendre à ce que les Etats-Unis continuent à y adhérer si vous n’allez pas vraiment y participer », a dit M. Perry.

« Nous devons le renégocier et ils (l’Allemagne et d’autres ndlr) doivent faire preuve de sérieux », a-t-il insisté.

M. Perry qui a connu un développement record de l’énergie éolienne au Texas quand il était gouverneur de cet Etat, a plaidé dans son intervention mardi pour que les Etats-Unis embrassent toutes les formes d’énergie.

La précédente administration s’était engagée à Paris à ce que les Etats-Unis réduisent leurs émissions de CO2 de 26 à 28% d’ici 2025, par rapport au niveau de 2005.

Pour ce faire, le président démocrate Barack Obama avait notamment donné par décret autorité à l’EPA pour contraindre les centrales électriques à charbon à réduire leurs émissions de CO2.

Romandie.com avec(©AFP / 26 avril 2017 00h13)

Syrie: Washington « espère » le départ d’Assad

avril 11, 2017

Le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Lucques, en Italie, le 11 avril 2017 / © AFP / Vincenzo PINTO

Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a dit, mardi à Lucques (centre), « espérer » le départ du président syrien Bachar al-Assad afin de permettre une solution politique à la guerre qui ravage son pays.

« Notre espoir est que Bachar al-Assad ne fasse pas partie de cet avenir », a indiqué M. Tillerson, cité dans un communiqué, après avoir insisté sur la nécessité pour le peuple syrien de déterminer son avenir politique.

Après les frappes lancées par l’aviation américaine dans la nuit du 6 au 7 avril contre une base aérienne syrienne, en représailles à une attaque chimique imputée à la Syrie, « les Etats-Unis vont continuer à évaluer leurs options stratégiques et les opportunités afin de diminuer la violence en Syrie », a précisé M. Tillerson devant ses collègues du G7, réunis lundi et mardi en Toscane.

« Pour être clair, notre action militaire était une réponse directe à la barbarie du régime d’Assad », a-t-il assuré.

Evoquant alors le processus de paix lancé à Genève et soutenu par « plusieurs pays » pour tenter de rapprocher les différentes parties au conflit syrien, M. Tillerson a précisé qu’il ne pourrait être efficace qu’à condition d’être précédé par un cessez-le-feu sur le terrain.

Malheureusement, a-t-il ajouté, les négociations entamées à Astana au Kazakhastan en vue d’un tel cessez-le-feu, n’ont pas produit « beaucoup d’effet ». Le chef de la diplomatie américaine a également accusé la Russie de ne pas avoir respecté les accords de 2013, pourtant soutenus par des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, en ce qui concerne la destruction des stocks d’armes chimiques en Syrie.

« On ne voit pas clairement si la Russie n’a pas pris au sérieux ses responsabilités » ou si elle a « simplement été incompétente » pour respecter l’accord conclu en 2013 sur la destruction de l’arsenal syrien d’armes chimiques en Syrie, a-t-il affirmé.

Romandie.com avec(©AFP / 11 avril 2017 14h07)

États-Unis: Trump nomme un ami de la Russie à la tête de sa diplomatie

décembre 13, 2016

Washington – Donald Trump a nommé mardi à la tête de sa diplomatie Rex Tillerson, le PDG du géant pétrolier ExxonMobil et ami de la Russie, un signal fort du président élu qui souhaite un réchauffement des relations avec Moscou.

M. Tillerson, 64 ans, connaît très bien la Russie où, en sa qualité de patron du premier groupe pétrolier mondial, il a souvent fait des affaires. Mais il a aussi développé une relation personnelle avec le président russe Vladimir Poutine.

C’est un professionnel qui a de bonnes relations de travail avec Vladimir Poutine, a réagi le Kremlin.

Avec la nominaton de Rex Tillserson au poste de secrétaire d’Etat, le président-élu des Etats-Unis confirme en effet sa volonté d’engager une détente avec la Russie. Les relations avec Moscou sont au plus bas depuis l’annexion de la Crimée et alors que la situation en Syrie, en particulier à Alep, est chaque jour plus dramatique.

Je ne peux imaginer une personne mieux préparée et aussi dévouée, pour servir en tant que secrétaire d’Etat à ce moment crucial de notre histoire, a déclaré M. Trump, cité dans le communiqué annonçant la nomination de M. Tillerson.

En tant que secrétaire d’Etat, il sera un avocat ferme et lucide des intérêts nationaux vitaux de l’Amérique et il aidera à changer des années de mauvaise politique étrangère et d’actions qui ont affaibli la sécurité et la place de l’Amérique dans le monde, poursuit le communiqué.

Le prochain président américain s’est aussi réjoui sur Twitter d’avoir choisi l’un des plus grands dirigeants d’entreprise du monde pour succéder au démocrate John Kerry.

Les nombreux prétendants à ce poste de premier plan, le plus prestigieux de l’administration américaine, avaient défilé chez Donald Trump ces dernières semaines. Mais les grands noms attendus se sont finalement inclinés: l’ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney a annoncé son retrait de la course lundi soir, après l’ex-maire de New York Rudy Giuliani la semaine dernière.

Justifiant le choix inhabituel d’un homme d’affaires de l’envergure de M. Tillerson pour le département d’Etat, l’équipe Trump souligne dans son communiqué qu’il saura comment s’orienter dans l’architecture complexe des affaires du monde et de différents dirigeants étrangers.

– Contre les sanctions visant la Russie –

La confirmation de sa nomination risque toutefois de se heurter à des oppositions au Congrès. Les liens de Rex Tillerson avec la Russie sont vus avec suspicion par de nombreux élus républicains, au moment même où Moscou est accusé par la CIA d’avoir interféré dans l’élection américaine en faveur de Donald Trump. La nomination de tous les ministres doit être approuvée par le Sénat.

Car le patron d’ExxonMobil est loin de faire l’unanimité, y compris dans son camp: Vladimir Poutine, qui lui avait remis en 2013 la décoration russe de l’ordre de l’Amitié, destinée aux étrangers, est un voyou et un assassin, je ne vois pas comment on peut être l’ami d’un ancien agent du KGB, a notamment lancé le sénateur républicain John McCain peu avant sa nomination.

Sur le plan international, l’arrivée à la tête de la diplomatie américaine de Rex Tillerson, qui s’est publiquement exprimé contre les sanctions imposées à la Russie par les Occidentaux dans ses précédentes fonctions de patron d’ExxonMobil, va aussi à contre-courant de la fermeté affichée par Paris et Berlin et jusqu’ici par l’actuelle administration américaine.

Angela Merkel et François Hollande se sont encore prononcés mardi en faveur de leur prolongation.

Rex Tillerson aura un autre sujet brûlant à traiter dès son entrée en fonction le 20 janvier: les relations avec la Chine.

Depuis le début du mois, Donald Trump a multiplié les déclarations menaçant de rompre le fragile équilibre des relations entre les Etats-Unis et la Chine, en particulier sur la très sensible question de Taïwan.

Pékin a d’ailleurs lancé sa plus sévère mise en garde à ce jour mardi, avertissant que toute personne qui menacerait les intérêts de Pékin à Taïwan soulèverait un rocher qui lui écraserait les pieds.

Romandie.com avec(©AFP / 13 décembre 2016 14h42)