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Ukraine: Des combats de rue bloquent les secours à Marioupol

mars 19, 2022

Les secouristes sont à la recherche de survivants dans les ruines d’un théâtre détruit par des frappes aériennes de l’armée russe dans la ville assiégée de Marioupol. Photo : AP

Alors que les opérations de secours se poursuivent difficilement à Marioupol pour sauver des centaines d’habitants, toujours coincés sous les ruines d’un théâtre de la ville, des combats de rue font rage et compliquent davantage les efforts.

Marioupol est l’une des principales cibles des bombardements russes depuis le début de son invasion en Ukraine, lancée le 24 février.

Des combats ont lieu dans les rues du centre de la ville portuaire assiégée, ce qui entrave les efforts de sauvetage des personnes prises au piège sous les décombres d’un théâtre bombardé mercredi par les forces russes, a déclaré Vadym Boychenko, le maire de Marioupol.

Il y a des chars […] , des tirs d’artillerie, et toutes sortes d’armes tirées dans la région, a-t-il ajouté.

Nos forces font tout ce qu’elles peuvent pour maintenir leur position dans la ville, mais les forces de l’ennemi sont malheureusement plus importantes que les nôtres.

Vendredi, les autorités avaient déclaré que 130 personnes avaient été évacuées et que plus de 1000 autres se trouvaient toujours sous les décombres dans l’abri antiaérien du bâtiment.

La Russie a nié avoir bombardé l’édifice, qui avait été clairement identifié comme un abri civil.

Marioupol, ville portuaire stratégique dans le sud-est de l’Ukraine, a été encerclée par les forces russes et environ 300 000 personnes y sont bloquées et sont sans électricité, eau courante et chauffage.

L’eau est devenue une denrée rare à Marioupol. Photo: AP/Alexei Alexandrov

Dmytro Gurin, un député dont les parents sont piégés dans la ville du sud-est, qualifie de médiévales les conditions de vie à Marioupol.

Les gens n’ont plus de nourriture et, plus important encore, d’eau, a déclaré Gurin. Et il y a plusieurs jours, les chars ont commencé à tirer sur des immeubles de neuf étages, de sorte que les gens ne peuvent pas sortir. Les gens restent cloîtrés dans leurs appartements ou sous-sols en pensant s’ils vont mourir dans l’heure qui vient.

Les bombardements ne s’arrêtent jamais et les tirs ne s’arrêtent jamais, a-t-il ajouté. Les avions, ils larguent des centaines de bombes en 24 heures.

Les bombardements russes ont rendu méconnaissable la ville.

D’après les photos que j’ai vues, il n’y a plus de ville. Selon les estimations du bureau du maire, 30 % des bâtiments sont détruits et 50 % sont fortement endommagés. Ma maison est entièrement brûlée, déplore le député.

Depuis des jours les troupes russes assiègent et bombardent Marioupol, dans le sud de l’Ukraine. Photo : AP/Evgeniy Malolekta

Un site militaire bombardé à Mykolaïv fait plusieurs morts

Des dizaines de personnes ont été tuées dans une frappe vendredi contre une caserne militaire à Mykolaïv dans le sud de l’Ukraine, ont raconté samedi des témoins à l’AFP, alors que, là aussi, les opérations de secours se poursuivent.

Pas moins de 200 soldats dormaient dans les baraquements, selon Maxime, un militaire de 22 ans interrogé sur place. Au moins 50 corps ont été extraits, mais on ne sait pas combien il en reste sous les décombres, poursuit le jeune soldat. Evguéniï, un autre militaire sur place, estime que les frappes pourraient avoir fait 100 morts.

Mais, pour le moment, aucune information sur le bilan n’a été publiée par les autorités ukrainiennes.

Les Russes ont lâchement effectué des frappes de missiles contre des soldats qui dormaient. Une opération de secours se poursuit toujours, s’est borné à déclarer samedi matin le gouverneur régional de Mykolaïv Vitaly Kim dans une vidéo publiée sur Facebook.

Mykolaïv et sa région sont le théâtre de violents combats et bombardements russes. La ville est stratégique, car elle constitue le dernier verrou avant la grande cité portuaire d’Odessa.

Les forces russes ont repris vendredi leur assaut sur Kiev en détruisant plusieurs bâtiments dont des écoles. Photo: AP/Rodrigo ABD

Les banlieues nord-ouest de Kiev (Bucha, Hostomel, Irpin et Moshchun) ont également été la cible de tirs samedi. L’administration régionale de Kiev a signalé que la ville de Slavutich au nord de la capitale était complètement isolée et que du matériel militaire russe avait été repéré dans la région au nord-est et à l’est de Kiev.

Radio-Canada avec les informations de BBC, AFP et AP

Angleterre : depuis 5 ans, des villageois trouvent de mystérieuses liasses de billets dans la rue

novembre 22, 2019
À treize reprises depuis 2014, les habitants ont trouvé dans le village de Blackhall Colliery, souvent sur le trottoir, des liasses de billets de 20£ (23 euros) totalisant pour la plupart 2 000 £ chacune.

Le Parisien

© Durham Police Le Parisien
Qui est le « Père Noël » qui distribue des billets de banque à Blackhall Colliery ? La mystérieuse apparition de liasses de billets de banque dans les rues d’un ancien village minier du nord-est de l’Angleterre plonge les habitants et la police dans l’incrédulité et la perplexité.

À treize reprises depuis 2014, les habitants ont trouvé dans le village de Blackhall Colliery, souvent sur le trottoir, des liasses de billets de 20£ (23 euros) totalisant pour la plupart 2 000£ chacune (soit 2 335 euros).

« Ces liasses ont chaque fois été laissées à la vue de tous, par exemple sur le trottoir, et retrouvées par des habitants qui les ont remises » à la police, a expliqué l’enquêteur John Forster, de la police de Durham, en rendant hommage au sens civique des villageois.

La trouvaille la plus récente, lundi dernier, était la 4e de l’année, a-t-il précisé dans un communiqué, évoquant l’existence d’un « bon Samaritain ».

Les policiers ont depuis mené de multiples investigations, ils ont notamment interrogé les personnels de la banque, de la poste locale et ont même relevé en vain les empreintes digitales sur les billets de banque.

Certains pensent à un « millionnaire caché »

Des villageois interrogés par le quotidien The Guardian spéculaient eux sur l’existence d’un « millionnaire caché » ou encore d’un « Père Noël de Blackhall ».

« Ce n’est pas un village pauvre, mais rien d’aussi bien ne s’y était produit jusqu’ici », a souligné un habitant. « C’est peut-être quelqu’un qui essaie d’aider, un lutin du Père Noël, j’espère que c’est ça », a-t-il ajouté.

Dans tous les cas, le mystère ne cesse d’alimenter les conversations dans les pubs du village. « Du plus jeune au plus âgé du village, tout le monde en parle. Chacun a sa théorie » explique Gaynor Crute, la présidente du conseil de la paroisse de Monk Hesleden, dont dépend Blackhall Colliery.

Comme de nombreux villages miniers, Blackhall Colliery a traversé une passe difficile après la fermeture des mines dans les années 1980. Le village est aussi connu au Royaume-Uni comme lieu de tournage, sur sa plage, d’une scène du film « Get Carter », avec Michael Caine.

Il s’agit de l’histoire d’un gangster peu scrupuleux qui collecte les dettes non payées des prêteurs sur gages de Las Vegas.

Le Parisien par Victor Fortunato avec msn

Une rue de Londres rebaptisée Khashoggi, un mois après son meurtre

novembre 2, 2018

Un panneau rebaptisant une rue de Londres « Khashoggi street », dans le quartier de Westminster, le 2 novembre 2018 / © AFP / Daniel LEAL-OLIVAS

Une rue de Londres longeant l’ambassade d’Arabie saoudite a été brièvement rebaptisée Khashoggi par Amnesty International, vendredi à 13H14, l’heure exacte où le journaliste saoudien est entré dans le consulat de son pays en Turquie avant d’y être tué il y a un mois.

« Cela fait un mois que Jamal a été tué », a expliqué à l’AFP Kristyan Benedict, un militant de l’ONG de défense des droits de l’Homme. « C’est une action rapide pour montrer notre solidarité avec les amis de Jamal et sa famille ».

Des militants d’Amnesty ont temporairement recouvert un panneau de stationnement de Curzon Street, dans le cœur de Londres, d’une plaque de rue similaire à une vraie mais portant l’inscription « Khashoggi Street » et le logo de l’organisation, une bougie entourée de barbelés.

Amnesty International a demandé que les Nations unies enquêtent sur le crime. « On ne peut pas faire confiance au régime saoudien pour enquêter lui-même », a estimé Kristyan Benedict.

« Il est fondamental que nous ne laissions pas ce scandale s’évanouir sans que justice ait été rendue », a commenté Kate Allen, directrice d’Amnesty International UK, dans un communiqué.

L’éditorialiste Jamal Khashoggi, critique du pouvoir saoudien et collaborateur du Washington Post, a été tué le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul où il s’était rendu pour des démarches administratives en vue de son mariage avec une Turque.

Des activistes d’Amnesty International mettent en place un faux panneau « Khashoggi Street », dans le quartier de Westminster à Londres, le 2 novembre 2018 / © AFP / Daniel LEAL-OLIVAS

Sous la pression internationale, Ryad a fini par reconnaître, après plusieurs jours de dénégations, le meurtre du journaliste dans son consulat lors d’une opération « non autorisée », mais a avancé plusieurs versions contradictoires qui ont suscité le scepticisme et une vague de critiques internationales contre le puissant royaume pétrolier.

Plusieurs responsables et médias turcs ont directement incriminé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit MBS, dans ce meurtre.

Le corps du journaliste n’a pas été retrouvé. Un conseiller du président turc cité vendredi par le quotidien Hürriyet a affirmé qu’il avait été démembré pour pouvoir être « dissous » plus facilement.

Romandie.com avec(©AFP / (02 novembre 2018 17h15)

Les Roumains à nouveau dans la rue contre le gouvernement

août 11, 2018

Manifestation antigouvernementale à Bucarest, en Roumanie, le 11 août 2018 / © AFP / Daniel MIHAILESCU

Des dizaines de milliers de Roumains sont de nouveau descendus dans la rue samedi à Bucarest, demandant la démission du gouvernement de gauche et exprimant leur colère après les « excès » des forces de l’ordre ayant entaché la manifestation de la veille.

« A bas le gouvernement ! » et « Justice, pas corruption ! », ont scandé les manifestants, quelque 30.000 selon les médias locaux, sous le regard des membres des forces de l’ordre, beaucoup moins nombreux que la veille.

Eugen, 62 ans, et Madalina, 22 ans, sont descendus dans la rue pour le deuxième jour consécutif. Comme d’autres milliers d’expatriés, ils étaient revenus spécialement dans leur pays pour participer au grand « rassemblement de la diaspora », vendredi.

Mais, accueillis par des tirs de gaz lacrymogène, ils se disent déçus de voir que « les choses n’avancent pas » en Roumanie.

Eugen, qui travaille dans le bâtiment au Canada, dénonce la « corruption omniprésente ». Madalina, ouvrière dans une usine textile en Grande-Bretagne, déplore, quant à elle, le « désintérêt » des autorités pour les jeunes.

Une retraitée bucarestoise, Floarea Toader, 64 ans, dit à l’AFP avoir décidé de se joindre aux manifestants « après avoir vu vendredi à la télé la brutalité des gendarmes qui sont intervenus contre des gens pacifiques ».

« Mes enfants travaillent en Espagne et ils aimeraient bien rentrer en Roumanie. Mais pour l’instant il n’en est pas question, car les dirigeants ne s’intéressent qu’à eux-mêmes et ne font rien pour les autres », ajoute cette femme enveloppée dans un drapeau tricolore roumain.

Environ quatre millions de Roumains (sur une population totale de 20 millions) ont émigré ces 15 dernières années, à la recherche d’une vie meilleure. En 2017, ils ont envoyé à leurs familles 4,3 milliards d’euros, soit près de 2,5% du produit intérieur brut de la Roumanie, l’un des pays les plus pauvres de l’Union européenne, où le salaire moyen s’élève à 520 euros.

Manifestation antigouvernemantale à Bucarest, en Roumanie, le 11 août 2018 / © AFP / Daniel MIHAILESCU

Des milliers de personnes ont également manifesté dans plusieurs autres grandes villes, dont Sibiu (centre) et Timisoara (ouest), scandant « Voleurs ! » et « Unis, nous sauverons la Roumanie ! », selon les médias.

Vendredi, ils étaient environ 80.000 à demander la démission du gouvernement social-démocrate de Viorica Dancila, l’accusant de « corruption » et de vouloir « contrôler la justice ».

Des échauffourées opposant quelques dizaines de hooligans aux forces de l’ordre avaient fait plus 450 blessés, dont une trentaine de gendarmes.

– « Protéger la liberté de la presse » –

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a condamné ces violences et demandé des « clarifications » sur les circonstances dans lesquelles plusieurs journalistes, dont un travaillant pour la télévision publique autrichienne ORF, ont été blessés.

« La liberté d’expression et la liberté de la presse sont des libertés fondamentales de l’Union européenne (…) qui doivent être protégées de manière inconditionnelle », a souligné sur Twitter M. Kurz, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

Le président roumain de centre droit Klaus Iohannis, en conflit ouvert avec la majorité parlementaire de gauche, a fustigé « l’intervention brutale et disproportionnée » des forces de l’ordre et demandé au parquet général d’ouvrir une enquête.

Heurts entre police et manifestants devant le siège du gouvernement, le 10 août 2018 à Bucarest, en Roumanie / © AFP / Daniel MIHAILESCU

Il a reproché dans la foulée au gouvernement d' »œuvrer contre les intérêts des citoyens », accusant les responsables du parti social-démocrate (PSD, au pouvoir) de « mener le pays vers le chaos et le désordre ».

Mise directement en cause, la ministre de l’Intérieur Carmen Dan a assuré que les gendarmes avaient agi en respectant la loi pour « défendre les institutions de l’Etat ».

Malgré ses explications, des questions restaient en suspens sur l’intervention des forces de l’ordre, qui avaient commencé à faire usage de gaz poivre et lacrymogène avant même les premiers incidents provoqués par des hooligans.

La Roumanie est le théâtre de manifestations régulières depuis un an et demi, avec un pic d’un demi-million de personnes dans la rue en février 2017. Aucun incident violent n’a jusqu’à présent été enregistré.

Depuis son retour au pouvoir fin 2016, le PSD a lancé une vaste réforme de la justice qui menace l’indépendance des magistrats et vise à permettre à des responsables politiques d’échapper aux poursuites, selon ses détracteurs.

Adoptée en plusieurs volets, cette réforme a suscité les critiques de la Commission européenne et provoqué une vague de contestation d’une ampleur sans précédent depuis la chute du régime communiste fin 1989.

Romandie.com avec(©AFP / (11 août 2018 23h13)

RDC/Kinshasa: Réactions de la rue suite à l’arrestation de Koffi Olomidé

juillet 27, 2016


Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomidé, vient de passer sa toute première nuit à Makala et non à Mont Fleury comme d’habitude. Ainsi en a décidé le magistrat instructeur après plusieurs heures au cours desquelles il a entendu le musicien congolais. Il a donc été placé sous Mandat d’arrêt provisoire.

La Police nationale congolaise, sur instruction du Procureur général de la République, a interpellé très tôt hier mardi, l’artiste-musicien Koffi qui, certainement pensait que la justice ne dirait rien sur cet incident surtout qu’il venait de présenter ses excuses sur la chaine nationale à travers l’émission « Karibu variétés » de la consœur Mamie Ilela.

Ce qu’en pense la rue

Si le talent de l’artiste Koffi est indéniable dans presque tous les milieux, la rue dit généralement que l’ex-Rambo du Zaïre a, souvent, violenté ses danseuses et les traite avec mépris et déconsidération. L’on raconte même qu’il aurait une sorte d’harem de danseuses que personne ne peut visiter sauf autorisation expresse de sa part.

Sur Youtube, l’on peut écouter plusieurs émissions où les danseuses qui sont passées par le Quartier Latin relatent des pratiques inhumaines par lesquelles elles sont passées avant de fuir en Europe dès qu’elles en ont eu l’occasion. Contrairement à Werra ou à Jb Mpiana sur lesquels pas grand-chose n’est dit sur le traitement des danseuses, beaucoup d’encre et de salive coulent souvent lorsqu’il faut évoquer le rapport de Koffi avec les femmes.

Voila pourquoi en voyant passer son cortège vers Makala, la rue appuyait la démarche de la justice en criant : Alekisi ! (Entendez, il a exagéré !)

Conséquences

Certaines langues évoquent la fin du « koffisme ». L’artiste n’était pas loin de dire adieu à la musique. Il venait de sortir son dernier album des chansons inédites. Son succès basé autrefois sur ses productions scéniques en Europe, avait pris du plomb avec l’embargo lui infligé par les « Bana Congo » et les interminables procès avec les anciennes danseuses. Il lui restait principalement la zone Afrique pour rentabiliser son art, à défaut de commercialiser ses chansons ici au pays. C’est ainsi qu’il pouvait encore chanter au Congo Brazzaville, au Gabon, en Afrique du Sud, en Angola, en Tanzanie et en Zambie, sans oublier le Kenya par lequel le scandale est arrivé. Maintenant que ces marchés africains sont bouchés, le grand Mopao ne s’en prendra qu’à lui-même.

A 60 ans, il faut beaucoup de sagesse à un homme surtout dans la gestion de son entourage. Même s’il arrivait à s’en sortir, son image en a pris un sérieux coup et il lui faut beaucoup de stratégies pour reconquérir les chœurs des milliers de mélomanes qui l’adoraient à longueur de journées.

Koffi Olomide incarcéré à la prison centrale de Makala, poursuivi pour coups et blessures volontaires

*Nul n’est au-dessus de la loi. Le chanteur Antoine Agbepa Mumba, alias Koffi Olomide, patron du groupe Quartier Latin International, l’a expérimenté à ses dépens. Sur exécution d’un mandat d’amener, les force de l’ordre sont descendues hier matin à son domicile et l’ont conduit au Parquet général de la République, où un magistrat l’a entendu et placé sous mandat d’arrêt provisoire.

Déjà, ce mercredi, ses avocats vont introduire une requête pour obtenir sa liberté provisoire, car ils estiment que sa fuite n’est pas à craindre, surtout qu’il a une adresse connue et l’essentiel de ses activités se passent à Kinshasa.

C’était sans compter avec la détermination de la justice qui tenait à laver son honneur après plusieurs critiques sur ce genre d’affaires. Au parfum de cette nouvelle depuis vendredi soir, plusieurs Ong de lutte contre les violences faites aux femmes avaient déjà levé la voix pour demander au Procureur général de la République de se saisir, d’office, de cette violence de trop qui venait d’écorner l’image de marque de la Rdc, en matière des droits de la femme.

Koffi menotté, des images que beaucoup de Congolais même dans leurs rêves les plus fous n’auraient jamais imaginé en pleine ville de Kinshasa ou l’artiste s’est taillé la réputation d’homme à relations et capable de passer à travers tous les mailles de filets. Cela a eu lieu hier mardi, pour ainsi donner un exemple à tous les musiciens et tortionnaires des droits de la femme.

Koffi récidiviste

En 2012, le même Koffi Olomidé avait agressé son producteur et l’affaire s’était terminée par une condamnation avec sursis. Il était rentré chez lui poings levés en signe de victoire. Avant cela, plusieurs plaintes de danseuses l’avaient visé pour maltraitance, mais Koffi avait presque toujours réussi à gagner ces procès de la manière la plus étonnante. S’il ne peut plus mettre ses pieds en Europe occidentale ni s’y produire, c’est entre autre à cause des procès liés à ses anciennes danseuses qui l’accusent de beaucoup de choses.

*Le célèbre chanteur congolais était donc sous le feu des critiques depuis qu’il avait été filmé en train de donner un coup de pied à une de ses danseuses, à l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi, vendredi dernier. Le Kenya a ensuite décidé de l’expulser et la Zambie, où il devait se produire dans les prochains jours, a aussi annulé l’un de ses concerts pour mauvais comportement. L’artiste a publiquement présenté ses excuses, mais cela n’a pas empêché le début d’une procédure judiciaire, l’ayant conduit en prison à Makala.

Groupeavenir.org par Simon Kabamba

Congo: Une femme accouche en pleine rue à Brazzaville!

août 29, 2014

Les habitants de la zone Texaco-La-Tsiémé, un quartier de Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville, se sont réveillés, jeudi 28 août 2014, sur une nouvelle étonnante, faisant état d’une femme ayant accouché, en pleine rue, sur l’avenue de l’Intendance, entre les rues Kikouimba et Moussana.

Selon des témoins, la femme enceinte n’avait pas pressenti les douleurs de l’enfantement, en se réveillant. En tout cas, elle ne se doutait pas que son bébé viendrait au monde ce jour-là. Une foule de curieux s’est formée autour d’elle. C’est en se rendant au petit marché du quartier, vers 7h00, qu’elle a senti de violentes contractions et, subitement, elle a accouché. Des femmes passant par-là l’ont aidée et alerté les agents du commissariat de police de quartier, situé dans la rue Kikouimba. Elle a été transportée dans un hôpital, pour une meilleure prise en charge.

Lasemaineafricaine.net