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Sénégal : un nouvel accident de la route met le gouvernement sous pression

janvier 16, 2023

DRAME. Cet accident, qui a fait 20 morts et des dizaines de blessés, intervient alors que l’État a annoncé des mesures pour renforcer la sécurité routière.

La collision entre un car et un camion a eu lieu pres de Sakal, dans le nord du Senegal, ce 16 janvier 2023.
La collision entre un car et un camion a eu lieu près de Sakal, dans le nord du Sénégal, ce 16 janvier 2023.© OUSSEYNOU DIOP / AFP

Une semaine après le terrible accident qui a fait 42 morts à Kaffrine (Centre-Ouest), un nouvel accident tragique s’est produit ce 16 janvier à Sakal, dans la région de Louga, dans le nord du Sénégal. Cette fois-ci, une collision entre un car et un camion a fait des morts. « Encore un autre accident mortel sur nos routes à l’entrée de Ngeun Sarr. Dix-neuf vies humaines perdues », a tweeté le président Macky Sall, avant que le gouvernement ne révise le bilan à la hausse pour le porter à 20 morts et 24 blessés, dont 19 graves.

L’insécurité routière, un fléau 

Un témoin interrogé par la radio privée RFM a rapporté que le car avait fait un écart pour éviter un âne, un de ces animaux nombreux à divaguer sur ou au bord des routes au Sénégal. Le choc est survenu près de la localité de Sakal (Nord), dans la région de Louga.

Le 8 janvier, c’est l’éclatement d’un pneu, selon l’enquête, qui avait provoqué le téléscopage de deux bus dans le centre du pays. Quarante-deux personnes étaient mortes, selon un nouveau bilan.

Ces accidents remettent en lumière les maux de la route bien connus au Sénégal comme dans de nombreux pays d’Afrique : vétusté et aménagement dangereux des véhicules, conduite inconsidérée, ou encore corruption répandue des agents chargés de faire respecter les lois ou passer le permis de conduire.

Le drame du 8 janvier, l’un des plus meurtriers au Sénégal ces dernières années, a suscité un flot de critiques contre les autorités pour leur incapacité à faire respecter les règles de conduite, mais aussi la réglementation sur l’état des véhicules.

Le gouvernement a annoncé dans la foulée une vingtaine de mesures. Nombre d’entre elles sont décriées comme étant inapplicables par les professionnels du transport, les principaux concernés. Le chef de l’État en a réaffirmé la nécessité sur Twitter. L’accident de lundi « met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière », a-t-il dit.

Bras de fer entre l’État et les transporteurs

Nombre de professionnels ont jugé les mesures en déphasage avec les réalités économiques ou les modes de vie, par exemple l’interdiction faite aux bus et minibus de circuler la nuit, ou l’interdiction d’importer des pneus usagés.

Les bus convoyant des passagers aussi bien que des marchandises sont un moyen de transport essentiel entre localités, faute d’autres solutions. Les bus sont communément transformés pour accroître leur capacité et équipés de porte-bagages de toit souvent surchargés au point de menacer la tenue de route.

Non seulement les passagers emportent volontiers des effets volumineux, mais les porte-bagages sont une source de revenus supplémentaires pour les transporteurs.

Une partie des syndicats de transport a annoncé une grève illimitée à partir de mardi pour protester. « Régulation du secteur : l’État dans un gros bouchon », titrait lundi en première page le journal Le Quotidien. Les autorités ont vite fait marche arrière sur l’interdiction d’équiper les cars de porte-bagages et ont accordé un délai d’un an.

Le gouvernement aurait fait d’autres concessions. Une organisation syndicale a refusé de faire grève après avoir obtenu la révision de différentes mesures annoncées, par exemple sur l’âge maximum des véhicules autorisés à rouler, lors d’une rencontre au ministère la semaine passée, a dit un responsable cité dans la presse.

Autre motif de confrontation entre le gouvernement et les transporteurs, dans un contexte inflationniste : les prix. Des exploitants de minibus viennent d’annoncer une hausse de leurs tarifs dans la région de Dakar, arguant de la baisse récente par l’État des subventions aux carburants et de l’augmentation de 100 francs CFA (15 centimes d’euros) des prix du gazole et du super.

Le gouvernement a refusé cette augmentation qui serait illégale selon lui, faute d’avoir été validée par les autorités. Les accidents de la route tuent officiellement 700 personnes chaque année au Sénégal, pays de plus de 17 millions d’habitants. Le Sénégal accusait en 2019 une mortalité sur les routes de 24 pour 100 000 habitants, et l’Afrique subsaharienne de 27 pour 100 000, pour un taux de 6 pour 100 000 dans l’Union européenne et de 2 en Suisse, selon la Banque mondiale.

Par Le Point (Avec AFP)

Route Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena: la BDEAC apporte sa contribution pour la construction de l’ouvrage

novembre 20, 2021

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a promis, le 17 novembre, d’accorder un financement de cent milliards FCFA pour l’aménagement du corridor multimodal. Le projet du bitumage du corridor devrait interconnecter le Congo, la Centrafrique et le Tchad.   

Un tronçon de route d’intégration/DR

La réalisation du projet de bitumage de la route d’intégration Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena constitue une avancée majeure pour l’Afrique centrale considérée comme la sous-région la moins intégrée du continent, avec un déficit infrastructurel et une faible connexion entre les réseaux de transports. À cela s’ajoutent de nombreuses tracasseries administratives et policières liées à la navigation sur le réseau fluvial Congo-Oubangui-Sangha.

Pour un coût total estimé à 1,7 milliard de dollars, soit environ 955, 4 milliards de FCFA, le projet du corridor n°13 de l’Union africaine constitue l’un des onze projets intégrateurs prioritaires du Programme économique régional de la zone Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Il comprendra quelque 1 310,311 km de corridor, 25,17 km de pénétrantes et 49,07 km de voiries.

Le projet de corridor, qui n’a pas encore commencé, comprendra également la construction et le bitumage des tronçons de route en terre entre Ouesso-Bétou (Congo), Bétou-Mbaiki, et Bossembélé-Mbaikoro (Centrafrique-Tchad), ainsi que la réhabilitation des tronçons de routes bitumées Mbaiki-Bangui et Bangui-Bossembélé (Centrafrique).

Le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a salué l’engagement de son institution en faveur du développement socio-économique et de l’intégration sous-régionale. « La construction de ce corridor fait partie de nos projets intégrateurs prioritaires et porte sur un montant de presque  cent milliards de FCFA. Sa réalisation permettra de relier directement trois pays de la Cémac et d’offrir une alternative d’accès à l’Océan atlantique à la République du Tchad et à la République centrafricaine », a-t- il dit, ajoutant que le projet est aussi ouvert aux partenaires privés.

L’ambition des dirigeants de la zone Cémac est de permettre à terme: l’accroissement des échanges économiques inter-États ; l’accès direct au port de Pointe-Noire où pourront transiter les marchandises en provenance et à destination de la Centrafrique et du Tchad ; la mise en valeur des ressources naturelles et des richesses minières de la région d’Afrique centrale ; le désenclavement de certaines zones inaccessibles et la réduction de la pauvreté.

Il faut noter qu’il y a un an, les 16 et 17 novembre 2020, la Commission Cémac a initié une table-ronde à Paris (France), dans le but de mobiliser les investisseurs européens. Le bilan de la table-ronde était qualifié de positif, en raison de nombreux engagements enregistrés du côté des partenaires. 

Avec Adiac-Congo par Fiacre Kombo

Congo/Importants dégâts de pluie à Brazzaville: La route de la corniche abimée par endroits

janvier 9, 2020

Le Congo-Brazzaville une fois meurtri par les dégâts et inondations après la pluie. De Brazzaville capitale politique à Pointe-Noire capitale économique, les populations des zones touchées sont dans une extrême précarité et vulnérabilité

Publiée le 9 janv. 2020 par Le Chroniques congolaises DK-Le-mentaliste

Le président moldave hospitalisé après un accident de la route

septembre 9, 2018

Chisinau – Le président moldave, Igor Dodon, a été hospitalisé dimanche après avoir été légèrement blessé dans un accident de la route, ont indiqué son porte-parole et le service chargé de sa protection.

« Les voitures du cortège du président ont heurté un camion qui a enfreint les règles de circulation en déboîtant sur la voie opposée » pour un dépassement, a affirmé sur les réseaux sociaux le porte-parole de M. Dodon, Maxime Lebedinski, ajoutant que le président moldave se sentait « bien » malgré ses blessures.

« Igor Dodon a été hospitalisé. Une deuxième voiture qui l’escortait a également été impliquée dans l’accident », a pour sa part indiqué à l’AFP le service de protection des hauts responsables.

Les blessures du président moldave sont des éraflures et des hématomes, selon la même source.

La mère du président moldave et l’un de ses trois fils, qui voyagaient avec lui, ont également été blessés et se trouvent dans un état satisfaisant, a indiqué à l’AFP Mikhaï Chekan, l’un des médecins de l’hôpital où est soigné M. Dodon.

Un garde du corps a aussi été blessé dans la collision.

Proche de Moscou, Igor Dodon a remporté en novembre 2016 la présidentielle dans cette ex-république soviétique ébranlée par une profonde crise politique.

Romandie.com avec(©AFP / 09 septembre 2018 14h17)                                                        

Italie: 11 travailleurs migrants meurent dans un accident de la route

août 6, 2018

Rome – Onze ouvriers agricoles étrangers sont morts lundi dans une collision entre la fourgonnette qui les ramenait des champs et un camion de tomates, en pleine saison des récoltes dans le sud de l’Italie, ont annoncé les pompiers.

Samedi, quatre ouvriers agricoles africains avaient déjà été tués et quatre autres grièvement blessés dans une autre collision avec un camion de tomates dont le chargement s’était répandu sur la chaussée.

Les deux accidents ont eu lieu dans la région de Foggia, dans les Pouilles, où des milliers d’ouvriers agricoles africains mais aussi polonais, bulgares ou roumains passent l’été à ramasser les tomates sous un soleil de plomb.

Bien qu’ils soient en général tous en situation régulière, rares sont ceux qui bénéficient des conditions de travail et de rémunération requises par la loi et beaucoup logent dans des squats ou des bidonvilles.

Ils sont souvent à la merci de « caporali » parfois liés aux réseaux mafieux qui font les intermédiaires avec des exploitants agricoles, eux-mêmes soumis à la pression de la grande distribution.

Depuis des années, les syndicats et associations qui viennent en aide aux travailleurs migrants réclament la mise en place d’un système de transports publics pendant la haute saison des récoltes autour de Foggia.

Lors d’une assemblée organisée dimanche, après le premier accident, dans l’un des bidonvilles de la région, des dizaines d’ouvriers agricoles africains ont décidé d’une journée de grève mercredi, a annoncé à l’AFP Aboubakar Soumahoro, délégué du syndicat USB.

« A l’aube, les ouvriers agricoles vont marcher dans les campagnes pour aller jusqu’à Foggia, afin de réclamer des conditions de travail dignes », a-t-il expliqué.

Romandie.com avec(©AFP / 06 août 2018 15h09)                                                        

Bientôt une route reliant Brazzaville à N’Djamena en passant par la RDC et Bangui

mai 10, 2018

 

Brazzaville – N’Djamena en passant par la RDC et Bangui
Le projet de construction d’une route sur plus de 1.200 km reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) en passant la République démocratique du Congo (RDC) et Bangui (RCA) a été examiné, le 8 mai à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD).

Il ressort de leurs échanges que cette route moderne, qui rentre dans le cadre de l’intégration sous-régionale, sera appelée « Corridor treize ».

La délégation congolaise était composée des ministres de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, des Finances, Calixte Nganongo, du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babackas, de l’Equipement et l’Entretien routier, Emile Ouosso, des Transports et de l’Aviation civile, Philippe Dimou. La délégation de la BAD a été conduite par Jean Kizito Kabanguka.

Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo ont également fait le point sur le projet de construction du pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées du monde.

Après donc avoir débattu sur les différents aspects, les parties prenantes ont convenu de confier la suite du projet au fonds Africa 50 qui est un fonds stratégique pour l’Afrique. Il a pour mission de conduire ce projet et de constituer un partenariat public-privé avec un partenaire qui sera choisi pour la construction de l’ouvrage.

Le ministre Jean Jacques Bouya a indiqué qu’en dehors du pont route-rail à construire, il y a aussi les raccordements à prendre en ligne de compte, car aucun concessionnaire ne peut prendre une infrastructure non raccordée.

Pour financer l’étude de ce projet, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur de 5 millions d’UC soit environ 8 millions USD. Ces dons ont été complétés par les fonds de contrepartie versés par les deux pays à hauteur de 1, 3 milliard de FCFA soit 2 088 099 USD.

Le pont, qui est un projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sera constitué d’une route pour automobile et de rail pour le chemin de fer Kinshasa-Ilebo.

Les autorités des deux pays ont pu se mettre d’accord, en décembre 2013, sur le site où le Pont-route-rail sera érigé. Le site de Maluku au nord de Brazzaville a été retenu du côté de Brazzaville.

Les deux Congo implanteront des zones économiques spéciales (ZES) sur les deux rives pour intensifier les échanges économiques grâce à cette infrastructure.

La réalisation du projet permettra de toucher trois piliers de cette démarche d’intégration sous régionale. Il renforcera la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Il conduira à une réduction de délais d’attente lors de la traversée du fleuve, d’un pays à l’autre.

Enfin, il améliorera la qualité des services de transport et réduira les coûts associés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville

Espagne: coupures de route en Catalogne contre la détention de Puigdemont

mars 27, 2018

Des policiers font face à des séparatistes catalans qui bloquent une route, le 27 mars 2018 près de Figueras, en Espagne / © AFP / RAYMOND ROIG

Des militants indépendantistes ont bloqué des routes mardi en Catalogne pour protester contre la détention de l’ex-président catalan Carles Puigdemont, qui attend en Allemagne que la justice décide si elle le remet à l’Espagne où il est poursuivi pour rébellion.

La police est intervenue en fin de matinée pour lever le barrage formé à l’aube à hauteur de Figueras, près de la frontière française, par quelques dizaines de manifestants à l’appel d’un groupe indépendantiste radical, les Comités de défense de la République (CDR).

La télévision catalane a diffusé en direct les images des policiers catalans emportant un à un des militants portant des gilets fluorescents, sous les huées des autres.

D’autre routes ont été coupées dans la matinée, de même que brièvement, les accès nord et sud à Barcelone, où des milliers de manifestants avaient affronté la police pendant des heures dimanche. Les échauffourées avaient fait une centaine de blessés légers dont 22 policiers.

– « Point de non retour » –

Les CDR, qui comptent quelque milliers de militants selon la police, avaient annoncé lundi un printemps de « protestations permanentes », affirmant que la détention Carles Puigdemont marquait « un point de non retour » pour le mouvement sécessionniste.

Les Comités occupent le terrain alors que les partis indépendantistes ont été décapités par une série d’inculpations et d’incarcérations vendredi dernier et surtout l’arrestation dimanche que Carles Puigdemont, qui narguait l’Espagne depuis cinq mois en se proclamant « président en exil ».

L’ancien président catalan, destitué par le gouvernement Madrid après la déclaration d’indépendance de la Catalogne le 25 octobre dernier, attend que la justice allemande se prononce sur son éventuelle extradition vers l’Espagne.

Détenu dans la ville de Neumünster, où un juge a vérifié son identité lundi, il devra attendre que le tribunal de Kiel dans le nord de l’Allemagne décide de remettre au non le dirigeant indépendantiste à la justice espagnole.

Une porte-parole du parquet allemand, Wiebke Hoffelner, s’est bornée à dire que la décision ne serait « pas prise cette semaine »

La justice allemande dispose d’un délai de 60 jours pour trancher sur la remise de M. Puigdemont à Madrid.

Elle aura à décider si des infractions similaires à celles pour lesquelles M. Puigdemont est poursuivi en Espagne existent en droit allemand.

Il est inculpé de « détournement de fonds publics » et, comme douze autres dirigeants indépendantistes, de « rébellion », délit passible de 30 ans de prison en Espagne.

Au total, 25 dirigeants indépendantistes ont été inculpés, dont 12 de délits moins graves comme « désobéissance ». Neuf sont incarcérés et cinq, dont Carles Puigdemont, ont fui à l’étranger et sont visés par des mandats d’arrêt.

Tous sont accusés d’avoir préparé pendant des années, en ignorant tous les avertissements du gouvernement et des tribunaux, la rupture avec l’Espagne qui a débouché sur une éphémère déclaration d’indépendance.

Les poursuites pour « rébellion » restent cependant controversées, car elles supposent « un soulèvement violent » qui, selon des juristes, ne s’est jamais produit.

– « Infractions bien concrètes » –

Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel, a qualifié l’Espagne d' »Etat de droit démocratique » et a relevé qu’il régnait « une confiance toute particulière entre les autorités judiciaires des pays membres de l’UE ».

Il a aussi rappelé que selon Madrid, M. Puigdemont et ses camarades ne sont pas poursuivis pour « des idées politiques, des idées d’indépendance, mais en raison d’infractions bien concrètes ».

M. Puigdemont a été interpellé par les policiers du Land de Schleswig-Holstein alors qu’il venait du Danemark voisin en voiture pour rejoindre la Belgique, où il s’était réfugié fin octobre après l’échec de la sécession.

Les forces de l’ordre allemandes avaient été alertées de sa venue par le représentant de la police criminelle allemande à Madrid.

Le ministère allemand de l’Intérieur n’était pas en mesure de dire si les services de renseignement espagnols étaient impliqués, comme l’a annoncé Madrid, et suivaient l’homme politique catalan.

D’après la presse espagnole, les espions espagnols avaient placé une balise sur la voiture du dirigeant sécessionniste.

Une autre indépendantiste exilée, Clara Ponsati, a indiqué « prendre des dispositions » pour se livrer aux autorités en Ecosse.

En Belgique, la justice a demandé « des informations complémentaires » à son homologue espagnole sur les mandats d’arrêt européens émis contre Merixtell Serret, Anton Comin et Lluis Puig.

En attendant, leurs avocats ayant fait savoir que leurs clients se étaient à la disposition de la justice, « il n’y a pas de danger manifeste de soustraction à justice, les intéressés ne sont pas activement recherchés », a annoncé le parquet de Bruxelles.

Une sixième indépendantiste en fuite, Marta Rovira, se trouverait en Suisse selon la presse espagnole.

Romandie.com avec(©AFP / 27 mars 2018 15h42)                

Centrafrique: 77 morts dans un accident de la route

juillet 5, 2017

Bangui – Au moins 77 personnes ont trouvé la mort dans l’accident d’un camion de marchandises qui transportait aussi des passagers, mardi, sur une route du centre de la Centrafrique, entre les agglomérations de Bambari et Ippy, a-t-on appris mercredi de sources hospitalière et sécuritaire.

« Cinquante-neuf corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital préfectoral de Bambari et 18 [récupérés] par les proches pour inhumation », a déclaré à l’AFP Michel Zahandji, membre du personnel de l’hôpital de Bambari.

Une soixantaine de blessés ont été admis dans le même hôpital, selon Médecins sans frontières (MSF), ONG présente sur place.

« Il s’agit d’un véhicule de 10 roues, transportant des tonnes de marchandises et des personnes en partance pour le marché hebdomadaire de Maloum, qui est tombé à la renverse avec toute sa cargaison », a expliqué Abel Matchipata, maire de Bambari.

« On a dénombré en tout 77 morts, pour la plupart des hommes. Mais il y a de nombreux blessés dont certains sont dans un état grave », a confirmé un gendarme de Bambari, qui a ajouté qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

L’accident pourrait être lié « à des défaillances techniques et à la surcharge », a-t-il estimé.

« Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident survient [dans cette zone]. Il y a des éléments de la gendarmerie, des forces onusiennes [sur place], mais on laisse passer des véhicules sur lesquels des personnes sont perchées comme des oiseaux », s’est insurgé auprès de l’AFP Hubert Tchénebou, habitant de Bambari joint par téléphone depuis Bangui.

Faute de moyens de transport suffisants en Centrafrique, de nombreux voyageurs s’entassent régulièrement dans des camions surchargés et souvent en très mauvais état.

Romandie.com avec(©AFP / 05 juillet 2017 19h19)                   

Congo: Brazzaville-Pointe Noire par la « route », désormais une réalité palpable !

mars 1, 2016

 

Le Président Denis Sassou N’Guesso a inauguré, le 1er mars 2016, la route Dolisie-Brazzaville, longue de 425km. D’un coût global de plus de 842 milliards 201 millions 100 mille 559 francs CFA, le chantier a été réalisé par la société chinoise China state construction engineering corporation LTD (CSCEC).



Cette route est dotée d’une chaussée de quatre voies de 3,5m chacune, dédiée à un trafic de 3000 véhicules par jour. Une trentaine de ponts ont été construits sur les rivières Louvakou, Loubomo, Loudima, Niari, Bouenza, Ndouo et Djoué.

Les plus importants sont sur les la Loukougni (161m) et le Djoué (92m). Six postes de péage, six centres de santé et six écoles et d’autres ouvrages sont sortis des terres.

Des bretelles sont réalisées pour assurer la liaison avec les villes de Dolisie, Loudima, Madingou, Loutété, Mindouli. Financés par le Congo et la Chine, les travaux de construction de cette route ont duré quatre ans et trois mois, sous le contrôle des la mission Egis International.

La route Dolisie-Brazzaville est un tronçon de la route nationale n°1 (RN1) reliant Pointe-Noire et Brazzaville. Longue de 600km, la route Pointe-Noire/Brazzaville comprend quatre tronçons : Pointe-Noire/Dolisie (186km) ; Dolisie-Madingou (114km) ; Madingou-Mindouli (111km) et Mindouli-Brazzaville (190km).

La RN1rapproche les populations de plusieurs départements du pays et relie, tel un cordon, l’ensemble du territoire congolais. Puisqu’elle se joint à la route nationale N°2. Surtout avec le lancement prochain de la route Owando-Makoua-Ouesso.

Elle renforcera la vocation de transit du Congo, de l’océan vers l’hinterland. Elle aidera à développer le potentiel agricole des départements desservis, à reconquérir et réapproprier les courants d’évacuation des produits vers les zones de consommation et promouvra les échanges sous-régionaux.

Infos242.com par Kury Kounga

Au dernier soleil du mois d’août

août 31, 2015

 

 

Attends-moi au dernier soleil d’août

Sous l’érable au bord de la route

Pour lever le voile du doute

 

Je te conduirais au bord du Saint-Laurent

Admirer les mouettes et les goélands

Dans la splendeur de leurs plongeons

 

Assis sur le sable aux pierres blanches

Ma langue dans ta bouche étanche

Cette soif de canicule sans manche

 

Tu peux toujours compter sur moi

Quand l’amour s’écroule comme un toit

Cherchant des épaules pour alléger son poids.

 

Bernard NKOUNKOU