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France/Rouen-Lubrizol : 5253 tonnes de produits chimiques ont été détruits dans l’incendie

octobre 1, 2019

FRANCE-ACCIDENT-FIRE

La fumée s’échappe de l’usine Lubrizol classée Seveso lors de l’incendie du 26 septembre à Rouen. HO/AFP

Il reste à évacuer de l’usine de Rouen «160 fûts en état délicat», a indiqué mardi le préfet de Normandie Pierre-André Durand. «Il n’y a pas de risque lié à l’amiante», a également ajouté la direction de l’environnement (DREAL).

La préfecture de Seine-Maritime a annoncé mardi 1er octobre sur son site internet que 5253 tonnes de produits chimiques avaient été détruits dans l’incendie de l’usine Lubrizol, dont plus de 60% d’«additifs multi-usages». «Tous les produits ne sont pas dangereux. La dangerosité dépend de la quantité présente, du devenir des molécules après avoir brûlé et de la manière dont on est exposé (contact cutané, inhalation, ingestion)», est-il précisé sur un des documents publiés, accompagnant la liste des produits incendiés.

La préfecture publie également sur son site internet la liste des produits chimiques présents dans les principaux «additifs multi-usages» et les 479 fiches de sécurité qui «précisent les caractéristiques des produits et les risques associés, notamment en cas de combustion». Une campagne de prélèvements (air, eau, sols, aliments…), «engagée dès le début de l’accident» sera adaptée «et si nécessaire complétée afin de procéder à une évaluation quantitative des risques sanitaires qui se déroulera pendant plusieurs semaines», précise la préfecture. «En fonction des résultats de cette évaluation, une surveillance sanitaire adaptée sera mise en place», indique-t-elle.

160 fûts à évacuer

La préfecture de Normandie a assuré qu’il n’y avait pas de «risque avéré» lié à l’amiante dans l’air, selon les premiers relevés réalisés vendredi au lendemain de l’incendie. «En ce qui concerne l’amiante dans l’air, on est sur le bruit de fond des fibres d’amiante dans l’air, des niveaux extrêmement faibles», a assuré Patrick Berg, directeur de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Normandie. «On peut estimer qu’avec cette première série de relevés, il n’y a pas de risque lié à l’amiante. Ce risque n’est pas avéré».

Il reste à évacuer de l’usine «160 fûts en état délicat», a indiqué le préfet de Normandie Pierre-André Durand. Le préfet a précisé qu’«il restait de l’ordre de 1000 fûts dont 160 en état délicat pour lesquels un protocole d’intervention est en cours de finalisation». Il permettra «d’évacuer des fûts qui participent aux émanations d’odeurs», a-t-il dit. «Les fûts ont explosé et fracassé» la toiture du bâtiment et «projeté des fragments de fibro-ciment», a précisé le directeur de la Dreal de Normandie.

Par ailleurs, la métropole de Rouen-Normandie a réagi sur Twitter à la diffusion d’une vidéo par un internaute montrant une eau noire sortant d’un robinet. La métropole «a procédé à des prélèvements chez l’habitant ayant posté hier matin sur les réseaux sociaux la vidéo de son robinet distribuant une eau noire. Après analyse il s’avère que l’eau distribuée au niveau de son compteur est parfaitement potable et que la couleur de l’eau est due à son réseau intérieur vétuste, en acier. Nous réaffirmons la parfaite portabilité de l’eau sur l’ensemble du réseau métropolitain», a-t-elle expliqué.

Par Le Figaro.fr avec AFP

France/Rouen: un jeune homme se tue à coups de couteau devant son ex-copine

août 29, 2019

 

Un jeune homme de 23 ans s’est donné la mort devant son ex-copine à Rouen dans la soirée de mercredi annonce Ouest France. Il est décédé à l’hôpital ce jeudi.

Après avoir forcé le domicile de son ex-compagne mercredi peu avant minuit, le jeune homme s’est porté plusieurs coups de couteau au thorax et à l’abdomen sous les yeux de son ex-petite amie. L’homme est mort ce jeudi matin à l’hôpital Charles-Nicolle de Rouen où il avait été admis.

La jeune femme de 20 ans a expliqué aux policiers que le couple venait de séparer. Une enquête a été ouverte mais le suicide est privilégié.

Par Le Figaro.fr

France/Rouen: un suspect interpellé après l’agression mortelle d’un universitaire Guinéen

juillet 22, 2019

Barry

Marié et père d’une fille, Mamoudou Barry a été victime, vendredi 19 juillet, en marge de la CAN, d’une agression verbale puis physique d’une extrême violence, qualifiée de «raciste» par ses proches.

Un homme soupçonné d’être l’auteur de l’agression mortelle qui a tué vendredi Mamoudou Barry, un enseignant-chercheur guinéen, à Canteleu, près de Rouen, a été interpellé lundi. Sa garde à cependant été levée pour raison médicale et le suspect hospitalisé.

Le suspect, de nationalité turque, selon des sources policières, né en 1990, a été interpellé « ce matin à Rouen à 9 heures 30 » et a des « antécédents psychiatriques », étant d’ailleurs actuellement sous curatelle forcée.

Le suspect portait « un maillot du club turc de Galatasaray » au moment des faits, qui ont eu lieu vers 20 heures 20, peu avant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations entre l’Algérie et le Sénégal. « C’est un petit voyou connu pour des délits mineurs, comme de stupéfiants », a indiqué une autre source policière. « Il a été identifié sur la base de l’exploitation de vidéos et de témoignages ». Le suspect était originaire de Canteleu, dans la banlieue de Rouen, où s’est déroulée l’agression, mais n’y habite plus.

Après l’agression, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait indiqué sur Twitter que : «Tout [était] mis en oeuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression (…). Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux». «Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l’émotion et l’indignation».

Mamoudou Barry, 31 ans, était chercheur à l’université de Rouen. Il venait de soutenir une thèse de droit sur les «Politiques fiscales et douanières en matière d’investissements étrangers en Afrique francophone» le 27 juin à Rouen, d’après le site de l’université. Marié et père d’une fille, il a été «victime d’une agression verbale puis physique d’une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l’ont mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet», selon l’université. Pris en charge par les secours, il a été hospitalisé avant de décéder, samedi.

Dans un premier temps, la presse guinéenne avait affirmé que le jeune homme avait été agressé par des supporters de l’Algérie, qui affrontait le Sénégal en finale de la CAN 2019.

L’agression a été qualifiée de «raciste» par ses proches. Une affirmation réitérée par son avocat, ce lundi : « Il s’agit d’un crime raciste, sans aucun doute, mais rien ne permet d’établir que c’est en lien avec la finale de la CAN. Rien ne permet de dire aussi qu’il a été agressé par un supporteur algérien », a dit à Me Jonas Haddad.

Une agression qualifiée de «raciste»

Mamoudou Barry rentrait chez lui en voiture avec son épouse vendredi raconte Kalil Aissata Kéita, enseignant chercheur à l’université de Rouen, lui aussi Guinéen et «ami proche» de la victime. «L’agresseur les a pointés du doigt et a dit:  »Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir »». L’agresseur était «de type maghrébin» mais «on ne sait pas si c’est un Algérien». Mamoudou Barry serait descendu de sa voiture pour demander des explications à son agresseur qui l’aurait alors roué de coups. L’agression a été filmée par des caméras de vidéosurveillance et s’est déroulée devant plusieurs témoins, selon son ami, pour qui «la police a pris l’affaire à bras-le-corps».

Une cagnotte a été mise en ligne avec des amis pour aider au rapatriement du corps de Mamoudou Barry en Guinée et «accompagner sa femme et sa fille». «Débordant de projets, il forçait, par son travail, l’admiration de ses collègues et de ses étudiants», a réagi Joël Alexandre, président de l’Université de Rouen-Normandie, dans un communiqué. «Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame».

Une marche blanche doit être organisée vendredi.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Une dépouille retrouvée en France identifiée comme celle d’un militant « disparu » nord-irlandais

mai 10, 2017

Londres – Les ossements retrouvés le 6 mai dans une forêt à Rouen, dans le nord-ouest de la France, ont été identifiés comme étant ceux de l’activiste Seamus Ruddy assassiné en 1985 par l’Armée de libération nationale irlandaise (INLA), a annoncé mercredi une commission.

« Nous cherchions Seamus Ruddy, et nous l’avons retrouvé », a affirmé à l’AFP Denis Godfrey, le porte-parole de la Commission indépendante pour la localisation des restes des victimes (ICLVR), établie conjointement par le Royaume-Uni et l’Irlande en 1999.

Cette commission a été mise en place après l’accord de paix de 1998 entre protestants partisans du maintien de l’Irlande du Nord dans le giron britannique et catholiques favorables au rattachement de la province à l’Irlande. Son but: tenter de retrouver la trace des seize personnes tuées dans le plus grand secret par les paramilitaires, l’Armée républicaine irlandaise (IRA) essentiellement, connues comme les « disparus ».

Les autorités françaises ont pu identifier la dépouille de Seamus Ruddy en s’appuyant sur un échantillon ADN d’un membre de sa famille.

« En général, ce n’est pas ce que les gens ont envie d’entendre », a précisé le porte-parole de l’ICLVR, en évoquant la famille de Seamus Ruddy.

« Et en même temps, on ne se rend pas compte de l’angoisse que représente la disparition d’un proche, qui n’est pas enterré, qui n’a pas de tombe. Donc c’est aussi un énorme soulagement de mettre fin à l’attente, 30 ans après dans ce cas », a-t-il ajouté.

La soeur de Seamus Ruddy, Anne Morgan, s’est montrée soulagée dans une interview à la BBC. « Avec notre famille qui vieillit, c’est d’autant plus bouleversant de pouvoir le ramener à la maison et au moins on tourne la page », a-t-elle dit.

Seamus Ruddy a pu être identifié après extraction de l’ADN de dents figurant parmi les ossements retrouvés dans la forêt de Bore (Eure), en Normandie.

Cet ADN a été comparé avec « 7 ou 8 échantillons » d’ADN émanant de la famille du disparu, a indiqué à un correspondant de l’AFP le colonel Emmanuel Valot, commandant du groupement de gendarmerie de l’Eure. Le résultat est « clairement favorable à l’identité » correspondant à celle présumée du disparu, a-t-il précisé.

Au total, une soixantaine d’ossements, dont un crâne, un fémur et des côtes, ont été retrouvés, a indiqué le militaire. Ces ossements vont être remis aux autorités irlandaises et il va y avoir clôture de la procédure judiciaire ouverte par le parquet d’Evreux, a-t-il indiqué.

Enfin, a précisé le colonel Valot, le protocole conclu prévoyait de ne pas rechercher les causes de la mort, en raison du processus de réconciliation mené en Irlande du Nord.

Seamus Ruddy, enseignant à Newry (sud de l’Irlande du Nord) proche du Parti socialiste républicain irlandais (IRSP), l’aile politique de l’INLA, était allé vivre à Paris en 1983, suite aux luttes internes entre l’IRSP et l’INLA. Il y avait été assassiné par l’INLA en 1985 à l’âge de 33 ans.

L’INLA, qui a depuis 2009 renoncé à la violence, est une branche issue d’une scission de l’IRA, qui a également déposé les armes.

L’IRA a reconnu le meurtre de 13 des 16 « disparus ». L’INLA a revendiqué celui de Seamus Ruddy.

Romandie.com avec(©AFP / 10 mai 2017 20h56)                                            

Enquête après l’agression d’un septuagénaire de confession musulmane près de Rouen

juillet 31, 2016

Une enquête a été ouverte après l’agression, près de Rouen, d’un septuagénaire de confession musulmane, au lendemain de l’attentat qui a coûté la vie au père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, selon le parquet de Rouen et l’avocat du plaignant. Une plainte a été « déposée pour des faits de violences en raison de la religion de la victime », a déclaré le parquet, confirmant des informations du quotidien Paris Normandie.

La victime, un Français d’origine sénégalaise vivant en France depuis cinquante ans, a été prise à partie au pied de son immeuble à Barentin, en Seine-Maritime, selon son avocat, Ouadie Elhamamouchi.

Barentin, commune de près de 12 000 habitants, se situe à une quinzaine de kilomètres au nord de Rouen, et à une trentaine de kilomètres de Saint-Etienne-du-Rouvray.

Frappé à la tête

L’agresseur a d’abord interpellé les filles du septuagénaire, qui s’apprêtaient à reprendre la route vers Paris après avoir rendu visite à leur père, pour une question de place de parking, selon le récit de l’avocat. Il s’en prend peu après à leur père, vêtu d’une djellaba et coiffé d’une chéchia, qui les aidait à charger leurs bagages. Toujours selon l’avocat, il aurait dit :

« Sale Noir, si je descends d’ici c’est pour te taper. Je vais t’égorger pour vous faire comme vous nous faites à nous, c’est pas parce que t’es en robe et avec un chapeau que tu vas faire la loi ici ».

L’homme tente de regagner son domicile. Son agresseur effectue une marche arrière pour essayer de le percuter, sans succès. Voyant qu’il le suit, le septuagénaire rentre dans l’immeuble et s’empare d’une marmite dans la première poubelle venue pour se défendre. Il rentre dans l’ascenseur, mais son poursuivant le frappe à la tête.

« Il a eu un traumatisme crânien, ce sont les autres membres de sa famille qui l’ont retrouvé presque inconscient dans l’ascenseur », précise Me Elhamamouchi. Conduit au CHU de Rouen, il en est ressorti le lendemain avec trois jours d’incapacité totale de travail.

Fréquentant parfois la mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray, l’homme agressé connaissait de nom le père Jacques Hamel et avait été très affecté par l’attentat dans l’église.

Lemonde.fr

A Saint-Etienne-du-Rouvray, la communauté musulmane refuse l’inhumation d’un des terroristes

juillet 30, 2016

Devant la mosquée Yahya de Saint-Etienne-du-Rouvray.

Devant la mosquée Yahya de Saint-Etienne-du-Rouvray. CHARLY TRIBALLEAU / AFP
La communauté musulmane de Saint-Etienne-du-Rouvray ne veut pas qu’Adel Kermiche, un des meurtriers du Père Jacques Hamel, soit inhumé dans un des deux carrés musulmans de la commune. Mohammed Karabila, responsable de la mosquée Yahya et président de l’association culturelle musulmane stéphanaise, a résumé sa position ainsi :

« On ne va pas salir l’islam avec cette personne. Nous ne participerons ni à la toilette mortuaire, ni à l’inhumation ».

Agé de 19 ans, Kermiche était un habitant de la ville. Sa famille ne s’est pas manifestée pour organiser son inhumation, selon la mosquée. C’est à la mairie de Saint-Etienne-du-Rouvray que reviendra la décision délicate de délivrer ou non le permis d’inhumer.

Le Père Jacques Hamel, lui, ne reposera pas à Saint-Etienne-du-Rouvray. Ses obsèques seront célébrées le 2 août en la cathédrale de Rouen, selon le diocèse. Le choix du lieu de l’enterrement, qui « relève de la famille », n’a pas été communiqué.

Lemonde.fr