Le jour je me lève sur la Saint-Valentin
Égrenant des lèvres mon chapelet de baratin
Quand mon souffle dégage des pétales de rose
Qui s’envolent de mes mains à peine éclosent
La glue de mes mots accroche une femme
Auprès de laquelle je déclare ma flamme
Qui fait trembler les boutons de son chemisier
Révélant sous sa poitrine ses seins de pommier
Mon regard scrute les durillons de ses tétons
Quand la pulpe de sa bouche à l’orient du désir
Avale les soupirs fantasmés des baisers lénifiants
Savoureusement délectés avec bonheur et plaisir.
Bernard NKOUNKOU